Halle al chair

La Halle al'Chair est une propriété de la Ville de Namur et abrite son musée archéologique.

Sommaire 1 Le bâtiment 1.1 Les facteur d’émergence du bâtiment 1.1.1 Historique 1.1.2 Économique 1.1.3 Politique 1.1.4 Religieux 1.1.5 Autre 1.2 Les caractéristiques architecturales et artistiques 1.3 Les formes d’aide et les modalité d’intervention qui concerne cet élément 2 Les activités 2.1 Qui ont été développées et/ou dans ses abords immédiats 2.2 Qui pourraient être développées dans le futur 3 Références bibliographiques et Internet

Le bâtiment

Les facteur d’émergence du bâtiment

Historique

Construite à la fin du XVI^e siècle par la volonté du gouverneur de Bruxelles dans un souci d’hygiène, pour éviter les maladies et tout simplement pour l’odeur, la halle al’chair a été édifié sur les bords de la ville prêt d’un court d’eau : la Sambre. Lors de sa période boucherie 1590-(? 1806),

• l’étage inférieur à hauteur de la Sambre servait à débiter la viande. On peut supposer que les arches étaient ouvertes.
• le rez-de-chaussée servait à vendre la viande.
• le 1^er étage servait de bureau.

De 1806 au premier juin 1855, le bâtiment se verra attribuer différentes fonctions telles qu'une école, un hôpital,…

Le 1^er juin 1855 prenait cours le bail qui liait la société archéologique de Namur à l’ancienne halle al’chair pour y installer un musée. Lors des débuts du musée les salles d’exposition se limitaient au rez-de-chaussée, l’étage abritant des bureaux. De nos jours les deux étages sont utilisé comme salles d’exposition et le bureau se limite a un petit débarras à droite en entrant, tandis que l’étage inférieur sert de cave.

Économique

Le premier rôle qu’a tenu la halle était le regroupement des bouchers. C’était là qu’ils abattaient les animaux et qu’ils les découpaient, et le sang s’écoulait dans la Sambre. Il suffisait de prendre un seau d’eau de la rivière juste à côté pour nettoyer les berges. Une fois la découpe et le dépeçage terminés, on pouvait vendre sa viande soit sur le marché, soit dans sa boutique. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, les voies naviguables étaient un des moyens de locomotion les plus pratiques, on peut donc supposer que les bouchers n’étaient pas que de Namur et pouvaient venir de plus loin.

Outre son rôle, la position de la halle est stratégique, car le pont était à l’époque le seul à donner la possibilité d’atteindre la rive Sud, faisant ainsi de la rue du Pont le passage obligatoire du charroi et l’un des endroits les plus commerçants de la ville.

Sur la rive opposée se trouvait l’applée, le marché aux poissons.

Bouchers et poissonniers appartenaient à la même corporation.

Politique

La halle al’chair fut construite à la demande du gouverneur espagnol de Bruxelles, ce qui explique la présence des armoiries de Philippe II qui sont représentées au-dessus de la porte d’entrée. Abandonnée par les bouchers qui reçoivent l'autorisation de débiter la viande à domicile, elle devient propriété de la Ville de Namur en 1806. On pensait à l'époque faire de la halle une salle communale.

Religieux

Au XVIII^e siècle, sous l’occupation hollandaise le halle devient un temple protestant pour les hommes de la garnison hollandaise présente à Namur.

Autre

Le bâtiment abandonné par les bouchers a été utilisé selon les besoins du moment, en entier ou en partie, soit comme école, soit comme théâtre sous l’occupation française, de réserve militaire, d’hôpital et de nouveau d’école de 1831 à 1841, et abrite depuis 1855 les collections de la société archéologique de Namur.

Les caractéristiques architecturales et artistiques

C'est à la demande du Gouvernement espagnol de Bruxelles, que ce bâtiment est édifié entre 1588 et 1590, sous la direction de Bastien Sion et de Conrad de Nuremberg, maîtres des ouvrages du comté de Namur. Il est construit selon le style Renaissance mosan.

Une des façades latérales se développe le long de la Sambre, l’édifice est lié à la Sambre.

Le bâtiment est sur base d’une pierre calcaire et possède 3 niveaux, sans compter les combles recouverts par une grande toiture d’ardoises à croupe et à coyaux (adoucissement de la pente du toit) d’où émerge une double rangée de lucarnes. La façade côté Sambre est très homogène, même si la dernière travée vers le jardin public est différente des autres. Le sous sol est massif, percé d’arcades dont certaines sont bouchées à cause des inondations possibles ; un grand mur de brique aveugle fait le lien avec le rez-de-chaussée, où s’ouvrent des fenêtres étroites et harpées. Le première étage est fortement éclairé par des hautes fenêtres à croisée de pierre, très rapprochées, harpées elles aussi. Le jeu des briques et des pierres y est particulièrement décoratif. Des bandeaux de pierre courant tout au long de la façade donnent de la robustesse à l’ensemble en soulignant l’horizontalité. Endommagée par l'explosion des ponts de la Sambre en 1940, elle a été restaurée après la guerre.

Les formes d’aide et les modalité d’intervention qui concerne cet élément

La Halle Al'chair est classé comme patrimoine depuis 1936. C’est la ville qui s’occupe du bâtiment, un ouvrier s’occupe de l’entretien intérieur et extérieur.

Les activités

Qui ont été développées et/ou dans ses abords immédiats

Ce lieu comme son nom indique assurait une fonction de boucherie. Abandonné par les bouchers qui reçoivent l'autorisation de débiter la viande à domicile, il devient propriété de la Ville de Namur en 1806. Bien que le bâtiment ait connu différentes affectations par la suite : école, magasins, arsenal, hôpital, temple protestant pour les troupes hollandaises, théâtre pour l'occupant français avant de céder le bâtiment aux remarquables collections d'antiquités de la Société Archéologique de Namur, qui y a exposé des antiquités préhistoriques, gallo-romaines et mérovingiennes découvertes lors des fouilles. Les pièces présentées sont le résultat de fouilles archéologiques effectuées dans la province de Namur. Le Musée archéologique présente également une reproduction du plan en relief de Namur datant du XVIII^e siècle et réalisée par Larcher d'Aubancourt (1747-1751), ingénieur du roi Louis XV.

Qui pourraient être développées dans le futur

La ville qui est propriétaire va récupérer le bâtiment après le déménagement de la société archéologique, qui part pour l’ancienne École des Bateliers bâtiment plus grand qui pourra contenir les trésors de la région.

Références bibliographiques et Internet

Site pédagogique avec quelques considérations et photos

http://www.promin.be/belvil/nammus.htm

http://www.ville.namur.be/pericles/tourisme/tourisme/fr/26.html

Namur le guide, aux éditions La Renaissance du Livre

Annales de la société archéologique de Namur, par la société archéologique de Namur

Namur balise son histoire, par la Maison du tourisme namuroise

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