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Guillaume Stanislas Marey-Monge
Pour les articles homonymes, voir Monge.Guillaume Stanislas Marey-Monge (né à Nuits le 17 mars 1796, † 1863), général et homme politique français, petit-fils de Gaspard Monge,
Il entra en 1814 à l'École polytechnique et prit part avec elle à la défense de Paris en 1815.
En 1817 les élèves licenciés furent admis à passer des examens à la suite desquels M. Stanislas Marey fut nommé élève sous-lieutenant de l'École d'artillerie et du génie, en sortit le 19 janvier
1820, le premier de sa promotion, nommé lieutenant en second dans le 3e d'artillerie à cheval, il était capitaine adjudant-major en 1826 et adjudant-major au 2e régiment.
Jusqu'en 1830 il s'occupa de diverses recherches relatives à son arme, et se fit connaître avantageusement par des mémoires qui fixèrent l'attention du Comité d'artillerie.
En 1830, attaché à l'état-major du général Lahitte, il prit part à toutes les actions de cette première campagne.
Le 21 octobre il fut chargé d'organiser les corps indigènes (chasseurs algériens) et fut nommé à cet effet chef d'escadron ; il prit part à la première expédition de Médéah sous les ordres du maréchal Clauzel, et à la seconde dirigée par le général Berthezène. En juillet 1831, chef d'escadron, Marey se distingua particulièrement au combat d'Ouara et y fut blessé; il fut décoré le 14 septembre. En 1832 les chasseurs algériens furent versés dans le 1er régiment des chasseurs d'Afrique. Dans ce nouveau corps, Marey prit part à un grand nombre d'affaires, et son nom se trouve cité deux fois à l'ordre du jour de l'armée. Il se fit surtout remarquer au combat de Boufarich, sous le général de Fondous, qui le proposa pour le grade de lieutenant-colonel ; ce grade lui fut conféré le 17 septembre 1834, et on le chargea de l'orgarnisation des spahis réguliers d'Alger, des spahis auxiliaires et du commandement général de toutes les tribus arabes des environs d'Alger avec le titre d'agha.
Le lieutenant-colonel Marey exerça les fonctions critiques et accidentées d'Alger sous les gouverneurs généraux, le comte d'Erlon, le maréchal Clauzel et le comte Charles-Marie Denys de Damrémont; du 10 novembre 1834 au 22 avril 1837, il obtint alors sa démission et fut nommé colonel des spahis réguliers. Comme chef de corps il se couvrit de gloire en cent occasions, reçut la croix d'officier le 9 août 1835.
Le colonel Marey, de retour en France en mars 1839, fut envoyé au camp des troupes piémontaises, près de Turin, et fut placé à la tête du 1er régiment de cuirassiers. Il avait passé neuf années en Afrique.
Nommé après peu de temps général de brigade, il fut promu le 12 juin 1848 au grade de général de division et de commandeur de la Légion d'honneur.Il commande ensuite la 13e division militaire (Clermont-Ferrand), qui comprend dix départements, et réunit à ce commandement celui des troupes de la Ve subdivision (Puy-de-Dôme).
Candidat aux élections législatives à Beaune en 1831 et en 1846, il perdit face François Mauguin, mais obtint le siège de député sous le Second Empire.
Source
« Guillaume Stanislas Marey-Monge », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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