- Grand Prix automobile de France 1950
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Grand Prix de France 1950
Circuit de Reims-GueuxNombre de tours 64 Longueur du circuit 7,816 km Distance de course 500,224 km Vainqueur Juan Manuel Fangio,
Alfa Romeo, 2 h 57 min 52 s 8
(vitesse moyenne : 168,729 km/h)Pole position Juan Manuel Fangio,
Alfa Romeo, 2 min 30 s 6
(vitesse moyenne : 186,837 km/h)Record du tour
en courseJuan Manuel Fangio,
Alfa Romeo, 2 min 35 s 6
(vitesse moyenne : 180,833 km/h)modifier Le Grand Prix de France 1950 (XXXVIIe Grand Prix de l'A.C.F.), disputé sur le circuit de Reims-Gueux le 2 juillet 1950, est la sixième épreuve du championnat du monde de Formule 1.
Sommaire
Contexte avant le Grand Prix
Le championnat du monde
Article détaillé : Championnat du monde de Formule 1 1950.Sixième et avant-dernière épreuve du championnat, ce Grand Prix organisé par l'A.C.F. se dispute deux semaines après le Grand Prix de Belgique, qui fut, à l'image de cette saison, dominé par les pilotes Alfa Romeo, malgré l'héroïque résistance de la Talbot de Raymond Sommer sur le circuit ardennais. Leader du championnat, Giuseppe Farina se présente ici avec vingt-deux points et deux victoires, devançant ses coéquipiers Luigi Fagioli (dix-huit points, trois secondes places) et Juan Manuel Fangio (dix-sept points, deux victoires).
Le circuit
Article détaillé : Circuit de Reims-Gueux.Situé à quelques kilomètres de Reims, ce circuit est utilisé depuis 1926, année où il accueillit le deuxième Grand Prix de la Marne, remporté par la Bignan de Pierre Clause à la moyenne de 102 km/h[1]. Le Grand Prix de France y est organisé depuis 1938. Empruntant la nationale 31 (Reims-Soissons) et les départementales D26 et D27, cette piste triangulaire développant 7,816 km est très large et autorise des moyennes élevées (184 km/h au tour pour la Mercedes-Benz de Lang en 1939, actuel record en course). Elle compte trois virages lents : le premier dans le village de Gueux, traversé en partie (les monoplaces frôlant les murs de briques), le virage de la Garenne et le virage de Thillois, ainsi que quelques courbes rapides qui se négocient à près de 240 km/h. Par sécurité, les arbres bordant auparavant la RN31 ont été abattus[2].
Monoplaces en lice
- Alfa Romeo 158 "Usine"
L'équipe dominatrice du championnat est présente avec trois Alfetta pour ses pilotes habituels : Giuseppe Farina, Luigi Fagioli et Juan Manuel Fangio, largement favoris sur ce circuit qui leur permet d'exploiter pleinement les 350 chevaux du huit cylindres à double compresseur.
- Ferrari 275 F1 "Usine"
La Scuderia Ferrari avait initialement engagé deux voitures pour ses pilotes habituels Luigi Villoresi et Alberto Ascari, mais n'a finalement amené qu'une seule monoplace de Grand Prix : la 275 F1, modèle de transition à moteur atmosphérique 3,3 litres avec lequel Ascari a terminé cinquième du Grand Prix de Belgique. C'est cette fois Villoresi qui en est le pilote attitré, mais Ascari est également présent car tous deux participent à l'épreuve de formule 2 sur des Ferrari 166.
On note aussi l'engagement du pilote britannique Peter Whitehead, sur sa Ferrari 125 personnelle, modèle à simple compresseur.Coureurs inscrits
Qualifications
Comme prévu, dès le début des essais, les trois Alfa Romeo 158 écrasent la concurrence. Avec un tour en 2:30.6, à 186,8 km/h de moyenne, Juan Manuel Fangio, très à l'aise sur ce circuit, se rapproche des temps réalisées en 1939 par les Mercedes-Benz développant près de cinq cents chevaux. Il devance nettement ses coéquipiers Giuseppe Farina et Luigi Fagioli. Derrière les inaccessibles Alfetta, la meilleure Talbot, pilotée par Philippe Étancelin, est reléguée à plus de huit secondes de la pole position. Elle devance cependant l'unique Ferrari officielle : la 275 F1 est engagée pour Luigi Villoresi, c'est cependant Alberto Ascari (inscrit pour l'épreuve de formule 2) qui se montre le plus assidu à son volant, réalisant le cinquième meilleur temps, toutefois à près de douze secondes de celui de Fangio. Jugeant que cette voiture manque de mise au point, la Scuderia Ferrari préfère déclarer forfait pour la course[4]. Sa place en deuxième ligne sera prise par la Talbot d'Yves Giraud Cabantous, sixième temps à l'issue des deux journées d'essais.
Les autres concurrents sont tous à plus de quinze secondes du meilleur temps réalisé par Fangio. Peter Whitehead est arrivé après la fin des essais officiels, mais sera néanmoins autorisé à prendre le départ en dernière position, au volant de sa Ferrari 125 privée[5]. On note également un changement de pilotes chez Talbot : Louis Rosier, qui devait s'élancer à la corde de la troisième ligne avec la T26-C n°20, prendra finalement le départ sur la Talbot biplace n°12 engagée pour Raymond Sommer, ce dernier bénéficiant de la voiture et du temps de qualification de Rosier[4].Résultats des qualifications Pos. no Pilote Écurie Temps Ecart Note 1 6 Juan Manuel Fangio Alfa Romeo 2 min 30 s 6 - Utilisation d'un moteur expérimental aux essais[6] 2 2 Giuseppe Farina Alfa Romeo 2 min 32 s 5 + 1 s 9 3 4 Luigi Fagioli Alfa Romeo 2 min 34 s 7 + 4 s 1 4 16 Philippe Étancelin Talbot-Lago 2 min 39 s 0 + 8 s 4 5 18 Yves Giraud Cabantous Talbot-Lago 2 min 42 s 7 + 12 s 1 6 20 Louis Rosier Talbot-Lago 2 min 46 s 0 + 15 s 4 voiture attribuée à Raymond Sommer pour la course 7 28 Franco Rol Maserati 2 min 46 s 7 + 16 s 1 8 36 José Froilán González Maserati 2 min 48 s 0 + 17 s 4 9 22 Pierre Levegh Talbot-Lago 2 min 49 s 0 + 18 s 4 10 24 Eugène Chaboud Talbot-Lago temps non communiqué - 11 40 Felice Bonetto Maserati-Milano temps non communiqué - temps de 2 min 51 s 0 (officieux) 12 32 Reg Parnell Maserati temps non communiqué - temps de 2 min 54 s 0 (officieux) 13 44 Robert Manzon Simca-Gordini temps non communiqué - temps de 2 min 55 s 5 (officieux) 14 26 Louis Chiron Maserati Pas de temps - temps de 2 min 55 s 9 (officieux) 15 42 Johnny Claes Talbot-Lago Pas de temps - temps de 2 min 57 s 4 (officieux) 16 26 Charles Pozzi Talbot-Lago Pas de temps - temps de 2 min 58 s 0 (officieux) 17 12 Raymond Sommer Talbot-Lago Pas de temps - temps de 2 min 59 s 3 (officieux)
voiture attribuée à Louis Rosier pour la course18 34 David Hampshire Maserati Pas de temps - temps de 2 min 59 s 5 (officieux) 19 14 Peter Whitehead Ferrari Pas de temps - Np. 8
10Luigi Villoresi
Alberto AscariFerrari 2 min 42 s 4 + 11 s 8 voiture partagée aux essais - meilleur temps réalisé par Ascari Légende:
- Np.=Non partant
Grille de départ du Grand Prix
Grille de départ du Grand Prix et résultats des qualifications[5] 1re ligne Pos. 3 Pos. 2 Pos. 1
Fagioli
Alfa Romeo
2:34.7
Farina
Alfa Romeo
2:32.5
Fangio
Alfa Romeo
2:30.62e ligne Pos. 5 Pos. 4
Cabantous
Talbot-Lago
2:42.7
Étancelin
Talbot-Lago
2:39.03e ligne Pos. 8 Pos. 7 Pos. 6
González
Maserati
2:48.0
Rol
Maserati
2:46.7
Sommer*
Talbot-Lago
2:46.04e ligne Pos. 10 Pos. 9 Emplacement
vide
Levegh
Talbot-Lago
2:49.05e ligne Pos. 13 Pos. 12 Pos. 11
Manzon
Simca-Gordini
Pas de temps
Parnell
Maserati
Pas de temps
Bonetto
Maserati
Pas de temps6e ligne Pos. 15 Pos. 14
Claes
Talbot-Lago
Pas de temps
Chiron
Maserati
Pas de temps7e ligne Pos. 18 Pos. 17 Pos. 16
Hampshire
Maserati
Pas de temps
Rosier*
Talbot-Lago
Pas de temps
Pozzi
Talbot-Lago
Pas de temps8e ligne Pos. 19
Peter Whitehead
Ferrari
Pas de temps- Une place en quatrième ligne est restée vacante suite au forfait de Chaboud, qualifié dixième sur sa Talbot[4].
- Louis Rosier (qui aurait dû partir en 3e ligne) et Raymond Sommer (qui aurait dû partir en 7e ligne) ont échangé leurs voitures (et conséquemment leurs positions de départ) pour la course.
Déroulement de la course
Les Alfa Romeo, Ferrari et Maserati vont devoir ravitailler deux fois pour effectuer les cinq cents kilomètres de l'épreuve, les Talbot ayant suffisamment d'autonomie pour accomplir l'entièreté de la distance. Temps très chaud et ensoleillé. Dix-huit voitures seulement se présentent au départ, donné à 13h30, il manque la Talbot d'Eugène Chaboud (son emplacement en quatrième ligne sur la grille est donc vide).
Comme prévu, les trois Alfetta s'échappent dès le départ, emmenées par Giuseppe Farina, suivi de très près par ses coéquipiers Juan Manuel Fangio et Luigi Fagioli. Felice Bonetto suit à distance, devant le peloton des Talbot. En ce début de course, les Alfa effectuent un véritable démonstration, d'autant que très rapidement leurs principaux adversaires sont décimés : au bout de quinze tours, soit à peine le quart de la course, les six Maserati ont abandonné sur problème de moteur. Quant aux Talbot, elles souffrent de la chaleur et après douze tours trois d'entre elles (dont celle de Louis Rosier, jusqu'alors bien placé) se sont déjà retirées (surchauffe moteur). Rosier reprend néanmoins la course sur sa T26C personnelle, pilotée jusqu'alors par Charles Pozzi.
On s’approche de la première vague de ravitaillement, avec Farina toujours en tête devant Fangio et Fagioli. En quatrième position on trouve la Talbot de Philippe Étancelin, suivi de la Ferrari privée de Peter Whitehead (partie de la dernière ligne) et de la surprenante Simca-Gordini de Robert Manzon qui se comporte très bien malgré son gros handicap de puissance. Au dix-septième tour, Farina est le premier à s'arrêter ravitailler, mais, retardé par de problèmes d'alimentation moteur, il reste immobilisé durant sept minutes, avant de repartir en huitième position. L'arrêt des deux autres Alfa Romeo se déroule sans incident, Fangio et Fagioli ressortent des stands avec une avance confortable sur la Talbot de Philippe Étancelin, désormais troisième. Malheureusement pour lui, le pilote normand est contraint de s'arrêter après vingt-six tours, une jambe sérieusement brûlée par des projections d'huile. Chaboud le remplace, s'êtant au préalable couvert de protections, mais la voiture a désormais perdu trop de temps pour espérer une place sur le podium.
Le reste de la course se déroule sans incident pour les deux Alfa de tête, qui comptent plus d'un tour d'avance sur leurs poursuivants. Leur second ravitaillement n'est qu'une formalité pour elles. Farina est moins chanceux : remonté en troisième position, son deuxième arrêt lui coûte deux minutes, toujours à cause de problèmes de pompe à essence. Attaquant de plus belle, il parvient néanmoins à reprendre la troisième place à Whitehead au cinquantième tour, mais devra s'arrêter définitivement à la fin du cinquante-cinquième. Fangio l'emporte une nouvelle fois devant Fagioli, Whitehead et sa Ferrari privée terminant troisième à trois tours, non sans avoir été menacé par un étonnant Manzon, quatrième sur la petite Simca-Gordini ne développant que 165 chevaux.Classements intermédiaires
Classements intermédiaires des monoplaces aux premier, seizième, vingtième, trente-deuxième et cinquantième tours[1].
Après 20 toursAprès 32 tours (mi-course)- Juan Manuel Fangio (Alfa Romeo)
- Luigi Fagioli (Alfa Romeo) à 2 s 9
- Peter Whitehead (Ferrari) à 5 min 4 s 1
- Giuseppe Farina (Alfa Romeo) à 5 min 45 s 6
- Robert Manzon (Simca-Gordini)
- Pierre Levegh (Talbot-Lago)
- Louis Rosier (Talbot-Lago) - voiture pilotée par Charles Pozzi au départ
- Eugène Chaboud (Talbot-Lago) - voiture pilotée par Philippe Étancelin au départ
- Yves Giraud-Cabantous (Talbot-Lago)
Après 50 toursClassement de la course
Pos N° Pilote Voiture Tours Temps/Abandon Grille Points 1 6 Juan Manuel Fangio Alfa Romeo 64 2h 57min 52s 8 (168,729 km/h) 1 9 2 4 Luigi Fagioli Alfa Romeo 64 + 25s 7 3 6 3 14 Peter Whitehead Ferrari 61 + 3 tours 18 4 4 44 Robert Manzon Simca-Gordini 61 + 3 tours 12 3 5 16 Philippe Étancelin
Eugène ChaboudTalbot-Lago 59 + 5 tours 4 1
16 26 Charles Pozzi
Louis RosierTalbot-Lago 56 + 8 tours 15 7 2 Giuseppe Farina Alfa Romeo 55 Pompe à essence 2 8 18 Yves Giraud Cabantous Talbot-Lago 52 + 12 tours 5 Abd. 22 Pierre Levegh Talbot-Lago 36 Moteur 9 Abd. 40 Felice Bonetto Maserati 14 Moteur 10 Abd. 42 Johnny Claes Talbot-Lago 11 Surchauffe moteur 14 Abd. 42 Louis Rosier Talbot-Lago 10 Surchauffe moteur 6 Abd. 32 Reg Parnell Maserati 9 Moteur 11 Abd. 28 Franco Rol Maserati 6 Moteur 7 Abd. 30 Louis Chiron Maserati 6 Moteur 13 Abd. 34 David Hampshire Maserati 5 Moteur 17 Abd. 12 Raymond Sommer Talbot-Lago 4 Surchauffe moteur 16 Abd. 36 José Froilán González Maserati 3 Moteur 8 Légende:
- Abd.=Abandon
Pole position et record du tour
- Pole position : Juan Manuel Fangio en 2min 30s 6 (vitesse moyenne : 186,837 km/h).
- Meilleur tour en course : Juan Manuel Fangio en 2min 35s 6 (vitesse moyenne : 180,833 km/h) au cinquante-deuxième tour.
Tours en tête
- Giuseppe Farina 16 tours (1-16)
- Juan Manuel Fangio 48 tours (17-64)
Classement général à l'issue de la course
Classement des pilotes Pos. Pilote Écurie Points
UK
MON
500
SUI
BEL
FRA
ITA1 Juan Manuel Fangio Alfa Romeo 26 - 9* - - 8 9* 2 Luigi Fagioli Alfa Romeo 24 6 - - 6 6 6 3 Giuseppe Farina Alfa Romeo 22 9* - - 9* 4* - 4 Louis Rosier Talbot-Lago 10 2 - - 4 4 - 5 Johnnie Parsons Kurtis Kraft 9 - - 9* - - - 6 Alberto Ascari Ferrari 8 - 6 - - 2 - 7 Bill Holland Deidt 6 - - 6 - - - 8 Prince Bira Maserati 5 - 2 - 3 - - 9 Reg Parnell Alfa Romeo 4 4 - - - - - Louis Chiron Maserati 4 - 4 - - - - Mauri Rose Deidt 4 - - 4 - - - Peter Whitehead Ferrari 4 - - - - - 4 13 Yves Giraud-Cabantous Talbot-Lago 3 3 - - - - - Raymond Sommer Ferrari 3 - 3 - - - - Cecil Green Kurtis Kraft 3 - - 3 - - - Robert Manzon Simca-Gordini 3 - - - - - 3 17 Felice Bonetto Maserati 2 - - - 2 - - 18 Joie Chitwood Kurtis Kraft 1 - - 1 - - - Tony Bettenhausen Kurtis Kraft 1 - - 1 - - - Philippe Étancelin Talbot-Lago 1 - - - - - 1 Eugène Chaboud Talbot-Lago 1 - - - - - 1 - attribution des points : 8, 6, 4, 3, 2 respectivement aux cinq premiers de chaque épreuve et 1 point supplémentaire pour le pilote ayant accompli le meilleur tour en course (signalé par un astérisque)
- Le règlement permet aux pilotes de se relayer sur une même voiture, les points éventuellement acquis étant alors partagés. Joie Chitwood et Tony Bettenhausen marquent chacun un point pour leur cinquième place à Indianapolis, Philippe Étancelin et Eugène Chaboud marquent chacun un point pour leur cinquième place en France.
À noter
- 3e victoire pour Juan Manuel Fangio.
- 2e hat trick pour Juan Manuel Fangio.
- 5e victoire pour Alfa Romeo en tant que constructeur.
- 5e victoire pour Alfa Romeo en tant que motoriste.
- Voitures copilotées
- Voiture #16: Philippe Étancelin (26 tours) et Eugène Chaboud (33 tours). Ils se partagent le point de la 5e place.
- Voiture #26: Charles Pozzi (14 tours) et Louis Rosier (42 tours)
Notes et références
- Edmond Cohin, L'historique de la course automobile, Editions Larivière, 1982, 882 p.
- Jean-Paul Delsaux, 1950, Editeur : Bruno Alfieri, 1993, 254 p. (ISBN 88-7960-029-X)
- (en) Bruce Jones, The complete Encyclopedia of Formula One, Colour Library Direct, 1998, 647 p. (ISBN 1-84100-064-7)
- Pierre Abeillon, « Les Talbot en course », dans Revue Auto passion, no 23, mai 1989
- (en) Mike Lang, Grand Prix volume 1, Haynes Publishing Group, 1981, 288 p. (ISBN 0-85429-276-4)
- Gérard Crombac, 50 ans de formule 1 - Les années Fangio, Editions E-T-A-I, 1999, 224 p. (ISBN 2-7268-8336-2)
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