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Gouvernement Georges Pompidou (1)
Pour les articles homonymes, voir Gouvernement Georges Pompidou.Gouvernement Georges Pompidou (1) Régime Cinquième République Premier ministre Georges Pompidou Début 14 avril 1962 Fin 28 novembre 1962 Durée 228 jours Chronologie Gouvernement précédent Gouvernement Michel Debré Gouvernement suivant Gouvernement Georges Pompidou (2) Présidence Charles de Gaulle (1959-1969)
Cet article présente la composition du gouvernement de la France sous le Premier ministre Georges Pompidou du 14 avril 1962 au 28 novembre 1962. Il s'agit du premier gouvernement de Georges Pompidou.
Sommaire
Composition initiale
Premier ministre nommé le 14 avril 1962
Ministres et secrétaires d'État nommés le 15 avril 1962- Premier Ministre, Georges Pompidou
- Ministre d'État, chargé des Affaires culturelles : André Malraux
- Ministre d'État, chargé de la Coopération : Pierre Pflimlin (MRP)
- Ministre d'État, chargé des Départements et territoires d'Outre-mer : Louis Jacquinot
- Ministre d'État, chargé des Affaires algériennes : Louis Joxe
- Ministre d'État, chargé de la Recherche scientifique, Questions atomiques et spatiales : Gaston Palewski
- Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement : Roger Dusseaulx (UNR)
- Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Aménagement du Territoire : Maurice Schumann (MRP)
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice : Jean Foyer
- Ministre des Affaires étrangères : Maurice Couve de Murville
- Ministre de l'Intérieur : Roger Frey
- Ministre des Armées : Pierre Messmer
- Ministre des Finances et des Affaires économiques : Valéry Giscard d'Estaing
- Ministre de l'Éducation nationale : Pierre Sudreau
- Ministre de l'Industrie : Michel Maurice-Bokanowski
- Ministre des Travaux publics et des Transports : Robert Buron
- Ministre de l'Agriculture : Edgard Pisani
- Ministre du Travail : Paul Bacon
- Ministre de la Santé publique et de la Population : Joseph Fontanet
- Ministre de la Construction : Jacques Maziol (UNR)
- Ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre : Raymond Triboulet
- Ministre des Postes et Télécommunications : Jacques Marette (UNR)
- Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de l'Information : Alain Peyrefitte (UNR)
- Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique : Jean de Broglie
Secrétaires d'État [sans mention d'une tutelle ministérielle dans la source] :
- Affaires étrangères : Georges Gorse
- Rapatriés : Robert Boulin
- Commerce intérieur : François Missoffe
- Commerce extérieur : Gilbert Grandval (UDT)
- Travaux publics : Pierre Dumas (UNR)
Remaniement ministériel (15 mai 1962)
Démission de cinq ministres issus du MRP, à la suite de la conférence de presse du général de Gaulle rejetant l'« Europe intégrée » :
Nomination de :
- Ministre de la Santé publique et de la Population : Raymond Marcellin
- Ministre du Travail : Gilbert Grandval
- Ministre de la Coopération : Georges Gorse
- Ministre des Travaux publics et des Transports : Roger Dusseaulx
- Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement : Pierre Dumas
Remaniement ministériel (11 septembre 1962)
- Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Information : Christian Fouchet
- Ministre délégué chargé des Rapatriés : Alain Peyrefitte
- Secrétaire d'État au Budget : Robert Boulin
[sans mention de ministère de tutelle dans la source]
Remaniement ministériel (15 octobre 1962)
- Démission de Pierre Sudreau
- Ministre de l'Éducation nationale par interim : Louis Joxe
Le vote de censure du 5 octobre 1962
L'Assemblée nationale ayant voté une motion de censure le 5 octobre 1962, le Premier ministre, en vertu de l'article 50 de la Constitution, remit aussitôt la démission du gouvernement au président de la République. Toutefois, celui-ci la refusa et choisit de dissoudre l'Assemblée nationale le 10 octobre. La démission est acceptée le 28 novembre 1962 (Journal officiel du 29 novembre 1962)
Certains constitutionnalistes s'interrogent encore pour savoir si, à défaut d'être illégal (la Constitution étant muette sur ce point précis), ce refus d'accepter la démission n'était pas entaché d'une certaine illégitimité.
Querelle d'experts, puisque le corps électoral a tranché en élisant une nouvelle Assemblée conforme aux vœux du pouvoir exécutif.
Il faut remarquer que, dans les faits, le gouvernement s'est comporté, pendant la période électorale, comme un cabinet expédiant les affaires courantes, ainsi qu'en témoigne l'ajout intérimaire du portefeuille de l'Éducation nationale aux compétences de Louis Joxe.
Voir aussi
Article connexe
Catégorie : Gouvernement de la Cinquième République
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