- Glanon
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Glanon Administration Pays France Région Bourgogne Département Côte-d'Or Arrondissement Beaune Canton Seurre Code commune 21301 Code postal 21250 Maire
Mandat en coursM. Sébastien Belorgey
2001-2008Intercommunalité Rives de Saône Démographie Population 180 hab. (1999) Densité 49 hab./km² Gentilé Glanonais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 176 m — maxi. 208 m Superficie 3,65 km2 Glanon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Avec ses 365 hectares, Glanon est l'un des plus petits villages du canton de Seurre. Cette commune se blottit dans un vallon qui descend d'un coteau jusqu'à la Saône, et façonne là, une petite falaise dans laquelle affleure le Pliocène fossilifère.
On la surnomme la Perle du Val-de-Saône.
Histoire
Le plus ancien nom connu du village est Glonnonus en 679, les habitants étaient alors les Glonnais. L'appellation du village devint Glennosco au VIIIe siècle, Glennocus en 733 qui ne changea que très peu au cours des siècles pour donner Glennone au XIIe siècle, Glangnon en 1391 puis Glannon en 1431, qui sous cette orthographe demeure un prénom féminin, usité en Bretagne où il est fêté le 9 mars.
Ce vocable trouve son origine dans la racine celtique Glann signifiant rive qui s'adapte parfaitement au site de Glanon. La terminaison -onus est, elle aussi, manifestement gauloise.
À propos de la Saône, dans sa vallée supérieure (jusqu'à Gray) elle portait le nom de Arar, qui vient de aar (rivière) ; dans sa vallée inférieure (à partir de Gray), elle portait le nom de Saucona, sawk (sacré) + onna (rivière). Elle prend sa source au-dessus de Vioménil, dans les monts Faucilles.
Le village de Glanon est l'un des plus anciens lieux habités connus du canton. Le dragage de la Saône a révélé l'existence d'un site important au point de vue de la durée d'occupation. En effet, les vestiges recueillis sont représentatifs de toutes les époques à partir du néolithique moyen jusqu'à nos jours sans discontinuité. Cinq millénaires d'histoire nous sont ainsi révélés. L'indice le plus énigmatique semble être la calotte crânienne à caractère archaïque découverte en mai 1981 et qui appartient au rameau des Néandertaliens. Cet ancêtre a été appelé Homme de Glanon.
Après avoir été un habitat sur une zone de gué, Glanon est vite devenu un port sur la Saône. Des amphores Dressel attestent un commerce de vin avec le Latium et l'Italie du Sud au Ier siècle avant notre ère.
Plus près de nous, au début du XXe siècle, ce port était encore actif : on y chargeait le sable dragué à la main et qui était acheminé jusqu'à Fleurey-sur-Ouche où l'on chargeait alors de la pierre mureuse à destination du Val de Saône. On y embarquait également une partie de la production agricole de la région : betteraves, pommes de terre, fourrages et bois. Durant la Guerre de 1914-1918, le port reprit un regain d'activité, on y chargeait entre autres une grande quantité de bois pour boulangerie ; une bascule existait à l'emplacement du Restaurant le Riva-Plage.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1958 mars 2001 M. Robert Debroeck mars 2001 M. Sébastien Belorgey Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
En 1826, le nombre des habitants, les Glanonnais, s'élevait à 270, il monta jusqu'à 311 en 1846 pour s'orienter à la baisse et retomber à 262 en 1901 et n'être plus que de 106 puis 105 en 1975 et 1982.
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 93 113 106 105 143 180 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Jadis, l'église se dressait sur la berge de la Saône au milieu du cimetière. Elle était très ancienne puisque donnée par Pépin le Bref, Maire du Palais en 748, à l'Abbaye de Flavigny. Le Seigneur était le Baron d'Auvillards. Marie Sorel, épouse de Jean d'Estainville, vendit cette terre à Jacques Bouton de Corberon en 1461 au prix de 550 livres. Des mouvements de terrain firent s'effondrer cette église dans la rivière.
Une nouvelle église, l'église paroissiale Saint-Marcel fut édifiée au XIXe siècle, de 1874 à 1878, au centre du village à côté de l'actuelle Mairie, sur les plans et devis de Charles Suisse, architecte à Dijon, et bâtie par M. Mouillon entrepreneur à Saint-Jean-de-Losne. Le plan de cette église, composée d'une allée principale, appelée vaisseau central, prend la forme d'une croix latine. Les matériaux utilisés pour le gros œuvre sont la brique et la pierre calcaire. Sa couverture, qui repose sur un toit à deux longs pans avec une flèche carrée, est constituée de tuiles mécaniques et d'ardoises. À l'intérieur de cette église bénéficiant d'une excellente acoustique, on note, entre autres, la présence de deux dalles funéraires gravées en 1772 et 1773, d'un escalier tournant, d'une voûte d'ogives et un lambris en couvrement rappelant la coque d'un bateau.
Personnalités liées à la commune
Narcisse Trullard naquit à Seurre le 29 octobre 1738 et décéda à Glanon le 12 décembre 1805. Officier, il siégea à la Convention comme Député de la Côte-d'Or et vota, au Procès de Louis XVI, la mort du Roi. La Convention le chargea de plusieurs missions (Lorient, Bayonne, Iles d'Aix, d'Oléron et de Ré) et l'envoya, comme Attaché, à l'armée des côtes de la Rochelle et à l'Armée du Nord. Il quitta la scène politique après la séparation de la Convention.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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