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Gesté
Extérieur de l'église Saint-PierreAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Cholet Canton Beaupréau Code commune 49151 Code postal 49600 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Léger
2008-2014Intercommunalité C. C. du Centre-Mauges Pays des Mauges Site web Site officiel de la commune de Gesté Démographie Population 2 501 hab. (2006[1]) Densité 70 hab./km² Gentilé Gestois, Gestoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 48 m — maxi. 104 m Superficie 35,55 km2 Gesté est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés Gestois et Gestoises
Sommaire
Géographie
Ce village angevin se situe dans la région des Mauges.
Histoire
Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[2]) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2239 2273 2380 2514 2447 2338 2407 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1977-1983 Jean Gibouin -- -- 1983-1989 Eugène Bompas -- -- 1989-1995 Gilles Guston -- -- 1995-2001 Michel Baron -- -- 2001-2008 Michel Baron -- -- 2008-2014 Jean-Pierre Léger -- -- Toutes les données ne sont pas encore connues. Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-aux-liens
L'église Saint-Pierre-aux liens, dominant le bourg, est un édifice de style composite dont les origines remontent au XVe siècle. Incendiée en 1794 par les troupes républicaines chargées de réprimer l'insurrection faisant rage dans les provinces de l'ouest de la France, elle est partiellement relevée de ses ruines dès 1800.
En 1844, la nef est rebâtie dans un style inspiré du néo-classicisme, sous la direction de l'architecte Ferdinand Lachese. Les travaux s'étaleront sur dix ans et se termineront par l'adjonction d'un nouveau clocher, surmonté d'une flèche en ardoise, en 1854. Peu après, décision est prise d'agrandir encore le sanctuaire, lequel peine à contenir l'ensemble des fidèles, très nombreux au XIXe siècle. La municipalité fait appel à l'architecte Alfred Tessier, originaire de Beaupréau, pour édifier un transept et un chevet dans le style néo-gothique, l'ensemble reposant sur une crypte. Les travaux commenceront en 1862 et s'achèveront en 1864[3].
L'église actuelle forme un plan en forme de croix latine et se caractérise par un impressionnant volume intérieur, notamment dans sa partie néo-gothique, où les voûtes sont plus élevées que celles de la nef. Le chœur est doublé par des chapelles sur ses parties nord et sud, et se termine par un chevet plat percé d'une vaste baie, prolongé par une chapelle axiale voûtée d'ogives. Les matériaux utilisés pour l'édification du monument sont principalement le tuffeau et le granit. L'intérieur du sanctuaire conserve quelques vitraux datant du XIXe siècle, ainsi qu'un chemin de croix en plâtre patiné[4].
L'église, l'un des rares monument ancien à subsister dans le bourg depuis la démolition des halles et de l'ancien couvent du XVIIe siècle, est aujourd'hui au cœur d'une polémique opposant la municipalité, désirant démolir le bâtiment pour cause de vétusté, et une partie des habitants regroupés en association[5].L'association vient d'être reconnue d'intérêt général.
Château du Plessis
Cet ancien fief et seigneurie relevant de la Forêt-Clérembault possédait des douves alimentées par la Sanguèze. La porte vers l'ouest conserve deux grosses tours à créneaux remontant au XIVe siècle. Dans la cour s'élèvent des constructions dont une partie remonte au XVe siècle, notamment la chapelle. En partie incendié le 5 février 1794 par les troupes républicaines dirigées par Cordelier, il est restauré par M. de La Blottais au XVIIIe siècle.
Chapelle du Plessis
La chapelle de la tour sud-est date de la construction du château. Elle est épargnée, ainsi que les deux tours, lors de l'incendie allumé par la colonne de Cordelier en février 1794. Jadis, une messe y était célébrée le jeudi, avec l'autorisation de l'évêque d'Angers.
Lavoir du Plessis
Ce lavoir privé appartenait au château. Les fermières y lavant le linge à titre de redevance étaient nourries mais n'étaient pas autorisées à apporter leur linge personnel.
Croix du Plessis
Cette croix a été élevée en souvenir des guerres de Vendée. Elle a été érigée à l'emplacement du massacre de 300 personnes par le Cordelier. Une plaque commémorative a été apposée par le Souvenir Vendéen en 1969.
Château de la Brulaire
Le château de l'ancienne seigneurie est occupé par une garnison pendant les troubles de 1615. Le château actuel, entouré de jardins, bois, vergers et pièces d'eau, a été construit par François-Marie-Bonaventure du Fou.
Croix du Petit-Moulin
Cette croix s'élève à l'endroit où s'est engagé la bataille de Gesté, le 1er février 1794. Les « bleus » (Troupes républicaines) étaient commandés par Cordellier et les « blancs » (Les Vendéens) par Stofflet.
Pont romain
Le pont romain est situé sur la rivière Sanguèze (fixant à cet endroit, la limite départementale entre le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique) près du lieu appelé "la Ducherie". Le pont est visible en suivant un chemin longeant la rivière à partir de la RD 756. Sur la rive ouest, est creusé un puits ancien protégé par un dôme en pierres maçonnées.
Étang de la Thévinière
L'étang est agrémenté d'une base (camping et aménagements divers) permettant différentes activités, dont la pêche.
Personnalités liées à la commune
- François-Marie-Bonaventure du Fou, maire de Nantes de 1813 à 1816, propriétaire du château de la Brûlaire
- Pierre Coustard de Massi : en 1784, alors qu'il est officier à Nantes, il réalise un vol en montgolfière qui l'emmène de Nantes à Gesté.
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
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