- Gaucher V de Châtillon
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Gaucher V de Châtillon Blason Gaucher V de ChâtillonNaissance 1249
Châtillon-sur-MarneDécès (à 81 ans)
1329
Mort au combatOrigine France Grade Connétable de France Années de service 1265 - 1328 Faits d'armes Bataille de Courtrai (1302)
Bataille de Mons-en-Pévèle
bataille de CasselHommages Régence Autres fonctions Comte
Ambassadeur
Précepteur du futur roi
MinistreFamille Maison de Châtillon modifier Gaucher de Châtillon[1], né vers 1249 à Châtillon-sur-Marne[2], mort en 1329.
Gaucher V de Châtillon est tout d'abord châtelain de Châtillon-sur-Marne, comte de Crécy-en-Brie et de Porcéan (Château-Porcien), seigneur en 1289 de Rosoy en Thiérache, de Crêvecœur, Pontarcy, et de Gandelu[3], connétable de Champagne en 1284, puis connétable de France (1302-1329). On peut noter que Gaucher V de Châtillon est connétable de France sous cinq règnes successifs ce qui est assez rare pour être mentionné. Il a la charge de faire respecter les testaments de trois rois successifs Louis X de France, Philippe V de France et Charles IV de France. Ses fonctions ne se limitent pas au commandement de l'armée française, il est aussi précepteur du futur Louis X de France, puis son principal et presque unique ministre.
Il prend la qualité de Gaucher-Défiré de Châtillon, fouverain capitaine de Champagne[4].
Biographie
Gaucher V de Châtillon est né du temps de Louis IX de France. Il a 21 ans quand ce souverain décède.
Sous le règne de Philippe III de France, roi de France de 1270 à 1285
En 1284, Philippe III de France le nomme connétable de Champagne et commande les troupes de cette province partout où elles se trouvent.
Sous le règne de Philippe le Bel, roi de France de 1285 à 1314
Au cours d'un engagement contre la flotte aragonaise commandée par Roger de Lauria, Charles II d'Anjou est fait prisonnier en 1284. Il reste captif à Barcelone pendant quatre ans. Gaucher V de Châtillon réussit à le faire libérer des geôles aragonaises[5]. Philippe le Bel lui en est très reconnaissant. Le prince, parent et allié du roi de France, se fait couronner roi de Naples.
Le fief de Château-Porcien est situé dans les Ardennes et appartenait à Raoul de Porcéan ou Porcïen, qui en 1268 le vendit au comte Thibaud II de Navarre, roi de Navarre. Philippe le Bel en devint propriétaire par son mariage avec Jeanne, fille du roi Henri Ier de Navarre et l'érigea en comté[6]. La Champagne étant ainsi unit à la France et souhaitant établir une prévôté royale, le roi échange à Gaucher V de Châtillon, en janvier 1289, le comté de Porcien, Rozoy[7] et Gandelu, contre le domaine de Châtillon-sur-Marne, ainsi que la châtellenie de Crécy-en-Brie, celle de Crèvecœur, et un fief du côté de Roucy. Le roi lui donna encore quelques justice et rente annuelle, et Gaucher conserva la seigneurie du château de Châtillon, réservée à lui et à ses descendants[8].
Gaucher V de Châtillon chasse de Champagne, en 1291, l'armée du comte Henri III de Bar, gendre du roi Édouard Ier d'Angleterre.
Il obtient en 1292 un droit de monnayage que sa veuve, Isabeau de Rumigny transmettra à son second époux.
Gaucher V de Châtillon conseille au roi une politique de fermeté face aux prétentions des Anglais. Il combat les Anglais en Guyenne en 1296 et il débarque à Douvres, prend la ville et la brûle, créant ainsi une diversion[9].
Le conflit entre le pape Boniface VIII et Philippe le Bel inquiète Gaucher V de Châtillon, qui essaie de convaincre, en 1302, la noblesse qu'un roi de France n'a de compte à rendre qu'à Dieu[10]. Le roi se venge de plusieurs années d'affronts et d'actes hostiles, et le vieux pape se retrouve en prison.
En Flandre, en 1302, Gaucher V de Châtillon étouffe la révolte de Bruges, fait construire dans cette ville une citadelle aux dépens des habitants. Il en fait élever deux autres à Lille et à Courtrai. Il fortifie plusieurs autres places qui avaient été démantelées et surcharge la Flandre d'impôts. Bientôt le mécontentement devient général : l'explosion est terrible. Bruges, Gand, Dam et Ardembourg se soulèvent. Guillaume de Juliers, neveu du comte de Flandre, vient se joindre aux révoltés.
Châtillon rassemble ses troupes et entre dans Bruges. Mais le bruit s'étant répandu que, parmi ses bagages se trouvent des tonneaux remplis de cordes pour pendre un grand nombre d'habitants, le peuple court aux armes en criant : Flandre ! Flandre ! Lion ! Lion ! 1.500 cavaliers français et environ 2.000 fantassins sont tués ou assommés. Châtillon a son cheval tué sous lui : il se sauve dans la maison d'un gentilhomme, qui le cache, et dans la nuit il s'évade déguisé en prêtre, en traversant à la nage le fossé de la ville, où un valet qui l'accompagne se noie.
Bientôt, Guillaume de Juliers, élu général, s'empare de Furnes, de Bergues, de Vindale et de Cassel. Gui de Flandre, arrive suivi de quelques troupes allemandes. Courtrai, Audenarde, Ypres lui ouvrent leurs portes.
Dans cette extrémité, Châtillon se rend en France pour presser l'envoi d'une puissante armée : elle ne tarde pas à s'avancer sous le commandement de Robert II d'Artois. Il y a en Flandre un parti français considérable, qu'on appelle la faction du lis. Ce parti, qui, de concert avec Châtillon, n'a pu arrêter les progrès de la révolte, se réunit à l'armée française, forte de 47 000 soldats.
Face aux troupes flamandes, il se bat en héros à la funeste bataille de Courtrai, le 11 juillet 1302. Philippe IV de France le nomme connétable de France, après la mort de Raoul II de Clermont, tué à cette bataille[11].
Au mois de septembre 1303 : le jeune comte de Flandre, Gui de Dampierre, ayant réuni son armée aux environs de Douai, arrête Philippe le Bel jusqu'à la saison des pluies, qui, venant à tomber en abondance, forcent le monarque de rentrer en France avant d'avoir rien entrepris. L'armée, sous les ordres du connétable Gaucher V de Châtillon, obtient quelques succès pendant l'hiver. Une trêve est conclue au printemps.
On lui doit en grande partie la victoire de Mons-en-Pévèle sur les Flamands le 18 août 1304.
C'est alors que le roi envoie le futur Louis X de France, son fils, en Navarre, pour prendre possession de ce royaume, dont il a hérité par la mort de Jeanne de Navarre, sa mère. Le connétable était jusqu'ici en quelque sorte chargé de l'éducation de ce jeune Prince.
Comme la ville de Pampelune, capitale de cet état, est divisée en deux partis, on craint quelque soulèvement. Il est décidé que Gaucher V de Châtillon accompagnera Louis dans son voyage, avec le comte de Boulogne et une foule de noblesse. Cette nombreuse suite inquiète d'abord le roi d'Aragon. Il craint que Louis n'entreprenne de lui faire la guerre, mais voyant que ce Prince se contente de visiter ses terres, il se rassure. Louis est couronné roi le 1er octobre 1307. Mais à son retour, Gaucher V de Châtillon est blâmé, car il n'a pas attaqué les Aragonais.
Sous le règne de Louis X de France, roi de France de 1314 à 1316
Louis X de France est sacré roi de France en 1314. Ce prince lui confie alors les affaires les plus importantes de l'État. Les Flamands se soulèvent. Le roi doit faire revenir les juifs dans le royaume et libérer les serfs pour se procurer l'argent permettant de lever une armée, mesures certainement prises à contre-cœur. Cette campagne est un échec qui fait que les Flamands se sentent plus forts.
Gaucher V de Châtillon, lors du Conseil de Régence, réuni quelques semaines après la mort du roi Louis X de France, le 5 juin 1316, propose alors de décréter l'impossibilité pour les filles d'accéder à la couronne, bien qu'aucune coutume du passé ne semble légitimer cette solution (seule la loi salique, issue d'un loi franc-salienne, excluait les femmes de la succession à la terre, mais elle était difficilement transposable, étant donné que le droit français n'a pas de lien avec le salien).
Le Connétable déclare alors, pour argumenter son propos : En vérité, ce serait folie que de laisser fille monter au trône ! Voyez-vous dame ou donzelle commander les armées, impure chaque mois, grosse chaque année ? Et tenir tête aux vassaux, alors qu'elle ne sont point capables de faire taire les chaleurs de leur nature ? Non, moi je ne vois point cela, et je vous le dis, la France est trop noble royaume pour tomber en quenouille et être remis à femelle. Les lis ne filent pas !
Sous le règne de Philippe V de France, roi de France de 1316 à 1322
Philippe apprend la mort de son frère dès juin et ne revient à Paris que le 28 du même mois. Gaucher V de Châtillon a été nommé exécuteur testamentaire par le roi décédé et Régent. À peine arrivé, il fait célébrer les obsèques du roi à basilique de Saint Denis le 12 juillet. Son oncle, Charles de Valois (1270-1325), soutenu par le parti féodal, avait voulu s'emparer de la régence, mais le connétable Gaucher V de Chatillon arma les bourgeois de Paris qui n'aiment pas Charles et avec eux avait chassé du Louvre ses gens d'armes. Alors, Philippe se saisit du palais et agit en maître. La reine Clémence de Hongrie qui s'était retirée au château de Vincennes lui annonce sa grossesse. Il est décidé dans une assemblée de barons que si la reine accouche d'un fils, Philippe serait gouverneur du royaume jusqu'à ce que son neveu atteigne ses dix huit ans[12].
Gaucher V de Châtillon défend les intérêts de la reine, quand le futur roi veut abuser de ses pouvoirs.
Ce prince prend le titre de fils du roi des Français, régent des royaumes de France et de Navarre et prépare son avènement au trône Il intervient en Artois. Le jeune Robert III d'Artois, petit-fils du comte d'Artois, Robert, mort à Courtrai, avait en vain réclamé ce comté en 1309. La cour des pairs avait adjugé ce grand fief à sa tante la comtesse de Bourgogne Mahaut d'Artois. En 1316, Robert proteste contre cette décision : soutenu par la noblesse du pays, il repousse Gaucher de Châtillon, prend Arras et Saint-Omer et force le régent à déployer l'oriflamme à la basilique de Saint Denis, le 30 octobre. Incapable de résister, le comte il vient se constituer prisonnier au Palais du Louvre. L'Artois est mis sous séquestre[13].
Les problèmes avec les Flamands continuent. Leur Comte refusa même de se rendre à Paris & fit arrêter plusieurs vaisseaux des marchands françois qui se trouvèrent dans les Ports de ses États. Cette saisie fat le signal de la guerre entre les deux nations[14].
Gaucher de Châtillon assistera néanmoins au sacre de Philippe le long, en 1317. Il fait fermer les portes de la villes et surveiller les rues par de nombreux corps de gardes.
Puis il part combattre les Flamands. Il met le pays à feu et à sang et fait beaucoup de prisonniers. Il ramène en France presque tous les bestiaux et les chevaux de Flandre.
Peu de temps avant sa mort, Philippe veut aller à la croisade. Et comme le pays connaît de grandes épidémies, le roi accuse les juifs et les lépreux, agissant pour le compte des Princes mahométans, d'empoisonner les puits, les fontaines et les sources. La totalité des juifs sont à nouveau expulsés, et quelques lépreux sont punis par le feu[15].
Le roi meurt à 28 ans, officiellement de dysenterie. Gaucher V de Châtillon se charge de la succession.
Sous le règne de Charles IV de France, roi de France de 1322 à 1328
Gaucher de Châtillon assiste au sacre de Charles le Bel, qui le choisit, en 1324, pour être l'un de ses exécuteurs testamentaires.
Il signe, comme commissaire au nom du roi, les traités de paix faits avec l'Angleterre en 1325 et 1326, en 1328. Il est ministre, même s'il doit aller combattre les Anglais en Guyenne. Ces traités de paix sans cesse rompus et ces guerres annoncent déjà la guerre de Cent Ans. Le roi d'Angleterre n'arrive toutefois pas à vaincre les Français, certainement en partie du fait Gaucher V de Châtillon.
Sous le règne de Philippe VI de France, roi de France de 1328 à 1350
Gaucher V de Châtillon met sur le trône Philippe VI de France, malgré les prétentions du roi d'Angleterre à la couronne de France.
Malgré ses 80 ans, il se distingue à la bataille de Cassel le 23 août 1328 qui voit la défaite des Flamands à nouveau révoltés.
Gaucher V de Châtillon meurt, au début du long règne de Philippe VI de France, en 1329, au milieu de sa nombreuse famille et est inhumé en l'abbaye de Pont-aux-Dames, à Couilly-Pont-aux-Dames. Cette abbaye avait été fondée, en 1226, par son grand-père Hugues de Châtillon, seigneur de Crécy, tout près du pont actuel de Couilly, sur la rive du Morin, mais quelques années plus tard, sans doute chassées par une inondation de la rivière, les religieuses vinrent s’installer au hameau de Rus qui prit le nom de l’abbaye.
Sa famille
Gaucher V de Châtillon est le fils de Gaucher ou Gauthier IV de Châtillon et d'Isabeau de Villehardouin de Lizy. Il descend d'Eudes de Châtillon (870-925), seigneur de Châtillon-sur-Marne, frère d'un archevêque, chancelier du roi. Cette Maison de Châtillon est tellement fertile en grands hommes que l'auteur des Mémoires pour l'instruction de M. le duc de Bourgogne écrit que cette maison a été décorée dans ses premières branches de tant de grandeur qu'il ne restoit que la royauté au-dessus d'elle[16].
Gaucher V est de la branche des comtes de Porcien.
Descendance
Gaucher V de Châtillon se marie trois fois :
- En 1276, avec Isabeau de Dreux (1264-1300), princesse du sang royal de France, fille de Robert Ier (1217-1264), seigneur de Beu, vicomte de Châteaudun, lui-même fils de Robert III de Dreux et descendant de Louis VI le Gros. Sa mère, Isabelle de Villebéon est dame de Bagneux, La Fosse & La Chapelle-Gauthier, en Brie, est la descendante entre autres par la plupart de ses ancêtres des premiers rois de France. D'où cinq enfants :
- Gaucher VI de Châtillon (1281-1325), seigneur du Tours et de Sompuis (51), comte de Porcéan Effigie présumée de Gaucher VI de Châtillon, comte de Porcien
- Jean II de Châtillon (1283-1363), seigneur de La Ferté-en-Ponthieu, de Gandelus et Marigny, Grand Queux de France, puis Grand Maître de France.
- Jeanne de Châtillon (1285-1354), mariée à Gautier V de Brienne, conte di Lecce (1296-15 mars 1311), comte de Brienne (1296-15 mars 1311), duc d'Athènes (5 octobre 1308-15 mars 1311).
- Hugues de Châtillon (1287-1336), seigneur de Pontarcy, d'Auzoy, de Rozoy en Thiérache et de Recquignies.
- Marie de Châtillon, mariée à Guichard de Beaujeu.
- Isabeau de Châtillon, abbesse de Notre-Dame de Soissons.
- vers 1300 avec Hélisende de Vergy (1265-1312), veuve de Henry II, Comte de Vaudémont, d'où un fils :
- En 1313, avec Isabeau de Rumigny (1263-1326), veuve du duc Thibaud II de Lorraine, fille d'Hugues, seigneur de Rumigny, et de Philippine d'Oulche
Notes et références de l'article
- ou Gauthier
- Chales vies des ducs qui l'ont gouvernée, des Comtes qui en on été... par Edmé Baugier, p. p.369.
- Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne, par Maximilien Melleville, p.176.
- Chales vies des ducs qui l'ont gouvernée, des Comtes qui en ont été ... par Edmé Baugier, p.369.
- Pérau (Gabriel-Louis-Calabre), Turpin (François Henri), Auvigny (Jean du Castre), p119. Les vies des hommes illustres de la France depuis le commencement de la ... par Jean du Castre d'Auvigny,
- Etudes et recherches historiques sur les monnaies de France, par Victor Hippolyte Berry, p.461.
- Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne Par Maximilien Melleville, vol. 2, 1857 - P. 176
- Histoire généalogique et héraldique des pairs de France Par Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, vol. 11, 1831 - pp. 118-119
- Les vies des hommes illustres de la France depuis le commencement de la ... par Jean du Castre d'Auvigny, Pérau (Gabriel-Louis-Calabre), Turpin (François Henri), Auvigny (Jean du Castre), p.126.
- Les vies des hommes illustres de la France depuis le commencement de la ... par Jean du Castre d'Auvigny, Pérau (Gabriel-Louis-Calabre), Turpin (François Henri), Auvigny (Jean du Castre), p.133.
- Dictionnaire encyclopédique, par Philippe Le Bas
- Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos ... par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), p.908
- Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos ... par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), p.908
- Les vies des hommes illustres de la France depuis le commencement de la ... Par Jean du Castre d'Auvigny, Pérau (Gabriel-Louis-Calabre), Turpin (François Henri), Auvigny (Jean du Castre), p.269.
- Les vies des hommes illustres de la France depuis le commencement de la ... Par Jean du Castre d'Auvigny, Pérau (Gabriel-Louis-Calabre), Turpin (François Henri), Auvigny (Jean du Castre), p.281.
- Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, par Louis Mayeul Chaudon, p.362
Georges Bordonove, Les Rois qui ont fait la France - Les Valois - Charles V le Sage, tome 1, éditions Pygmalion, 1988.
Articles connexes
- Bataille de Courtrai (1302)
- Bataille de Mons-en-Pévèle
- Bataille de Cassel
- Jean II de Châtillon
- Charles de Châtillon
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- Naissance en 1249
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- En 1276, avec Isabeau de Dreux (1264-1300), princesse du sang royal de France, fille de Robert Ier (1217-1264), seigneur de Beu, vicomte de Châteaudun, lui-même fils de Robert III de Dreux et descendant de Louis VI le Gros. Sa mère, Isabelle de Villebéon est dame de Bagneux, La Fosse & La Chapelle-Gauthier, en Brie, est la descendante entre autres par la plupart de ses ancêtres des premiers rois de France. D'où cinq enfants :
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