- Folklore acadien
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Jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'isolement de l'Acadie[note 1] a permis de préserver un folklore varié, transmis de générations en générations[1]. Les chansons du début du XXe siècle témoignent de l'éveil à la culture[1]. Le folklore est en quelque sorte méprisé par l'élite jusqu'à ce que le journal L'Évangéline publie à partir de 1939 une chronique sur les chansons acadiennes par Thomas LeBlanc et qu'Anselme Chiasson et Daniel Boudreau publient le recueil Chansons d'Acadie entre 1942 et 1956[1]. Des chercheurs étrangers se sont dès lors intéressés au folklore acadien, tôt imités par les Acadiens eux-mêmes[1]. L'Université de Moncton enseigne le folklore depuis 1966 et son Centre d'études acadienne, comme l'Université Laval, possèdent d'importantes collections dédiées à ce sujet[1]. Les chansons traditionnelles sont maintenant présentes dans les médias et les spectacles ; ces mêmes chansons ont contribué à lancer les carrières d'Édith Butler et d'Angèle Arsenault[1]. Le folklore a également inspiré de nombreux auteurs, dont Antonine Maillet[1].
Sommaire
Notes et références
- Notes:
- canadienne du Nouveau-Brunswick ainsi que des localités plus isolées à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Nouvelle-Écosse. Au sens large, l'Acadie fait aussi référence aux communautés de la diaspora acadienne situées au Québec et aux États-Unis; des personnes d'ascendance acadienne se retrouvent également en France, aux îles Malouines et dans les Antilles. L'Acadie n'est pas reconnue officiellement mais formerait une nation par sa langue, sa culture, ses institutions et ses symboles. L'Acadie comprend grosso modo le nord et l'est de la province
- Références:
- Culture de l'Acadie - Folklore » sur L'encyclopédie canadienne Père Anselme Chiasson et Ronald Labelle, «
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens et documents externes
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