- Festival panafricain du cinema et de la television de Ouagadougou
-
Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est un des plus grands festivals africains de cinéma. Il se déroule tous les deux ans dans la capitale du Burkina Faso.
Présentation
L’objectif du festival est de :
- favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain,
- permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel,
- contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation et de conscientisation.
En dehors de l’organisation du festival en lui-même, l’établissement public en charge du FESPACO a également comme rôle d’organiser des projections à but non lucratif en direction des zones rurales en partenariat avec les ONG, les associations, les écoles et autres institutions publiques et privées ; de promouvoir le cinéma africain dans les festivals internationaux et d’organiser diverses manifestations autour du cinéma.
Le FESPACO est aidé financièrement par l’Agence internationale de la francophonie (AIF), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’UNESCO, l’UNICEF, l’Union européenne et la coopération de plusieurs pays (Allemagne, Burkina Faso, Danemark, Finlande, France, Pays-Bas, République de Chine, Suède).
Historique
Le festival a été créé en 1969 à Ouagadougou à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont notamment Ousmane Sembène et sous la présidence de Mme Simone MENSAH. A tort, la première édition est appelée Semaine du cinéma africain, en réalité selon Hamidou Ouédraogo ancien Trésorier général du Fespaco, cette première édition est appelée « Premier festival de CINEMA AFRICAIN de OUAGADOUGOU » [1](en témoigne l'affiche de publicité de cette édition) et se déroule du 1 février au 15 février 1969. Cinq pays étaient représentés : le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), le Niger et le Cameroun. La France et les Pays-Bas étaient également représentés. 23 films ont été présentés. En 1970, la deuxième semaine du cinéma africain était organisée avec 9 pays africains (Algérie, Tunisie, Côte d'Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Mali, Haute-Volta, Ghana) et 40 films projetés.
En 1972, le festival prend le titre de Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Les éditions se succèdent en 1973, 1976, et il devient bisannuel à partir de 1979. En 1972 également est créé le grand prix du festival qui porte le nom d’ « étalon de Yennenga », en référence au mythe fondateur de l’empire Mossi. Le nom du Festival fut changé encore une fois pour devenir le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou dû au fait que les cinéastes africains avaient des problèmes de distribution et de sorte les co-productions télévision-cinéma étaient fréquentes.[2]
Palmarès
3e FESPACO (1972)
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Le Wazzou polygame d'Oumarou Ganda (Niger)
- Deuxième prix (Prix spécial d'authenticité) : Hydre Dyama de Moussa Kemoko Diakité (Guinée)
- Troisième prix : L'Opium et le bâton de Mohamed Rachedi (Algérie)
- Prix de consolation : Pour ceux qui savent, de Tidiane Aw (Sénégal)
- Premier prix du court métrage : Moseka de Kouami Mambu Zinga (Zaïre)
- Deuxième prix du court métrage : Sur le sentier du requiem de Pierre-Marie Dong (Gabon)
4e FESPACO (1973)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Les mille et une mains de Souheil Ben Barka (Maroc)
- Prix de l'authenticité africaine : Identité de Pierre-Marie Dong (Gabon)
- Prix du 7e art : Décembre de Mohamed Lakdar Hamina (Algérie)
- Prix de consolation : Le Sang des parias de Mamadou Djim Kola (Haute-Volta)
- Prix du court métrage : Accident de Benoit-Maurice Ramampy (Madagascar)
- Félicitations du jury : Oumarou Ganda (Niger)
5e FESPACO (1976)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Muna Moto de Dikongue Pipa (Cameroun)
- Premier prix de consolation : ex aequo Vent du Sud de Mohamed Slim Riadh (Algérie) et Ndiangane de Mahama Johnson Traoré (Sénégal)
- Deuxième prix de consolation : Sur le chemin de la réconciliation de René-Bernard Yonli (Haute-Volta)
- Prix du 7e art : L'Héritage, de Mohamed Bouhamari (Algérie)
- Prix spécial du jury : ex aequo Sejnane d' Abdellatif Ben Ammar (Tunisie) et Nationalité immigrée de Sydney Sokhona (Mauritanie)
- Mention spéciale : Kaddhu Beykat (Lettre paysanne) de Safi Faye (Sénégal) et Saïtane d' Oumarou Ganda (Niger)
- Autre mention spéciale : première participation du Ghana
6e FESPACO (1979)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Baara de Souleymane Cissé (Mali)
- Prix de l'authenticité : Soleil des hyènes de Ridha Behi (Tunisie)
- Prix du 7e art : Alyam Alyam d'Ahmed El Mahanouni (Maroc)
- Prix du meilleur court métrage : La Boîte dans le désert de Brahim Tsaki (Tunisie)
- Prix spécial de consolation : Yik-Yan de Hamidou-Benoit Ouedraogo (Haute-Volta)
- Prix de l'Agence de Coopération Culturelle et Technique :Béogho naba de Kollo Daniel Sanou (Haute-Volta)
7e FESPACO (1981)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Djeli de Fadika Kramo-Lanciné (Côte d'Ivoire)
- Prix de l'authenticité : La Chapelle de Jean-Michel Tchissoukou (Congo)
- Prix du 7e art : West Indies de Med Hondo (Mauritanie)
- Prix Oumarou Ganda : Love Brewed in African Pot de Kwan Ansah (Ghana)
- Prix du meilleur court métrage : Poko d'Idrissa Ouedraogo (Haute-Volta)
8e FESPACO (1983)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Finyè de Souleymane Cissé (Mali)
- Prix Oumarou Ganda : Pawéogo (L'Émigrant) de Kollo Daniel Sanou (Haute-Volta)
- Prix du meilleur court métrage : Certificat d'indigence de Moussa Bathily (Sénégal)
- Prix d'interprétation féminine : Rosine Yanogo dans Wend Kuuni (Haute-Volta)
- Prix d'interprétation masculine : Mohamed Abachi dans Le Coiffeur du quartier des pauvres (Maroc)
- Prix du meilleur scénario : L'Ombre de la terre de Taëb Louhichi (Tunisie)
- Prix de la meilleure image : Zo Kwe Zo de Joseph Akouissonne (Centrafrique)
- Caméra d'or : Issaka Thiombiano et Sékou Ouedraogo dans Wend Kuuni (Haute-Volta)
- Prix du meilleur opérateur : L'Ombre de la terre de Taëb Louhichi (Tunisie)
9e FESPACO (1985)
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Histoire d'une rencontre de Brahim Tsaki (Algérie)
- Prix du 7e art : Nelisita de Ruy Duarte (Angola)
- Prix Oumarou Ganda : Jours de tourmente de Paul Zoumbara (Burkina Faso)
- Prix du meilleur court métrage : Mariaamu's Wedding de Nangaoma Ngoge (Tanzanie)
- Prix de la meilleure musique : Pierre Akendengué pour Les Coopérants (Cameroun)
- Prix du public : Rue Cases-Nègres d'Euzhan Palcy (France)
10e FESPACO (1987)
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Sarraounia de Med Hondo (Mauritanie)
- Prix du 7e art : Le Choix d'Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso)
- Prix Oumarou Ganda : Nyamanton de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
- Prix du meilleur court métrage : Le Singe fou de Joseph Koumba (Gabon)
- Prix de la meilleure musique : Le Choix d'Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso)
- Prix du public : Nyamanton de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
11e FESPACO (1989)
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Héritage... Africa de Kwah Ansah (Ghana)
- Prix Oumarou Ganda : Mortu Nega de Flora Gomes (Guinée-Bissau)
- Prix du meilleur court métrage : La Geste de Segou (Segu janjo) de Mambaye Coulibaly (Mali)
- Prix Paul Robson de la diaspora : Ori de Raquel Gerber (Brésil)
- Prix d'interprétation féminine : Bia Gomes dans Mortu Nega (Guinée-Bissau)
- Prix d'interprétation masculine : Kofi Bucknor dans Héritage... Africa (Ghana)
- Prix du meilleur scénario : Zan Boko de Gaston Kaboré (Burkina Faso)
- Prix de la meilleure image : La Citadelle de Mohammed Chouikh (Algérie)
- Prix de la meilleure musique : Francis Bebey pour Yaaba (Burkina Faso)
- Mention spéciale pour la prise de son : Testament de John Akomfrah (Ghana)
- Prix du public : Yaaba d'Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso)
12e FESPACO (1991)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Tilaï d'Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso)
- Prix Oumarou Ganda : Ta Dona d'Adama Drabo (Mali)
- Prix du meilleur court métrage : La Transe (El Hadhra), de Moncef Dhouib (Tunisie)
- Prix du meilleur film documentaire: Yiri Kan d'Issiaka Konaté (Burkina Faso)
- Prix Paul Robson de la diaspora : Almacita Di Desolato de Felix de Rooy (Pays-Bas)
- Mention spéciale (Prix Paul Robson) : Twilight City d'Auguste Reece (Royaume-Uni)
- Autre mention spéciale : Sango Malo de Bassek Ba Kobhio (Cameroun)
- Prix d'interprétation féminine : Mariatou Kouyaté dans Bamunan (Mali)
- Prix d'interprétation masculine : Balla Moussa Keïta dans Sere (Guinée)
- Prix du meilleur scénario : Louss de Rachid Benhadj (Algérie)
- Prix de la meilleure image : Jit de Michael Raeburn (Zimbabwe)
- Prix de la meilleure musique : Abdallah Ibrahim pour Tilaï (Burkina Faso)
- Prix de la meilleure prise de son : Leila, ma raison de Taëb Louhichi (Tunisie)
13e FESPACO (1993)
- Grand prix (Étalon de Yennenga): Au nom du Christ de Gnoan Roger M'Bala (Côte d'Ivoire)
- Prix Oumarou Ganda : Gito l'ingrat de Léonce N'Gabo (Burundi)
- Prix du meilleur court métrage : Denko de Mohamed Camara (Guinée)
- Prix du meilleur film documentaire : Femmes d'Alger de Kamal Dehane (Algérie)
- Prix spécial du jury (longs métrages) : Les Étrangers de Djim Kola (Burkina Faso)
- Prix spécial du jury (courts métrages) : Boxumalen d'Amet Diallo (Sénégal)
- Prix Paul Robson de la diaspora : Lumumba : la mort du prophète de Raoul Peck (Haïti)
- Prix d'interprétation féminine : Maysa Marta dans Les Yeux bleus de Yonta (Guinée-Bissau)
- Prix d'interprétation masculine : Joseph Kumbela dans Gito l'ingrat (Burundi)
- Prix du meilleur scénario : Contre le gouvernement d'Atef el-Tayeb (Égypte)
- Prix du meilleur montage : Bezness de Nouri Bouzid (Tunisie)
- Prix de la meilleure image : Sankofa de Haïlé Guerima (Éthiopie)
- Prix de la meilleure musique : Cheick Tidiane Seck pour Yelema (Mali)
- Prix du meilleur son : Quartier Mozart de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)
14e FESPACO (1995)
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Guimba de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
- Prix du meilleur court métrage : Le Franc de Djibril Diop Mambéty (Sénégal)
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Mohamed Ali Allalou dans Youcef (Algérie)
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Yousra dans Mercedes (Égypte)
- Prix spécial du jury : À la recherche du mari de ma femme de M.A. Tazi (Maroc)
- Mention spéciale du jury : Le Grand Blanc de Lambaréné de Bassek Ba Kobhio (Cameroun)
- Prix Paul Robeson (film de la diaspora) : L'Exil de Behanzin de Guy Deslauriers (Martinique)
- Prix Oumarou Ganda de la première œuvre : Keïta! l'héritage du griot de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
- Prix des meilleurs costumes et décors : Guimba de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
- Prix de la meilleure monteuse : Kahena Attia (Tunisie)
- Prix du meilleur scénario : Khaled El Haggar pour Ahlam Saghira (De petits rêves) (Égypte)
15e FESPACO (1997)
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Buud Yam de Gaston Kaboré(Burkina Faso)
- Prix du meilleur court métrage de fiction : Bouzié de Jacques Trabi
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Belkacem Hadjadj dans Machaho
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Aminata Ousmane Maïga dans Faraw, mère de sables
- Prix spécial du jury : Taafe Fanga d'Adama Drabo(Mali)
- Prix Paul Robeson (film de la diaspora) : The Last Angel of History de John Akomfrah
- Prix Oumarou Ganda de la première œuvre : Miel et cendres de Nadia Fares Anliker
- Prix du meilleur montage : Kahena Attia pour Miel et cendres
- Prix du meilleur scénario : Merzak Allouache pour Salut Cousin !
- Prix de la meilleure bande-son : Le Complot d'Aristote de Jean-Pierre Bekolo
- Prix de la meilleure musique de film : Ilheu de contenda de Leao Lopes
- Prix de la meilleure image : Tableau Ferraille de Moussa Sène Absa
16e FESPACO (1999)
Les longs métrages
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Pièces d'identités de Mwezé Ngangura (République démocratique du Congo)
- Mention spéciale du jury : La Vie sur Terre d'Abderrahmane Sissako (Mauritanie)
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Fats Bookholane dans Chikin Biznis (Afrique du Sud)
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Dominique Mesa dans Pièces d'identités (RDC)
- Prix Paul Robeson (diaspora) : Sucre amer de Christian Lara (Guadeloupe, France)
- Prix du meilleur montage : Nadia Ben Rachid pour La Vie sur Terre (Mauritanie)
- Prix du meilleur décor : F. Baba Keïta pour La Genèse (Mali)
- Prix de la meilleure musique : Wasis Diop pour Silmandé (Burkina Faso)
- Prix du meilleur son : Tawsi Thabet pour Lalla Hobby (Maroc)
- Prix de la meilleure image : Mustapha Belmihoub pour L'Arche du désert (Algérie)
- Prix du meilleur scénario : Mtutuzeli Matshoba pour Chikin Biznis (Afrique du Sud)
- Prix Oumarou Ganda : Fools de Ramadan Suleiman (Afrique du Sud)
Les courts métrages
- Prix du meilleur court métrage de fiction : On the Edge de Newton Aduaka (Nigeria)
- Prix du meilleur documentaire : Hot Irons d'Andrew Dosunwu (Nigeria)
- Prix Paul Robeson (diaspora) : Blue Note de Rahdi Taylor (États-Unis)
17e FESPACO (2001)
Les longs métrages
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Ali Zaoua de Nabil Ayouch (Maroc)
- Prix spécial du jury : Sia, le rêve du python de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
- Prix Oumarou-Ganda (meilleure première œuvre) : Rage de Newton I. Aduaka (Nigeria)
- Prix Paul Robeson de la diaspora noire : Lumumba de Raoul Peck (Haïti)
- Meilleur acteur : Makéna Diop (Sénégal) dans Battu de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
- Meilleur actrice : Albertine N’Guessan dans Adanggaman de Roger Gnoan M’Bala (Côte d’Ivoire)
- Meilleure image : Mohamed Soudani pour Adanggaman
- Meilleur scénario : Dolè de Imunga Ivanga (Gabon)
- Meilleure mise en scène et meilleur montage : Naceur Ktari et Larbi Ben Ali pour Sois mon amie de Naceur Ktari (Tunisie)
- Meilleur son : Fawzi Thabet pour Siestes grenadines de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
- Meilleure musique : Wasis Diop pour Les Couilles de l’éléphant de Henri Joseph Koumba Bibidi (Gabon)
Les courts métrages
- Prix du meilleur court métrage de fiction : Bintou de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso)
- Hommage spécial Ousmane Sembène (Sénégal) pour Faat-Kiné présenté par l’auteur hors compétition
18e FESPACO (2003)
Les longs métrages
- Grand prix (Étalon de Yenenga) : Heremakono d'Abderrahmane Sissako (Mauritanie)
- Prix spécial du jury : Kabala de Assane Kouyaté (Mali)
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Cheick Doukouré pour Paris selon Moussa (Guinée)
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Awatef Jendoubi pour Fatma (Tunisie)
- Prix d’interprétation (mention spéciale) : A. Mahamat Moussa et M. Moctar Aguid pour Abouna (Tchad)
- Prix Oumarou Ganda de la première œuvre : L’Afrance d'Alain Gomis (France-Sénégal)
- Prix du meilleur scénario : Assane Kouyaté pour Kabala (Mali)
- Prix de la meilleure image : Abraham Haile Biru pour Abouna (Tchad)
- Prix du meilleur décor : Joseph Kpobly pour Heremakono (Mauritanie)
- Prix du meilleur montage : Ronelle Loots pour Promised Land (Afrique du Sud)
- Prix du meilleur son : Hachim Joulak pour Fatma (Tunisie)
- Prix de la meilleure musique : Wasis Diop et Loy Ehrlich pour Le prix du pardon (Sénégal)
- Prix de l’Union européenne : L’Afrance d’Alain Gomis (France-Sénégal)
Les courts métrages
- Prix du meilleur court métrage : Source d’histoire de Adama Rouamba (Burkina Faso)
- Prix spécial du jury : A drink in the Passage de Zola Maseko
Vidéo
- Prix du meilleur documentaire : Tanger, le rêve des brûleurs de Leila Kilani (Maroc)
- Prix de la meilleure sitcom : Houria de Rachida Krim (Algérie)
19e FESPACO (2005)
Les longs métrages
- Étalon d'or de Yennenga (Grand prix) : Drum de Zola Maseko (Afrique du Sud)
- Étalon d'argent de Yennenga : La Chambre noire de Hassan Benjelloun (Maroc)
- Étalon de bronze de Yennenga : Tasuma de Kollo Daniel Sanou (Burkina Faso)
- Prix spécial de l'Union européenne : Zulu Love Letter de Ramadan Suleman (Afrique du Sud)
- Prix Oumarou Ganda (meilleure première œuvre) : Max and Mona de Teddy Mattera (Afrique du Sud)
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Pamela Nomvete Marimbe dans Zulu Love Letter de Ramadan Suleman (Afrique du Sud)
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Sid Ali Kouiret dans Les Suspects de Kamal Dehane (Algérie)
- Prix du meilleur scénario : La Nuit de la vérité de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso)
- Prix de la meilleure image : Un héros de Zeze Gamboa (Angola)
- Prix du meilleur son : El Manara de Belkacem Hadjadj (Algérie)
- Prix de la meilleure musique : Sékouba Bambino Diabaté dans Sous la clarté de la lune d'Appoline Traoré (Burkina Faso)
- Prix du meilleur décor : Drum de Zola Maseko (Afrique du Sud)
- Prix du meilleur montage : Andrée Davanture pour Le Prince de Mohamed Zran (Tunisie)
- Prix du public décerné par Radio France Internationale (RFI) et le ministère français des Affaires étrangères : Tasuma de Kollo Daniel Sanou (Burkina Faso)
- Prix Paul Robeson (meilleur long métrage de la diaspora africaine) : Beah: A Black Woman Speaks de Lisa Gay Hamilton (États-Unis)
Les courts métrages
- Poulain d'or de Yennenga : L'Autre Mal de Tahirou Ouédraogo (Burkina Faso)
- Poulain d'argent de Yennenga : Be kunko de Cheick Fantamady Camara (Guinée)
- Poulain de bronze de Yennenga : Safi, la petite mère de Rasmané Ganemtoré (Burkina Faso)
- Mentions spéciales : ex aequo Le Secret de Fatima de Karim Bensalah (Algérie) ; Prince Loseno de Kibushi Ndjate Wooto (République démocratique du Congo) et Le Sifflet de As Thiam (Sénégal)
Télévision – Vidéo
- Prix de la meilleure œuvre de fiction/documentaire : Conakrykas de Manthia Diawara (Mali)
- Prix de la meilleure série ou sitcom : Sidagamie de Maurice Kaboré (Burkina Faso)
- Prix spécial du jury fiction/documentaire : Aliénation de Malek Bensmaïl (Algérie)
- Prix spécial du jury série ou sitcom : Trois hommes, un village de Idrissa Ouedraogo et Issa Traoré de Brahima (Burkina Faso)
Prix spéciaux décernés
- Prix spécial santé : Moolaadé de Ousmane Sembène (Sénégal)
- Prix spécial droits humains : Une seconde de vie de Adjara Lompo (Burkina Faso)
- Prix spécial UEMOA long métrage : La Nuit de la vérité de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso)
- Prix spécial UEMOA Court métrage : Safi, la petite mère de Rasmané Ganemtoré (Burkina Faso)
- Prix spécial UEMOA TV/ vidéo professionnelle : Joseph Ki-Zerbo identités de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
- Prix des Nations unies pour la lutte contre la pauvreté : Tasuma de Sanou Kollo (Burkina Faso)
- Prix de l'Unicef « pour la promotion des droits de l'enfant » : Un amour d’enfant de Ben Diogaye Bèye (Sénégal)
- Prix de l’Unicef « pour la promotion des droits de la femme » : Zulu Love Letter de Ramadan Suleman (Afrique du Sud)
- mention spéciale : Les Suspects de Kamal Dehane (Algérie)
- mention spéciale : Safi, la petite mère de Rasmané Ganemtoré (Burkina Faso)
- Prix santé et sécurité au travail : Beat the Drum de David Hickson (Afrique du Sud)
- Prix de l'intégration Africaine (CEDEAO) : Tasuma de Sanou Kollo (Burkina Faso)
- Prix Droits de l'enfant : La Caméra de bois de Ntshavheni Wa Luruli (Afrique du Sud)
- Prix Signis de l'association catholique mondiale pour la communication : Beat the Drum de David Hickson (Afrique du Sud)
- mention spéciale : Un amour d'enfant de Ben Diogaye Bèye (Sénégal)
- Prix Loterie nationale : Rencontre en ligne de Adama Rouamba (Burkina Faso)
- Prix RFO/AITV/CFI
- 1er prix documentaire : Rago de la télévision centrafricaine
- 2e prix documentaire : Les Difficultés de conservation des manuscrits de Tombouctou de la télévision nationale du Mali
- 3e prix documentaire : L'Importance de l'igname dans les sociétés béninoises de l'Office de radio télévision du Bénin
- Prix CNLS/IST : Sidagamie de Maurice Kaboré (Burkina Faso)
- Prix Commune de Ouagadougou : Beat the Drum de David Hickson (Afrique du Sud)
- Prix de la ville de Turin : Safi, la petite mère de Rasmané Ganemtoré (Burkina Faso)
- Prix Graine de Baobab Wamdé : Ouaga Saga de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
- Prix INALCO Caméra numérique : Zulu Love Letter de Ramadan Suleman (Afrique du Sud)
- Prix POITOU CHARENTES : El Manara de Belkacem Hadjadj (Algérie)
- Prix COE : Prince Loseno de Kibushi Ndjate Wooto (République démocratique du Congo)
- Prix d'interprétation masculine dans un second rôle tenu dans un long métrage : Ouédraogo Rasmané dans La Nuit de la vérité de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso)
- Prix d'interprétation féminine dans un second rôle tenu dans un long métrage : Sonia Nouacer dans El Manara de Belkacem Hadjadj (Algérie)
- Prix Point Afrique : Sous la clarté de la lune de Appoline Traoré (Burkina Faso)
- Prix côté doc de la meilleure œuvre documentaire : Sokhna Amar (Sénégal)
- Mention spéciale : Ask Me I Am Positive de Toboho Edkins (Afrique du Sud)
- Mention spéciale : La Volonté de Rolande Ouédraogo (Burkina Faso)
- Mention spéciale : Oberlin Inanda de Chérif Keïta (Mali)
20e Fespaco (2007)
Manu Dibango est le parrain officiel de la vingtième édition qui a eu lieu du 24 février au 3 mars 2007[3]. Le Mali est le pays invité d’honneur[4].
Les longs métrages
- Étalon d'or de Yennenga (Grand prix) : Ezra de Newton Aduaka (Nigéria)
- Étalon d'argent de Yennenga : Les Saignantes de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)
- Étalon de bronze de Yennenga : Daratt de Mahamat Saleh Haroun (Tchad)
- Prix spécial de l'Union européenne : Daratt de Mahamat Saleh Haroun (Tchad)
- Prix Oumarou Ganda (meilleure première œuvre) : Barakat de Djamila Sahraoui (Algérie)
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Adèle Ado et Calmel Dorelia
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Lotfi Abdelli pour Making off
- Prix du meilleur scénario : Barakat de Djamila Sahraoui (Algérie)
- Prix de la meilleure image : Daratt de Mahamat Saleh Haroun (Tchad)
- Prix du meilleur son : L’Ombre de Liberty de Imunga Ivanga (Gabon)
- Prix de la meilleure musique : Barakat de Djamila Sahraoui (Algérie)
- Prix du meilleur décor : Africa Paradis de Sylvestre Amoussou (Bénin)
- Prix du meilleur montage : Making off de Nouri Bouzid (Tunisie)
- Prix du public décerné par Radio France Internationale (RFI) et le ministère français des Affaires étrangères : Il va pleuvoir sur Conakry de Cheick Fantamady Camara (Guinée)
- Prix Paul Robeson (meilleur long métrage de la diaspora africaine) : Le président a-t-il le SIDA ? de Arnold Antonin (Haïti)
Prix spéciaux[5]
- Prix des Nations Unies pour la promotion d’une culture de la paix et de la tolérance Newton Aduaka (Nigeria) pour Ezra
- Prix des Nations Unies pour la promotion des droits de la femme : Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso) pour Djanta
- Prix des Nations Unies pour la promotion des droits de l’enfant : Gahité Fofana (Guinée) pour Un matin bonne heure
- Prix des Nations Unies pour la promotion de la gestion durable de l’environnement : Fitouri Belhiba (Tunisie) pour Sacrées bouteilles
- Prix spécial de l’intégration africaine (décerné par l’Union économique et monétaire ouest-africaine ,UEMOA) :
- long métrage : Issa Brahima Traoré (Burkina Faso) pour Le monde, un ballet
- court métrage : Dyana Gaye (Sénégal) pour Dénéweti
- Télévision-vidéo : Valérie Kaboré (Burkina Faso) pour Ina
- Prix de Plan Burkina pour les droits de l’homme : Newton Aduaka (Nigeria) pour Ezra
- Prix de l’Institut national des langues et civilisations (INALCO) : Newton Aduaka (Nigeria) pour Ezra
- Prix de l’Action Mondiale contre la pauvreté (AMCP) : Abderrahmane Sissako, pour Bamako
21e Fespaco (2009) [6]
Longs Métrages
- Étalon d'or de Yennenga : "Teza" de Haile Gerima (Éthiopie)
- Étalon d'argent de Yennenga : "Nothing But the truth" de John Kani (Afrique du Sud)
- Étalon de bronze de Yennenga : "Mascarades" de Lyes Salem (Algérie)
- Prix Oumarou Ganda (Meilleur Premier Long Métrage) : "Le fauteuil" de Missa Hébié (Burkina Faso)
- Prix de la meilleure interprétation féminine : Sana Mouziane actrice du film "Les Jardins de Samira" de Latif Lahlou (Maroc)
- Prix de la meilleure interprétation masculine : Rapulana Seiphemo acteur du film "Jerusalema" de Ralph Ziman (Afrique du Sud)
- Prix du meilleur scénario : Mama Keïta pour le film "L'Absence" de Mama Keïta (Guinée)
- Prix de la meilleure image : Nic Hofmeyr pour le film "Jerusalema" de Ralph Ziman (Afrique du Sud)
- Prix du meilleur son : Mohamed Hassib pour le film "Al Ghaba (les Démons du Caire)" de Ahmed Atef (Égypte)
- Prix de la meilleure musique : Kamal Kamal pour le film "Wadaan Oummahat (Adieu Mères)" de Mohamed Ismaïl (Maroc)
- Prix du décor : Abdelkrim Akallach pour le film "Wadaan Oummahat (Adieu Mères)" de Mohamed Ismaïl (Maroc)
- Prix du montage : David Helfand pour le film "Jerusalema" de Ralph Ziman (Afrique du Sud)
- Prix de la meilleure affiche : "Les feux de Mansaré" de Mansour Sora Wade du Sénégal (affiche de Ibrahima Soumaré)
- Prix Union Européenne : "Coeur de lion" de Boubakar Diallo (Burkina Faso)
- Prix RFI du Public : "Le fauteuil" de Missa Hébié du (Burkina Faso).
Courts métrages
- Poulain d'or : "Sektou (Ils se sont tus...)" de Khaled Benaïssa (Algérie)
- Poulain d'argent : "C'est dimanche" de Samir Guesmi (France/Algérie)
- Poulain de bronze : "Waramutsého! (Bonjour !)" de Bernard Auguste Kouemo Yanghu (Cameroun)
- Première Mention spéciale : "Le poisson noyé (Imout el hout)" de Malick Amara (Tunisie)
- Deuxième mention spéciale : "La jeune femme et l'instit" de Mohamed Nadif (Maroc)
Documentaires
- 1er prix documentaire : "Nos lieux interdits" de Leila Kilani (Maroc)
- 2ème prix documentaire : "Behind the Rainbow (Le pouvoir détruit-il le rêve ?)" de Jihan El-Tahri (Égypte)
- 3ème prix documentaire : "Une affaire de Nègres (Black business)" de Osvalde Lewat (Cameroun)
- Diaspora : Prix Paul Robeson "Jacques Roumain, la passion d'un pays" de Antonin Arnold (Haïti).
- Mention spéciale : A winter's tale de Frances Anne Solomon (Trinidad et Tobago).
Télévision Vidéo
- Prix spécial du jury TV Vidéo : When we were Black de Khalo Matabane (Afrique du Sud)
- Prix spécial du jury série TV Vidéo : Paris à tout prix de Joséphine Ndagnou (Cameroun)
- Prix de la meilleure œuvre de fiction TV Vidéo : Une femme pas comme les autres d'Abdoulaye Dao (Burkina Faso)
- Prix de la meilleure œuvre de série TV Vidéo L'as du lycée de Missa Hébié (Burkina Faso).
- Prix INALCO : La Maison Jaune, de Amor Hakkar (Algérie)
Les prix spéciaux
- Prix Paulin Soumanou Vieyra de la Critique : Teza (La Rosée), de Haile Gerima (Éthiopie)
- Mention spéciale au film L'Absence, de Mama Keïta (Guinée)
- Prix IPPF/Région Afrique : Confession Finale, de Come André Ottong (Gabon)
- Prix des Nations Unies pour la lutte contre la pauvreté : Teza, de Haile Gerima (Éthiopie)
- Prix santé et sécurité au travail : Fanta fanga, de Adama Drabo et Ladji Diakité (Mali)
- Prix Cinétoiles : Mâh Saah-Sah, de Daniel Kamwa (Cameroun)
- Prix SIGNIS : La Maison Jaune, de Amor Hakkar (Algérie)
- Prix Sembène Ousmane pour la paix : Nothing but the Truth, de John Kani (Afrique du Sud)
- Prix de l'Espoir : L'impasse, de Issa Saga (Burkina Faso)
- Prix Turin ville du cinéma : Timpoko, de Serge Armel Sawadogo (Burkina Faso)
- Prix Droits Humains : Les inséparables, de Christiane Chabi Kao (Bénin)
- Prix des Nations Unies pour la promotion des droits de l'enfant: L'as du lycée, de Missa Hébié (Burkina Faso)
- Prix de l'intégration (long métrage): Une femme pas comme les autres, de Abdoulaye Dao (Burkina Faso)
- Prix de l'intégration (court métrage): La femme porte l'Afrique, de Idrissa Diakité (Côte d'Ivoire)
- Prix de l'intégration (TV- vidéo) : Tonton Ali, de Whanonon Noukpo (Bénin)
- Prix spécial CNLS/IST (Conseil National de Lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles) : Merci les ARV, de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso)
- Prix de la ville de Ouagadougou : Al ghaba ou les démons du Caire, de Ahmed Atef (Maroc)
- Prix Zaïn : Teza, de Haile Gerima (Éthiopie)
- Prix du jeune talent : Dieu a-t-il quitté l'Afrique ?, de Musa Dieng Kala (Sénégal)
- Prix Plan pour les droits de l'enfant : Elfu Huanza Moja, de Maria Sarungi Tschai (Tanzanie)
- Prix CEDEAO : Le Fauteuil, de Missa Hébié (Burkina Faso)
- Prix RURART Poitou Charentes : Teza, de Haile Gerima (Éthiopie)
- Prix de la Bourse de Développement des scénarii africains : Sokho, de Marie Kâ (Sénégal); Morbayassa, de Cheick Fantamady Camara (Guinée), Sarata, de Guy Désiré Yaméogo (Burkina Faso) ; Amour à Libreville, de Dawn Winkler (États-Unis) et Imunga Ivanga (Gabon).
Notes
- ↑ Ouedraogo, Hamidou, 1995: Naissance et evolution du FESPACO de 1969 à 1973. Ouagadougou: Imprimerie Nationale du Burkina. p. 61.
- ↑ http://www.afrik.com/article8175.html
- ↑ Jeune Afrique
- ↑ FESPACO 2007Le Mali invité d'honneur à Ouagadougou, Le Républicain (Mali), 6 décembre 2006
- ↑ 20e édition du fespaco : Une trentaine de prix spéciaux décernés sans le Mali, L’Indépendant (Mali), 6 mars 2007
- ↑ Palmarès Fespaco 2009 : "Teza" de l'Ethiopien Haïlé Gerima décroche l'Etalon de Yennenga et le prix de la critique le palmarès complet (officiel et prix spéciaux) sur le site Africultures [1] consulté le 20 avril 2009
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail de la culture
- Portail du cinéma
- Portail de la télévision
- Portail de l’Afrique
- Portail du Burkina Faso
Catégories : Festival de cinéma | Festival de télévision | Cinéma africain | Cinéma et télévision | Culture du Burkina Faso
Wikimedia Foundation. 2010.