- Idrissa Ouedraogo
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Idrissa Ouedraogo
Idrissa Ouédraogo au Cines del Sur 2007
Données clés Naissance 21 janvier 1954
BanforaNationalité Burkina Faso Profession réalisateur Films notables Yaaba, Tilaï, Kadi Jolie Idrissa Ouedraogo est un réalisateur burkinabè, né le 21 janvier 1954 à Banfora (Haute-Volta, actuel Burkina Faso).
Sommaire
Biographie
Idrissa Ouedraogo a grandi dans un village proche de la ville de Ouahigouya. Il tournera ses films (aux décors africains) dans cette région.
Il entreprend des études d'anglais à l'université de Ouagadougou puis, en 1977, s'inscrit à l’Institut africain d’études cinématographiques (Inafec) de Ouagadougou. En 1981 il sort major de sa promotion. Pour produire son film de fin d'étude, Idrissa Ouedraogo créé la société de production « Les Films de l'Avenir ». Il s'agit d'un court-métrage de fiction intitulé Poko[1] qui obtient le prix du meilleur court-métrage au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La même année, il devient fonctionnaire à la Direction de la Production Cinématographique du Burkina Faso où il réalise plusieurs courts-métrages documentaires[2].
Il part ensuite suivre un stage au VGIK (Institut fédéral d'État du cinéma) de Moscou[3],[4] et séjourne à Kiev quelque temps. Puis il va en France suivre les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (Idhec-Femis) et à la Sorbonne, Paris I. Il obtient un DEA de cinéma[2] en 1985.
En 1986, il réalise son premier long-métrage Yam daabo (le choix). En 1988, sort Yaaba, le film obtient le Prix de la Critique au Festival de Cannes en 1989 et le Prix du public au FESPACO la même année.
En 1990, il réalise Tilaï, transposition d'une tragédie grecque dans l'Afrique contemporaine et gagne le Grand Prix du Jury à Cannes en 1990, le Prix du meilleur long métrage au 1er Festival du cinéma africain de Milan en 1991 ainsi que L’Étalon de Yennenga (Grand prix du FESPACO) la même année. A la même période il crée sa société de production, Les Films de la Plaine[2] à partir des Films de l'Avenir.
Il continue de réaliser des longs-métrages mais également des courts-métrages et des séries de télévision:
En 1991, il met en scène La Tragédie du roi Christophe d'Aimé Césaire à la Comédie-Française. Son film Le Cri du cœur, tourné en 1994, obtient l'année suivante le Prix du public lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan. Lors de la 8e édition de ce festival, en 1998, il reçoit le Prix du meilleur long métrage pour Kini et Adams (1997).
En 2001, il produit et réalise la série à succès Kadie Jolie.En 2002, Idrissa Ouedraogo a participé au film de réflexion collective 11'09"01 - September 11 sur les attentats terroristes de New York en septembre 2001. En 2003, il est président du grand jury du FESPACO, il y présente son film La Colère des Dieux. En 2003 en collaboration avec Issa Traoré de Brahima, la série Trois hommes, un village obtient le Prix spécial du jury série ou sitcom au FESPACO en 2005.
Idrissa Ouedraogo est Commandeur de l’Ordre National Burkinabè et Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres Françaises.
Filmographie[2]
Réalisateur
- Longs métrages
- 1986 : Yam Daabo (Le choix)
- 1989 : Yaaba (Grand-mère)
- 1990 : Tilaï (La loi)
- 1991 : A Karim na Sala (Karim et Sala)
- 1992 : Samba Traoré
- 1994 : Le cri du cœur
- 1997 : Kini et Adams
- 2000 : Le monde à l'endroit
- 2003 : Colère des Dieux (la)
- 2006 : Kato, Kato
- Courts métrages, documentaires et films collectifs
- 1981 : Poko
- 1981 : Pourquoi?
- 1983 : Écuelles (les), documentaire
- 1983 : Les Funérailles du Larle Naba, documentaire
- 1984 : Issa le tisserand, docu-fiction
- 1985 : Ouagadougou, Ouaga deux roues, documentaire
- 1986 : Tenga
- 1991 : Obi
- 1994 : Afrique, mon Afrique
- 1994 : Gorki
- 1995 : film collectif Lumière et Compagnie (un segment)
- 1996 : Samba et Leuk le lièvre avec Jean-Louis Bompoint, animation
- 1997 : scénarios du sahel: Pour une fois
- 1997 : scénarios du sahel: boutique (la)
- 1997 : scénarios du sahel: Le gros et le maigre
- 1997 : scénarios du sahel: guerrier (le)
- 1997 : Les Parias du cinéma
- 2000 : scénarios du sahel: Conseils d'une tante
- 2001 : 100 jours pour convaincre, cent très courts films contre le Sida
- 2001 : Le marché du deux roues au Burkina
- 2002 : film collectif 11'09"01 - September 11 (un segment)
- 2008 : L'anniversaire
- Télévision
- 1999 : Entre l'arbre et l'écorce (programme de télévision)
- 1999 : Kadi Jolie (série télévisée)
- 2005 : Trois hommes, un village avec Issa Traoré de Brahima
Producteur
- 1989 : Yaaba (Grand-mère)
- 1990 : Tilai (La loi)
- 1992 : Samba Traoré
- 1995 : Guimba, un tyran, une époque,réalisation: Cheick Oumar Sissoko
- 2003 : Kounandi, réalisation: Appoline Traoré
- 2003 : Sous la clarté de la lune, réalisation: Appoline Traoré
- 2006 : Kato, Kato
Distinctions
Poko, 1981
- Prix du meilleur court-métrage au FESPACO[5]
- Prix de la Critique Internationale[6],[1]
- Mention Spéciale de l’Institut culturel africain (ICA)[6],[1]
Écuelles (les), 1983
- Prix Kodak Musée de l’Homme[6][réf. à confirmer]
- Grand Prix Documentaire à Melbourne[6][réf. à confirmer]
- Prix de la Fédération internationale des ciné-clubs d’Oberhausen[6][réf. à confirmer]
- Grand Prix du court-métrage à Nevers[6][réf. à confirmer]
Issa le tisserand, 1984
- Prix de l’Institut culturel africain (ICA)[6],[1]
- Prix de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)[6],[1]
- Prix de la Critique Internationale[6],[1]
- Cauri 85[1][réf. à confirmer]
Yam Daabo, 1986
- Prix Georges Sadoul[6]
- Prix de l’OCIC[6][réf. à confirmer]
- Prix du 7ème Art FESPACO 1987[5]
- Prix de la meilleure musique FESPACO 1987[5]
- Prix de l’Unicef[6][réf. à confirmer]
- Prix de la ville de Ouagadougou[6][réf. à confirmer]
- Prix OUA (Tunisie)[6][réf. à confirmer]
- Prix du CIERTO[6][réf. à confirmer]
- Prix UNESCO[6][réf. à confirmer]
- Corride d’Argent au Festival du Film de Taormina[6][réf. à confirmer]
Yaaba, 1989
- Prix Spécial du Jury, prix du public et prix de la meilleure musiqueFESPACO[5]
- Prix de la Critique Internationale (FIPRESCI)[7]
- Prix d'or au Festival international du film de Tokyo[7]
- Prix du Jury Oeucuminique - Mention Spéciale[1][réf. à confirmer]
Tilaï, 1990
- Prix Afrique[6][réf. à confirmer]
- Prix OCIC[6][réf. à confirmer]
- Grand Prix au Festival de Cannes 1990[8]
- Prix du meilleur long métrage au 1er Festival du cinéma africain, d’Asie et d’Amérique latine de Milan en 1991[9]
- Étalon de Yennenga, Grand prix du FESPACO 1991[5]
Samba Traoré, 1992
- Tanit d’Argent aux Journées cinématographiques de Carthage[6][réf. à confirmer]
- Ours d’Argent au Festival international du film de Berlin[7]
cri du coeur (le), 1994
- Prix OCIC à la Mostra de Venise[7]
- Prix du public lors du 5e Festival du cinéma africain, d’Asie et d’Amérique latine de Milan 1995[9]
Kini et Adams, 1997
- Prix du meilleur long métrage lors du 8e Festival du cinéma africain, d’Asie et d’Amérique latine de Milan 1998[9]
- Prix du jury au Festival International du Film des Bermudes 1998[7]
11'09"01 - September 11,2002
- Prix UNESCO à la Mostra de Venise[7]
Trois hommes, un village, 2005
Lien interne
Lien externe
Références
- Bio et filmo d'Idrissa sur Africultures
- Idrissa Ouedraogo sur Ciné-ressources, Bibliothèque du film
- OUEDRAOGO Idrissa sur La Petite Académie
- Médias France intercontinents, Cinémas africains d'aujourd'hui: guide des cinématographies d'Afrique / MFI, Medias France intercontinents, Paris, Karthala : Radio France internationale, 2007, 142 p. (ISBN 978-2-84586-889-2)
- Participations et palmarès sur Fespaco
- Yaaba & Idrissa Ouedraogo. Mise à l’écart des films africains, territoires intimes » sur Cadrage, 2004 Alexandre Tylski, «
- Awards for Idrissa Ouedraogo sur IMDB
- Le Palmarès 1990, Festival de Cannes
- Éditions du festival, Festival Cinéma Africano
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