- Electric Light Orchestra
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Electric Light Orchestra Electric Light Orchestra en 1978 à Oslo. De gauche à droite : Mik Kaminski (violon), Hugh McDowell (violoncelle), Melvyn Gale (violoncelle), Jeff Lynne (guitare) et Bev Bevan (batterie).Pays d’origine Royaume-Uni Genre musical rock progressif
rock symphonique
pop-rockAnnées d'activité 1971-1986
2000-2001Site officiel http://www.elomusic.com Anciens membres Voir ci-dessous Electric Light Orchestra (ELO) est un groupe de rock britannique originaire de Birmingham, animé par son leader Jeff Lynne, qui fut très populaire dans les années 1970. Influencé par les Beatles et le rock'n'roll de Chuck Berry et consorts, sa musique se voulait futuriste pour l'époque grâce à l'ajout de violons et d'effets sonores.
Sommaire
Histoire
Débuts (1971-1974)
Le groupe est formé par Jeff Lynne, Roy Wood et Bev Bevan en 1970 avec l'intention de créer une musique d'un genre nouveau utilisant le violon et le violoncelle dans un contexte rock. Les trois hommes tentent à l'origine de conduire de front les expérimentations d'ELO avec les sorties plus « conventionnelles » de leur précédent groupe, The Move, mais ce dernier ne tarde pas à disparaître totalement au profit de la nouvelle formation. Roy Wood quitte ELO peu après la sortie du premier album, The Electric Light Orchestra (1971), jugeant qu'il n'y a pas la place pour deux leaders dans un même groupe et laissant Jeff Lynne maître à bord.
Roy Wood ayant entraîné avec lui une partie des musiciens pour former Wizzard, ELO recrute de nouveaux musiciens dont le claviériste Richard Tandy et enregistre ELO II en 1973 qui contient un de ses plus grands succès : Roll over Beethoven, reprise de Chuck Berry qui commence par un extrait de la cinquième symphonie de Beethoven. Suivent les albums On the Third Day (1973) et Eldorado (1974), qui contient le titre Can't Get It Out of My Head.
Apogée (1975-1980)
En 1975, le bassiste et chanteur Kelly Groucutt et le violoncelliste Melvyn Gale intègrent le groupe pour l'enregistrement de l'album Face the Music, qui marque une évolution vers une musique extrêmement chargée d'effets sonores et plus orientée radio. La phase du succès mondial commence alors. L'album contient notamment les titres Evil Woman et Strange Magic.
L'album A New World Record (1976) se vendra par millions à travers le monde et restera le plus gros succès (album) de l'histoire du groupe, grâce notamment aux titres Livin' Thing, Do Ya et Telephone Line.
Suite à la sortie du double album Out of the Blue (1977) dont sont extraits les singles Turn to Stone, Sweet Talkin' Woman et Mr. Blue Sky, ELO se lance dans une tournée mondiale où les musiciens apparaissent sur scène sortant d'un vaisseau spatial crachant des rayons laser (en plein succès de Star Wars).
Sur Discovery (1979), les synthétiseurs ont remplacé les violons et l'influence du disco se fait nettement sentir. ELO décroche son plus grand succès aux États-Unis avec le titre Don't Bring Me Down, dédié au laboratoire de l'espace Skylab. Figurent également sur l'album les singles Shine a Little Love, Last Train to London (le plus gros succès du groupe en Europe) et The Diary of Horace Wimp. Victimes du synthétiseur, le violoniste Mik Kaminski et les violoncellistes Hugh McDowell et Melvyn Gale quittent le groupe peu après l'enregistrement.
En 1980, ELO écrit la moitié des morceaux de la comédie musicale Xanadu avec Olivia Newton-John. La bande originale obtient d'ailleurs bien plus de succès que le film lui-même. On y retrouve les hits Magic d'Olivia Newton-John (numéro un aux États-Unis) et I'm Alive et All Over the World d'ELO. La chanson-titre du film, où Olivia Newton-John chante en duo avec ELO, est numéro un au Royaume-Uni.
Déclin (1981-1986)
L'album Time (1981), bâti autour d'un concept de science-fiction, se vend encore très bien, en partie grâce au single Hold on Tight qui est chanté en partie en français : « Accroche-toi à ton rêve... ». Les synthétiseurs sont encore très présents, mais l'arrivée de la new wave lui fait du tort et sa popularité commence à décroître.
Secret Messages sort en 1983 et doit être un double album, mais sous la pression de la maison de disques, il n'en est rien. C'est ainsi que de nombreux morceaux ne sont apparus que sur des faces B de 45 tours ou plus tard en bonus dans des coffrets et compilations. Le morceau hommage Beatles Forever n'a d'ailleurs jamais été publié à ce jour. Après la sortie de l'album, Kelly Groucutt est renvoyé du groupe.
En 1986, ELO, réduit à un trio réalise son dernier album, Balance of Power (singles : Calling America et So Serious) avant que chacun s'en aille suivre sa propre voie.
Reformations (depuis 1990)
En 1990, le batteur Bev Bevan (après un passage chez Black Sabbath) forme avec Mik Kaminski et Kelly Groucutt Electric Light Orchestra Part II sans l'accord de Jeff Lynne, pourtant tête pensante et âme du groupe. Cette formation enregistre deux albums qui rencontrent un faible succès. À la fin des années 1990, Bev Bevan finit par dissoudre ELO Part 2, mais le reste du groupe officie toujours à ce jour sous le nom de The Orchestra.
Jeff Lynne reforme brièvement ELO en 2001 et sort l'album Zoom. Excepté le clavier Richard Tandy, tous les musiciens sont de nouveaux membres. La tournée qui s'ensuivit dut être raccourcie faute de ventes suffisantes. Réalisé après la participation de Jeff Lynne aux Traveling Wilburys, l'album abandonne les sonorités électroniques d'antan et voit la participation d'invités prestigieux tels que Ringo Starr ou George Harrison.
De nombreux morceaux d'ELO continuent leur carrière, soit en étant repris entièrement (Livin' Thing par The Beautiful South en 2004) ou partiellement (Shine a Little Love échantilloné par Lovefreekz en 2005, Last Train to London par Atomic Kitten en 2003 et Evil Woman par Pussycat Dolls en 2006), soit pour les besoins de publicités (Volkswagen, Ameriquest, Monster.com, tous aux États-Unis, SFR en France), soit en tant que génériques d'émissions télévisées (The Office sur NBC aux États-Unis, Densha Otoko au Japon), dans des bandes originales de films (Mr. Blue Sky dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Megamind, Hold on tight dans Il n'est jamais trop tard, Don't bring me down dans Super 8, en 2011) ou des jeux vidéo (Evil Woman dans GTA 4 et Four little diamonds dans GTA Vice City ).
Logo
Auparavant, le logo du groupe était différent, mais il a dû être changé à cause de sa ressemblance avec celui du conglomérat General Electric
Formation
- Jeff Lynne : chant, guitares, etc. (1970-1986, 2000-2001)
- Roy Wood : chant, guitares, instruments classiques, etc. (1970-1972)
- Bev Bevan : chant, batterie, percussions (1970-1986)
- Richard Tandy : chant, guitares, claviers (1972-1986, 2000-2001)
- Kelly Groucutt : chant, basse (1975-1983)
- Mik Kaminski : violon (1973-1979, 1983)
- Hugh McDowell : violoncelle (1973-1979)
- Melvyn Gale : violoncelle (1975-1979)
- Mike Edwards : violoncelle (1972-1974)
- Mike de Albuquerque : chant, basse (1972-1974)
- Wilfred Gibson : violon (1972-1973)
- Colin Walker : violoncelle (1972-1973)
- Bill Hunt : claviers, cors (1970-1972)
- Steve Woolam : violon (1970-1971)
- Louis Clark : chef d'orchestre (1974-1979, 1983)
- Marc Mann : guitare, claviers, arrangements (2000-2001)
Discographie
Albums studio
- 1971 : The Electric Light Orchestra (sorti aux États-Unis sous le titre No Answer en 1972, remasterisé en 2003)
- 1973 : ELO 2 (remasterisé en 2003)
- 1973 : On the Third Day
- 1974 : Eldorado (remasterisé en 2001)
- 1975 : Face the Music
- 1976 : A New World Record
- 1977 : Out of the Blue (remasterisé en 2007)
- 1979 : Discovery (remasterisé en 2001)
- 1980 : Xanadu
- 1981 : Time (remasterisé en 2001)
- 1983 : Secret Messages (remasterisé en 2001)
- 1986 : Balance of Power (remasterisé en 2007)
- 2001 : Zoom
Albums en concert
- 1974 : The Night the Light Went On (In Long Beach)
- 1998 : Live at Winterland '76
- 1998 : Live at Wembley '78
- 1999 : Live at the BBC
Compilations
- 1976 : Olé ELO
- 1979 : ELO's Greatest Hits
- 1985 : A Perfect World of Music
- 1990 : Afterglow
- 1992 : Burning Bright
- 1995 : Strange Magic: The Best of Electric Light Orchestra
- 1997 : Light Years: The Very Best Of Electric Light Orchestra
- 2000 : Flashback
- 2002 : Friends and Relatives
- 2003 : The Essential Electric Light Orchestra
- 2005 : All Over the World: The Very Best of Electric Light Orchestra
- 2006 : The Harvest Years 1970-1973
- 2007 : Ticket to the Moon: The Very Best of Electric Light Orchestra - Volume 2
Singles
- 1972 : 10538 Overture
- 1973 : Roll over Beethoven
- 1973 : Showdown
- 1974 : Ma-Ma-Ma Belle
- 1974 : Can't Get It Out of My Head
- 1975 : Boy Blue
- 1975 : Evil Woman
- 1976 : Strange Magic
- 1976 : Livin' Thing
- 1977 : Rockaria!
- 1977 : Do Ya
- 1977 : Telephone Line
- 1977 : Turn to Stone
- 1978 : Mr. Blue Sky
- 1978 : Wild West Hero
- 1978 : Sweet Talkin' Woman
- 1978 : It's Over
- 1979 : Shine a Little Love
- 1979 : The Diary of Horace Wimp
- 1979 : Don't Bring Me Down
- 1979 : Confusion
- 1979 : Last Train to London
- 1980 : I'm Alive
- 1980 : Xanadu
- 1980 : All Over the World
- 1980 : Don't Walk Away
- 1981 : Hold on Tight
- 1981 : Twilight
- 1981 : Rain Is Falling
- 1982 : Here Is the News / Ticket to the Moon
- 1983 : Rock 'n' Roll Is King
- 1983 : Secret Messages
- 1983 : Four Little Diamonds
- 1983 : Stranger
- 1986 : Calling America
- 1986 : So Serious
- 1986 : Getting to the Point
- 1990 : Destination Unknown
- 2001 : Alright
- 2001 : Moment in Paradise
- 2006 : Surrender
- 2007 : Latitude 88 North
Annexes
Liens externes
- (en) Site officiel
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