- Eel River Crossing
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Eel River Crossing Administration Pays Canada Province Nouveau-Brunswick Comté ou équivalent Restigouche Statut municipal Village Constitution 9 novembre 1966 Maire
Mandat en coursDenis D. Savoie
2008-2012Démographie Population 1 168 hab. (2006) Densité 67,0 hab./km2 Langue(s) Français (officielle) Géographie Coordonnées
géographiquesAltitude mini. 0 m — maxi. ~20 m Superficie 17,43 km2 Fuseau horaire UTC-4 Indicatif +1-506 Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
modifier Eel River Crossing est un village du Comté de Restigouche situé au nord du Nouveau-Brunswick.
Sommaire
Géographie
Article connexe : Géographie du Nouveau-Brunswick.Géographie physique
Situation
Eel River Crossing est situé à 18 kilomètres à vol d'oiseau et 25 kilomètres par la route à l'est de Campbellton, dans le comté de Restigouche. Le village a une superficie de 22,79 km2.
Le village est bâti sur un plaine, bordée par les Appalaches sauf à l'est, où s'étend la baie des Chaleurs. Le sommet le plus près du village est le mont Dalhousie, au nord, haut de 160 mètres. Par contre, l'altitude dans le village ne dépasse pas les vingt mètres. Une bonne partie du territoire est recouvert de forêt, d'anciennes terres agricoles et aussi de marais.
Eel River Crossing est limitrophe de Balmoral au sud, de Dundee à l'ouest, de la paroisse de Dalhousie au nord, de Dalhousie et de la réserve indienne Eel River 3 (Premier nation de Eel River Bar) et de Charlo au sud-est. De plus, une exclave presque inhabitée de la paroisse de Dalhousie est situé à l'est et comprend une partie de l'embouchure de la rivière à l'Anguille. Finalement, la paroisse de Balmoral touche le village au sud sur près de 200 mètres, entre les villages de Balmoral et de Charlo.
Hydrographie
La rivière à l'Anguille, couramment appelée rivière Eel d'après son nom anglais, traverse le village d'ouest en est. À l'intérieur du territoire, son premier affluent important est la Branche Nord, qui se jette dans la rive gauche. Près du centre du village, le ruisseau O'Neill puis la Branche Sud confluent en rive droite de la rivière. La Branche Sud est formée de la confluence de plusieurs cours d'eau, dont la Branche du Millieu et le ruisseau de la Montagne. Au centre du village, à côté du pont ferroviaire, le ruisseau conflue en rive gauche de la rivière. Celle-ci s'élargit ensuite pour former une lagune et reçoit sont dernier affluent important, le ruisseau Black, en rive gauche. À quatre kilomètres du centre du village, la rivière se déverse finalement dans la baie de l'Anguille, un bras de la baie des Chaleurs, par un goulet au travers d'une dune.
Géologie
Climat
Articles détaillés : Climat continental et Classification de Köppen.- Climat : Climat continental humide
- Classification de Köppen : Climat tempéré froid sans saison sèche avec été tempéré (Dfb)[1]
Faune et flore
Géographie humaine
Transport
Le village est traversé par la voie ferrée (CN). Bien qu'il n'y ait plus de gare, cette voie est utilisée pour le trajet quotidien Montréal-Halifax de Via Rail ainsi que par les trains de marchandise. En fait, à une époque, la gare a vraiment bénéficié à la croissance du village.
Morphologie urbaine
Article connexe : Liste des lieux-dits du comté de Restigouche.Logement
Le village comptait 520 logements privés en 2006, dont 485 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 89,7 % sont individuels, 0,0 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 2,1 % sont des appartements ou duplex et 3,1 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 5,2 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 87,6 % des logements sont possédés alors que 12,4 % sont loués. 72,2 % ont été construits avant 1986 et 10,3 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,3 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 66 822 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[2].
Histoire
Articles connexes : Histoire du Nouveau-Brunswick et Histoire de l'Acadie.Avant 1534
Peu d'information nous provient de cette époque, sauf que les historiens savent que les alentours étaient occupés par la tribu amérindienne des Micmacs.
À l'époque des grandes explorations
Ce fut Jacques Cartier, qui redécouvrit la région à l'été 1534, ayant décrit la région des alentours vu de la côte. Cependant, aucune preuve n'indique qu'il a visité Eel River Crossing.
À l'époque du régime français
Faisant partie de la seigneurie d'Iberville en 1690, en possession du roi de France Louis XIV, au nord de l'Acadie, les tentatives de colonisation pour le futur emplacement du village et le comté de Restigouche à l'époque n'ont pas eu lieu (or, peu de seigneuries ont été colonisées en Acadie à cette époque), bien que la région fût explorée et que la toponymie prit un visage français, dont quelques noms reviennent encore aujourd'hui.
- Voir aussi : Histoire de l'Acadie
De la fin du régime français au début du XXe siècle
La colonisation commence apparemment vers la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle.
Vers les années 1840, suivant la rébellion de 1838, un des rebelles fuit le Bas-Canada (auj. Québec) et s'établit à Eel River, jadis nommé Rivière-aux-Anguilles (terme français signifiant "Eel River"). Il s'établit alors comme enseignant. Cependant, un scandale dû à du harcèlement sexuel met son emploi en péril et le village sens dessus dessous.
Du développement à l'incorporation (1900 à 1966)
L'essor démographique du village a lieu après la Seconde Guerre mondiale.
Depuis l'incorporation (1966 à auj.)
En 1966, le village fut incorporé et le premier Maire fut Ralph Savoie.
Dans les années 1960, le village a eu le privilège d'accueillir le premier ministre Pierre Elliott Trudeau, qui signa le registre d'invités du village.
Dans les années 1980, on construit un nouveau complexe municipal avec une caserne de pompiers sur la rue Savoie qui remplacera l'ancien local municipal et caserne de pompiers devenu alors désuet. Cet ancien bâtiment, construit en 1957, sera démoli en 1998 pour faire place à un monument commémorant le 50 ans de la brigade d'incendie du village (1948-1998).
Un 20 octobre 1996, un avion rempli de chasseurs américains s'est écrasé dans le village. Une délégation de Lowell, Massachusetts s'est présenté à un service funèbre qui eut lieu à l'Église Ste Trinité de ce même village.
Eel River Crossing accueillit la XXVe finale des Jeux de l'Acadie en 2004, conjointement avec Charlo et Balmoral.
Le 29 novembre 2007, l'usine de pâtes et papiers de Dalhousie ferma ses portes, laissant plusieurs personnes du village sans emploi. En vérité, cette industrie avait été le principal employeur depuis 1930.
En 2009, la Caisse populaire d'Eel River Crossing fusionne avec les caisses de Campbellton, Balmoral, Atholville, Val-d'Amours, Charlo et Kedgwick pour former la Caisse populaire Restigouche[3].
En 2011, l'école Arthur-Pinet, comme deux autres écoles des environs, ferme ses portes pour être remplacée par une école régionale à Balmoral[4].
Chronologie municipale
Démographie
Article connexe : Démographie du Nouveau-Brunswick.Il y avait 1 335 habitants en 2001, comparativement à 1 446 en 1996, soit une baisse de 7,7 %. Le village compte 540 logements privés, a une superficie de 17,43 km² et une densité de la population de 76,6 habitants au km². Malgré son nom anglais, 86 % de la population parle le français.
Administration
Conseil municipal
Le conseil municipal est formé d'un maire et de quatre conseillers généraux.
Lors de l'élection du 12 mai 2008, tout le conseil est élu par acclamation, excepté un siège laissé vacant faute de candidats[8]. Le conseiller Rhéal Joseph Pelletier est ensuite élu lors d'une élection partielle tenue le 23 juin 2008[8]. Une autre élection partielle est organisée le 24 novembre 2008 à la suite de la démission de Ronald H. Clarke mais il n'y a pas de candidats[8]. Une autre élection partielle est organisée le 11 mai 2009 mais il n'y a aucun candidat[9].
Mandat Fonctions Nom(s) 2008 - 2012 Maire Denis D. Savoie Conseillers Laurent Hachey, François Joseph Lévesque, Ghislain Maltais, (Poste à combler). Mairie
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 en cours Denis D. Savoie Travailleur social 2001 2008 Fidèle Maltais Débardeur 199? 1999 David Aufroid Journalier 199? Adrien Paquet 1966 Ralph Savoie Toutes les données ne sont pas encore connues. Représentation
Nouveau-Brunswick: Eel River Crossing fait partie de la circonscription de Dalhousie—Restigouche-Est, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Donald Arseneault, du parti libéral. Il fut élu en 2010.
Canada: Eel River Crossing fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Jean-Claude D'Amours, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.
Économie
Articles connexes : Économie du Nouveau-Brunswick et Économie de l'Acadie.Le Parc Industriel Restigouche est un des centres d'économie du village. Bref, ce parc contient près d'une dizaine d'industries et de commerce comme Léon Chouinard & Fils, Dynamic Transport, Champinord, Fenêtre Super-Seal, Aliant, Énergie N.-B., Chaleur Trailer Sales et PLC Info.
Aussi, le village vit de d'autres petites PME éparpillées un peu partout sur sa superficie.
Cependant, l'économie du village et de cette région est menacée par un exode massif de la population active. Ceci est dû aux difficultés sur le bois d'œuvre, qui constitue une des économies prédominantes dans la région de Dalhousie-Restigouche-Est.
Eel River Crossing est aussi le lieu d'une station électrique.
Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[10].
Vivre à Eel River Crossing
Éducation
Vers les années 1960, les écoles locales (une enseignante pour 8 niveaux) furent fusionnées afin d'offrir un meilleur service à la communauté. En 1960, on construisit une école moderne pour satisfaire aux besoins de la société changeante. Par la suite, l'école fut baptisée "École Arthur-Pinet" en l'honneur d'un surintendant scolaire de l'époque.
À partir de ce moment, l'école Arthur-Pinet devint un lieu clé du village d'Eel River Crossing. Par ailleurs, elle figure sur l'emblême du village au même titre que l'Église Ste-Trinité, le poste d'incendie, l'anguille et la croix de St-André (qui dénote un passage à niveau avec une voie ferrée).
Vers le tournant du siècle, la diminution démographique des élèves força le Ministère de l'éducation du Nouveau-Brunswick à ordonner la création de classes combinées, c'est-à-dire, à plusieurs niveaux. Bref, la nouvelle fut accueillie avec mécontentement. Il y eut même un boycott des classes à un moment donné.
Religion
La première Église du village fut en fait bâtie en bois. Toutefois, la paroisse n'eut un curé résident qu'en 1954, où l'on construisit un presbytère près du site de l'Église actuelle.
Afin d'accommoder les grandes famille et la population grandissante du village, on construisit en 1965 une Église moderne pouvant accueillir près de 2 000 paroissiennes et paroissiens au sein de celle-ci.
En 2003, lors d'une réforme effectuée par l'évêque de Bathurst, la paroisse perdit son dernier prêtre résidant, Pr. William Arseneault. Par la suite, des messes furent célébrées par l’intérim d'un curé résidant à Dalhousie qui s'occupait des quatre paroisses d'Eel River C., Dundee, Dalhousie et Charlo. Toutefois, l'administration des paroisses se faisaient toujours par Églises et non par curés.
Suite à ces événements, on décida de démolir le presbytère en août 2007.
Curés
- Pr. ?* (à compléter)
- Pr. Maheux (1954 à 195?)
- Pr. Doucet (195? à 196?)
- Pr. Hermel Daigle (196? à 1975)
- Ce dernier contribua à instaurer le système de Chevaliers de Colomb de la paroisse.
- Il mourut en service à l'automne 1975.
- Curés remplaçants (automne 1975 à janvier 1976)
- Pr. Léo Lanteigne (1976 à 1987)
- Grâce à une énorme contribution au baseball local, on nomma les champs du parc municipal en son honneur.
- Pr. Roméo Morrison (1987 à 2000)
- Pr. William Arseneault (2000 à 2003)
- Pr. Yvon Doiron en alternance avec Pr. Léo Lanteigne (2003 à 2006)*
- Yvon Doiron abandonna la prêtrise au printemps 2006.
- Pr. Régent Landry (2006 à auj.)*
* Curé non-résident.
Paroisse anglicane
(à compléter) Cette petite Église était située le long de la rue Principale, non loin de la
En ~1993-1994, à cause d'une diminution de pratiquants, la paroisse anglicane d'Eel River Crossing fut démantelée et le terrain fut vendu à deux résidents locaux. Par la suite, l'Église fut déménagée dans la rue d'Église, non loin de la rivière, où elle se déterriora, soumise au vandalisme et aux intempéries.
Santé
Sécurité
En 1948, on créa la toute première brigade d'incendie d'Eel River Crossing. Or, on peut encore voir la pompe et le troisième camion à la brigade actuelle, bien conservés.
Néanmoins, les locaux n'étaient pas adéquats pour l'époque, alors on construisit un édifice plus spacieux sur la rue principale, en 1957 et qui fut démoli en 1998, pour laisser la place à un monument.
Dans les années 1980, on construisit une brigade plus spacieuse, suivi d'un nouvel édifice municipale, derrière la rue Principale, sur la rue Savoie. En plus des installations normales de la brigade d'incendie, on y retrouve une salle de rencontre, un centre de formation (érigé aux alentours de 2002) et une salle multifonctionnelle avec bar dans le sous-sol[11].
En septembre 1998, on fêta le 50e anniversaire des pompiers. Une messe eut lieu à l'Église Ste-Trinité, suivi de festivités sur l'emplacement de la brigade.
Chefs pompiers
- William Glencross (1948-1962)
- Albert Bujold (1962 à 1974)
- Graydon Whalen (1974 à 1987)
- Maurice Bujold (Depuis 1987 a ?)
Autres services publics
La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[10]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[10].
Sport et parcs
Attractions touristiques :
- Les sentiers panoramiques : Il existe quelques sentiers panoramiques qui parcourent le village, situés soit le long de la rivière Eel ou en parallèle à celle-ci. En particulier, le sentier partant de la rue de l'Église jusqu'à la route 11 d'une longueur de 2 Mi (3,2 km). Le long de ce dernier se trouve un pont dédié à Roland Thériault, un conseiller qui contribua grandement à faire développer le village, récipiendaire du prix prix Louis-J.-Robichaud en 2003[12]. En fait, c'est un peu grâce à lui que ce réseau de sentier a vu le jour.
- À la limite du village, près de la route 11un parc de Go-Karts comprenant un service de restauration rapide, un minigolf et des jeux d'arcades sont disponibles pour le tourisme.
- Le parc et les champs de baseball et de balle-molle Léo Lanteigne, qui comprend un parc pour enfant, un terrain de balle-molle, un terrain de baseball, un terrain de tennis, un terrain de volleyball et une patinoire, utilisée en été pour le hockey-boule et pour le basketball.
Culture
La culture est surtout acadienne. Il est courant de voir les gens décorer leur maisons pour le 15 août. Néanmoins, on retrouve les traces de familles d'origines britanniques (Anglais, Gallois, Écossais, Irlandais) et amérindiennes métisses (Mics-macs).
Langues
Selon la Loi sur les langues officielles, Eel River Crossing est officiellement francophone[13] puisque moins de 20% de la population parle l'anglais.
Personnalités
- Joseph-Théophile Allard, curé catholique (séjourné au début des années 1880)
- Raymond Furlotte, Artiste (natif d'Eel River Crossing)
Localités adjacentes
Notes et références
Notes
Références
- Classification de Köppen Analyse basée sur la carte de l'article de Wikipedia
- Profils des communautés de 2006 - Eel River Crossing - Familles et ménages sur Statistique Canada. Consulté le 20 octobre 2009.
- Caisse populaire Restigouche sur Caisses populaires acadiennes. Consulté le 30 décembre 2010.
- Jean-François Boisvert, « La fin de trois écoles », dans L'Acadie Nouvelle, 3 juin 2011 [texte intégral (page consultée le 4 juin 2011)].
- 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités sur Statistique Canada. Consulté le 2 novembre 2011.
- Profils des communautés de 1996 - Eel River Crossing - Population sur Statistique Canada. Consulté le 2 novembre 2011.
- Profils des communautés de 2006 - Eel River Crossing - Population sur Statistique Canada. Consulté le 2 novembre 2011.
- Événements électoraux locaux de 2008 sur Élections N.-B.. Consulté le 15 octobre 2011
- Événements électoraux locaux de 2009 sur Élections N.-B.. Consulté le 12 octobre 2011
- District de services régionaux 2 sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick. Consulté le 25 juillet 2011.
- Le présent contenu se base sur une analyse du terrain.
- http://www.afmnb.org/recipiendaire.cfm?id=13, consulté le 9 novembre 2007 AFMNB, "Roland Thériault, Village de Eel River Crossing", Récipiendaires du prix Louis-J.-Robichaud, [en ligne], 2003,
- Canada, Nouveau-Brunswick. Loi sur les langues officielles, art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens et documents externes
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