- Joseph-Théophile Allard
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Joseph-Théophile Allard (né le 17 août 1842 à Carleton-sur-Mer, au Québec, et mort le 30 janvier 1912 à Caraquet, au Nouveau-Brunswick) était un prêtre catholique canadien.
Sommaire
Biographie
Joseph-Théophile Allard naît le 17 août 1842 à Carleton-sur-Mer, dans la Province du Canada[1],[2]. Son père est le cultivateur Pierre Allard et sa mère est Marie-Gilles (Gilette) Allain[2].
Il est envoyé à l'âge de douze ans au séminaire de Nicolet, pour y suivre le cours classique[2]. Il se rend ensuite étudier la théologie en 1863 au Grand séminaire de Québec[2]. Il entre en 1865 au Collège Saint-Joseph de Memramcook, au Nouveau-Brunswick; il y enseigne tout en terminant ses études[2].
Il est ordonné prêtre à Saint-Jean par l'évêque John Sweeny en 1867 et il est envoyé à Caraquet, comme vicaire du curé Joseph-Marie Paquet[2]. Suite à la mort de ce dernier, l'évêque James Rogers l'envoie comme prêtre à Pokemouche. Il contracte la variole en soignant des paroissiens[2]. Après avoir guérit, il est envoyé comme curé à Caraquet en 1876[2]. Il entre en conflit avec les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame et l'évêque l'envoie à Paquetville en 1879[2]. Il devient ensuite curé de Saint-François-de-Madawaska en 1881 et peu après d'Eel River Crossing; c'est un prêtre colonisateur, comme son ami Marcel-François Richard[2]. Il redevient curé de Caraquet en 1885[2].
Il y entreprend la construction du Collège Sacré-Cœur en 1894 dans le plus grand secret, sachant que l'évêque Rogers n'est pas conciliant sur la question de l'éducation des Acadiens[2]. Les travaux sont terminés en 1898 et il parvient ensuite à faire accepter de l'évêque l'établissement d'Eudistes à Caraquet pour l'entretient du collège et l'enseignement; l'établissement ouvre officiellement en janvier 1899[2]. Il fait ensuite la promotion de l'établissement et il recueille des fonds pour deux agrandissements[2]. Il est nommé protonotaire apostolique en 1906 en reconnaissance de ses efforts, à la suite des démarches du supérieur du collège Propser Lebastard[2]. Le curé Allard est pourtant fréquemment en conflit avec les Eudistes, notamment parce qu'il refuse de leur donner les revenus de la paroisse[2]. En contrepartie, l'évêque leur offre la cure de la paroisse Saint-Joseph (Bas-Caraquet) pour assurer le fonctionnement du collège[2].
Il meurt le 30 janvier 1912 à Caraquet[2]. Ses funérailles ont lieu le 7 février suivant après l'ablation de son cœur, selon ses dernières volontés[2].
Son neveu Jean-Joseph-Auguste Allard a écrit sa biographie[3].
Notes et références
- Québec, où est situé Carleton-sur-mer. Depuis 1867, la Province du Canada est séparée en deux parties, dont le
- Clarence LeBreton, « Allard, Joseph-Théophile » sur Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto/Université Laval, 2000. Consulté le 22 octobre 2011
- (fr) Centre d'études Acadiennes - Fonds J.-AUGUSTE-ALLARD (1884-1970)
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Clarence LeBreton, Le Collège de Caraquet : 1892-1916, Montréal, Éditions du Fleuve, coll. « Acadie », 1991, 268 p. (ISBN 2-89372-023-4)
Liens et documents externes
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- Naissance au Québec
- Prêtre néo-brunswickois
- Personnalité du comté de Gloucester (Nouveau-Brunswick)
- Caraquet
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