Débat Sur Les Nanotechnologies

Débat Sur Les Nanotechnologies

Débat sur les nanotechnologies

Les développements actuels des sciences permettent d'explorer, à l'échelle du nanomètre, des domaines d'interfaces entre les différentes techniques : étudier et développer des techniques mettant en œuvre des procédés nanométriques impliquant à la fois des aspects chimiques, physiques et biologiques et notamment modifier la matière à l'échelle de l'atome. Ces techniques sont regroupées sous le terme de nanotechnologies.

Si les études et techniques qui mettent en œuvre ces procédés sont utilisées depuis de nombreuses années en chimie, en physique ou en biologie, les progrès annoncés comme considérables dans de nombreux domaines ont donné naissance à un débat sur les nanotechnologies. Ce débat concerne tout aussi bien des questions sanitaires et éthiques, que la notion de gestion des risques industriels ou encore le principe de précaution.

Le développement de ces technologies, qui pourrait annoncer une nouvelle révolution industrielle[1], est aussi, selon leurs critiques, l'occasion de remettre en question la position des sciences et de la libre entreprise dans une démocratie et de reprendre un débat presque aussi vieux que l'humanité[2] : préciser la place des inventions humaines[3] par rapport à l'homme - préciser la position de l'inventeur par rapport aux autres.

Sommaire

Débats économiques et techniques

Enjeux économiques

Posé en termes économiques, le débat sur les nanotechnologies s'attache à poser les coûts et les bénéfices attendus pour en tirer un rapport risque/bénéfice.

Le marché de ces nouvelles technologies est estimé à plusieurs milliards de dollars à l’horizon 2015[4]. La course aux brevets qui existe déjà dans la matière macroscopique, ainsi que dans la recherche nucléaire s'étend donc aussi au monde des nanotechnologies.

Enjeux techniques et d'innovation

Au delà des nanorobots et de l'interface vivant-inerte le champ des applications des nanotechnologies est vaste, concernant pratiquement la totalité des secteurs industriels.

Les nanotechnologies peuvent permettre la production de matériaux plus solides et plus légers que ceux actuellement produits (acier, aluminium, etc.) . à un coût similaire - voire inférieur[réf. nécessaire]. Ils intéressent notamment l'industrie aéronautique (ils sont par exemple utilisés sur les airbus A380 et A350)[réf. nécessaire] et automobile.

La généralisation de l'usage de ces matériaux bouleverserait l'industrie traditionnelle d'extraction et de production de matériaux.[réf. nécessaire] L'industrie minière, essentiellement située dans des pays du tiers monde, pourrait être affectée.

Les déchets des produits industriels pourraient être directement désassemblées en leurs éléments constitutifs, faisant du recyclage une des principales formes de production de matières premières. La même application pourrait valoir aussi pour la pollution en général[5].

Inversement, des risques liés à la généralisation de nanoparticules dans les matériaux peuvent apparaîtres lors de la dégradation naturelle des produits.

Gestion de risques

La recherche civile sur les nanotechnologies explore de nombreux axes jugés prometteurs, en tenant compte de la gestion des risques [6]'[7]'[8]'[9]. Cependant, alors que les investissements financiers privés et publics dans ces technologies sont considérables, moins de 5% [10] des budgets sont consacrés à l'évaluation des risques[réf. nécessaire].


Débats de santé publique

Données de nanotoxicologie

La nanotoxicologie est la branche de la toxicologie qui étudie l'impact des nanotechnologies sur la santé des êtres humains.

Dans un rapport publié fin 2008, l'Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) juge que, compte tenu de sa jeunesse, la nanotoxicologie fournit "des résultats encore peu nombreux, disparates et parfois contradictoires."[11]

La nanotoxicologie s'attache à étudier les trois voies possibles d'exposition de l'Homme aux nanotechnologies : voie cutanée, digestive et respiratoire. Parmi les résultats les plus marquant des études scientifiques, le quotidien économique français Les Echos relève, à la suite de l'Afsset, l'exposition par voie respiratoire : "les nanoparticules pourraient traverser la barrière de l'épithélium pulmonaire pour atteindre la circulation sanguine et les ganglions lymphatiques et se répartir ensuite dans l'organisme, franchir la barrière placentaire."[12].

Applications cosmétiques

Dans les produits cosmétiques, les nanotechnologies sont utilisées sous forme de nanoparticules. Des actifs sont encapsulés dans ces nanoparticules pour leur donner de nouvelles propriétés. Elles améliorent ainsi le pouvoir couvrant, adhérent et pénétrant des produits cosmétiques. En d’autres termes elles augmentent l’efficacité des cosmétiques. Par exemple, on utilise sous forme de nanoparticules l’oxyde de titane pour éviter le blanchiment de votre peau lorsque vous vous enduisez de crème solaire. On encapsule aussi les vitamines E pour leur permettre de passer la barrière cutanée. De nombreuses marques ont annoncé les nanotechnologies comme une révolution cosmétique, mais faire passer la barrière cutanée à des actifs est-il bien neutre pour la santé ? Les nanotechnologies sont récentes, leurs effets sur la santé ne sont pas bien connus puisque jusqu’à lors très peu d’études ont été effectuées sur le sujet. Certaines études ont néanmoins d'ores et déjà alerté la communauté scientifique quant à la toxicité de ces particules.[13] Des chercheurs américains ont mis en évidence les possibles dangers des nanoparticules[14] (présentes notamment dans des crèmes solaires[15]) pour les voies respiratoires, où leurs effets seraient comparables à ceux de l'amiante.[réf. nécessaire]

En France, des produits courants utilisent des nanotechnologies. C'est le cas de certains savons ou huiles solaires. L'étiquetage ne précise pas la présence d'éléments issus des nanotechnologies.

Le groupe de cosmétiques L'Oréal a mis en avant la présence de tels éléments dans certaines de ses publicités[réf. nécessaire] et a ensuite renoncé à un tel affichage. Une des raisons possible de ce revirement est le risque d'une contre-publicité liée à la présence d'éléments issus des nanotechnologies.

En 2006, l'association écologiste Amis de la Terre ont rappelé que certains des plus grands noms des cosmétiques, comme L’Oréal, Revlon ou Estée Lauder, continuent de vendre des produits contenant des ingrédients nanotechnologiques alors qu’il y aurait de plus en plus de preuves que ces matériaux peuvent être toxiques pour les humains[réf. nécessaire].

En 2004, un rapport de la Royal Society britannique[16] recommandait que “les composants sous forme de nanoparticules devraient être soumis à une étude de risque complète menée par le conseil scientifique adéquat, avant quelles ne soient autorisées à être utilisées dans des produits”.

Applications médicales

L'industrie médicale est habituée à la gestion des risques sanitaires. Elle manipule au quotidien des substances toxiques ou de natures biologiques[17] , chimiques[18] et nucléaires[19] . Malgré les accidents, ces techniques ont prouvé leur efficacité sur le long terme[20] ainsi que leurs limites[21].

Étant de taille adaptées aux cellules, les nano-technologies trouvent leur place dans l'équipement médical et dans les recherches médicales. Différents axes de travail sur la lutte contre le cancer[22] sont explorés[23].


Débats ethiques

De nombreux théoriciens ont réfléchi aux implications de la science pour l'Homme, notamment Jacques Ellul, en 1977, dans Le système technicien (Calmann-Lévy). Pour eux, à l'instar des OGM ou de l'énergie nucléaire, les nanotechnologies ne relèvent pas du domaine strictement scientifique, car la science a une influence (négative comme positive) sur notre vie quotidienne[réf. nécessaire].
.

Débat juridique

Depuis peu, les juristes commencent à formuler des problématiques juridiques à propos des nanotechnologies: quelques articles sont parus à la suite de l'avis du Conseil national d'éthique de février 2007. Ils traitent du principe de précaution,du droit à l'information, de la responsabilité, des libertés publiques, de la propriété intellectuelle...[24]

Applications de sécurité et débat sur la vie privée

Les nanotechnologies permettraient d'étendre les possibilités dans le traçage des personnes et la biométrie.

Le marché de la biométrie est en pleine croissance à la fin des années 2000. L'existence de puces d'identification n'est pas nouvelle et est largement utilisée au quotidien (en 2008). C'est par exemple sur de tels principes que reposent certains systèmes d'abonnements à des transports en commun[25] : des puces sont approchées d'une borne qui en modifie le contenu et, par exemple, valide un trajet. Seule la miniaturisation plus importante dont ces puces font l'objet est nouvelle. C'est cette miniaturisation ainsi que la propagation de ces puces qui font l'objet de critiques. En l'état des recherches, l'utilisation de telles puces n'est néanmoins possible qu'à très faible distance : il n'est possible d'activer ces puces qu'en les approchant d'un détecteur. Par ailleurs, des puces sous-cutanées sont déjà employées pour identifier des animaux ou des personnes volontaires. On l'utilise par exemple sur certains prisonniers, à qui on propose le système en échange d'une liberté conditionnelle.[réf. nécessaire] En Espagne, une boîte de nuit utilise le système pour fidéliser sa clientèle, en offrant des cadeaux en contrepartie.[réf. nécessaire]

De telles applications ne font pas l'unanimité. Les critiques portent :

  • sur les conséquences pour les libertés individuelles.
  • sur les modalités de mise en oeuvre. Selon certains, ces technologies engagent la société dans un modèle « sécuritaire », que le peuple n'aurait pas eu la possibilité de choisir par la voie démocratique car on ne lui en aurait pas présenté tous les enjeux. Les opposants posent la question du pouvoir de décision du peuple sur les choix technologiques dans le cadre des systèmes démocratiques.[réf. nécessaire]

Ses application en matière de sécurité relèvent de la loi, dont certains réclament une adaptation, et des instances de régulation, telle la CNIL en France.

Des opposants aux nanotechnologies affirment[réf. nécessaire] que les médias[26] semblent aujourd'hui être incapables d'esprit critique vis-à-vis des nanotechnologies. Pour eux, il semble plutôt que l'opinion est préparée pour n'en voir que le « bon côté », c’est-à-dire les simplifications de la vie quotidienne et certaines baisses de coûts[27].

D'un point de vue budgétaire, ces opposants dénoncent le parti pris apparent des gouvernements pour les nanotechnologies.[réf. nécessaire]

Cependant, une branche de ces opposants milite[réf. nécessaire], non pour un simple contrôle citoyen de ces technologies, mais pour leur interdiction totale à cause selon eux du trop grand nombre de risques et des trop faibles avantages pour la population.

Applications militaires

Parmi les applications étudiées par l'armée française dans les années 2000 : le programme FELIN d'équipement du fantassin, nano-capteurs, missiles « intelligents », micro-drones, armes chimiques nano-encapsulées, etc. Ces applications ne relèvent pas à proprement parler des nanotechnologies, mais essentiellement de macrotechnologies déjà existantes.

Selon le philosophe des sciences Jean-Pierre Dupuy[28], les nanotechnologies sont « un nouvel avatar de la course aux armements[réf. nécessaire] » : « Les nano-armes seront à la bombe atomique ce que celle-ci était à la fronde[réf. nécessaire] ». Pour lui, c'est la notion même d'éthique qui ne peut plus être la même après l'avènement des nanotechnologies.

Le débat s'est encore approfondi suite à l'opération militaire israélienne contre Gaza entamée en décembre 2008 suite à laquelle certaines organisations accusent Tsahal d'avoir eu recours à des armes de nouvelle génération contenant du fullerène[29].

Débats sur l'évolution de l'Humanité

Craintes d'hybridation et de transhumanisme

Les nanotechnologies ont aussi soulevé des questions philosophiques et éthiques liées au remplacement de l'homme par les robots, à la mutation de l’homme, à son hybridation avec la technique. On parle alors de transhumanisme. Le dépassement de l'Homme par une forme de vie et d’intelligence supérieure est envisagé par certains[réf. nécessaire].

La théorie controversée de la « gelée grise » et de la « gelée verte »

Au travers de la nanotechnologie, des « engins de création », les assembleurs moléculaires, seraient capables d’assembler, atome par atome, n'importe quel objet - à commencer par des répliques d’eux-mêmes. Eric Drexler, dans son livre, Engins de création,[30] envisage cette hypothèse aussi appelée « grey goo », c'est-à-dire « gelée grise ». En août 2004, dans un article intitulé Safe exponential manufacturing[31] paru dans le Nanotechnology journal, Eric Drexler revient sur ses propos. Il souligne qu'un accident de type « gelée grise » ne pourrait plus se produire, car la fabrication moléculaire n'aurait plus intérêt à faire appel à des nano-robots auto-reproductibles et donc n'envisagerait pas de développer ces technologies.[32].

Un autre danger possible mis en avant vient d'une convergence entre applications nanotechnologiques et les biotechnologies : on parle[réf. nécessaire] de « gelée verte » - semblable à celui de la « gelée grise », avec un aspect biologique en plus. Il serait en effet possible que certaines combinaisons entre la biologie et la nanotechnologie révèle des risques insoupçonnés[réf. nécessaire], d'où un principe de précaution renforcé.

Selon certains, le danger de cette potentielle « gelée verte » pourrait être contre-carré par les lois naturelles - type équilibre de l'écosystème ou théorie de l'évolution.[réf. nécessaire]

Il convient donc ici de séparer deux niveaux : macro-démographique (l'ensemble de la population) et micro-démographique (effets sur une ou plusieurs parties de la population). Le risque sur l'ensemble de la population humaine est donc considéré comme négligeable, alors que les effets à court terme sur une partie peut-être importante de la population pourraient être graves (pandémies, famines, etc.).[réf. nécessaire]

Un nanorobot doit trouver dans son environnement immédiat une source d'énergie et de matières premières pour fonctionner et se reproduire ce qui limite de fait la propagation.

De plus, certains craignent que des droits de reproduction soient facturés par les concepteurs des nanomachines, ou qu'ils seront restreints pour des raisons de licence, de même que certaines semences vendues en agriculture sont stériles.[réf. nécessaire]

Débats secondaires

Usurpation du label Nanotechnologie

Afin d'accéder à des budgets importants, certains centres de recherches ou de développement, présentent leur travaux comme relevant des nanotechnologies alors même qu'elles relèvent de technologies beaucoup plus classique.

On compte parmi ces faux :

  1. des technologies issue de miniaturisation à niveau macroscopique, c'est le cas de nombreuses technologies militaires présentées sous ce label (Notamment les drones, missiles et de la plupart des éléments du programme FELIN);
  2. des technologies relevant de microtechnologies classiques ;
  3. des technologies impliquant des procédés nanométriques ne relevant pas de domaines d'interfaces entre divers domaines. En chimie, les réactions se font à niveau atomique ou moléculaire. En physique, où les technologies laser et nucléaires se font à niveau nanométrique. Cependant, la majorité de ces techniques chimiques ou physiques ne sont pas à l'interface entre plusieurs technologies nanométriques issues de domaines différents et n'entrent pas dans le domaine des nanotechnologies.

La revendication large de l'appartenance aux nanotechnologies est source de confusion dans le débat sur les nanotechnologies.


Evolution du débat

Naissance du débat

En 1999, l'informaticien Bill Joy, créateur du langage Java a publié dans Wired un article qui a fait date intitulé : « Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous »[33] et en sous-titre : « Les technologies les plus puissantes du XXIe siècle : le génie génétique, la robotique et les nanotechnologies menacent d’extinction l’espèce humaine ». Cet article a provoqué une prise de conscience et diverses prises de position face aux risques des nanotechnologies, notamment du Prince Charles.


Anticipant la recherche de plusieurs années, des débats sont organisés :

  • Des collectifs tels que les OGN dénoncent le choix de société que ces technologies peuvent préparer et déclarent : « Nous ne voulons pas du nanomonde, avec ses nanoparticules toxiques, ses armes intelligentes, ses organismes atomiquement modifiés (OAM), ses mouchards électroniques, son techno-contrôle permanent.[réf. nécessaire] »
  • D'autres débats[réf. nécessaire] mettent en avant le caractère utopique ou anticipé de ces critiques.

Cependant, certains répondent que ces hypothèses supposent souvent l'existence de nano-machines perfectionnées, loin d'être envisageable à l'heure actuelle[réf. nécessaire].

Les défenseurs des nanotechnologies comparent ces risques à ceux, au cours des années 1960, que l'informatique débouche sur une intelligence artificielle qui dominerait l'humanité.

En juin 2004, à Alexandria (Virginie), des représentants de 25 nations ont pour la première fois débattu de la façon de réguler ce type de recherche au niveau planétaire.[réf. nécessaire]

Divers gouvernements, dont celui des USA en 2006, s'interrogent sur les nouveaux risques (avérés ou suspectés) qui peuvent découler des nanotechnologies, et sur les moyens de les gérer[34].

Une enquête effectuée fin 2007 aux États-Unis[35], montre une forte différence de perception et de hiérarchisation des risques liés aux nanotechnologies, selon que les questions étaient posées aux scientifiques ou au grand public, alors que leur appréciation des bénéfices potentiels étaient relativement proches :

  1. Les scientifiques interrogés étaient plus inquiets que le public à propos des impacts sur la santé des nanoproduits ou par des caractéristiques de "nouveaux polluants" de ces produits.
  2. Le public était beaucoup plus inquiet que les scientifiques sur les risques d'atteinte à la vie privée, de pertes supplémentaires d'emplois et de course aux armements.

Manifestations


Notes et références

  1. Canal Universitaire, Fabrication moléculaire : la prochaine révolution industrielle ? (CNRS)
  2. Voir aussi Pourquoi j'ai mangé mon père
  3. Voir aussi le Cycle Kondratieff
  4. Voir le dossier Nanobrevets « de deuxième nature » : Implications pour les pays du Sud, réalisé par ETC Group
  5. Dépollution de l'eau
  6. [pdf] [1]
  7. [pdf] [2]
  8. [pdf] [3]
  9. [pdf] [4]
  10. (obsolètes?)
  11. Afsset, Nanomatériaux : concilier l’innovation et la sécurité sanitaire, 10/10/2008
  12. Les Echos, "Quels risques pour la santé ?", 3 décembre 2008, page 10.
  13. Expertise mademoiselle bio[5]
  14. « En fonction du mode de contamination, et selon l'état de surface des nanoparticules, celles-ci pourraient s'agréger et endommager certains organes du corps humain, précise Marie Carrière, chercheuse au CEA. »
  15. nano.foe.org.au
  16. Nanoscience and nanotechnologies: opportunities and uncertainties. Royal Society, 2004.
  17. Autre risques médical biologiques : bactérie,maladie nosocomiale, champignons, vaccin
  18. Autres risques médical chimiques poison, toxicomanie
  19. Autres risques médical chimique : radiothérapie
  20. La première vaccination remonte au 14 mai 1796. L'explication de la vaccination et la première vaccination de Pasteur remonte au 5 mai 1881. De même, la première utilisation de substances radiologiques en médecine par Marie Curie date de la Première Guerre mondiale. La découverte de la pénicilline date du XIXe siècle et ses propriétés sont expliquées en 1928.
  21. La quasi totalité des principes actifs des médicaments sont toxiques voire mortels selon les doses utilisées. Les résistances aux antibiotiques sont notées dès les années 1950. Marie Curie, est décédée des suites d'une leucémie vraisemblablement causée par son exposition aux matières radioactives
  22. Actualité > L'avenir des nanotechnologies dans la lutte contre le cancer
  23. Un virus pour combattre le cancer - Stages et Colonies de vacances scientifiques, Classes de découvertes, Clubs sciences, Projets pédagogiques en écoles, collèges et lycées...
  24. Comité consultatif national d'éthique (CCNE)Avis sur les questions éthiques posées par les nanosciences, les nanotechnologies et la santé, février 2007:http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/v2/medias/06-07/conferences/03-07-nanotechnologies/cahiers/cahier-4.pdf,Le texte intégral de l’avis N°96 est disponible sur le site Internet du CCNE :http://www.ccne-ethique.fr/francais/start.htm ; CNRS éditions en avril 2008 (on peut citer: La responsabilité du fait des nanotechnologies : entre droit positif, droit prospectif et science-fiction,Étienne Vergès;Le droit à la rencontre des technologies de l’information et de la communication : le cas du RFID,Yves Poullet, Antoinette Rouvroy et Denis Darquennes;Libres propos sur le droit des brevets et les nanotechnologies;Kervennic(M.), Quelques problèmes juridiques posés par les nanosciences et les nanotechnologies : LPA 2008, n° 132, p. 5.;Stéphanie Lacour, "questions éthiques posées par les nanosciences les nanotechnologies et la santé" Gazette du Palais 2007-06 v.127 n°157-158; Corinne Lepage, L'urgence d'un droit des nanotechnologies, Gazette du Palais, p.3
  25. Korrigo - à Rennes (35)
  26. Les opposants soulignent des liens entre les médias et les marchands d'armes
  27. Par exemple, une baisse du coût de gestion des bibliothèques et grandes surfaces, voire comme à l'université Cornell l'accès à ces bibliothèques 24 heures sur 24 sans la moindre formalité concernant les emprunts
  28. Philosophe des sciences, professeur à l'université de Stanford - Rédacteur de rapports pour le CEA
  29. Israel a bien utilise dans la bande de Gaza des armes a Uranium Appauvri
  30. Chapitre 11, « Engins de destruction »
  31. Safe exponential manufacturing, par Eric Drexler
  32. Drexler dubs “grey goo” fears obsolete : Drexler craint que la gelée grise soit obsolète
  33. Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous
  34. Rapport « Comment maîtriser les risques posés par les nanotechnologies » (rapport 2006)
  35. étude conduite par l'University de Wisconsin-Madison et l'Arizona State University auprès de 363 scientifiques et ingénieurs du secteur des nanotechnologies et auprès de 1015 Américains, relayée par l'ambassade de France à Washington dans ce bulletin d'information de Décembre 2007
  36. « Nanotechnologies et mégadoutes », Le Courrier, 8 novembre 2006.
  37. « Les nanotechnologies déjà condamnées ? », Les Échos, 14 novembre 2006.
  38. « L’ouverture du pôle Minatec cristallise la critique des nanotechnologies », Le Monde, 2 juin 2006.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Mark R. Wiesner and Jean-Yves Bottero (2007), Environmental Nanotechnology : Applications and Impacts of Nanomaterials, Mc Graw Hill, New York, ISBN 9780071477505
  • (fr) Roy Lewis , Pourquoi j'ai mangé mon père, (ISBN 2266084372)
  • (fr) Pièces et Main d'Œuvre, Nanotechnologies/Maxiservitudes, L'Esprit frappeur, 2006, 133 pages, (ISBN 2844052266)
  • (fr) Pièces et Main d'Œuvre, Aujourd'hui Le Nanomonde. Les nanotechnologies, un projet de société totalitaire, éditions de L'Échappée, 2008, 430 p.
  • (fr) Jean-Baptiste Waldner, Nano-informatique et intelligence ambiante, Hermes Science, London, 2006 (ISBN 2746215160)
  • (fr) Jean-Pierre Dupuy, « Le risque inouï des nanotechnologies », L'Écologiste, n°10, juin 2003, p. 70-72. L'un des articles clefs du premier dossier critique de la presse française sur les nanotechnologies.
  • (fr) Paul Lannoye, « Les nanotechnologies auront-elles notre peau ? », L'Ecologiste n° 21, décembre-mars 2007
  • Nanotechnologies, nanoparticules : Quels dangers ? Quels risques ? Rapport du CPP (Comité de la Prévention et de la Précaution. Fichier PDF[6], juin 2006.
  • Les nanomatériaux : Effets sur la santé de l'homme et sur l'environnement, Rapport de l'AFSSET [7](Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) fichier PDF [8], juin 2006.

Articles connexes

Liens externes

Filmographie

  • Alerte à Babylone de Jean Druon
  • Le Silence Des Nanos. Un cyberdocumentaire sur notre avenir technologique de Julien Colin, site du film
  • Les nanos et nous de David Hover. Film sur la Conférence de citoyens organisée en 2006 par la Région Ile-de-France à propos de la recherche sur les nanotechnologies [9], rubrique « nanocitoyens ».
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