- Dragon Quest
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Dragon Quest Éditeur Enix - Square Enix Développeur Distributeur Enix - Square Enix Personnalité ayant
marqué la sérieGenre Jeu de rôle Début de la série 1986: Dragon Quest Plate-forme Site officiel (ja)dragonquest.jp Dragon Quest (ドラゴンクエスト, Doragon Kuesuto?), aussi connu sous le nom de Dragon Warrior aux États-Unis, est une série de jeux vidéo créée en 1986 par le concepteur Yuji Horii. Pour chacun des épisodes, Horii tient la place de directeur ou de producteur, Akira Toriyama supervise l'environnement graphique puis se concentre sur la création des personnages et Kōichi Sugiyama compose les musiques.
La série est extrêmement populaire au Japon et s'est vendu à près de 50 millions d'exemplaires[1] dans le monde.
Sommaire
Création
Le premier épisode, créé par la société japonaise Enix, est sorti en 1986. Inspiré par les déjà nombreux jeux vidéo de rôle sur micro-ordinateurs, il est généralement considéré comme le premier représentant du genre sur console de jeu vidéo. Au Japon, l'influence du jeu original et de la série sur les jeux vidéo de rôle sur console a été immense.
La série continue encore aujourd'hui à faire des émules, et chaque épisode s'est hissé au sommet des classements des meilleurs ventes de jeux vidéo au Japon. Ce qui caractérise Dragon Quest est une certaine forme de classicisme et de simplicité : univers heroic-fantasy coloré, dragons, héros, légendes et méchants démons, pléthores d'éléments auxquels la plupart des autres jeux de rôles ont renoncé depuis belle lurette, et que Dragon Quest utilise comme cure de jouvence. À tout cela on peut ajouter le graphisme très caractéristique d'Akira Toriyama qui a été mis particulièrement en évidence dans l'opus VIII, une difficulté qui force le joueur à s'investir et à ne pas être simple spectateur, et un gameplay qui recèle grande profondeur pour le public initié.
Dragon Quest est l'œuvre maîtresse de Yuji Horii. Ce dernier a aussi supervisé, avec Hironobu Sakaguchi, le célèbre Chrono Trigger. Un autre grand nom de DQ est Koichi Sugiyama, responsable des thèmes musicaux.
De par son âge, la série a connue un grand nombre de plates-formes différentes : MSX, NES, SNES, Game Boy Color, GBA, DS, Wii, Téléphones portables, PS, et PS2.
Les épisodes
Titre
Titre originalPlateformes et années de sortie Japon Amérique du Nord Europe Dragon Quest
Dragon QuestFamicom (1986), MSX (1986), PC-98 (1986), Sharp X68000 (1992), Super Famicom (1993), Game Boy Color (1999), téléphone mobile (2004) NES (1989), Game Boy Color (2000) Aucune sortie Dragon Quest II
Dragon Quest II: Akuryo no KamigamiFamicom (1987), MSX (1988), Super Famicom (1993), Game Boy Color (1999), téléphone mobile (2008) NES (1990), Game Boy Color (2000) Aucune sortie Dragon Quest III
Dragon Quest III: Soshite Densetsu e…Famicom (1988), Super Famicom (1996), Game Boy Color (2000), téléphone mobile (nc) NES (1991), Game Boy Color (2001) Aucune sortie Dragon Quest IV : L'Épopée des élus
Dragon Quest IV: Michibikareshi MonotachiFamicom (1990), PlayStation (2001), Nintendo DS (2007) NES (1992), Nintendo DS (2008) Nintendo DS (11 septembre 2008) Dragon Quest V : La Fiancée céleste
Dragon Quest V: Tenkū no HanayomeSuper Famicom (1992), PlayStation 2 (2004), Nintendo DS (2008) Nintendo DS (2009) Nintendo DS (19 février 2009) Dragon Quest VI : Le Royaume des Songes
Dragon Quest VI: Maboroshi no DaichiSuper Famicom (1995), Nintendo DS (2010) Nintendo DS (2010) Nintendo DS (20 mai 2011) Dragon Quest VII
Dragon Quest VII: Eden no Senshi-tachiPlayStation (2000) PlayStation (2001) Aucune sortie Dragon Quest VIII: L'Odyssée du roi maudit
Dragon Quest VIII: Sora to Umi to Daichi to Norowareshi HimegimiPlayStation 2 (2004) PlayStation 2 (2005) PlayStation 2 (13 avril 2006) Dragon Quest IX : Les Sentinelles du firmament
Dragon Quest IX: Hoshizora no MamoribitoNintendo DS (2009) Nintendo DS (2010) Nintendo DS (23 juillet 2010) Dragon Quest X : Le réveil des Cinq Tribus Wii, Wii U (2012) Wii, Wii U (2012) Wii, Wii U (2012) Spin-offs
La série a aussi donnée naissance à plusieurs autres séries spin-offs comme :
- Dragon Quest Monsters, une série de Monster Breeder à la Pokémon.
- 2007 : Dragon Quest Monsters: Joker
- 2011 : Dragon Quest Monsters: Joker 2
- Torneco no Daiboken (Torneco étant le personnage du gros marchand dans DQIV), des donjon-RPG.
- Dragon Quest Yangus qui raconte l'enfance de Yangus, personnage jouable de Dragon Quest VIII.
- Dragon Quest Heroes, une série qui relate les aventures d'un slime bleu.
- Dragon Quest Swords: The Masked Queen and the Tower of Mirrors, sorti sur Wii, qui met à profit la jouabilité particulière de cette console.
Adaptations
Plusieurs mangas et animes ont été adaptés de Dragon Quest
- Dragon Quest: Dai no Daibouken : un manga de 37 volumes, une série TV de 46 épisodes, 3 films animés. L'adaptation la plus connue en Occident. D'abord éditée en France par J'ai Lu sous le titre de Fly, elle est actuellement rééditée par Tonkam sous le nom de Dragon Quest: la quête de Dai.
- Dragon Quest: Yuusha no Abel : un manga basé sur Dragon Quest III, série TV de 42 épisodes.
- Dragon Quest: L'emblème de Roto : un manga de 21 volumes, un film.
- Dragon Quest: Maboroshi no Daichi : une adaptation manga de Dragon Quest VI.
- Dragon Quest: The Heaven Saga : une adaptation manga de Dragon Quest V.
- Dragon Quest: Eden no senshitachi : une adaptation manga de Dragon Quest VII.
Popularité au Japon et à l'étranger
Chronologie de Dragon Quest en Europe
(en gras les titres de la série principale)1999 Dragon Quest Monsters 2006 Dragon Quest : L'Odyssée du roi maudit 2008 Dragon Quest Monsters: Joker Dragon Quest Swords : La Reine masquée et la tour des miroirs Dragon Quest : L'Épopée des élus 2009 Dragon Quest : La Fiancée céleste Dragon Quest Wars 2010 Dragon Quest : Les Sentinelles du firmament 2011 Dragon Quest : Le Royaume des songes Au Japon, Dragon Quest détient de nombreux records. Il s'agit de la série la plus populaire de Square Enix, devant Final Fantasy et d'une manière générale, il s'agit de la série non-Nintendo la plus populaire du pays[2]. Sur NES, les trois meilleures ventes d'éditeurs autres que Nintendo sont des Dragon Quest, tandis que sur Super Nintendo, Dragon Quest VI constitue également la meilleure vente d'un éditeur tiers avec 3,08 millions d'exemplaires vendus[3]. Dragon Quest VII devient l'épisode le plus populaire de la série avec presque 4 millions d'exemplaires vendus, meilleure vente de la PlayStation au Japon et, hors jeux Nintendo, la meilleure vente de l'histoire du pays.
Toujours au Japon, La série est si populaire, qu'à la suite de la sortie de Dragon Quest III en 1988, le parlement japonais a contraint la société Enix à ce que la sortie d'un nouvel opus de Dragon Quest se fasse désormais en dehors des jours ouvrés, afin de limiter l'absentéisme (aussi bien scolaire que professionnel). C'est un tel phénomène au Japon qu'il existe des concerts basés sur cet univers, et de nombreux CD reprenant les diverses OST des jeux (certains ayant bénéficié de la participation de l'Orchestre philharmonique de Londres).
Dragon Quest VIII devient à son tour la meilleure vente de la PlayStation 2, tandis que le Dragon Quest IX est plus tard annoncé sur la Nintendo DS qui connaît un succès énorme. Bien que l'annonce d'un nouvel épisode sur une console portable surprenne beaucoup de monde, certaines personnes commencent déjà à imaginer la possibilité d'un succès colossale grâce au phénomène de la Nintendo DS, dont le président de Enterbrain qui déclare s'attendre à ce que le jeu puisse dépasser les 5 millions. A sa sortie en juillet 2009, il devient le deuxième meilleur démarrage de l'histoire avec environ 2,34 millions d'exemplaires écoulés en première semaine (2 jours) selon Famitsu[4], mais la loi l'imposant de sortir en week-end lui empêche ainsi de tenir la comparaison face à Final Fantasy VIII qui s'était lui écoulé à 2,5 millions d'exemplaires en première semaine, mais était sorti un jeudi, jour habituel des nouveautés au Japon, lui laissant ainsi 4 jours de commercialisation. Néanmoins Dragon Quest IX réussit à se maintenir dans les meilleures ventes et devient alors l'épisode le plus vendu de la série mais aussi le premier jeu non-Nintendo a dépasser les 4 millions d'exemplaires vendus et constitue actuellement le 11ème jeu vidéo le plus vendu de l'histoire du Japon[2].
Dragon Quest n'a en revanche pas beaucoup de succès dans le reste du monde, ce qui fait d'ailleurs que au niveau mondial, Final Fantasy est ainsi la série la plus populaire de Square-Enix. Enix avait tout de même à l'époque sorti les premiers épisode aux États-Unis, sous le nom de Dragon Warrior, mais aucun opus n'a rencontré de véritable succès. En revanche, la société n'a sorti aucun épisode en Europe. Après la fusion avec Squaresoft, l'éditeur devient plus ambitieux pour sa série à l'internationale. Dragon Quest VIII devient le premier épisode à sortir en Europe et également le premier à être traduit officiellement en français. Sans connaître un grand succès, le jeu se vend tout de même très bien en occident. Depuis, chaque épisode a droit à une localisation aux États-Unis comme en Europe, où Dragon Quest IV et Dragon Quest V sortent pour la première fois grâce à leurs remakes sur Nintendo DS. Les ventes sont toutefois assez moyennes, surtout en comparaison du succès japonais. La série s'avère toutefois plus populaire en Europe qu'aux États-Unis, bien que ce dernier soit le plus important marché au monde pour le jeu vidéo : dans le cas de Dragon Quest IV sur DS, Square-Enix a écoulé 1,19 million au Japon, 110 000 exemplaires en Amérique du Nord, et 150 000 exemplaires en Europe[5].
En Europe, étant donné la chronologie des sorties des jeux de la série dans le désordre, les titres ne sont pas numérotés.
Divers
La mascotte officielle de Dragon Quest est un slime (traduit en « gluant », dans la version française de Dragon Quest VIII) bleu, en forme d'oignon. Il apparaît dans chaque épisode du jeu ; c'est souvent le premier personnage que l'on rencontre. Il peut, en se mélangeant avec d'autres slimes, devenir le Roi des slimes, un slime plus gros, avec une couronne.
Les jeux contiennent quelques notes religieuses : de nombreux évêques vagabondent souvent au sein de l'univers de Dragon Quest Monsters, et ont un pouvoir de guérison. Dans Dragon Quest VII, le seigneur du mal, une sorte de diable, appelé Orgodemir, est le dernier ennemi à combattre. Une quête annexe permet de se battre contre Dieu lui-même.
Influence
Inspiré des jeux de rôle sur micro-ordinateurs (avec Ultima I en 1980 ou Wizardry en 1981), le premier opus Dragon Quest est considéré comme le premier jeu du genre sur console de jeux vidéo. En tant que premier jeu japonais du genre, il est source d'une influence artistique que l'on surnomme J-RPG pour les jeux de rôles japonais.
Ce même jeu a fait naître une autre série toute aussi populaire au Japon, Final Fantasy. Une série qui, à ses débuts, prennait référence sur la série Dragon Quest (au moins dans la forme comme l'utilisation de chiffre romain pour les titres) mais qui a su se démarquer par une prise de risque artistique et commerciale par la suite.
Dragon Quest a aussi inspiré d'autres séries toutes aussi populaires telle que Pokemon, Digimon et Dokapon par la mécanique de recrutement et d'élevage de monstre. En effet dans Dragon Quest V sortie en 1992, il était déjà possible de capturer des monstres et de les faire évoluer, le principe même de Pokémon dont le premier jeu est sortie en 1996[6].
Notes et références
- http://technaute.cyberpresse.ca/jeux-video/200907/15/01-884221-dragon-quest-ix-pour-ds-se-vend-par-millions-au-japon.php
- Meilleures ventes de jeux vidéo au Japon
- Ventes de la série au Japon
- Démarrage de Dragon Quest IX
- Rapport officiel de Square-Enix
- (en)Gaming's most important evolutions sur GamesRadar
Voir aussi
Liens externes
- Dragon Warrior / Dragon Quest sur le site MobyGames
- Site officiel de Square-Enix (Japonais)
- Dragon Quest Wiki
- Visuels des boîtes de Dragon Quest I à IX
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- Dragon Quest Monsters, une série de Monster Breeder à la Pokémon.
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