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Hydromorphone
Hydromorphone Général Nom IUPAC 4,5 alpha-époxy-3-hydroxy-17-méthyl morphinan-6-one No CAS Code ATC N02 PubChem Propriétés chimiques Formule brute C17H19NO3 [Isomères] Masse molaire 285,3377 g∙mol-1
C 71,56 %, H 6,71 %, N 4,91 %, O 16,82 %,Classe thérapeutique Analgésique opioïde • Stupéfiant Données pharmacocinétiques Biodisponibilité 100 % (IV)
35 % (orale)
55 % (intranasale)Liaison protéique 20% Métabolisme Hépatique Demi-vie d’élim. 2 - 3 heures Excrétion Rénale Considérations thérapeutiques Voie d’administration Intraveineuse
Intramusculaire
Orale
Intranasale
IntrarectalePrécautions Dépresseur respiratoire Antidote Naloxone Caractère psychotrope Catégorie Narcotique Risque de dépendance Très élevé si usage
non-thérapeutiqueUnités du SI & CNTP, sauf indication contraire. L'hydromorphone est un dérivé semi-synthétique de la morphine et fait partie du groupe du phénanthrène. Il diffère de la morphine du fait qu'il en est une cétone hydrogénée. Le produit est mis en marché sous les marques de commerces Dilaudid® , Sophidone L.P.® et Hydromorph-Contin®.
Sommaire
Pharmacologie
L'hydromorphone est un opiacé utilisé pour soulager les douleurs aigües et est notamment prescrit aux patients ayant subi récemment une chirurgie, souffrant d'une blessure grave, ou en soins palliatifs. Il peut aussi être employé pour la toux sèche douloureuse. Le médicament peut être injecté (IV ou IM), avalé ou encore consommé en suppositoire. Celui-ci est approximativement huit fois plus puissant que la morphine.
L’hydromorphone est offerte sous diverses formes et doses, notamment en comprimés, capsules à libération lente, liquide oral, suppositoires et solutions par injection. Les comprimés sont offerts à des concentrations de 1, 2, 4 et 8 mg. Les capsules à libération lente sont offertes à des concentrations de 3, 6, 12 et 24 mg.
Son mécanisme d'action est essentiellement lié à la liaison aux récepteurs opioïdes du système nerveux central (SNC), soit μ et κ. Il modifie la perception de la douleur et de la réaction aux stimuli douloureux tout en entraînant une dépression généralisée du SNC.
L'hydromorphone est principalement métabolisé par le foie. Il est excrété surtout sous forme de glycuroconjugué, avec de petites quantités du composé parent et de faibles quantités de métabolites 6-hydroxy de réduction.
Usage détourné et récréatif
L'hydromorphone peut être détourné à des fins récréatives et est consommée par les amateurs d'opiacés, remplaçant parfois l'opium, l'héroïne, la morphine, la codéine, etc...
Selon certains témoignages, l'hydromorphone, injectée dans un but récréatif, présenterait une poussée de "bien-être" supérieure à celle de l'héroïne. Elle induit cependant à une forte dépendance tant physiologique que psychologique; à ce titre, l'hydromorphone est incluse dans la convention unique sur les stupéfiants de 1961.
Effets secondaires
Ces effets secondaires ont été observés :
- Étourdissements, vertiges
- Constipation
- Somnolence
- Dépression respiratoire
- Ralentissement des pulsations cardiaques
Considérant les effets sédatifs de l'hydromorphone, il faut agir avec prudence lors de l'administration concomitante de médicaments entraînant ce même type d'effet dépresseur : alcool, benzodiazépines, barbituriques, antihistaminiques, etc.
Notez que l'hydromorphone traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Références
- Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques 2008
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Notes et références
Opiacés Alfentanil • Buprénorphine • Butorphanol • Carfentanil • Codéine • Codéinone • Dextropropoxyphène • Endorphine • Fentanyl • Héroïne • Hydrocodone • Hydromorphone • Méthadone • Morphine • Morphinone • Oxycodone • Oxymorphone • Péthidine • Rémifentanil • Sufentanil • Tramadol
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