- Courcoué
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Courcoué
La MairieAdministration Pays France Région Centre Département Indre-et-Loire Arrondissement Chinon Canton Richelieu Code commune 37087 Code postal 37120 Maire
Mandat en coursAnnik Simon
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Richelieu Démographie Population 250 hab. (2007 INSEE) Densité 16 hab./km² Gentilé Courcouéziens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 59 m — maxi. 122 m Superficie 15,66 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/Indre-et-LoireCourcoué est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre. Les habitants de Courcoué sont les Courcouéziennes et les Courcouéziens.
Sommaire
Géographie
La commune de Courcoué est située au sud-ouest du département de l'Indre-et-Loire dans la région Centre. Elle fait partie du canton de Richelieu, arrondissement de Chinon, et a une superficie de 1 566 hectares. Courcoué est installée dans une vallée sèche et enclavée par deux coteaux. Elle est bordée au nord par la commune de La Tour-Saint-Gelin et au sud par celle de Braslou à l'est par Verneuil-le-Château et Luzé et à l'ouest par Chaveignes.
C'est un village situé au fond d'une valée sèche entourée de plateaux crayeux : le lieux dit «La Combe»en est l'illustration et offre un panorama sur le Richelais. Courcoué fait partie du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
La mairie se situe à 94 mètres d'altitude.
Voir aussi la référence du lien externe de la vue aérienne de Courcoué[1].
Les grandes villes à proximité de Courcoué sont :
- Châtellerault (34 402 hab.), dans la Vienne, située au sud-est de la commune à 32 km ;
- Tours (137 046 hab.), Indre-et-Loire, sa préfecture, au nord à 55 km ;
- Poitiers (91 395 hab.), préfecture de la Vienne, au sud à 66 km.
Situation détaillée des villes et villages aux alentours :
La Tour-Saint-Gelin 1,8 km Chaveignes 2,6 km Braslou 3,8 km Luzé 4 km Chezelles 4,7 km Verneuil-le-Château 5,1 km Braye-sous-Faye 5,4 km Richelieu (Indre-et-Loire) 5,5 km Champigny-sur-Veude 6,2 km Razines 6,6 km Lémeré 6,6 km Brizay 7,7 km Rilly-sur-Vienne 8 km Theneuil 8 km Assay 8,4 km Faye-la-Vineuse 9,4 km Pouant 9,4 km Marigny-Marmande 9,6 km Jaulnay 9,8 km L'Île-Bouchard 9,9 km Histoire
Paléolithique moyen
De tout temps le site de notre région a laissé des traces d'occupation humaine, preuve en est les quantités inusitées d'outillages moustériens, dans la période du paléolithique moyen, entre 80 000 et 37 000 ans avant J.-C. Lors des recherches topographique, effectuées en 1945, 46 et 47, pour la révision du cadastre, il a été trouvé sur les sols de Preugny, au lieu dit «La Pièce de Preugny»[2] un fragment de 85mm de la pointe d'un coup de poing en silex jaune et au Puits-Morin un racloir épais en silex sur les rebords du coteau septentrional, plus exactement sur le haut du versant, dans les sols calcaires.
Néolithique
Les premières installations humaines sur le territoire de Courcoué semblent dater du Néolithique (environ 5 000 ans avant J.C.), en raison probablement de ses terres cultivables faciles à travailler.
- Il a été trouvé lors de la révision du cadastre à la Rivière-Marteau et La Bonde, entre ces deux fermes, une dizaine de grattoirs variés, dont un carêné et trois sur bouts de lames assez soignés, un tranchet, une pointe de petite sagaie arquée, deux talons de haches polies en silex et environ 200 éclats de silex et de jaspe attestant une occupation sur ce site.
- Quelques trouvailles ont aussi été faites au Bois-des-Dames : des éclats, des fragments de lames, un perçoir soigneusement retouché, des fragments de scie à encoches ainsi qu'un dizaine de grand couteaux en silex originaires des ateliers du Grand Pressigny.
- Dans les Fonds de Courcoué ont été découverts : un grattoir en jaspe[3] et en bordure du chemin rural n°32, dit de Bellevat-aux-bouchets[4], et un éclat de hache polie en silex[5].
- Au Carroi de La Commission une fouille a laissé apparaitre un tranchant de hache polie en silex et une petite hache à bords équarris.
- À La Mabilière : deux beaux grattoirs dont on remarque des encoches symétriques de la base pour subvenir à l'attache d'un enmanchement.
- Entre La Mabilière et Les Bruères : Deux haches polies, une en diorite et l'autre en roche verdâtre.
- À Beaumené : un grattoir et une hache polie.
- Les Bouchets : une pointe de sagaie arquée.
- Les Bois-Godets : Un grattoir et une lame à arêtes écrassée[6].
Période mégalithique
Hormis les témoignages de la Préhistoire, plusieurs vestiges de la période mégalithique (3 000ans avant J.-C.) ont dû disparaître, comme le laisse supposer le toponyme de Chillou (le caillou), attestant l'ancienne existence d'un menhir ou d'un dolmen (Chillou-Viré au lieu dit Braslou).
L'âge du fer
De l'époque de L'âge du fer, il nous reste peu de témoignage hormis dans la région du tumulus des Bois-Semés à Braslou, observé en 1930 qui après des fouilles comprenait quatre squelettes et des fragments d'objets de fer en très mauvais état.
Époque celtique
Beaucoup plus tard lorsque les Celtes envahirent la Gaule vers (1 200 avant J.-C.) des états se formèrent. C'est environ 500 ans avant J.-C que les Turons[7] délimiteront leur région en s'installant sur les voies navigables (Loire, Cher, Indre et une partie de la Vienne) en laissant aux Pictons[8] les bas plateaux du Richelais et du Loudunais actuels.
- On a découvert à Courcoué des tombes mérovingiennes[9] Mais curieusement aucunes traces d'occupation gauloise ou gallo-romaine n’ont été signalées. Il semblerait que notre région semble avoir échappée à la colonisation romaine et que l'invasion des Francs[10], créèrent de nouveaux lieux d'implantation jusqu'alors délaissés, tels Benais, Courcoué, Nouans et Vernou. Les Celtes ayant conservé leurs habitudes nordiques, accoutumés à vivre dans les bois[11] devaient s'adonner à l'élevage de bêtes peu exigeantes, comme les chèvres, porcs, apiculture et chasse.
Toponymie
Au cours de son histoire, elle a porté plusieurs noms. Courcoué pourrait venir pour les uns, du mot Gallois Cor-goed[12]. Pour les autres, il aurait dérivé vers 1094, du nom latin Corcuius[13] pour trouvons l'appelation Curcue en 1106[14]. Puis vers 1131 dans une charte de l'abbaye de Bois Aubris on trouve inscrit Corcoe ou Corcoué, au XVIIe siècle on l'appelait Corcoué en Poitou et finalement Paroisse Saint-Denis-de-Courcoué au XVIIIe siècle[15]. Puis son nom actuel. Cette cour Cour qui se trouvait à l'intérieur d'une ferme au milieu des bois précédera un château qui deviendra le siège de la châtellenie de Courcoué[16]. Comme nombre de localités voisines, elle a été à partir du XIe siècle un fief de Faye-la-Vineuse, à foi et hommage lige.
Administration
Maire de Courcoué
Liste des maires successifs[17] Période Identité Étiquette Qualité 1801 1807 Monsieur Joseph Guillot[18] Inconnu 1830 - Monsieur Pallu Inconnu 1837 1846 Monsieur Jacques Faucillon Inconnu 1846 1851 Monsieur Georges Guérin Inconnu 1851 1852 Monsieur Pallu Inconnu 1852 - Monsieur Guellerin Inconnu 1862 - Monsieur Beaufumé Inconnu 1870 1881 Monsieur Jules Néron Inconnu 1970 2000 Monsieur Pierre Balzeau Inconnu mars 2001 réélue en 2008 Madame Annick Simon Inconnu Toutes les données ne sont pas encore connues. Communauté de communes du pays de Richelieu
Courcoué fait partie de la Communauté de communes du pays de Richelieu situé dans le pays du Chinonais et qui regroupe également les communes : d'Assay, de Braslou, de Braye-sous-Faye, de Champigny-sur-Veude, de Chaveignes, de Courcoué, de Faye-la-Vineuse, de Jaulnay, de La Tour-Saint-Gelin, de Lémeré, de Ligré, de Luzé, de Marigny-Marmande, de Razines, de Richelieu (Indre-et-Loire), et de Verneuil-le-Château.
Démographie
Graphique d'évolution de la population, 1794-1999
Voici ci-dessous, un tableau démographique sur la ville de Courcoué classé par date de recensement.
Lieux et monuments
- Sur la commune se situe le Panorama de la Combe (La Combe, carte de Cassini du XVIIe siècle, cadastre de 1836; cadastre de 1949).
- La commune compte un château (le château de Courcoué, XIXème siècle, qui domine le village) et trois manoirs privés (le manoir et maison noble de la Mabilière, XVIème/XVIIème siècles, le manoir de la Messardière XVIème siècle, remanié, et le manoir de Preugny, XVIème/XVIIème siècles).
- Une croix de chemin.
- Des vallons verdoyants.
- De nombreuses sources d'eau.
- Église Saint-Denis : Le seul édifice de la commune ouvert au public est l'église paroissiale du bourg, avec massif clocher carré, qui est dédiée à saint Denis. La paroisse, avant la Révolution, appartenait au diocèse de Poitiers. Elle fut fondée au XIIe siècle et a subi plusieurs remaniements. La nef du XIIe siècle était primitivement unique. Sa charpente est recouverte d'ardoise et lambrissée à chevet plat. Celle-ci aboutit à une travée carrée située sous le clocher qui date de la même époque. Le chœur a été refait au XVIe siècle ainsi que la chapelle seigneuriale. Au XVIIe siècle fut ajouté sur la droite du chœur (chœur lambrissé du XVIème siècle à chevet plat) un petit collatéral, communiquant avec lui par trois arcades reposant sur des chapiteaux de piles octogonales. Inscriptions sur la cloche : "L'an 1807, j'ai été bénite par Mr Etienne Michau curé de Snt âgé de 81 ans et nommée Suzanne Joseph par Mr Joseph Guillot maire de Courcoué et par DE elle Suzanne Lebrun fille de Mr Pierre Lebrun adjoint". M. Guy du Chazaud pense que Snt pourrait être mis pour "séant". La cloche est décorée ains : on trouve un Christ en Croix côté Nord, un calvaire sur trois marches côté Sud et une marque de fondeur côté Ouest. En 1860, la municipalité décide la reconstruction de la façade ainsi que son agrandissement, les plans seront de M. Pallu architecte à Tours. C'est également à cette époque que fut créée une tribune dont l'accès se fait par une petite tourelle construite à cet effet. Les vitraux sont signés de Lucien Léopold Lobin.
Personnalités liées à la commune
- Alexis Louis Marie de Lespinay, chevalier du Pally et de l'Empire (24 août 1752 - Chantonnay ✝ 15 février 1837 - Poitiers), fut un homme politique français du XIXe siècle. Sa famille possédait au XVIIIe siècle la terre de la Chardonnière, paroisse de Vouvray, et divers fiefs dans la paroisse de Courcoué.
Légendes de Courcoué
Les Fées
La légende voudrai que la pierre ai été érigée par des fées. Ces fées se réunissaient ou dansaient au clair de lune autour des monuments anciens à Château-la-Vallière, Civray-sur-Esves, Vaujours, au bois des Dames et à minuit dans la Bruyère sur la route de Courcoué à La Tour-Saint-Gelin.
Elles avaient du goût pour l'architecture grâce à leur outil de prédilection, le marteau d'or, et pouvaient édifier des monuments en un temps record, portant les pierres sur la tête ou au bout du doigt. Les pierres venaient toutes seules à leur volonté, les esprits des bois débitaient les châtaigniers dans la forêt du Truisson sur leur ordre pour construire les «dubes» de Saint-Ours et l'oratoire (Loches). Ainsi furent également érigés le dolmen de Hys entre Grenillé et Le Liège, le dolmen de Mettray, dit la Grotte aux Fées ou la Chambre aux Fées, tout comme le menhir de Villandry au Bois Lureau (la Pierre-aux-joncs, photos).
Ressources et productions
- Céréales, polyculture
- Elevage
- Volaille
- Elevage de chiens et de chats
- Laiterie de la Croix-Morin
- Coopérative agricole
Vie locale
- Fête communale
- 8 mai
- 14 juillet.
Herbier et flore
Les menthes forment un genre (Mentha) de plantes herbacées vivaces de la famille des Lamiacées (Labiées), sous-famille des Nepetoïdeae, tribu des Menthae, comprenant de nombreuses espèces, dont beaucoup sont cultivées comme plantes aromatiques et condimentaires, ornementales ou médicinales.
Description détaillé de cette menthe verte de la région de Courcoué à La Combe (voir l'Herbier Tourlet, site de Université François-Rabelais[22] à Tours) :
Mentha spicata (Menthe verte) de "La Combe" :
- Famille : Labiées (Lamiaceae)
- Genre : Mentha
- Numéro Tourlet: 0946
- Nom Tourlet: Mentha viridis
- Nom actuel : Mentha spicata L. subsp spicata
- Nom commun : Menthe verte (de "La Combe", voir la photo dans le site de l'Herbier Tourlet).
- Numéro de la Flore de Corillion : 894
Dans le dictionnaire Tourlet nous trouvons une remarque concernant cette plante : Le taxon M. latifolia Tourlet (946.19) ne mérite pas d'être distingué du type près du village de la Combe, 27 septembre 1906 (Collecteur : Tourlet)
Voir aussi
Notes et références
- Carte de Courcoué
- Dans le cadastre B2
- cadastre B494
- Cadastre B501
- BAVC 1950
- BAVC tome V n°4, notes de Gérard Cordier
- Turons : ancêtres des tourangeaux
- Pictons: ancêtres des poitevins
- Lettre de M. Baudoin 1865 MSAT
- Les Francs : Peuplade germanique qui en 481 investi partiellement les anciens centres d'habitat gallo-romain
- la construction en pierre leur était inconnue et étrangère
- Signifie : Petit bois ou petite forêt
- signifiant : cour
- abbaye Notre-Dame de Noyers, sous le titre d’Ecclésia Curcue Cartulaire de Saint-Michel de Noyers, dans l'
- Registre d'état civil de Courcoué
- E. Millet
- Archives d'I&L, C, 600, 650 : E,146 : G, 123, 281. Registre d'état-civil de Courcoué
- Il était fermier et procéda à la destruction des papiers féodaux de son ancien propriétaire, le citoyen de Mondion, seigneur de Courcoué. Extrait des registre des délibérations municipales : le 14 frimaire an II (le 4 décembre 1793) de la République française une et indivisible, la municipalité de Courcoué procède au triage des titres du citoyen Mondion (François de Mondion, ci-devant seigneur de Tournelay, La Chambaudière et de Courcoué, qui avait servi en qualité de major général dans l'armée du comte d'Eistaing pendant la guerre d'indépendance d'Amérique). Tous les titres de féodalité sont livrés aux flammes en présence du Conseil de la Commune et de la citoyenne Mondion qui fit preuve du républicanisme le plus marqué et pour finir le vendredi 9 mai (20 floréal an II) la municipalité brûlera le reste des titres (le reste de ces lambeaux du despotisme).
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 6 janvier 2010
- Courcoué sur le site de l'Insee
- Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
- Université François-Rabelais, Service Informatique et Réseaux, Parc de Grandmont, 37200 Tours, mel : service.informatique@univ-tours.fr Responsable de la Publication : M. Loïc Vaillant, Président de l'Université. Responsable scientifique : Marc Rideau, marc.rideau@univ-tours.fr,
Lien externe
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