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Col du Télégraphe
Col du Télégraphe
Le col du Télégraphe Altitude 1 566[1] m Massif Cerces Latitude
Longitude[1] Pays France
Vallées Maurienne
(nord-est)Vallée de la Valoirette
(sud)Ascension depuisSaint-Michel-de-Maurienne Valloire Déclivité moy.7,3 % 3,4 % Déclivité max.8,9 % 5,5 % Kilométrage11,8 km 4,8 km AccèsD902 D902 Fermeture
hivernaleaucune [[Fichier:|250px]] modifier Le col du Télégraphe à 1 566 mètres d'altitude se situe dans le massif des Cerces. Le fort du Télégraphe à proximité du col profitait pleinement de sa position stratégique au dessus de la vallée de la Maurienne.
Il relie Saint-Michel-de-Maurienne au nord et Valloire au sud et constitue une rampe d'accès au col du Galibier par sa face nord.
Sommaire
Étymologie
Le col est appelé ainsi en raison d’une tour du télégraphe de Chappe, à bras articulés, construite en 1807 au bord de la falaise.
Histoire
La route du Galibier partant de Saint-Michel-de-Maurienne et passant par Valloire pour rejoindre Briançon fut élargie en 1874 et on effectua le percement d’un tunnel de 120 mètres de long près du col du Télégraphe.
C’est Napoléon Ier qui ordonna la construction d’une chaîne de 116 stations relais pour relier Paris à Turin. Il y en avait deux sur le plateau du Mont-Cenis, une sur les crêtes du Pas du Paradis à l’est au-dessus du petit barrage de Saint-Nicolas sur le versant italien, l’autre aux chalets de la Buffat à l’ouest au-dessus du col lui-même. Deux autres à Lanslebourg suivies de Termignon, Sardières, Aussois, Saint-André, Orelle, Valloire (col du Télégraphe), Mont-Denis, Montvernier, Montgellafrey, Saint-Léger, Le Pontet, Champ-Laurent, La Thuile, Saint-Sulpice, Méribel, etc. Elles étaient en principe distantes de 10 à 20 kilomètres environ.
Un fort fut construit sur l’emplacement de la tour du télégraphe de Valloire en 1888, et s’appela ainsi Fort du Télégraphe. Les derniers tronçons de route menant au col du Galibier avec le percement de son tunnel furent réalisés en 1892. Quant au camp des Rochilles, il fut construit en 1905. Cette route reliant Briançon par le col du Lautaret, permit ainsi d’accroître les échanges commerciaux entre le Briançonnais et la Maurienne. Valloire y participa financièrement davantage que les communes de Saint-Martin-d'Arc et de Saint-Michel-de-Maurienne qui n'y voyaient pas beaucoup d’intérêt.
Cyclisme
Le col du Télégraphe a été classé au total à 27 reprises pour le maillot à pois du Tour de France, dont 19 depuis 1947. Cependant, il a été franchi plus souvent, mais l'ascension par Valloire ne représente pas une difficulté majeure. Son passage en 1996 a été neutralisé en raison de la neige[2]. Voici les coureurs qui ont franchi les premiers le col[3] :
- 1911 : Émile Georget
France
- 1912 : Eugène Christophe
France
- 1924 : Bartolomeo Aimo
Italie
- 1933 : Vicente Trueba
Espagne
- 1934 : Federico Ezquerra
Espagne
- 1935 : Salvatore Commesso
Italie
- 1936 : Romain Maes
Belgique
- 1937 : Pierre Gallien
France
- 1947 : Fermo Camellini
France
- 1952 : Jean Le Guilly
France
- 1955 : Charly Gaul
Luxembourg
- 1957 : Gastone Nencini
Italie
- 1964 : Federico Bahamontes
Espagne
- 1966 : Julio Jiménez
Espagne
- 1967 : Julio Jiménez
Espagne
- 1969 : Joaquim Galera
Espagne
- 1972 : Pietro Campagnari
Italie
- 1973 : José Manuel Fuente
Espagne
- 1974 : Herman Van Springel
Belgique
- 1979 : Giovanni Battaglin
Italie
- 1993 : Thierry Claveyrolat
France
- 1996 : neutralisé
- 1998 : Rodolfo Massi
Italie
- 1999 : José Luis Arrieta
Espagne
- 2003 : Pierrick Fédrigo
France
- 2005 : Santiago Botero Echeverry
Colombie
- 2007 : Mikel Astarloza
Espagne
Annexes
Liens externes
Notes et références
- ↑ a et b Coordonnées identifiées à l'aide de géoportail et carte IGN à l'échelle 1:20 000
- ↑ (fr) Le dico du Tour - Le col du Télégraphe dans le Tour de France depuis 1947
- ↑ (fr) Le col du Télégraphe
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