- Catholicisme traditionaliste
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Le catholicisme traditionaliste (ou traditionalisme) est un courant religieux du catholicisme qui conteste certaines innovations présentes dans l'Église depuis Vatican II. Il est diamétralement opposé au catholicisme réformateur souvent improprement nommé « progressisme ». Il est constitué de plusieurs mouvements et organisations qui se distinguent par leurs différences dans le rejet des changements apportés par le concile ainsi que par leur lien avec l'Église catholique. Après une longue crise depuis 1970, marquée notamment par l'excommunication de Mgr Lefebvre en 1988 alors à la tête du mouvement traditionaliste le plus visible, l'Église a multiplié les actions pour normaliser ses relations avec plusieurs mouvements tout d'abord en créant la Commission pontificale Ecclesia Dei qui a pour but l'intégration des mouvements traditionalistes au sein de l'Église catholique via des statuts canoniques spéciaux, puis par le motu proprio Summorum Pontificum de 2007 facilitant l'usage de l'ensemble du rituel liturgique traditionnel.
La notion de tradition vient de la référence constante des mouvements traditionalistes à la notion de Tradition qui consistue une des sources de la révélation avec l'Evangile, Tradition qu'ils jugent ignorée avec les réformes qui ont suivi le Concile Vatican II.
Principales caractéristiques
La messe selon le « rite tridentin »
Article détaillé : rite tridentin.Les revendications des catholiques traditionalistes sont avant tout religieuses. Ils sont attachés au rite romain ancien issu du concile de Trente (1545-1563), connu aussi sous le nom de « rite tridentin » ou de « messe de saint Pie V » (ou de Jean XXIII, voir plus haut), par opposition au Novus Ordo Missae (ou réforme liturgique). D'autres motifs de discorde sont l'abandon officieux, suite à Vatican II, du latin et du chant grégorien, alors que le concile les maintenait officiellement pour la liturgie (officiellement, le NOM pouvant être célébré en latin, face à Dieu, avec le chant grégorien), mais aussi l'impossibilité de conduire certains offices tels que l'annuelle Messe des anges ou l'Office des Ténèbres.
L'abandon du chant grégorien dans la liturgie a en effet été une des conséquences des réformes liturgiques à la suite du concile de Trente, alors que le concile Vatican II qui a été le premier concile à définir le chant grégorien comme chant officiel de l'Église [1]. Et le Missel romain issu du Concile Vatican II se place dans la continuité du travail commencé à la suite du concile de Trente : « En énonçant les règles selon lesquelles le rite de la messe serait révisé, le IIe concile du Vatican a ordonné, entre autres, que certains rites "seraient rétablis selon l'ancienne norme des Pères", reprenant en cela les mots mêmes employés par saint Pie V, dans la Constitution apostolique Quo primum par laquelle, en 1570, il promulguait le Missel du concile de Trente. » (PGMR 6)[2],[3].
Le catholicisme traditionaliste se manifeste aussi par l'adhésion à une certaine vision de la « tradition de l'Église » englobant les cantiques traditionnels, le canon ancien de la messe, se montrant hostile à l'abandon de la soutane et du costume religieux en général, de la tonsure.
La perception de la messe de Paul VI par les traditionalistes varie selon un continuum assez large. Certains la considèrent acceptable mais très mal traduite (position des communautés Ecclesia Dei par exemple), d'autres [4], la considèrent comme valide et licite mais mauvaise et dangereuse. Enfin certains y voient sans hésiter une messe hérétique[5].
Un catholicisme d'essence « contre-révolutionnaire »
Article détaillé : intégrisme.Beaucoup de thèses contre-révolutionnaires et anti-libérales du XIXe (Syllabus de Pie IX, thèses concordataire ou réfractaire..), positions s'opposant au modernisme (telles que celles de Saint Pie X) et qui s'opposaient à la frange du catholicisme libéral (appelé aussi modernisme ou progressisme) sont reprises par le biais du traditionalisme qui en fait donc l'héritier principal d'un catholicisme dit intégral ou antilibéral. Beaucoup de traditionalistes défendent des idées « contre-révolutionnaires » mais d'autres, tout en étant « anti-modernistes », sont plus "souples" vis-à-vis de certains acquis républicains (se référant alors plutôt aux encycliques Rerum Novarum et Graves de communi re du pape Léon XIII qu'aux idées de l'Ancien Régime).
De facto, ces considérations entraînent le refus d'un œcuménisme "horizontal" (mettant toutes les religions au même niveau et cherchant à définir le dénominateur commun entre elles) et d'une partie du dialogue interreligieux, du modernisme et de l'ouverture du Concile Vatican II. Les prêtres traditionalistes de la fraternité Saint-Pie X par exemple prêtent toujours le serment antimoderniste supprimé en 1967 et utilisent, en général, le missel de 1962.Divergences entre les traditionalistes
Le principal point de divergence entre les traditionalistes est de savoir si les modifications dans les rites de consécration épiscopale, apportées par l'encyclique Pontificalis romani, en ont altéré ou non la validité au point qu'à l'intérieur de l'Église catholique la succession apostolique a été brisée depuis 1968. Les sédévacantistes considèrent le « siège de Saint Pierre vacant et contestent la légitimité de la Papauté de la seconde moitié du XXe siècle et refusant de reconnaitre l'autorité romaine., les ], sont de cet avis et appellent par conséquent le pape Benoît XVI "l'abbé Ratzinger »[6], étant donné qu'il fut sacré évêque après cette date. Selon le même mode de pensée, les sédévacantistes réordonnent, au moins sub conditione, les prêtres ordonnés après 1968 qui adhèrent par la suite à l'intégrisme. Ils s'opposent par conséquent à la Fraternité Saint-Pie X et à son dirigeant actuel Mgr Fellay qui reconnaît les magistères des papes depuis 1968[7]. Toutefois la fraternité Saint-Pie X ne reconnaît pas tous les actes des papes notamment tous ceux qui sont en contradiction par rapport à l'enseignement antérieur à Vatican II. Les mouvements liés à Ecclesia Dei reconnaissent quant à eux tous les papes ainsi que le concile Vatican II et les réformes qui ont suivies.
Les principales mouvances ecclésiastiques séculières du traditionalisme
Le traditionalisme peut être divisé en trois mouvances ayant chacune ses caractéristiques. Il y a d'abord les instituts ou communautés traditionnelles Ecclesia Dei, directement rattachés au Saint-Siège, qui acceptent le concile Vatican II et qui reconnaissent pleinement l'autorité du pape. Ensuite, vient la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, fondée par Mgr Lefebvre, dont le rapport à l'autorité romaine est ambigu et qui contestent tout ou partie des enseignements de Vatican II[8]. Enfin, la dernière mouvance est incarnée par les sédévacantistes qui refusent l'application de Vatican II mais aussi toute autorité romaine car ils ne reconnaissent, en général, aucun pape depuis Jean XXIII.
La mouvance « Ecclesia Dei » au sein de l'Église
Article détaillé : Commission pontificale « Ecclesia Dei ».La première partie de la mouvance des fidèles traditionalistes, bénéficiant de l'indult Ecclesia Dei permettant l'utilisation du rite selon les livres liturgiques de 1962, réclame la lecture « à la lumière de la tradition » des textes du concile Vatican II et veut en « effectuer une critique sérieuse et constructive » en se référant notamment au discours du pape Benoît XVI du 22 décembre 2005. Ses composantes les plus importantes sont :
- La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre
- l'Institut du Bon-Pasteur
- l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre.
- Administration apostolique personnelle Saint-Jean-Marie-Vianney (Campos - Brésil)
- Association totus tuus (Lyon - France)
- Institut Saint-Philippe Néri (Berlin - Allemagne)
- Missionnaires de la Miséricorde Divine (Toulon - France)
- Oblats de Marie Reine ( La ferte Gaucher) France
Ils revendiquent 150 000 membres dont 40 000 en France[9][réf. nécessaire].
Les jeunes générations sont également présentes dans la mouvance Ecclesia Dei, comme en témoignent les associations pour jeunes attachés à la forme extraordinaire de la messe dont la plus emblématique et internationale est Juventutem.
La mouvance « Saint-Pie-X » en marge de l'Église
Article détaillé : Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.La critique du dernier concile Vatican II jugé simplement « pastoral » et de ses effets jugés « dévastateurs » fait partie des revendications de la « frange dure » emmenée par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et par son fondateur l'évêque catholique Marcel Lefebvre. Ils avancent que, depuis le concile Vatican II, la présentation et la compréhension de l'enseignement de l'Église a changé à un degré inacceptable notamment sur l'œcuménisme et la liberté religieuse. Actuellement menés, depuis 1994, par leur supérieur général Mgr Fellay, leur nombre a été évalué, en 2002, à environ 150 000 [10] dont 50 000 en France. Si la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et les ordres apparentés (Frères de la Fraternité et Sœurs de la Fraternité) reste la plus connue et numériquement la plus importante, il existe certaines composantes (abbayes entières ou groupes d'individus voire seulement certains membres) de communautés religieuses qui se sont détachées de leur ordre d'origine pour se rattacher volontairement à cette mouvance, les principales étant :
- Pour les hommes : Fraternité de la Transfiguration (France), Fraternité Saint-Josaphat (Ukraine), certains membres très minoritaires des communautés suivantes : bénédictins (Brésil, France : Monastère Notre Dame de Bellaigue, États-Unis ), dominicains (France : Fraternité Saint-Dominique), capucins (France : Communauté capucine d’observance traditionnelle).
- Pour les femmes : certains membres très minoritaires des communautés suivantes : dominicaines enseignantes (France, États-Unis), dominicaines contemplatives (France), franciscaines (France, États-Unis), clarisses (France), petites sœurs de Saint-Jean-Baptiste (France)
Les « sédévacantistes »
Les principales mouvances (nées à la suite de Vatican II)
Viennent ensuite les « sédévacantistes » : ceux-ci rejettent la validité du clergé ordonné après les réformes de 1969, ainsi que l'autorité des papes depuis 1958, de Jean XXIII à Benoît XVI avec lesquels ils ne sont pas en union. Ces "papes" seraient, selon eux, chefs d'une nouvelle Église, de l'Église conciliaire.
Le raisonnement sédévacantiste procède du syllogisme suivant :
L'Église catholique ne peut se tromper dans l'enseignement de la foi et des mœurs, dans la promulgation des rites liturgiques, de la discipline, du code de droit canonique, dans son magistère ordinaire, on ne peut le nier (majeure). Or celui qui est assis sur le Siège de Pierre, qui semble être pontife de l'Église catholique, enseigne des choses condamnées antérieurement par l'Église (mineure) donc ce dernier n'est pas un pape légitime. Des groupes tels que la Société de Saint Pie V (SSPV) et la Congrégation de Marie Reine Immaculée (CMRI) font partie de la branche sédévacantiste.
Article détaillé : Sédévacantisme.Les sédévacantistes "non traditionalistes"
Il existe un groupe de quelques centaines de personnes, généralement françaises, qui sont paradoxalement sédévacantistes sans être traditionalistes (au sens strict du terme). En effet, certains membres de la Petite Église ne reconnaissent pas le pape et le considèrent comme apostat. Ils sont donc sédévancantistes mais refusent d'être considérés comme des traditionalistes car leurs deux points de rupture sont la Constitution Civile du Clergé (1790) et le Concordat de 1801 et non Vatican II. Ils continuent d'utiliser des missels dont les formulations sont en latin et relèvent du rite tridentin mais sans les modifications postérieures à 1789.
Les principaux ordres et abbayes ecclésiastiques réguliers du traditionalisme
Il s'agit d'ordres religieux qui ont obtenu une autorisation toute particulière d'utiliser le rite tridentin au lendemain de Vatican II; ou bien ont fait de la résistance en utilisant l'ancien rite jusqu'à l'indult Quattuor abhinc Annos du 3 octobre 1984 du pape Jean-Paul II. Quel que soit leur cas d'origine, leur situation a été, généralement, régularisée par le motu proprio Ecclesia Dei de 1988. Cette régularisation, si besoin était, était aussi facilitée par le fait que les monastères et les abbayes ne dépendent pas des évêques, à la différence des laïcs.
- Bénédictins : abbaye Notre-Dame de Fontgombault (Fontgombault - France)
- Bénédictins : abbaye Notre-Dame de Randol (Saint Amand Tallende - France)
- Bénédictins : abbaye Notre-Dame de Triors (Triors - France)
- Bénédictins : abbaye Notre-Dame de Donezan (Carcanières - France)
- Bénédictins : abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (Le Barroux - France)
- Bénédictins : monastère Sainte-Marie de la Garde (Saint-Pierre de Clairac - France)
- Carmes : moines de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (Cheyenne - États-Unis)
- Bénédictins : abbaye Notre-Dame de l'Annonciation de Clear Creek (Clear Creek - États-Unis)
- Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu (Lagrasse - France)
- Chanoines réguliers de Saint-Jean-de-Kenty (Chicago - États-Unis)
- Fils du Saint Rédempteur (Papa Stronsay - Écosse)
- Franciscains de l'Immaculée (Italie)
- Ordre des dominicains : Fraternité Saint-Vincent-Ferrier (Chéméré-le-Roi - France)
- Frères de la Mission (Toulon - France)
- Institut de la Sainte-Croix de Riaumont (Liévin - France)
- Serviteurs de Jésus et Marie (Blindenmarkt - Autriche)
- Trappistes : abbaye de Mariawald (Mariawald - Allemagne)
Autres formes de « traditionalisme »
Enfin, pour être exhaustif, il faut citer deux groupes dont les effectifs sont très faibles, qui reconnaissent le pape, mais n'ont aucun lien avec le Vatican :
- la « Contre-réforme catholique » (CRC), fondée en 1958 en France par l'abbé Georges de Nantes, suspens a divinis depuis 1966 ;
- « Tradition Famille Propriété » (TFP), association de laïcs, fondée en 1960 au Brésil par Plinio Corrêa de Oliveira. D'abord proche de Mgr Antonio de Castro-Mayer, celui-ci s'écarte de cette association en 1984, lorsque le comportement sectaire du fondateur s'affirme.[réf. nécessaire]
Positionnement politique des laïcs
- Beaucoup[réf. nécessaire] de fidèles de la « Tradition catholique » s'engagent politiquement pour tenter de restaurer les principes politiques qui ont façonné la « chrétienté » (Religion d'État, doctrine du Christ Roi, Syllabus..) et qui s'opposent à ceux de la Révolution française. Ils se réclament pour la plupart du nationalisme français et de la contre-révolution[réf. nécessaire].
- De fait, les traditionalistes français comptent en leur rangs de nombreux royalistes et légitimistes restés fidèles aux valeurs de l'Ancien Régime [11] . Nombre d'entre eux sont également proche des mouvements de droite liés à l'Action française (et les camelots du Roi) dont le journal est vendu sur le parvis de l'Église, qui constitue un lieu de rencontre et de sociabilité pour ces courants[12]. La paroisse soutient un certain nombre de mouvements hostiles à l'avortement dits « Pro-vie » suite à la Loi de 1975 jamais acceptée [13].
Implantations géographiques
Le catholicisme traditionaliste est bien implanté en France où l'on compte près de 400 lieux de cultes, toutes tendances confondues[réf. nécessaire]; chaque dimanche, sont célébrées 200 messes en latin, contre 15000 messes en français[14]. Viennent ensuite les États-Unis et le reste de l'Europe.
Annexes
Notes et références
- Sacrosanctum Concilium article 116 : lire en ligne sur le site du Vatican Constitution sur la Sainte Liturgie
- lire ne ligne sur le site du Vatican Présentation Générale du Missel Romain, 6-9 : Manifestation d'une tradition ininterrompue
- Sacrosanctum Concilium article 50 : lire en ligne sur le site du Vatican Constitution sur la Sainte Liturgie
- Georges de Nantes Site de la CRC. comme l'abbé
- Point de vue sédévacantiste.
- Site Catholique-sédévacantiste
- Situation entre FSSPX et Rome en 2009 », février 2009. Consulté le 17 mars 2011 FSSPX, «
- ou du moins, qui y voient des décisions pastorales et non dogmatiques; c'est le coeur des discussions en cours avec Rome
- évaluation d'Una Voce
- chiffre donné en 2002 par Jean-François Mayer dans l'article « Traditionalisme catholique : un ralliement au Brésil et ses conséquences pour Écone » paru sur le site Religioscope
- Alexandre Reynes, Les droites nationalistes en France: une approche anthropologique et mythocritique des groupes et des imaginaires politiques, éd. Presses universitaires du Septentrion, 2001
- Jean-Paul Gautier,La Restauration nationale : un mouvement royaliste sous la Ve république, éd. Syllepse, 2002, p. 10
- Voir site du mouvement Laissez les vivre
- Le Figaro, Les messes en latin ont doublé en quatre ans, 13 mai 2011
Articles connexes
- Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X
- Fraternité sacerdotale Saint-Pierre
- Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre
- Institut du Bon-Pasteur
- Crise moderniste
- Ecclesia Dei
- Rite tridentin
- Sédévacantisme
Bibliographie
- Claude Barthe, Trouvera-t-Il encore la foi sur la terre ? : une crise de l'Église, histoire et questions, Paris, F.-X. de Guibert, 2006, 212 p. (ISBN 2-7554-0048-X)
- Thibaud Chalmin : Une affaire d’Église : les débuts de l'occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (27 février - 4 juillet 1977), Mémoire de Maîtrise sous la direction de Jean-Marie Mayeur, Université Paris Sorbonne-Paris IV, 1994, 349 pages.
- Olivier Pichon, abbé Grégoire Celier, Benoît XVI et les traditionalistes, Entrelacs, 2007 (ISBN 978-2908606393)
- Jean-Pierre Rissoan, Traditionalisme et révolution : les poussées d'extrémisme des origines à nos jours. vol. 1, du Moyen Âge à 1914-1918, Lyon, Aléas, 2007, 445 p., (ISBN 978-1-4092-7779-8) . Second volume "du fascisme au 21 avril 2002", 2007, 416 pages, (ISBN 978-1-4092-7757-6).
- Olivier Rota, La ‘Question juive’ et la défense de la tradition dans Itinéraires. De Nostra Aetate aux Orientations pastorales (décembre 1965-avril 1973). La persistance de l’antijudaïsme chrétien dans les milieux traditionalistes, Sens, mai 2002
- Nicolas Senèze, La Crise intégriste, Bayard, 2008, Recension en ligne
Filmographie
- À la droite du Vatican, les traditionalistes, film documentaire de Grégory Laville, France, 2009, 55'
Wikimedia Foundation. 2010.