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Kaloupilé
KaloupiléMurraya koenigii Classification classique Règne Plantae Division Magnolophyta Classe Magnoliopsida Ordre Sapindales Famille Rutaceae Genre Murraya Nom binominal Murraya koenigii
(L.) Spreng., 1825Classification phylogénétique Ordre Sapindales Famille Rutaceae Parcourez la biologie sur Wikipédia : Le kaloupilé (voire caloupilé) est un arbre de 5 à 10 mètres de haut, possédant un tronc et des branches d'une grande finesse, importé par les engagés indiens après l'abolition de l'esclavage dans l'île de la Réunion. Il se reproduit par rejet, ce qui le rend particulierement rapide à coloniser un espace.
Ses feuilles luisantes, vert foncé sont d'assez petite taille et disposées régulièrement de part et d'autre des branchiales. Celles-ci ont une odeur très particulière quand on les froisse : fétide et piquante.
Son nom scientifique est Murraya koenigii et évoque J.A. Murray, qui édita au XVIIIe siècle le Linnaeus Systema vegetablium. Il fait partie de la famille des Rutacées. Il est aussi connu sous le nom de feuille de curry. Il est originaire d'Asie tropicale plus particulièrement de l'Inde, et il pousse à l'état sauvage en Thaïlande du nord et est cultivé en Malaisie. Il est inconnu aux Antilles, alors que dans les jardins réunionnais il s'est acclimaté au point même de devenir envahissant. Jean Albany signale qu'à la Réunion on « trouve souvent cet arbrisseau près des chapelles malbares ». C'est qu'il était autrefois planté là.
Le kaloupilé est surtout utilisé dans la cuisine indienne et birmane. Il se rencontre dans tous les pays de l'Asie du Sud-Est, l'Inde du Sud, la Birmanie, Thaïlande, Viêt Nam. Il s'est très bien acclimaté à la Réunion et à l'île Maurice (où il s’appelle le karipoulé) où aucune cuisine tamoule n'existerait sans lui. En effet, la plupart des plats cuisinés au massalé dans cette île comporte quelques feuilles de kaloupilé pour relever le goût. Certains préparateurs de poudre de massalé incorporent des feuilles grillées et réduites en poudre dans leur condiment. Danielle Mukherjee, dans son livre sur la cuisine indienne considère cette épice du pauvre comme « le complément indispensable de certaines préparations du sud de l'Inde, tel l'opuma ».
Les racines, l'écorce et les feuilles de l'arbre sont utilisées en médecine, en usage interne et externe. En infusion, les feuilles feraient baisser la tension. Ecrasées avec du son de riz, elles lutteraient contre les coliques.
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