- Sotoserrano
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Sotoserrano Données générales Pays Espagne Communauté autonome Castille-et-León Province Salamanque Comarque Sierra de Francia Code postal 37657 Gentilé Soteña, Soteño Données géographiques Coordonnées Superficie 57,69 km2 Altitude moy. 522 m Population (INE)
- total :
- densité :
- année :
671 hab.
11,5 hab./km2
2009Politique Maire
- parti
- mandatSebastián Requejo Cabrera (PP)
2003 - 2013Site web www.sotoserrano.es modifier Sotoserrano est une commune espagnole de la province de Salamanque dans la communauté autonome de Castille et Léon.
Le village s'étend sur 57,69 km² et compte 664 habitants au dernier recensement de la population. La densité de population est de 11,5 habitants par km². Le code municipal est : 37313 Les habitants de Sotoserrano se nomment les Soteña et les Soteño. L'appellation du village a un surnom très couramment utilisé par tous les habitants de la région qui est El Soto, diminutif plus simple d'expression. En fait le nom de Sotoserrano est en partie seulement prononcé par les vacanciers ou visiteurs.
Toponymie
L'origine du nom de Sotoserrano provient du mot latin saltus, référence aux épais taillis de végétation puisque dans ces bosquets on trouve des châtaigniers et chênes et tous types de végétations et serrano qui signifie montagnard en espagnol d'où saltus serrano. Sotoserrano ou El Soto était nommé anciennement Soto de Francia.
Géographie
Situation
Sotoserrano est localisé au centre ouest de l'Espagne, à l'extrémité sud de la provincia de Salamanque, dans la Sierra de Francia, dans le Parc Naturel de Las Batuecas-Sierra de Francia et limitrophe de la provincia de Caceres. Placé à la jonction des trois rivières : Alagón, Cuerpo de Hombre y Francia. Le village se trouve sur l'axe Salamanque Coria à environ 40 km du Portugal et sur l'ancienne Via de la Plata.
Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes de la Sierra de Béjar est souvent visible.
Sotoserrano est situé à 23 km au nord-ouest de Béjar la plus grande ville des environs, à 13 km au sud de La Alberca, commune la plus touristique de la Sierra de Francia avec à ses côtés le pic de La Peña de Francia, à 90 km au sud de Salamanque, à 197 km à l'ouest de Madrid, à 150 km au nord de Caceres.
Le village de Sotoserrano a pour coordonnées géographiques 40 ° 26' 10 Nord, 6 ° 1' 57 Ouest.
L'altitude moyenne de l'agglomération est de 510 mètres.Communes limitrophes
Accès routiers
Sotoserrano est desservie par plusieurs voies du réseau routier de la Communauté de Castille-et-León
- Modèle:IdVíaEsp Route de Salamanca a Coria
- Modèle:IdVíaEsp Route de Sotoserrano a La Alberca
- Modèle:IdVíaEsp Route de Sotoserrano a Lagunilla
- Modèle:IdVíaEsp Route de Sotoserrano a Bejar
Climat
Sotoserrano jouit toute l'année d'un climat doux méditerranéen qui modèle le caractère joyeux et hospitalier de ses habitants. Ce climat permet la culture d'arbres fruitiers (abricotiers, pruniers, cerisiers), d'oliviers et de vigne. Il est placé sur une latitude intermédiaire entre la zone tempérée humide et la zone méditerranéenne, à cheval entre l'influence méditerranéenne et l'influence tempérée atlantique dans la zone qualifiée comme ibéroatlantique ; c'est-à-dire qu'en plus d'avoir des conditions climatiques clairement méditerranéennes, un autre composant fondamental est l'influence océanique sachant que c'est la direction prédominante de la pénétration des vents et des fronts nuageux atlantiques. Cette « atlanticité » se manifeste par une majorité d'humidité et moins d'oscillations thermiques.
S'agissant des températures, la commune a une moyenne annuelle entre 11 et 14 °C. En général pour toute la commune il faut noter que les températures minimales se produisent entre les mois de décembre et janvier, et les maximales en juillet, donnant une oscillation thermométrique uniforme, autour des 18 °C. Les températures d'été se maintiennent plus de temps vers l'automne, finissant par une chute rapide du thermomètre ; à l'inverse le passage de l'hiver au printemps est plus lent et la dégradation des températures plus douce.
Concernant les analyses de pluviométrie, les précipitations totales annuelles oscillent entre 400 mm et 1 000 mm.Topographie
La commune est composée d'un ensemble de collines, de pics et de vallons avec une topographie très accidentée à caractère de basse montagne avec une planimétrie quasi inexistante hormis sur les berges des rivières.
Située dans la partie nord de la commune, l'altitude moyenne de l'agglomération est de 510 mètres. Au sud-ouest du village le point bas de la commune au niveau de la rivière Alagón est de 400 mètres environ et son point le plus élevé est sur les alentours du pic La Calama situé sur la commune de Zarza De Granadilla et qui culmine à 1 032 mètresde haut. Le mont le plus élevé de la commune est le pic El Pardo qui à 833 mètresde haut.
L'agglomération domine des monts dont les plus proches sont les plus cultivées, aménagées en terrasses pour la culture des oliviers, vignes et cerisiers. Au-delà du rio Alagón, au sud du village, s'étend la foret de conifères jusqu'aux limites de la commune.Hydrographie
Les trois rivières principales qui arrosent la commune de Sotoserrano sont l'Alagón, le Cuerpo de Hombre et le Francia. La commune est irriguée également par les ruisseaux : Servón, Pedro Martin, del Castalañejo, del Arca, de Martinebrón, de Rojonda et par un réseau très important de canaux d'irrigations, vital pour les terres agricoles. Il y a deux moulins sur la rivière Cuerpo de Hombre situés au lieu-dit la Suerte mais abandonnés depuis plusieurs années.Rio Alagon
Le rio Alagón qui traverse El Soto du nord au sud et qui prend sa source à Peña Gudinaest une rivière qui est un affluent du fleuve Tage.
Rio Francia
Le rio Franciaest un affluent du rio Alagón et qui a une longueur de 25 km. Sa source est située à 1 350 m d'altitude dans le Valle de Lera. Il se joint à l'Alagón à une altitude de 420 m d'altitude.
La rivière donne son nom à la chaîne de montagnes Sierra de Francia, située au sud de la provincia de Salamanque et sert de limite entre les communes de Sotoserrano et Miranda del Castañar.Rio Cuerpo de Hombre
Le rio Cuerpo de Hombre (qui a pour noms anciens: Corpus Homininis et Corpe Dumme) prend sa source au lieu-dit la Hoya de Moros dans la Sierra de Béjar. Il passe par la ville de Béjar ou il reçoit par sa droite les eaux de son affluent, le rio Frio.
Flore et faune
Végétation
Dans les plus hauts sommets de Sotoserrano qui se situent au sud de la commune, la végétation a dû s'adapter à la rudesse du climat ou il existe une forêt de basse altitude où apparaissent entre autres des houx, des sorbiers d'Amérique et des érables. Dans les zones plus froides il y a une forêt de chênes et dans les zones humides au nord-ouest des bouleaux. La végétation est constituée par de la ciste et de la bruyère entremêlées en de nombreux endroits
Parmi les exemples notables d'espèces d'arbres il y a des chênes-liège, des arbousiers, des genièvres et des micocouliers. En outre, il existe de vastes zones avec des arbres fruitiers, vignes, d'oliviers et des cerisiers qui sont la base économique de nombreux villageois et qui sont plus recentres autour des habitations en partie nord de la municipalité.
Comme espèce unique autour de Sotoserrano il existe l'''armeria salmantica'', buisson de petites plantes qui ne pousse que dans le voisinage de la Peña de Francia.Faune
Depuis la création de la réserve régionale de chasse de Las Batuecas et du refuge national de chasse de L'Arca et de la Buitrera, réserves créées pour protéger et conserver des espèces typiquement serrana tels que le lézard de la Peña de Francia
La faune animalière régulièrement rencontrée dans les forêts de la commune est composée de : sanglier, chèvre de montagne, cerf, chevreuil, blaireau, fouine... Les ours ont fréquentaient ces lieux jusqu'au milieu du XVIe siècle et plus récemment c'est l'extinction du loup qui se produisit, alors qu'il était familier dans ces contrées jusqu'au milieu du XXe siècle ; les derniers spécimens de loups ont été aperçus en 1976.
Les zones montagneuses au sud de la commune abritent 131 espèces d'oiseaux recensées parmi lesquelles on peut noter les plus fameux qui sont : l'aigle royal, la cigogne noire, le hibou, le faucon, l'aiglon, la buse, la pie et dans les cours d'eaux ont peut y trouver des barbeaux, des truites, des carpes entre autres.Histoire
Préhistoire
À son origine la commune de Sotoserrano est un château romain et habité par les Vetons, peuple de culture celte. Ce fait est confirmé par des restes archéologiques retrouvés aux bords de la rivière Alagón qui datent du paléolithique inférieur.
Pendant la période romaine dont la fin de l'occupation se situe au V siècle, passe dans la commune de Sotoserrano la très importante Vía de la Plata, par le biais de la rivière Alagón, depuis la ville de Abadía après la découverte de la Peña de Francia. C'est une des principales voies de pénétration musulmane à l'époque. Cette route faisait partie aussi du Chemin de Compostelle et unissait Mérida à Astorga.
Moyen Age
On a retrouvé des ardoises écrites, au lieu-dit nommé Pedro Martín, de l'époque Wisigothe (VI et VIIe siècle ).
Il a dû exister aussi une petite communauté juive dont la présence fait référence à certains lieux comme le hameau de Martinebrón (Martín-Hebrón). Il existe des documents datés de 1289 qui mentionnent le fait que des Juifs de Miranda del Castañar prêtaient de l'argent aux habitants de Sotoserrano.
En 1188, au XIIe siècle, le roi Alphonse IX donne à l'archevêque de Saint Jacques de Compostelle l'église, des terrains, des propriétés et des ruisseaux de Sotoserrano limitrophes avec Herguijuela de la Sierra. De cette façon il consolide son assise et le repeuplement du village du fait de la parfaite situation géographique du village au bord de la rivière Alagón, formant une partie de sa ligne défensive.
Toujours au Moyen Âge c'est Raymond de Bourgogne qui repeuple ces contrées avec des gens originaires de France et c'est pour cela qu'apparaît fréquemment le nom de France dans ces parages (''Sierra de Francia'', rio Francia, ''Peña de Francia'', Vega de Francia, Nava de Francia), et l'existence dans cette zone de nombreux noms à consonance française comme Martin, Bernal, Gascón.
En 1457 au XVe siècle est fondé le Condé de Miranda duquel dépendent la majorité des villages de l'actuelle ''Sierra de Francia'', puis Sotoserrano a appartenu au Condé de Granadilla (provincia de Caceres). Il devra attendre la moitié du XVIIIe siècle pour obtenir son indépendance et c'est le 30 novembre1833 lors de l'organisation administrative territoriales et division des provincias réalisée par Javier de Burgos que toute la ''Sierra de Francia'', dont Sotoserrano, sera intégrée à la provincia de Salamanque.Guerre d'indépendance espagnole
Durant la guerre d'indépendance espagnole (1808-1814) le passage des troupes françaises dans la commune de Sotoserrano est noté sur les livres de l'église Nuestra Señora de la Asunción où ont été consignés les soldes des militaires entre 1808 et 1812. Vers 1809 il est répertorier qu'une compagnie de 7000 soldats fît étape dans les parages de Sotoserrano et Messieurs Francisco González y Martín Gómez, maires du village, ordonnèrent au majordome de l'église Santiago Domínguez de vendre du vin aux troupes, ce qui procura un pécule de 4620 reales (1 real = 1 quart de peseta).
Sur d' anciens recueils de 1809 , il est mentionné l'emprunt de chevaux appartenant à certains habitants de Sotoserrano par les troupes anglo-hispaniques qui luttaient contre les français. Ceux ci étant rendu à la fin des combats à leurs propriétaires lorsqu'ils étaient encore en vie. Sinon c'était les voisins qui se cotisaient pour remplacer l'animal manquant, vital pour le travail agricole.
Parmi les batailles marquantes dans les environs de la commune on peut citer la bataille d' Alba de Tormes le 28 novembre 1809, la bataille de Tamames de 1809 à 1810 et les deux sièges de Ciudad Rodrigo en 1810 et 1812.Époque contemporaine
C'est le 2 décembre 1923 qu'est arrivée à Sotoserrano l'électricité depuis la centrale électrique située à Las Casa Del Conde et inaugurée le 17 avril avril 1909.
En 1927 un incendie ravage une partie du village et la mairie et détruit la totalité des archives de la commune. Ce fait contribue aux nombreux manques de documents historiques sur la population.Démographie
Évolutions démographiques
Population actuelle pour 2010 de 664 habitantspersonnes décomposée en 317 femmes et 347 hommes.
Ci joint quelques repères de démographie connus du village a travers les âges:
En 1574 il y avait 170 habitants.
En 1591 il y avait 200 habitants.
En 1752 il y avait 129 habitants.
En 1827 il y avait 859 habitants.
En 1885 il y avait 791 habitants.Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle du village de Sotoserrano :
'Évolution démographique
1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1981 833 742 731 942 1 149 1 210 1 089 892 758 1988 1991 1994 1996 2000 2001 2004 2009 2010 854 811 769 716 737 702 712 671 664 Voici ci-dessous, le tableau général de l'évolution démographique, solde naturel sans solde migratoire, du village de Sotoserrano de 1870 à 1990.
Évolution démographique 1870-1990
1870-1889 1900-1909 1910-1919 1920-1929 1930-1939 1940-1949 1950-1959 1960-1969 1970-1979 1980-1990 évolution 1870-1990 Naissances 1 098 413 424 369 353 342 290 255 50 43 3 637 Décès 958 356 293 206 194 173 219 49 62 76 2 586 Solde naturel 140 57 131 163 159 169 71 206 -12 -33 1 051 Évolution de la pyramide des âges de Sotoserrano, en 1993.
Population
La population de Sotoserrano, comme indiqué sur le tableau de la pyramide des âges, est principalement composée de personnes âgées et travaillant surtout aux champs dans la culture des oliviers ou cerisiers et dans le domaine agricole. C'est pour ceci qu'il a souffert d'une exode du milieu rural pour une activité industrielle vers d'autres régions voire d'autres pays. Ce sont dans les années cinquante que le village a connu sa plus forte démographie et depuis c'est une diminution irréversible du nombre de ces habitants qui s'est engagée.
Onomastique
Depuis le Moyen Âge et dans l'ensemble de l'Espagne, le nom pour identifier les familles est dans de nombreux cas associés à un bouclier ou à un blason. Des noms que nous avons hérités de nos parents, qui à son tour sont hérités de nos grands-parents et ainsi de suite jusqu'à ce que leurs origines se perdent dans les racines de notre histoire. Chaque personne espagnole a deux noms qui viennent de la famille de son père et de sa mère.
Selon l'inventaire effectué par le bureau du recensement cadastral le 22 octobre 1753, Sotoserrano comptait un peu plus d'une centaine d' habitants, composé d' hommes, de femmes, d'enfants et de deux prêtres qui résidaient dans quatre-vingt-trois maisons. Les gens qui vivaient à cette époque dans le village se nommaient ainsi : Romero, Cabrera, Alonso, Berezzo, Barrios, Garcia, Fernandez, Comus, Rodriguez, Gomez, Luson, Sanchez, Gallo, Dominguez, Meferison, Hernandez, Amozon, Matas, Pascual, Martin, Bernal, Gascón (origine française pour les trois derniers).
Plus de cent ans après, un autre dénombrement évalue qu'il y a 857 habitantshabitants logés dans 238 maisons et de nouveaux noms de personnes apparaissent comme ce qui suivent : Cabaco, Velasco (origine basque), Panchuelo, Requejo, Gabriel, Perez, Curto, Camaces.
Avec l'évolution des périodes plusieurs patronymes disparaissent complètement comme : Berezzo, Comus, Luson, Meferison, Amozon. Actuellement les noms de famille les plus portés dans la commune de Sotoserrano sont : Sanchez, Hernandez, Martin, Alonso, Gallo, Perez, Barrios, Marcos, Cabrera, Cabaco.Exode
Il est à noter au cours des années cinquante et surtout soixante la forte chute de la population de Sotoserrano lors d'un flux migratoire élevé vers des territoires plus riches, lorsque la vie dans la commune était souvent miséreuse et très répressive lors de l'immigration de travail et de l'exil républicain pendant la période de pouvoir du dictateur Francisco Franco.
La majorité (et presque la totalité) des personnes exilées se sont dirigées vers la France, pays très accueillant pour une main d'œuvre peu chère et non qualifiée, d'autres (très peu) vers l'Allemagne et quelques-uns ont fait un très long voyage vers l'Amérique du Sud pour atterrir dans les pays du Vénézuela ou de l'Argentine.
Sur la France la plus grande colonie se trouve à Tarbes ou dans sa périphérie, d'autres personnes habitent à Bordeaux, Metz, Toulouse, Marseille, Millau, Montpellier ou Paris.
Lors des années soixante-dix et quatre-vingts, c'est une légère décroissance de la population qu'il faut remarquer lors d'un départ massif des jeunes générations vers des villes plus grandes mais espagnoles comme Salamanque, Madrid, Barcelone, pour un travail moins pénible que la vie aux champs ou à l'usine.Communauté française
De par son exode (voir plus haut) une importante communauté française se retrouve chaque année lors des vacances d'été au village, avec en point d'orgue les fêtes de San Ramon Nonato le 31 août. La majorité des Français étant les fils ou petits-fils des habitants natifs de la commune et partis travailler et vivre en France. Durant cette période d'été assez courte on peut estimer que le village n'est pas loin de doubler sa population.
Il n'est pas rare aussi de constater que des natifs de Sotoserrano qui ont vécu toute leur existence depuis la majorité en France reviennent au village pour y demeurer jusqu'à leurs derniers jours.Morphologie urbaine
La commune concentre sa population dans un seul noyau d'habitation avec deux zones concentriques bien distinctes qui correspondent au vieux village et au delà de la route régionale C-512 à l'extension moderne. Le noyau urbain se trouve dans la partie nord de la commune. Anciennement deux hameaux étaient habites mais ceux-ci sont à l'abandon depuis les années soixante.
La commune est composée principalement à 68 % de forêt et de bois surtout dans sa partie Sud puis de terres agricoles (olivier, vignoble, verger et potager) pour 6 % autour du village.Urbanisme
Étant donné l'ancienneté de la partie du village central il n'existe pas de règles strictes d'urbanisme dans la construction des vieilles habitations conçues en pierre et en bois, en particulier une liberté sur les hauteurs des maisons et les alignements des demeures qui donnent des rues de largeurs très différentes et sinueuses. L'ensemble aboutissant a une sorte de chaos architectural qui crée un véritable labyrinthe pour le touriste qui s'y promène.
Aujourd'hui, dans l'extension plus récente les nouveaux bâtiments sont plus alignés et plus symétrique donnant une plus grande homogénéité à l'ensemble mais avec moins de charme.Un cœur ancien
Son noyau antique est un enchantement avec une architecture typiquement serrana, maisons accolées les unes aux autres en murs de pierre et balcons, façades à colombages et place centrale à arcades. Le cœur du village de Sotoserrano est disposé comme un ensemble de ruelles, placettes, recoins, impasses et passages qui nous permettent de pénétrer dans un cadre architectural ancestral très rafraîchissant.
À noter principalement son quartier du château, la fontaine publique (inaugurée le 24 décembre 1791) sur la rue principale, la tour de l'horloge et la mairie sur la place du village, les petites impasses très étroites comme La Calleja, le quartier de l'église de Nuestra Señora de la Asunción où se trouve l'originelle maison de la Sainte Inquisition (qui dura jusqu'en 1834) et sur laquelle on peut en apercevoir l'écusson. Le vieux village qui s'appuie sur les bases du château romain est structuré le long de la rue principale qui amène jusqu'à l'église au nord avec des voies ou impasses en perpendiculaires et au centre une place rectangulaire.Une extension moderne
Jusque vers 1970, les habitations anciennes sont disposées autour de l'espace compact du noyau de la commune, mais une exigence de modernité des logements immobiliers a urbanisé un territoire autour de l'ancien centre par deçà de la route régionale en s'éloignant de plus en plus, année après année. Les années 1990 sont marquées par une croissance de maisons individuelles isolées et certaines avec jardins et de nombreux projets inscrits pour le développement du village (nouvelle école, centre de secours, coopérative agricole, piscine...).
Hameaux
En général on sait très peu de choses sur les occupants de ces deux hameaux à cause de l'incendie, en 1927, de la mairie de Sotoserrano et de tous les documents relatifs à ces personnes. On en connaît seulement précisément la fin, lorsqu'ils ont été expropriés lors de la construction du barrage de Gabriel y Galán qui a duré de 1948 à 1965 et dont les eaux devaient entièrement immerger ces deux sites selon les ingénieurs. Dans le cas de Martinebrón, le hameau est a moitié recouvert par les eaux et seules l'église, l'école et quelques maisons sont encore visibles aujourd'hui pendant toute l'année. Le reste des ruines des maisons est plutôt identifiable en été. Pour le cas de Cabaloria, malheureusement, les gens ont été mis hors de chez eux pour rien (mauvais calcul ?) étant donné que les maisons n'ont jamais été inondées et qu'ils auraient pu continuer à y vivre. À part certaines personnes qui sont parties habiter à Sotoserrano (village), les destinations des autres sont pour la plupart inconnues.
Cabaloria
Nommée aussi dans le temps Cadaoria ou Cadalloria, le hameau fut rattaché à Sotoserrano en 1819 et vers la moitié du XIXe siècle hébergait 69 personnes.Situé au bord de la rivière Alagón sur la route de Caceres, on peut voir les ruines du hameau où ont vécu 33 personnes personnes jusqu'en 1965, l'année de l'expropriation.
Martinebron
À l'extrême sud-ouest de Sotoserrano dans les méandres de la rivière Alagón, après La Isla, se trouvent les restes d'un hameau (Alqueria). On peut affirmer que c'est une petite communauté juive qui édifia ce hameau de Martinebrón (Martín Hebrón) en 1692 fondée par le pape Innocent XII dans lequel jusqu'à 84 habitants se trouvaient en 1848. Il était composé d'une école, de maisons, d'une petite église (dédiée à Saint Domingo et qui se trouve actuellement à Alagón del Caudillo) et de moulins pour la fabrication d'huile.
Administrations
Mairie
Le conseil municipalest constitué de sept membres, dont le maire, deux adjoints au maire, quatre conseillers municipaux.
Le maire de Sotoserrano est Sebastián Requejo Cabrera depuis les élections du 25 mai 2003 et appartient au PP (Partido Popular).
Le conseil municipal actuel pour le mandat de 2011 - 2015 est composé de :
Maire : (Alcalde)
Sebastián Requejo Cabrera (PP)
Adjoint au Maire : (Tte. Alcalde)
Bienvenido Gayo Martín (PP)
Brigida Panchuelo Sánchez (PP)
Conseillers municipaux : (Concejal)
Genaro Pérez Romero (PP)
Vicente Martín Martín (PSOE)
Joana Martín Vicente (PSOE)
Lupicinio Romero Hernández (PSOE)Le conseil municipal a été élu lors des élections municipales du 22 mai 2011 :
- Inscrits : 587
- Abstentions : 46 (7,84% des inscrits)
- Votants : 541 (92,16% des inscrits)
- Blancs et nuls : 17 (3,17% des votants)
- Exprimés : 524 (97,88% des votants)
Résultat du scrutin :
- Liste "PP" (Partido Popular) : 301 voix, 56,47%, Conseillers 4
- Liste "PSOE" (Partido Socialista Obrero Español) : 223 voix, 41,84%, Conseillers 3
Maires de Sotoserrano
Liste des derniers maires Période Identité Étiquette Qualité 1979 1983 Octavio Perez Rodriguez 1983 1987 Andres Marcos Martin 1987 1991 Melchor Barrios 1991 2003 Octavio Perez Rodriguez 2003 ... Sebastian Requejo Cabrera Culture et Patrimoine
Patrimoine architectural
Église de Nuestra Señora de la Asunción
L'église de style roman se trouve au nord du vieux village, son édification est datée aux alentours des XIIIe et XVIe siècles. Elle est composée dans son antre de trois nefs séparées par sept colonnes.
En 1839 le clocher se sectionna à cause de la construction faite en pierres extraites de la rivière Alagón de très mauvaise qualité ; ce qui eut pour conséquence la réparation par de très nombreux et coûteux travaux qui auront duré entre trois et quatre années. Les pierres pour la nouvelle construction furent extraites de la zone de Sotoserrano. Ce nouveau clocher actuel a une couverture faite en tuiles arabes à quatre pentes. Chaque façade a deux arcs où sont situées les cloches.
Dans le campanile se trouvent cinq cloches de poids et tailles différents et sont toutes de style roman. La première cloche est dédiée à Nuestra Señora de la Asunción et pèse 310 kg, la deuxième cloche est dédiée au Saint Sacrement et pèse 235 kg, la troisième cloche est dédiée à San Ramon Nonato (Saint du village) et pèse 178 kg, la quatrième cloche est dédiée à San José et pèse 125 kg et enfin la dernière cloche est dédiée à la Sacristie.Ermita del Humilladero
De taille et d'architecture plus raisonnables à l'entrée du village sur la route de Béjar se trouve La Ermita del Humilladero dans laquelle se trouve l'effigie du Christ.
Ermita Nuestra Señora de Servon
Le Servon est un lieu-dit très proche de la commune de Valdelageve, quoique appartenant à la municipalité de Sotoserrano, nommé ainsi selon le nom du ruisseau qui y coule. Il existait dans ce lieu un ermitage nommé Nuestra Señora de Servon, dont il n'en reste aujourd'hui que quelques ruines. Le premier livre de comptes connu de la chapelle date de 1611 et le dernier de 1807. Nous savons qu'au XIVe siècle, entre 1311 et 1348, il existait déjà cette abbaye près du ruisseau Servon, qui nous conduit à supposer que la construction était plus ancienne et que des cérémonies religieuses ont été célébrées les siècles précédents.
La population qui venait tous les dimanches et jours fériés du village d'en haut de Valdelageve était composée essentiellement de personnes d'origine berbère qui vivaient dans cet endroit jusqu'au déclin après que le roi Philippe III décréta l'expulsion définitive des Maures d'Espagne en 1609.
Après la guerre d'indépendance espagnole (1808-1814) l'ermitage fut légèrement rénové et nous savons officiellement que le dernier ermite qui y vécu y résida entre les années 1820 et 1830.Patrimoine architectural
Fontaine
Il existe trois fontaines dans le cœur ancien de Sotoserrano.
- «Fuente El Pilon»
La fontaine est située sur la Calle Bienvenido Marcos toute proche de la Plaza Mayor et est connue sous le nom de Fuente El Pilon.
Elle a été inaugurée le 24 décembre 1791 pendant le règne de Charles IV Roi d'Espagne et en présence du maire du village Don Santiago Gonzalez Martin, comme l'indique la plaque gravée au dessus de la fontaine et sur laquelle on peut y lire ceci :de l' année 1791
Régnant CARLOS IV
a pris ce travail
en tant que maire
Santiago Gonzalez et Manuel Martin
Sanchez REXS
Imbriquée est simrimal pro9vmd
dL Antonio AlonsoC'est la plus importante fontaine du village de par sa situation et son débit permanent, elle mesure 2 5 m de long, 1 2 m de large et 0 75 m de haut; ce qui fait une capacité de 2 250 l d'eau environ. Elle est alimentée par une source nichée sur les hauteurs du village voisin de Herguijuela de la Sierra se trouvant bien plus haut que Sotoserrano et s' écoule en direction de la rivière Alagón (point bas hydrographique de la commune).
C'était la principale (et longtemps unique) source d'eau pour les besoins de consommation et hygiénique des villageois jusqu'à l'arrivée de l'eau potable dans les maisons de la commune dans les années 1972 à 1974. Détail : le réseau d'assainissement fut créé à la même période.- «Fuente del Pino»
Cette fontaine est située à l'extrémité ouest de la Calle del Pino. Elle est alimentée par la même source de la fontaine El Pilon qui est sur les hauteurs du village voisin de Herguijuela de la Sierra.
- «Fuente de Maricabosa»
Placée sur la Calle Pancocho, elle se situe sur la limite de l'enceinte du village et des premiers terrains agricoles au nord est du vieux bourg. Sa source est indéterminée. D'un débit faible mais permanent, elle ne sert que très peu pour l'irrigation des potagers limitrophes des maisons.
Linteau sculpté
Dans le village de Sotoserrano on peut apercevoir, sur une cinquantaine de vielles maisons au dessus des portes d'entrées des habitations, des linteaux en bois ou en pierre de taille sculptés de symboles ou de chiffres.
Ces insignes sont des symboles religieux chrétiens et les nombres correspondent à l'année de la construction de la maison. Il y a des croix chrétiennes sculptés de toutes sortes (rosettes) et des initiales comme Ñ D pour Sainte Mère, Ave Maria Purisima ou JHS pour Jésus Hombre Salvador (en l'honneur du Christ).Héraldique
Le premier décembre 1574 lors d'un formulaire rédigé par le diocèse de Coria, on demande aux habitants du village de répondre aux interrogations du clergé au sujet du blason et des armoiries ; il est répondu que la commune de Sotoserrano n'en a pas.
Patrimoine environnemental
La commune de Sotoserrano se trouve incluse dans le Parc Naturel de las Batuecas-Sierra de Francia comme 14 autres communes. Le Parc Naturel de las Batuecas-Sierra de Francia fait partie du contrefort occidental de la Cordillère centrale, ses sommets les plus hauts sont le Pic Hastiala (alt. : 1 735 m) et la Peña de Francia (alt. : 1 723 m) et son point le plus bas se trouve aux bords de la rivière Alagón sur la commune de Sotoserrano (alt. : 400 m). La déclaration du Parc Naturel est datée du 11 juillet 2000 et la déclaration de Réserve de biosphère de 2006, sa superficie est de 31 802 ha.
La Sierra de Francia dont fait partie Sotoserrano a été déclarée Réserve de biosphère par l'UNESCO lors de sa réunion à Paris en octobre 2006.Fêtes de San Ramon
Les fêtes de San Ramon sont une période de fête dans la commune de Sotoserrano en honneur au saint patron du village qui débutent le 30 août et se terminent le 2 septembre.
Chaque année, les fêtes s'articulent autour de différents moments forts, tels que :- la fête religieuse (messe, procession).
- danses et chants folkloriques.
- la Loa.
- la fête populaire et concert organisés sur la place du village.
- les animations pour les enfants.
- la corrida (31 aout).
Saint
San Ramon Nonato est le saint du village et la fête principale lui est entièrement dédie. Il est né en 1204 dans le diocèse d'Urgel en Catalogne. Il a été appelé "Nonnatus" (de non natus en latin) qui signifie «pas né», en raison de sa naissance inhabituelle par césarienne, issue de sa mère qui est morte pendant l'accouchement. Il est universellement invoquée comme patron des sages-femmes, des femmes enceintes et en tant que protecteur de l'enfant à naître.
Il est devenu membre de l' Ordre des Mercédaires en 1222 , fondé par Saint Pierre Nolasque pour le rachat des captifs catholiques dans les Maures d'Afrique du Nord. La règle voulait qu'ils prennent la place des esclaves chrétiens et tiennent lieu d'otages tant que l'argent de la rançon ne pouvait pas être rassemblé. C'est ainsi qu'il se livre lui-même contre quelques captifs esclaves et en profite pour évangéliser ses compagnons d'infortune et pour baptiser quelques musulmans convertis. Devant ces actes, ses geôliers le fouettent, et lui percent les lèvres avec un fer rouge et y mette un cadenas qui n'est ôté que quand on veut bien lui donner à manger. Il est sauvé par son ordre en 1239 et revient en Espagne.
Le pape Grégoire IX le fait cardinal , mais sur le chemin de Rome il meurt lorsqu'il est saisi d'une fièvre violente à Cardona, à peu près à 10 km de Barcelone, le 31 août 1240. Son corps est transporté à la chapelle de Saint-Nicolas dans son ancienne ferme.
San Ramon Nonato est canonisé par le pape Alexandre VII en 1657. L'église célèbre sa mémoire le 31 août de chaque année.
C'est à partir de 1802 que la confrérie de San Ramon qui existe à Sotoserrano réussit à imposer à la paroisse du village et à ses dévotes son culte et que le 31 août, Le «Grand Jour De Sotoserrano», soit le jour des festivités de San Ramon Nonato.La procession
Le 31 août après la messe qui a lieu à midi à l'église de Nuestra Señora de la Asunción, les autorités civiles et religieuses, les responsables des Peñas et des corporations, ainsi que d’autres personnalités de la ville accompagnent l'effigie de San Ramon Nonato à travers les rues de la cité jusqu'à la Plaza Mayor. Le cortège est animé par la banda municipale au son de la musique des gaiteros.
À cet instant a lieu l' Espigorio qui est l'acte principal des fêtes de San Ramon; la statue de San Ramon est déposée sur la place et les hautes autorités en premier puis tous les villageois de la commune passent en file indienne devant San Ramon pour émettre des vœux et des souhaits de bonne santé et de protection. Les villageois lui offrent de l'argent qui servira entre autre au bon entretien de l'église, toujours accompagné au son du joueur de flûte et du tambourin.
Durant la matinée ont lieu des chants et des danses traditionnelles exécutées par des jeunes filles de la commune vêtues en tenue d'époque sur l'esplanade du village puis la pièce de théâtre la Loa est mise en scène.La corrida
Autrefois jusqu'à la fin des années cinquante avait lieu la veille de la corrida (avant l'époque des camions transporteurs de bétail), l’encierro, au vrai sens espagnol du terme. Ceci consistait à conduire les taureaux des élevages situées dans la provincia de Salamanque (très pourvoyeuses en taureaux de grande renommées pour les arènes de toutes l'Espagne) jusqu'aux villages où les bêtes devaient participer à la corrida.
Afin de faire ce trajet sans incident, les taureaux étaient encadrés par des cabestros (bœufs dressés) dirigés par des cavaliers. Lors des traversées des villages de la Sierra, il arrivait souvent que les jeunes villageois tentent de faire échapper les bêtes, afin de s’en amuser. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.
La corrida se tient le 1 septembre a 18h30 sur la Plaza Mayor, dont les issues sont barrées pour l'occasion par des barricades (burladero) qui encerclent le périmètre de la place et permettent aux personnes d'assister au spectacle. Cet usage s'est perpétué jusqu'à nos jours mais les installations métalliques plus sures ont remplacés les anciennes barricades en bois. Cette corrida attire chaque année en plus des soteños toute la populations des villages alentours.
Étant donné le faible prestige tauromachique de cette corrida, il s'agit d'une corrida sans premier ''tercio'' et donc sans picador. Des toreros et des banderilleros ne portant pas d' «habit de lumière», de niveau inférieur entrent en piste pour effectuer une ''lidia'' comprenant la phase de pose des banderilles puis des passes et des ''faenas'' et enfin la mise à mort du taureau par l' estocade effectué par le matador portée avec son épée.
Il est de coutume que le torero durant sa faena laisse libre le taureau un moment pour que les jeunes villageois puissent s'amuser et affronter l'animal en lui courant devant le museau de façon identique aux raseteurs ou écarteurs des corridas landaises.Les Peñas
Une peña désigne généralement un groupe d’amis constitué en mini-société, le temps de la durée des fêtes de San Ramon, pour vivre dans une ambiance joyeuse ce moment là. Ainsi, on trouve la peña taurine dont les membres se réunissent pour se cotiser pour l'achat des taureaux, participer le matin même de la corrida à la visite de la élevages d'où sont issus les taureaux choisis pour la corrida pour le chargement de eux ci avant le transfert au village puis finalement assister à la corrida qui a lieu le soir sur la Plaza Mayor.
Puis on trouve les peñas qui sont liées à la fête. Il en existe à peu prés une petite douzaine (Peña La Cuva, Peña La Cabana...) dont l’objet est de partager ensemble les fêtes de San Ramon. Ces sociétés proposent à leurs sociétaires des repas et apéro festifs dans leurs locaux ouvert tous les soirs.
Chaque peña possède un foulard et un tee shirt propre (de couleur différente selon la peña que portent les membres pour se reconnaître entre eux). Certaines peñas sont accompagnées d’une charanga (orchestre engagé pour la durée des Fêtes).La fête populaire
Une fois la corrida passée, alors que les peñas parcourent la ville, les visiteurs se dirigent vers les bars et les restaurants pour l’apéritif et le repas.
La municipalité et les associations organisent des concerts gratuits tous les soirs durant la fête où se rassemble une foule importante.La nuit est la période où la ville reçoit le plus de monde. Des centaines de personnes s’agglutinent alors aux comptoirs des bars, des buvettes, des peñas et autres associations pour festoyer jusqu’au petit matin, voire davantage.«Fêtes du Cristo Bendito»
Les festivités d'El Cristo Bendito se célèbrent le 14 septembre, lors d'une journée ou l'image de la Vierge se déplace en procession depuis l'Ermita del Humilladero jusqu'à l'église de Nuestra Señora de la Asunción. Une course de vachettes a lieu en fin d'après midi depuis la sierra jusqu'à la Plaza Mayor pour l'amusement des jeunes du village puis le soir un grand barbecue réunissant tous les villageois est organisé.
Us et coutumes
- «La Matanza»
Depuis quelques années la mairie de Sotoserrano à remis au goût du jour vers le début du mois février une célébration : la Matanza del cerdo, qui n'est rien d'autre que le pèle porc (mise à mort du porc pour confection du chorizo et préparation du jambon et du lomo). Toute la population est invitée sur la place du village à assister au pèle porc comme il se faisait traditionnellement dans les anciens temps. Pour l'occasion la mairie offre aux personnes présentes, pendant la préparation du porc, de l'eau-de-vie accompagnée de pâtisseries typiques du village au son de la flûte et du tambourin puis vient la dégustation de la viande grillée sur des braseros.
- «Magosto»
Le 5 novembre de chaque année a lieu la fête de la châtaigne sur la place du village. Dans un immense brasero on cuit des châtaignes pour les distribuer aux villageois.
- «La Loa»
La Loa est une représentation théâtrale de courte durée qui se joue sur la place du village lors des fêtes de «San Ramon Nonato».
À l'origine la Loa apparaît au Moyen Âge au XVIIe siècle dans des troupes nommées Cofradías au temps de la splendeur du théâtre espagnol.
Elle est écrite entièrement en vers pour commémorer certains faits mélangeant le religieux et le profane, comique ou sérieux, où s'opposent le bien et le mal ; le bien sort toujours vainqueur. Les acteurs sont les propres villageois de Sotoserrano. La pièce fut écrite par des religieux et transmise par voix orale par les habitants du village car beaucoup en étaient les acteurs, apprenant entièrement le texte de la Loa, ce qui a permis la transmission jusqu'à nos jours.- «El Judas»
Pendant la célébration et les festivités de la Semaine sainte les jeunes du village fabriquent un pantin de paille, nommé Judas. La nuit du Samedi Saint ce pantin est suspendu grâce à une corde au centre de la place du village ; il reste ainsi tout le temps du Dimanche de la Résurrection et quand vient l'après-midi du Lundi de Pâques il est battu jusqu'à ce qu'il tombe pour ensuite être brûlé dans un bûcher.
- «La Aleluya»
Pendant la cérémonie de la Semaine Sainte il est habituel de sortir le jour du Dimanche de la Résurrection le Christ Ressuscité en procession tout au long du village pour qu'il retrouve sa Mère, et lors des retrouvailles des cantiques sont récités.
- «La Alborada»
La Alborada est une tradition très ancestrale puisqu'on en trouve trace au XIXe siècle lorsque en 1813 les troupes françaises qui étaient dans cette zone lors de la guerre d'indépendance en ont fait référence.
C'est une cérémonie qui a lieu la veille de mariage, à vingt-deux heures, chez les parents de la future mariée en présence des fiancés, accoudés au balcon ou à une fenêtre. Tous les amis, voisins ou personnes de la famille réunis commencent à chanter une petite aubade d'au revoir. À la fin de cette célébration les fiancés offrent à tous les participants des friandises typiques du village accompagnées de boissons.Gastronomie
«Hornazo»
L'hornazo qui est caractéristique à cette région est une espèce de pain fait à base de farine, levure et d'huile d'olive dans lequel on fourre du chorizo, du lomo, du jambon et des œufs durs.
L'histoire dit que le roi Philippe II rédigea une loi exigeant que les filles de joie qui résidaient dans les maison closes de Salamanque quittent la ville pendant toute la période du carême et qu'elles passent toutes les fêtes de l'autre côté de la rivière Tormes (ruisseau traversant la cité) pour se retrouver au village de Tejares (village limitrophe de Salamanque) et ceci jusqu'au Lundi des pluies (le lundi suivant le Lundi de Pâques). Lorsque les étudiants qui revenaient à Salamanque après les fêtes de Semaine Sainte allaient chercher les filles pour les ramener à la ville, en guise de cadeau ils leur amenaient un hornazo pour passer du bon temps avec elles. Certains récits racontent que certains couples traversaient la rivière en barque comme des Roméo et Juliette.
À Sotoserrano cette tradition se célèbre le Dimanche de la Résurrection et le Lundi de Pâques lorsque les familles et amis descendent à la rivière ou aux champs pour passer l'après-midi ensemble et pique-niquer.
Actuellement on trouve des hornazos de tous types et de toutes les tailles avec des décorations différentes mais avec une composition de base identique et cela pendant toute l'année dans tous les villages de la région salmantine.Recette de l' hornazo :
Ingrédients pour la pâte :
1 kg de farine de blé, 1 verre de vin blanc, 1 verre d'huile d'olive, 3 œufs, 25 gr. de levure et du sel.
Ingrédients pour la farce :
Tranche de lomo, de chorizo, de jambon serrano et des œufs durs.« Moje de peces »
Le Moje de peces est une sorte de bouillon dont l'aliment principal est du poisson de rivière fraichement attrapé, couramment consommé après les parties de pêche ou lors de pique-nique.
Recette du moje de peces :
Préparation : 1 heure.
Ingrédients pour 4 personnes :
4 poissons frais de rivière (truites et des barbeaux), 3 poivrons rouges, 2 tomates, 1 demi oignon, vinaigre, huile, laurier, ail, poivre, sel du pain grillé et un verre d'eau.
Préparation :
Nettoyez les poissons, les vider et leur retirer la tête et les faire frire dans une poêle. À part, dans un faitout faire mijoter avec de l'eau le reste des ingrédients; le vinaigre, l'huile, le poivre, le laurier, l'ail, l'oignon et les poivrons en petits morceaux puis le sel et y ajouter au dernier moment les poisson frais, verser alors les deux tomates coupées en morceaux à la sauce épaisse puis saler.
Une fois que le poisson est cuit, retirer du feu et servir dans un plat si possible en argile sur un lit de tranches de pain grillé.Vin
La commune de Sotoserrano produit son propre vin. Elle est propriétaire d'une multitude de petites propriétés de vigne, situées sur la commune centre ; on y élève des vins blancs, rosés et rouges, certains sont vieillis en fûts de chêne et dépassent les 16 degrés.
Dessert
Perrunillas, Turruletes, Moritos, Roscas.
Huile
C'est au début d'octobre que commence la récolte des olives sur les 140 000 oliviers plantés sur la commune. C'est à peu près 1 million deux cent mille kilos d'olives qui iront à la coopérative, apportés par 160 associés pour y produire 150 000 litres d'huile extra vierge qui seront destinés à la vente.
Activités sportives et culturelles
Randonnées pédestres
Sur tous les environs de la commune de Sotoserrano plusieurs sentiers d'excursions pédestres sont tracés sur d'anciens chemins muletiers ou voies de bergers tombés en désuétude et à nouveau entretenus avec un fléchage et un marquage de type guide randonnée. Une bonne trame permet de se balader de village en village en évitant les routes goudronnées et en empruntant les voies d'excursions empierrées ou des pistes dans les bois. Plusieurs guides de randonnées mentionnant ces sentiers existent et sont à retirer dans les mairies.
GR 10
Entre autres existe le GR-10 qui traverse le Parc Naturel de las Batuecas-Sierra de Francia d'est en ouest entre les villages de Sotoserrano et Monsagro, continuant plus loin de ses limites en direction de Ciudad Rodrigo et jusqu'à la frontière du Portugal. La totalité du tracé est de 44,5 km dans cet espace protégé.
Camino del Agua
Superbe circuit pour être au frais en plein été, avec de magnifiques sculptures de différents sculpteurs à contempler lors de la balade.
Mogarraz-Monforte de la Sierra-Mogarraz
Durée moyenne: 2 15 h
Distance totale : 7 km
Difficulté : Aucune
Boucle : OuiVTT
Circuit
Nombreux sont les circuits de VTT autour de Sotoserrano bien étudiés avec un maillage qui relient toutes les petites localités de la Sierra avec un fléchage de bonne qualité pour ne pas se perdre et un bon nettoyage et maintien des parcours chaque année pour éviter les chutes . Des trajets originaux qui empruntent d'anciens canaux d'irrigations ou d'anciennes voie pavés qui avaient malheureusement disparus et réouverts pour la circonstance.
Il est demandé à tous les randonneurs de refermer les barrières qu'ils ouvrent pour passer (du au nombreux troupeaux de moutons que vous croiserez), de nettoyer intégralement leurs zones de casse-croûte. Il est conseillé de porter un casque, ainsi que de préparer son itinéraire avec si possible une carte topographique, pour toute sortie en solitaire ou hors des circuits balisés. Un bon niveau de la pratique du VTT est requis étant donné la topographie très montagneuse de la région mais on pourra trouvé des circuits de différentes difficultés.- Le balisage :
Les itinéraires balisés permanents sont constitués soit de panonceaux formés de piquet bois avec signalisation indiquant direction et kilométrage, soit d'un simple piquet bois avec logo VTT incrusté à chaque changement de sens indiquant la direction à prendre.
Ci dessous quelques circuits VTT autour de Sotoserrano.
- Circuit 1 :
Sotoserrano – Arenal- Sotoserrano
Durée moyenne: 1 30 h
Distance totale : 18 km
Dénivelé : 350m
Difficulté : Aucune, peu technique
Boucle : Oui- Circuit 2 :
Sotoserrano – Camino del Agua - Sotoserrano
Durée moyenne: 2 h
Distance totale : 25 km
Dénivelé : 600m
Difficulté : Très technique, descente dangereuse
Boucle : Oui- Circuit 3 :
Sotoserrano – Herguijuela de la Sierra - Sotoserrano
Durée moyenne: 2 h
Distance totale : 28 km
Dénivelé : 400m
Difficulté : Aucune, peu technique
Boucle : Oui- Circuit 4 :
Herguijuela de la Sierra – La Alberca - Herguijuela de la Sierra -
Durée moyenne: 1 30 h
Distance totale : 20 km
Dénivelé : 500m
Difficulté : montée difficile peu technique
Boucle : OuiRandonnée
Depuis 1993 chaque année est organisée, par le club de VTT «El Trampal» de Béjar, la première quinzaine de mars une randonnée VTT avec départ et arrivée à Sotoserrano comprenant plusieurs ravitaillements sur le parcours puis une collation à l'arrivée. Pour chaque sortie c'est entre 600 et 800 participants qui découvrent les sentiers de Sotoserrano.
La XIX Marcha BTT s'est déroulée le 13 mars 2011.
Prochaine randonnée prévue le 11 mars 2012 pour la XX Marcha BTT.
Itinéraire : Sotoserrano, Río Alagón, Arroyo Servón, Cabaloria, Riomalo, Vegas de Coria, Rebollosa, Cabaloria, El Arenal, La Ferreria, Sotoserrano.
Distance : 64,23 km. Dénivelé cumulé : 1 276 m. Pente moyenne : 4,61 %. Pente maximum durant 100 m : 9,49 %. Altitude maximum : 641 m. Altitude minimum : 392 m.Autres randonnées VTT organisées sur les communes limitrophes durant toute l'année:
Miranda del Castañar – Miranda del Castañar (34 km)
Béjar - La Alberca (64 km)
La Alberca - La Alberca (37 km)
Lagunilla - Lagunilla (35 km), période : févrierSki
Pour les amoureux du ski, une station de ski nommée La Covatilla se trouve à 35 km du village sur la commune de Béjar. Avec un domaine skiable de 8 km de pistes sur six traces entre 1 994 m et 2 360 m et qui peut accueillir jusqu'à 1800 skieurs.<br /
Canoë
Une épreuve de canoë kayak sur le ruisseau Alagón depuis le lieu-dit de Ricopelayo jusqu'au hameau de Cabaloria a lieu chaque année en avril sur un parcours d'une quinzaine de kilomètres.
Piscine
Sotoserrano est équipé d'une piscine municipale qui à été inaugurée le 1 juin 2004 par le Conseil municipal. Le microclimat de la région de la Sierra de la France, caractérisé par une très longue période de chaleur malgré l' altitude, il devenait viable de construire une piscine qui est rentable socialement et économiquement.
La municipalité a dû mettre en œuvre le projet avec le budget de divers régimes provinciaux, des fonds de coopération locale de la Commission, l'aide des espaces naturels et locaux programme opérationnel. Le budget total s'est élevé à 300 000 euros. Le projet répond à la demande du grand nombre de touriste et des enfants en vacances pendant l'été et complète une offre touristique pour la commune de Sotoserrano.Pèche - Chasse
Pèche:
Si autrefois la pèche était plus un mode de vie alimentaire et une économie, actuellement c'est devenue une activité de loisir ou un sport.
Le domaine de pèche sur la commune de Sotoserrano est très étendue étant donné les cours d'eau nombreux dont les trois rivières qui sont l'Alagón, le Cuerpo de Hombre et le Francia dont sa réserve de truite sur un tracé de 6 5 km qui coulent dans le village et sur lesquels on peut pécher particulièrement au printemps et en été des poissons tels que truite, barbu,carpes.Chasse :
La pratique de la chasse dans la région est très réglementée depuis la création en 1973 de la réserve régionale de chasse de Las Batuecas et en 1982 du refuge national de chasse de L'Arca et de la Buitrera. Réserves créées pour protéger et conserver des espèces tels que sanglier, chèvre de montagne, cerf, chevreuil, blaireau, lièvre, fouine, renard, vautour, perdrix, bécasse, palombe..., d'où l'existence de deux classes de chasse qui fixent la date et le type d'animaux concernés.
La chasse majeure qui court de septembre à février et dont les bêtes visées sont le sanglier et le cerf et la chasse mineure qui va d' octobre à janvier et où l'on peut chasser le lapin, renard, perdrix, bécasse, palombe. Sur la commune de Sotoserrano il existe deux zones de chasse; les réserves Peña Lobera et Del Pardo qui se situent sur la partie sud de la commune qui est la plus montagneuse et forestièrePhotographie
Chaque année a lieu le concours national de photographie "Sotoserrano, cerezos en flor" où ont participé une soixantaine d'œuvres d'artistes venant de toute l'Espagne, sur le thème des différentes phases depuis la floraison des cerisiers jusqu'à la cueillette.
Économie
La principale économie du village provient de la vente de l'huile d'olive issue de la cueillette des olives et fabriquée dans la coopérative de la "Peña Lobera" puis de l'industrie charcutière dans l'élaboration de chorizo, jambons issus du cochon avec deux usines implantées depuis une dizaine d'années : "Marcos Salamanca", qui fut la première, puis et "Jamones el Charro".
Hébergements
Hôtel
Hôtel Mirador
Camping
Camping Vega Francia
Gîte
Depuis une dizaine d'année une multitude de gîtes se sont créés sur la commune pour accueillir les vacanciers durant l'été et surtout les touristes qui viennent passer le week-end depuis Salamanque ou le reste de la région.
Entre autres il y a : Casa Rural el Casillo, Casa El Arroyo, Casa Las Pasaderas, Casa Las Artesanas, Casa La Hiedra, Casa Los Olivos, Casa-rural-arroal, Casa El Montito, Casa La Costanilla, Casa El Cortijo ...Liens externes
Catégorie :- Commune de la province de Salamanque
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