- Louis-Hilaire de Conzié
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Louis-Hilaire de Conzié Biographie Naissance 13 janvier 1732
Saint-Martin-du-Mont (Ain), (France)Ordination
sacerdotaleen 1759 Décès 16 décembre 1805
Londres, (Royaume-Uni)Évêque de l'Église catholique Consécration
épiscopale11 mai 1766 Évêque de Saint-Omer Du 14 avril 1766 au 21 août 1769 Pierre-Joseph de Brunes de Monlouet François de Conzié, son frère puîné Évêque d'Arras Du 29 mai 1775 au 8 mai 1795 Jean de Bonneguise Hugues de La Tour d'Auvergne-Lauragais (évêque concordataire, 1802) Autres fonctions Fonction laïque Président-né du Clergé aux États d'Artois (en) Notice sur catholic-hierarchy.org modifier Louis-François-Marc-Hilaire de Conzié dit Louis-Hilaire de Conzié, né le 13 janvier 1736 à Poncin-en-Bugey, selon les uns[1], à Saint-Martin-du-Mont (Ain) selon les autres[2], mort en exil à Londres le 16 décembre 1804 [3], ou le lendemain 17 décembre[4], est un évêque français de la fin du XVIIIe siècle.
Sommaire
Biographie
Famille
Issu de la famille de Conzié, établie en Bresse, fils de François-Mamert de Conzié, baron de Pommier (ou Pomier), et d'Isabelle-Françoise-Madeleine Damas d'Anlezy[5], il est le frère aîné de François de Conzié. Il est probablement né, comme son frère François, au château de Pommier-en-Bresse à Saint-Martin-du-Mont [6].
Formation
Issu de la branche des Conzié-Poncin, Louis-Hilaire de Conzié rejoignit l’état ecclésiastique très jeune. Il est formé sous la direction de l'abbé Léger par l’école renommée de la communauté des prêtres de Saint-André-des-Arts, à Paris[1].
Il fut tonsuré le 22 septembre 1748, puis fut élevé au sous-diaconat en 1757. Il fut ordonné diacre en 1758 et fait chanoine de Senlis la même année[7], puis ordonné prêtre catholique en 1759[2].
Principaux ministères
En 1759, il devient vicaire général de Senlis pour Mgr Armand de Roquelaure, évêque de Senlis[7].
Nommé à l’évêché de Saint-Omer le 14 avril 1766, et sacré évêque le 11 mai de la même année, il occupa ce siège peu de temps. Il eut pour grand vicaire son frère François, qui lui succéda sur le siège de Saint-Omer.
Selon certains biographes il aurait été le protecteur de Robespierre qu’il aurait envoyé à ses frais au collège Louis-le-Grand de Paris en 1768.
Louis-Hilaire de Conzié est nommé au siège épiscopal d’Arras, beaucoup plus important, le 21 août 1769. De droit, l’évêque d’Arras était président-né du clergé aux États d’Artois. Il reçut en 1773 la commende de l’abbaye du Gard, dans le diocèse d’Amiens, qui avait été en possession pendant la décennie précédente du futur Cardinal de Talleyrand-Périgord, mais n'y vint qu'une fois[8].
En 1774, pressenti pour l'archevêché de Tours, il préfère laisser ce siège à son frère François de Conzié, qui lui avait succédé à Saint-Omer[7].
Révolution française
Nommé député du clergé d'Arras aux États généraux de 1789, il refuse sa députation et y est remplacé par le curé de Ligny-sur-Canche.
En 1790, il suit le comte d'Artois dans ses voyages. Il appartient notamment au Comité de contre-révolution que préside le prince à Turin[9]. Juste après la chute de la monarchie, le 22 octobre 1792, la Convention le décrète accusé[10]
Il devient ensuite l'aumônier du Prince de Condé, qu'il suit en Italie, Allemagne, Russie et Grande-Bretagne [9].
Lors du concordat de 1801, l'évêque d'Arras ne donna pas sa démission, comme l'exigeait le pape Pie VII ; il signa les réclamations contre cet accord. Il fut le dernier évêque d'Arras de l'Ancien Régime.
Il meurt à Londres, probablement le 16 décembre 1804, en laissant une place importante dans l’histoire diplomatique de la contre-révolution [7].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, vol. 18.
- Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 61 (suppl.), p. 340.
Sources
- Papiers de Louis-Hilaire de Conzié (1732-1804) dans : Arch. nat. (Paris), T 221 Papiers Conzié Fiche BORA du fonds T 221 q.v..
Notes et références
- Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 61 (suppl.), p. 340.
- Catholic hierarchy. Voir la notice de
- Archives nationales (France), Fiche BORA du fonds T 221. Les Michaud se trompent dans la notice de la Biographie universelle, 61, 304, en situant l'année du décès en 1805 (cf. The Downside Rewiew, vol. 21, 1912. Selon les
- Selon Catholic Hierarchy.
- Hubert Lamant, La maison de Damas, ducs et pairs de France, Eaubonne, 1977,p. ? ; Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. 3, no 11056, p. 41, Moréri, Dict., vol. 4, 1759, p. 104.
- lire. Marc Laurand (abbé), Le serment de Nicolas Simon, 1990, p. 18.
- Fiche BORA du fonds T 221 (Arch. nat.). Voir la
- Abbé Roze, « Notes pour servir à la continuation du Gallia Christiana » (suite), dans : La Picardie, revue littéraire et scientifique, t. 16, 1870, p. 383.
- Laurence Coudart, La Gazette de Paris: un journal royaliste pendant la Révolution française, p. 72, n.3.
- Archives Parlementaires, 1re série (1787-1799), Paris : Institut d'histoire de la Révolution française, t. 52, 1980, p. 619.
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- Décès en 1804
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