- Ligne de Lannemezan à Arreau
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Ligne de
Lannemezan à Arreau - CadéacPays France Villes desservies Lannemezan Historique Mise en service 1897 Électrification 1917 - 1923 Concessionnaires Midi (1883 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Numéro officiel 667 000 Longueur 25 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 1500 V continu Pente ou rampe maximale 15 ‰ Nombre de voies Voie unique Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne de Toulouse à Bayonne vers Toulouse-M. 120,030 Sous-station 1,5 kV de Lannemezan 120,454 Lannemezan (613m) Ligne de Toulouse à Bayonne vers Bayonne 121,31x Pont sur le canal de la Neste (6m) 122,59x Passage sur l'A64 124,603 I.T.E. usine électrochimique 124,919 La Barthe - Avezac (650m) 125,205 Heurtoir 128,984 Lortet (624m) 129,22x Pont sur le canal de la Neste (9m) 131,799 Hèches (608m) 134,293 Rebouc (595m) (1) Section non exploitée 138,083 Sarrancolin (632m) 138,68x Viaduc (66m) 139,900 Limite de déclassement 140,107 Tunnel de Camous (287m) 141,491 Tunnel (33m) 145,503 Arreau - Cadéac (704m) 145,55x Sous-station 1,5 kV d'Arreau 145,721 Heurtoir Origine du chaînage : Toulouse. modifier La ligne de Lannemezan à Arreau - Cadéac est un embranchement, inclus totalement dans le département des Hautes-Pyrénées, de la ligne de Toulouse à Bayonne. Il permet une pénétration dans le massif des Pyrénées depuis la ville de Lannemezan jusqu'au village d'Arreau situé au point de jonction des vallées d'Aure et du Louron. Il est mis en service en 1897 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, le service des voyageurs est fermé en 1969 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Cet embranchement constitut la ligne no 667 000 du réseau ferré national[1].
Sommaire
Histoire
En 1879, le plan Freycinet prévoit, sous le numéro 172[2], la création d'une ligne de Lannemezan à Arreau (Hautes-Pyrénées).
Le chemin de fer de Lannemezan à Arreau est déclaré d'utilité publique par la loi no 12181 du 5 août 1882, qui est promulguée au journal officiel le 10 août 1882[3]. L'État, par l'intermédiaire de son « ministre des travaux publics est autorisé à entreprendre les travaux d'infrastructure et de superstructure »[3]. Le Conseil général des Hautes-Pyrénées, s'est engagé à apporter son concours par une subvention représentant le cinquième de la valeur des terrains à acquérir (délibération du 24 août 1881)[3].
Une convention de concession du 9 juin 1883 entre le ministre et la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne est confirmée par la loi du 20 novembre 1883[4]. L'État prend en charge les infrastructures : notamment le terrassement du tracé, la construction des ouvrages d'art et des maisons des gardes barrières aux passages à niveau, qu'il réalise entre 1889 et 1895[4], année où il livre la ligne. La Compagnie du Midi a accepté de réaliser les superstructures : notamment le ballastage, la pose des rails et des appareils de voies, la construction des bâtiments des stations et gares, elle termine ces travaux en 1897[4].
La Compagnie met en service l'intégralité de la ligne, à voie unique, le 1er août 1897[4].
La SNCF ferme, le 2[5] mars 1969, le trafic voyageurs entre les gares de Lannemezan et Arreau[4].
La ligne fut déclassée entre le PK 139,900 et 145,725 par décret du 9 décembre 1992.
En 2011 il ne reste qu'une petite portion entre Lannemezan et Labarthe-Avezac qui reste exploitable en trafic fret, la ligne étant neutralisée à partir du PK 125,205. Sur ces quelques kilomètres la vitesse est limitée à 30 km/h.
Tracé
La ligne à voie unique débute en gare de Lannemezan, après un court tronçon en parallèle avec la ligne de Toulouse à Bayonne, elle s'éloigne sur la gauche, franchit par un pont l'autoroute A64 et rejoint Labarthe - Avezac (gare fermée) après un embranchement particulier. Puis elle descend en suivant la rive gauche de la Neste, passe près de Lortet (halte fermée), puis poursuit sa descente en suivant la vallée d'Aure, passe à Hèches (gare fermée[6]) et Rebouc (halte fermée),point bas de la ligne, avant de remonter et franchir la Neste avant de rejoindre Sarrancolin (gare fermée[7]). En remontant par les gorges de l'Escalère, elle passe à Ilhet, puis franchit un premier tunnel à Beyrède-Jumet, passe à Camous et suit le cour de la Neste jusqu'à Arreau (gare fermée).
Infrastructure
- Gare de Sarrancolin
- Gare d'Arreau - Cadéac
Notes et références
- lire (consulté le 20 novembre 2011). Liste des lignes du RFN (version diffusée)
- lire (consulté le 20 novembre 2011) Site aure-sobrarbe.net, Lannemezan–Arreau-Cadéac (25km): Le chemin de fer, reproduction texte (origine inconnue) avec fiche horaires et profil de la ligne, source livret Chaix-Midi d'Août 1924
- intégral (consulté le 20 novembre 2011). France, Bulletin des lois de la République française, XII série, Imprimerie nationale, Paris, deuxième semestre 1882, p. 173
- Notice no IA65000264, sur la base Mérimée, ministère de la Culture (consultée le 20 novembre 2011).
- lire (consulté le 20 novembre 2011). Site pyrenees-pireneus.com, Hautes-Pyrénées : Lannemezan - Arreau - Cadéac-les-Bains,
- lire (consulté le 20 novembre 2011). Site Irpresse.fr photo de la gare d'Hèche en 2010
- lire (consulté le 20 novembre 2011). Actuacity.com, Gare de Sarrancolin, texte et photo,
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Catégorie :- Ligne ferroviaire des Hautes-Pyrénées
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