- Ligne de Nantes à Legé
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Ligne
Nantes - LegéPays
FranceVilles desservies Nantes, Legé Historique Mise en service 1893 Concessionnaires Compagnie française de Chemins
de Fer à voie étroite (1893 - 1935)Caractéristiques techniques Longueur 44,204 km Écartement Voie métrique (1,000 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Voie unique Schéma de la ligne Schéma de la ligne Légendevers Nantes-État 


Nantes-Gare de Legé 



pont de Pornic (Loire) 

(3 files de rails) 

Rezé-Pont-Rousseau 

vers Pornic/Saint-Gilles-Croix-de-Vie 
Le Chêne Creux (Rezé) 
Les Sorinières 


vers Rocheservière 


pont sur l'Ognon 
Pont-Saint-Martin 


pont sur le ruisseau de la Chaussée 


La Chevrolière 


pont sur la Boulogne 


Saint-Philbert-de-Grand-Lieu 


pont sur la Logne 
La Roussière 
La Limouzinière/Saint-Colomban 
Saint-Jean/Saint-Étienne-de-Corcoué 
Le Moulin-Guérin (Legé) 


Legé modifier 
La Ligne Nantes - Legé était une ligne de chemin de fer à voie métrique, située dans le département de la Loire-Inférieure. Elle fut exploitée par la Compagnie des Compagnie française de Chemins de Fer à voie étroite. La Compagnie exploitait aussi une autre ligne : Nantes - Les Sorinières - Rocheservière. La Gare de Legé était commune aux tramways de la Vendée
Sommaire
Présentation
En 1886, le conseil général envisage de compléter les lignes de chemin de fer existantes par un réseau de tramways et de relier Nantes au communes du sud du département. C'est en 1887 qu'est créée la Compagnie française de Chemins de Fer à voie étroite (l'écartement des voies étant métrique). Le 4 janvier 1890, la compagnie signe une convention lui accordant, pour cinquante ans, la concession de la ligne Nantes-Legé. Déclarée d'utilité publique le 1er août 1890, elle commence les travaux fin 1890. La ligne de 44 km partait de Nantes et rejoignait Legé, son terminus situé aux portes de la Vendée. Elle a été inaugurée le 28 août 1893.
Principales gares
Les principales gares desservies étaient :
- Nantes-Gare de Legé
- Rezé-Pont-Rousseau
- Les Sorinières
- Pont-Saint-Martin
- La Chevrolière
- Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
- La Roussière
- la Limouzinière/Saint-Colomban
- Corcoué-sur-Logne
- Legé
La ligne est fermée définitivement le 1er mai 1935.
Tracé
La ligne avait son origine sur l'actuel Île de Nantes, où l'on avait construit une gare "de Legé" située dans la prairie d'Aval, le long de la Boire des Récollets, bras Sud de la Loire aujourd'hui comblé. On y accédait par le Boulevard Victor Hugo qui était alors desservi par une ligne de tramway. Dès la sortie de cette gare la voie de Legé s'insérait dans celle des chemins de fer de l'Etat, de la Ligne Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie (dont un embranchement menait également à Pornic), au moyen d'une troisième file de rail (la ligne locale utilisant le rail Est) pour l'utilisation commune du pont de Pornic par lequel cette dernière franchissait le bras de Pirmil. Dès la sortie du pont, la voie de Legé se séparait de celle de l'état tout en lui restant parallèle jusqu'à l'entrée de la gare de Rezé-Pont-Rousseau, appartenant au chemin de fer de l'État.
Puis, partant de Rezé, elle effectuait un l'arrêt au « Chêne Creux », arrivait à la gare des Sorinières située au nord de cette commune, laissant sur sa gauche la ligne de Rocheservière. A la sortie de la gare, le train traversait la vallée de l'Ognon sur un pont métallique de 12m et entrait en gare de Pont-Saint-Martin, puis la voie franchissait le ruisseau de la Chaussée, contournait le bourg de La Chevrolière par l'est et entrait dans la station desservant cette localité. Elle se dirigeait ensuite parallèlement au Lac de Grand-Lieu, vers Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et après avoir franchi la Boulogne sur un pont métallique de 23 m, entrait dans la gare desservant la commune. Sur tout le parcours compris entre le pont de la Chaussée et les abords de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, la voie était établie en remblai au-dessus du marais proche du Lac de Grand-Lieu.
Après la traversée de la vallée de la Logne, pour atteindre l'arrêt de La Roussière (Saint-Philbert-de-Grand-Lieu), la voie se maintenant ensuite sur la rive gauche de la Logne, puis arrivait à la gare desservant La Limouzinière et Saint-Colomban. À la sortie de cette dernière, la ligne se faufilait entre une masse de roches très dures et un méandre très prononcé de la rivière. Elle contournait ensuite le coteau de Bois Bonin et s'établissait sur le flanc rocheux de la colline qu'elle gravissait puis entrait en gare de Corcoué-sur-Logne (baptisée à l'époque « Saint-Jean/Saint-Étienne-de-Corcoué » car il y avait alors deux communes distinctes). Puis la ligne traversait la Logne dont elle épousait ensuite la vallée, très tortueuse et très resserrée en certains endroits, sur sa rive droite elle atteignait ainsi la station de « Moulin Guérin ». Et toujours sur la droite de la Logne, arrivait en gare de Legé.
Ouvrages d'art
Exploitation
Matériel roulant
Deux types de locomotives furent utilisées :
- Locomotive 030T Pinguely
- Locomotive 030T Corpet-Louvet
Trafic
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Catégories :- Ligne historique de France
- Ligne ferroviaire de la Loire-Atlantique
- Ligne à voie métrique de France
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