- Ligne 138 (Infrabel)
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Ligne 138 Ligne de Châtelet à Florennes
Carte de la lignePays Belgique Historique Mise en service 1855 Fermeture Ligne partiellement fermée Caractéristiques techniques Longueur 24 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Voie unique Schéma de la ligne Schéma de la ligne Légende→ L 130 : Tamines, Namur 0,00 Châtelet → ex L 140A : Lodelinsart → L 130 : Charleroi 1,00 Châtelet Ville 2,40 Bouffioulx 3,40 Chamborgneau 4,50 Racc. Disteel Acoz 6,00 Acoz 7,00 Acoz Centre → ex L 137 : Mettet 9,60 Gerpinnes 10,30 Hymlée 11,90 Hanzinne 16,80 Oret → L 135 : Walcourt 20,90 Pavillons (Florennes) → L 136A : Ermeton-sur-Biert → L 136 : Walcourt 24,00 Florennes central → L 136B / L 132N: Philippeville Florennes Est → ex L 138A : Doische, Givet modifier La ligne 138 Châtelet - Florennes fut établie par la Compagnie de l'Est, filiale belge de la compagnie éponyme française. Elle se prolonge vers Givet (France) par la Ligne 138A. A l'origine, elle entrait en concurrence directe avec la Ligne 132 (de la Compagnie de l'Entre Sambre et Meuse) sur le trafic de transit entre les bassins industriels de lorraine et de Charleroi.
Sommaire
Historique
- En 1855, la compagnie de l'est relie Châtelet à Florennes (gare de l'est). Cette ville est déjà desservie, depuis un an, par la Compagnie de l'entre Sambre et Meuse, mais les deux concurrentes établissent des gares distinctes qui ne sont pas interconnectées. Un lien existe toutefois via Morialmé et la Ligne 135, un peu plus au nord.
- En 1862, le prolongement vers Givet (Ligne 138A) est à son tour inauguré. Les lignes des deux compagnies sont également interconnectées, mais via Morialmé, sur la Ligne 135 plutôt que via une voie dans Florennes.
- En 1864, cette collaboration se prolonge et prend la forme de la Compagnie du Grand Central. Celle-ci associe notamment les Compagnies de l'est et de l'entre Sambre et Meuse.
- En 1897, le Grand central est repris par les Chemins de fer de l’Etat Belge. A cette époque, les gares de l'est et du sud de Florennes ne sont toujours pas reliées. Les voyageurs sont priés d'utiliser leurs pieds (2Km), ou une diligence, pour passer d'une ligne à l'autre. Le trafic de transit est reporté sur la Ligne 132 à double voie.
- En 1910, le raccordement entre les gares de Florennes est l'occasion d'inaugurer l'imposante gare de Florennes-Central. La ligne reste toutefois à voie unique, consacrant son caractère secondaire.
- En 1954, la Belgique voit de nombreuses relations voyageur transférées à la route. Le sursis de la ligne 138 sera de courte durée : en 1960, les 7 km qui séparent Gerpinnes de Oret ne sont plus parcourus et les rails seront démontés 6 ans plus tard. La desserte fret de cabotage est organisée depuis les deux extrémités de la ligne. la vague de transfert à la route des dessertes voyageurs des lignes secondaires touche également cette ligne.
- En 1972, le tronçon subsistant au sud est également déserté et déferré en 1978. Seul subsiste la section commune avec la ligne 135 qui sera à son tour abandonné en 1980 et déferré 2 ans plus tard.
- Le tronçon Acoz - Gerpinnes est lui aussi abandonné en 1983. Le moignon restant est toujours exploité entre Châtelet et l'usine Disteel, située entre Bouffioulx et Acoz. Les quelques kilomètres de voie entre l'usine et le village d'Acoz seront partiellement démontés en 1991. Le restant est envahi par les broussailes. En tant que bâtiments subsistent sur la ligne encore la gares d'Acoz et celle de Gerpinnes, toutes les deux restaurées, et servant comme habitation privée, ainsi que la maison du garde-barrière dans la rue François-Julien à Gerpinnes.
- En 1984, la gare de Florennes-Central ne voit plus passer le moindre train sur les 6 lignes qui y rayonnaient jadis. Une voie reste posée "pour les besoins de la nation" : la Ligne 137 qui doit permettre, via la Ligne 150, également préservée, de desservir la base aérienne toute proche. L'infrastructure pourrira lentement, pour être définitivement abandonnée fin du siècle passé.
Utilisation
Le tronçon Châtelet - Acoz (Disteel) est utilisé, en exploitation simplifiée, pour desservir une usine. A noter : il subsiste des signaux mécaniques (palettes) en gare de Bouffioulx.
Annexes
Sources
- Au coeur de l'Entre-Sambre-et-Meuse de Roland Margane, in "Le rail - Mensuel des œuvres sociales de la SNCB - janvier 2006"
- (nl)Wim deridder - Spoorlijnen in Belgïe
- (nl)- Paul Kevers : Belgische spoorlijnen
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