- Ligne 136B
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Ligne 136B
Ligne 136B Ligne de Florennes à Mariembourg
via Philippeville
Carte de la lignePays Belgique Villes desservies Florennes, Philippeville Historique Mise en service 1854 - 1908 Concessionnaires Compagnie de l'Entre Sambre et Meuse
(1854 - 1897)
Etat Belge / Infrabel (groupe SNCB)
(à partir de 1897)Caractéristiques techniques Longueur 13 km Écartement Voie normale (1,435 m) Nombre de voies 1 (partie sud) Trafic Propriétaire Infrabel Trafic voyageurs (Charleroi - Couvin) Schéma de ligne Schéma de la ligne Légende→ L 138 : Châtelet → ex L 135 : Walcourt → ex L 136A : Ermeton-sur-Biert Florennes central → ex L 138A : Doische, Givet Saint Aubin Hemptinne 0,00 → ex L 136 : Walcourt 0,90 → racc. carrière "les petons" 3,10 Jamagne Tunnel de Philippeville (237m) 5,90 Philippeville 8,00 Neuville Nord → ex L 132 : Cerfontaine 13,00 Senzeille → L 132 : Mariembourg, Vireux modifier La courte ligne 136B (Florennes -) Hemptinne - Senzeille (- Mariembourg) fut d'abord établie comme relation Florennes - Philippeville par la Compagnie de l'Entre Sambre et Meuse. Elle fut prolongée bien plus tard par la compagnie de l'Etat Belge vers Senzeille, en direction de Mariembourg. Elle est actuellement utilisée comme itinéraire de détournement de la ligne 132 depuis qu'une section de cette dernière fut inondée à l'occasion de la construction des barrages de l'Eau d'Heure.
Sommaire
Historique
- En 1848, la compagnie de l’Entre Sambre et Meuse inaugure une relation Charleroi - Walcourt - Morialmé, afin d'améliorer le transport de minerais entre Morialmé et la sidérurgie carolo.
- Entre 1852 et 1854, la compagnie inaugurera la liaison entre Rossignol et Florennes d'une part, et entre Walcourt et la Meuse à Vireux-Molhain, via Mariembourg d'autre part et enfin une antenne entre Florennes et Philippeville.
- En 1864, la Compagnie du Grand Central est mise sur pied. Elle associe notamment les Compagnies de l'est et de l'entre Sambre et Meuse. En 1897, le Grand central est repris par les Chemins de fer de l’Etat Belge.
- Au début du siècle, l'état vise à sédentariser la population de l'Entre Sambre et Meuse, dont l'industrie décline au profit du bassin de Charleroi. La SNCB est priée d'offrir une desserte voyageur de qualité, avec Florennes comme noeud de concentration des "navetteurs". En 1908, la ligne est prolongée vers Senzeille et la ligne 132 afin de desservir la "botte du hainaut"
- En 1910, ce projet se finalise par le raccordement entre les gares de Florennes, ce qui est l'occasion d'inaugurer l'imposante gare de Florennes central. La ligne reste toutefois à voie unique.
- En 1954, la SNCB décide de transférer le trafic voyageur vers la route, comme pour de nombreuses lignes secondaires frappées par l'avènement de l'automobile.
- Le trafic marchandises se limite alors aux sections Florennes - Hemptinne et Mariembourg Philippeville, le tronçon intermédiaire de la ligne étant déferré en 1959.
- En 1970, la construction des barrages de l'Eau d'Heure nécessite le détournement de la ligne 132, encore en activité. L'assiette des lignes 136 et 136B est utilisé comme itinéraire alternatif (uen courbe de raccordement est posée entre Yves-Gomezée et Jamagne). Seule la gare de Philippeville est rouverte.
Utilisation
La partie sud de la ligne, exploitée en tant que ligne 132N, est parcourue par les autorails diesel de la série 41 assurant la relation Charleroi - Couvin.
Depuis 2004, un trafic marchandise est à nouveau organisé au départ de la carrière "Les petons", exploitée par Solvay à Yves-Gomezée. Des trains entiers de ballast sont expédiés vers l'Allemagne.
Annexes
Sources
- Au coeur de l'Entre-Sambre-et-Meuse de Roland Margane, in "Le rail - Mensuel des œuvres sociales de la SNCB - janvier 2006"
- (nl)Wim deridder - Spoorlijnen in Belgïe
- (nl)- Paul Kevers : Belgische spoorlijnen
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