- Iodate de potassium
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Iodate de potassium
Général Nom IUPAC Iodate de potassium No CAS No EINECS PubChem SMILES InChI Apparence poudre cristalline blanche inodore[1] Propriétés chimiques Formule brute KIO3 Masse molaire[2] 214,001 ± 0,001 g·mol-1
I 59,3 %, K 18,27 %, O 22,43 %,Propriétés physiques T° fusion 560 °C[1] Solubilité 47,4 g·l-1 (eau, 0 °C)[1] Masse volumique 3,93 g·cm-3 (20 °C)[1] Point d’éclair ininflammable Précautions Directive 67/548/EEC[1]
Xi
OPhrases R : 8, 36/37/38, Phrases S : 17, 26, 37, Transport[1] 50 1479 NFPA 704[1] SIMDUT[3] C, SGH[1],[4] H272, H315, H319, H335, P220, P261, P305, P338, P351,
DangerÉcotoxicologie DL50 136 mg·kg-1 (souris, i.p.)[5] Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. L'iodate de potassium est un composé inorganique de fomrule KIO3.
Sommaire
Propriétés chimiques
L'iodate de potassium est un oxydant et peu donc déclencher des feux au contact de matériaux combustibles ou de réducteurs.
Il est recommandé de le conserver à l'abri de la chaleur, d'éviter de lui faire subir des chocs, des frictions, et de le tenir éloigné de matériaux combustibles, de réducteurs, de l'aluminium, de composés organiques, du carbone, du peroxyde d'hydrogène et des sulfures.
Préparation
L'iodate de potassium peut être préparé en faisant réagir des composé contenant du potassium, comme de l'hydroxyde de potassium, avec de l'acide iodique :
Il peut aussi être préparé en ajoutant du diiode à une solution concentré à chaud d'hydroxyde de potassium :
Applications
L'iodate de potassium est parfois utilisé pour ioder le sel de table. Il fait aussi parfois partie des ingrédients de lait maternisé.
Comme le bromate de potassium, l'iodate de potassium est parfois utilisé comme additif alimentaire, comme adjuvant dans la farine afin de rendre la pâte plus ferme et d'augmenter sa levée à la cuisson.
Protection de la thyroïde
L'iodate de potassium peut aussi être utilisé contre l'accumulation d'iode radioactif dans la thyroïde en la saturant d'iode non-radioactif avant exposition[6], bien qu'on lui préfère en général l'iodure de potassium (KI).
L'Organisation mondiale de la santé l'a approuvé comme alternative à l'iodure de potassium, qui a une courte durée d'utilisation sous des climats chauds et humides[7]. Certains pays, comme le Royaume-Uni,l'Irlande, Singapour ou les Émirats arabes unis stockent des comprimés d'iodate de potassium à cet usage.
La Food and Drug Administration américaine (FDA) n'approuve pas quant à elle son usage comme « bloqueur » de la thyroïde et a mené des actions contre des site web américains promouvant cet usage[8],[9].
Notes et références
- fiche Alfa Aesar, consulté le 17 mars 2011
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
- fiche CSST
- SIGMA-ALDRICH
- Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics. Vol. 120, Pg. 171, 1957.
- John Astbury, « Evaluation of a scheme for the pre-distribution of stable iodine (potassium iodate) to the civilian population residing within the immediate countermeasures zone of a nuclear submarine construction facility », dans Journal of Public Health, vol. 21, no 4, 1999, p. 2008–10 [texte intégral, lien PMID, lien DOI]
- D.N. Pahuja, « Potassium iodate and its comparison to potassium iodide as a blocker of 131I uptake by the thyroid in rats », dans Health physics, vol. 65, no 5, novembre 2008, p. 545–9 [lien PMID, lien DOI]
- http://www.nukepills.com/potassium-iodate-vs-potassium-iodide.html
- http://www.nukepills.com/docs/Potassium%20Iodate%20warning%20letter.pdf
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « potassium iodate » (voir la liste des auteurs)