- Fernand Maillaud
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Fernand Maillaud est né le 12 décembre 1862 à Mouhet (Indre) et est mort le 30 août 1948. Il fut peintre et illustrateur, rattaché quelquefois à l'école de Crozant et il réalisa des peintures monumentales, du mobilier et des tapisseries. Il fut notamment médaille d'or au Salon des Artistes Français.
Sommaire
Biographie
Dès son plus jeune âge, le jeune Fernand est attiré par le dessin et la peinture.
1886: il s'installe à Paris avec sa femme et prend des cours de dessin, notamment aux Beaux-Arts. Il fera ensuite parti du groupe d'artistes impressionnistes et symbolistes qui s'est formé en 1891 autour de Paul Gauguin.
1891: Départ pour l’Italie où il peint de nombreux paysages et notamment Venise.
1896: Première participation au Salon des Artistes Français.
1902: il s'installe dans la vallée noire, chère à George Sand, peint des paysages et brode des tapisseries.
1904: Voyage en Espagne.
1909: Exposition à Buenos Aires puis exposition de groupe à Paris « La cimaise » avec Adler et Henri Martin.
1912: Exposition chez Bernheim-jeune » à Paris.
1913: Séjour en Corrèze, une région qui ne cessera de l’inspirer.
1914-1919: Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger A partir de 1920, il se rapproche de plus en plus du soleil et de la lumière des pays méditerranéens.
1928: Installation à « La Florentine » douce maison solitaire près de Toulon.
1932: Premier voyage en Algérie et exposition à Oran et Alger.
1937-1938: Voyage et peint au Maroc
1947: Maillaud est fait officier de la Légion d’honneur
Critiques
- « Avec sincérité, avec émotion, il va droit au but, qui est d’émouvoir, ou plus humblement, de faire partager son émotion. Pas d’art plus instinctif que le sien, mais pas d’artiste non plus qui sache aller plus loin dans le raffinement, dans la subtilité, la nuance… » Emile Sedeyn
- « L’art de F. Maillaud, à cette heure-ci vaut encore à titre d’exemple. Il nous console de bien des laideurs. Il nous rassure. Il nous donne l’oubli des théories insanes et de la foire sur place. Il nous dit qu’un grand contemplatif doté de superbes moyens d’expression plastique se réfère à la nature, à la logique des volumes et des valeurs, à cette science vraie qui rejette aussi dédaigneusement la triste recette académique que l’ignorance déifiée par les extrémistes, et enfin et surtout à cette vie intérieure, à ce désir de silence, des larges horizons, du travail fait dans la solitude avec joie, sans lesquels il n’existe point d’artiste complet… » Camille Mauclair
- « Un grand artiste, un grand coeur. Un maître, dans tout ce que le mot enferme de sain, de fort, de bienfaisante rudesse. Le Jean-François Millet des terres berrichonnes, ai-je dit. Peut être. Mais avant tout, par dessus tout, Fernand Maillaud , d’abord, observateur patient et sagace, notateur attendri des « jeux rustiques et divins », comme a dit un poète, peintre de la joie et du travail aux champs, peintre du Berry… » Raoul Toscan
- « Tout artiste digne de ce nom appartient à la fois à l’ordre des architectes et à celui des poètes. Il construit le monde selon les exigences de son esprit, mais aussi il l’écoute vivre. Les formes naturelles lui sont une carrière d’où il extrait les assises et les membres de son édifice, qu’il ajuste selon les cadences, des mesures et des symétries. Il en combine les rapports, la résistance et l’équilibre comme un calculateur qui ne se contente pas de symboles numériques, mais qui les traduit par des solides dans l’espace. Mais les structures ne sont art qu’autant qu’elles sont habitées par un Dieu et que ce Dieu demeure enveloppé dans son secret. C’est par là que l’art du peintre, dans son expression la plus pleine, a toujours quelque chose de religieux et de confidentiel. Selon les diverses familles d’hommes, c’est tantôt l'architecte et tantôt le poète que l’on voit dominer. L’une se plaît à dresser de beaux pans de mur, et l’autre à écouter quelque flûte invisible. Fernand Maillaud nous vient d’une région de sorciers, pour qui toute chose à un visage et chaque visage exprime une vie animique… » Henri Focillon
Illustration de livres
- L'amour en fuite, d'Henry Bordeaux (1910)
- La peur de vivre, d'Henry Bordeaux (ca 1920)
- Georgette, de Jules de Vorys, idylle brennouse sous le premier empire (1924)
- Une honnête femme, d'Henry Bordeaux (1925)
- La petite demoiselle, d'Henry Bordeaux (1925)
- Le carnet d'un stagiaire, d'Henry Bordeaux (1926)
- La parcelle 32, d'Ernest Perochon (1927)
- La sève et l'écorce, Derniers contes de la Limousine, de Gabriel Nigond (1932)
- Les contes de la limousine, de Gabriel Nigond (1933)
- La nouvelle croisade des enfants, d'Henry Bordeaux (1935)
- Le pays natal, d'Henry Bordeaux (1935)
- Poil de Carotte - Monsieur Vernet - Le Plaisir de rompre - Le Pain de Ménage - La Bigote, de Jules Renard
Notes et références
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- Naissance en 1862
- Décès en 1949
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