Maraviroc

Maraviroc
Maraviroc
Maraviroc
Général
Nom IUPAC 4,4-difluoro-N-{(1S)-3-[3-(3-isopropyl- 5-méthyl-4H-1,2,4-triazol-4-yl)-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl]-1- phénylpropyl}cyclohexanecarboxamide
No CAS 376348-65-1
Code ATC AX09
DrugBank DB04835
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule brute C29H41F2N5O  [Isomères]
Masse molaire[1] 513,6655 ± 0,0274 g·mol-1
C 67,81 %, H 8,05 %, F 7,4 %, N 13,63 %, O 3,11 %,
Données pharmacocinétiques
Métabolisme hépatique
Demi-vie délim. 16 h[2]
Considérations thérapeutiques
Voie dadministration orale
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le maraviroc est un antagoniste compétitif du récepteur CCR5. Il est utilisé pour prévenir l'entrée du virus VIH-1 dans ses cellules cibles. En bref, il se lie au CCR5 cellulaire pour empêcher sa liaison avec la gp120 virale ce qui empêche la fusion nécessaire à lentrée du virus. Il est commercialisé sous le nom de Selzentry et Celsentri (en dehors des États-Unis). Il est le premier médicament sur le marché à cibler une composante de la cellule hôte plutôt que le virus lui-même. Il est une bonne alternative pour les gens infectés qui sont résistants à dautres types de molécules. Son haut potentiel antiviral et son action prolongée sur les récepteurs font de lui un médicament prometteur.

Sommaire

Origine

En 1984, des chercheurs ont découvert que le virus du VIH utilisait le récepteurs CD4 pour entrée dans sa cellule cible. Après quelques expériences, ils ont remarqué que la liaison du virus à ce récepteur n'était pas suffisante pour que le virus entre dans la cellule. Quelques années plus tard, ils ont découvert l'association à un corécepteur (soit CCR5 ou CXCR4). Ces deux interactions sont nécessaires pour linfection de la cellule cible. Comme il existe dans la population une mutation naturelle dans le CCR5 qui protège les gens contre l'infection, les compagnies pharmaceutiques se sont penchées sur cette cible. Le maraviroc a été découvert par les scientifiques de la compagnie Pfizer. Ils ont balayé leur banque de molécules à la recherche d'un composé qui irait se lier au CCR5. Ils en ont ressorti un composé qui se nomme imidazopyridine (UK 107,543). Par la suite, ils ont fait diverses manipulations de ce composé pour qu'il soit plus spécifique au CCR5, qu'il ait une meilleure biodisponibilité, pour que la molécule soit prise oralement et qu'elle soit mieux absorbée, bref qu'elle soit plus efficace. Une des molécules quils en ont tirées est le maraviroc (UK-427,857). Ce composé a un poids moléculaire de 514g/mol, il est modérément lipophile et il est basique. Après différentes études cliniques, le maraviroc a été approuvé en août 2007 par la Fédération américaine des aliments et des drogues (FDA).

Mutation Delta 32

Ce qui a mis sur la piste des antagonistes des récepteurs CCR5 comme maraviroc, est la mutation naturelle qui se retrouve dans la population caucasienne. Elle est retrouvée à 15 à 20 % à létat hétérozygote chez cette population et à 1 % à létat homozygote. Cette mutation confère une résistance aux souches de VIH-1 qui utilisent le CCR5 comme corécepteur. En effet, cette mutation est une délétion de 32 nucléotides qui résulte en une protéine CCR5 tronquée qui ne sera pas exprimée à la surface des cellules exprimant habituellement ce récepteur. Létat homozygote confère donc une très grande protection contre linfection même si certaines exceptions peuvent survenir. La mutation hétérozygote (quant à elle) entraîne une progression plus lente de la maladie.

Mécanisme daction

Comme mentionné plus tôt, le VIH utilise un corécepteur pour infecter les cellules. Ce corécepteur peut être de deux natures: soit CCR5 soit CXCR4. Ce sont des récepteurs de chimiokines. Les chimiokines sont de petites protéines solubles qui jouent un rôle dans lattraction des leucocytes selon un gradient de concentration durant la réponse inflammatoire. On divise leurs récepteurs en deux classes selon la position des cystéines (CC ou CXC). La reconnaissance de ces récepteurs est faite chez le virus par une portion de la gp120 de la membrane virale nommée V3 qui est denviron 35 acides aminés. Les virus CXCR4 sont caractérisés par un acide aminé chargé positivement aux positions 11 et/ou 25 dans cette boucle V3, tandis que le virus CCR5 nen a pas. Selon cette boucle, le virus utilise soit CCR5 soit CXCR4 pour linteraction avec la cellule et cela détermine son tropisme. Il est possible pour la même particule virale dutiliser les deux récepteurs (tropisme mixte). Dans le cas du maraviroc, il se lie sélectivement au récepteur CCR5. Il empêche donc lentrée des virus de ce tropisme. Il na aucun effet sur les virus à tropisme CXCR4 ou à tropisme mixte. Dès lors, il est essentiel de faire le test de tropisme avant dajouter le maraviroc au traitement. De plus, le maraviroc est utilisé contre le VIH-1 seulement. Il a aussi été testé sur divers sous-types de ce virus et il est efficace autant sur le sous-type B que sur les sous-types non-B. Il ny a pas non plus de restriction par rapport à lemplacement géographique de la provenance du virus.

Tropisme

La plupart des virus, qui sont transmis lors de linfection au VIH, sont des virus à CCR5 tropisme. Ce sont eux qui domineront durant la majeure partie de la maladie. Ils sont la population présente durant la phase asymptomatique. Il y aura apparition du tropisme CXCR4 environ dans 60 % des cas dinfection dans les phases les plus tardives de la maladie. Par contre, on ne peut pas associer la présence de ce dernier tropisme avec laggravation de la maladie.

Résistance

Les constantes mutations du virus, qui entraînent la résistance aux diverses molécules sur le marché, sont un grand défi pour la science. Malheureusement, le maraviroc néchappe pas à ces résistances. La résistance naturelle au maraviroc nest pas tellement présente puisquil a un large spectre daction. Par contre, une résistance peut apparaître suite au traitement. Il existe deux mécanismes utilisés par le virus pour faire des mutations. Le plus utilisé est davoir plusieurs mutations dans la boucle V3 de la gp120 et ailleurs dans cette même protéine. Ces mutations résulteraient en lentrée du virus par interaction avec le CCR5 même si le maraviroc y serait lié.

Le deuxième mécanisme serait léchappement au maraviroc par le changement vers le CXCR4 tropisme. En effet, il serait possible pour le CCR5 de muter en faisant divers changements dans sa portion V3 de sa gp120 qui entraîneraient une reconnaissance de CXCR4 plutôt que de CCR5. Ceci diminue son activité virale. On ne sait toutefois pas à quelle fréquence cela survient. Une des difficultés vient de lapparition du CXCR4 tropisme qui existe dans le cours normal de linfection chez environ 60 % des cas. Il est donc difficile de voir une corrélation entre ladministration du maraviroc et le changement de tropisme par mutation du CCR5 vers le CXCR4. Il serait possible que les virus CXCR4 soient déjà présents mais en très faible quantité pour quils ne soient pas détectés par le test de tropisme et que ces virus soient sélectionnés à cause du maraviroc. À ce moment, le trop grand nombre de CXCR4 pourrait faire échouer le traitement. Durant les études cliniques (MOTIVATE 1 et 2), chez les personnes recevant du maraviroc, en comparaison avec le groupe ayant reçu un placebo, le compte de cellule CD4 était meilleur même si à la fin de lessai, il y avait des CXCR4 tropismes. De plus, chez les personnes recevant le traitement, il y avait moins de clones CCR5. Ceci indique lefficacité du maraviroc.

Monographie

Description

Les comprimés sont de forme ovale, biconvexe et ont une couleur bleue. Les comprimés contiennent soit 150 mg, soit 300 mg de maraviroc.

Administration

La dose habituelle de maraviroc est de 300 mg deux fois par jour. Ces recommandations ont été faites suite à une étude clinique (MOTIVATE 1 et 2) qui a démontrée que cest à cette dose que la réponse virologique était la meilleure. On donnera la même dose pour des gens qui prennent dautres types dantiviraux. On ajuste la dose en fonction des autres médicaments qui sont administrés en concomitance. On diminuera la dose à 150 mg deux fois par jour si on ladministre avec un inhibiteur du CYP3A4 puisque le médicament sera métabolisé moins vite et donc restera plus longtemps actif dans le corps. Au contraire, on augmentera la dose à 600 mg deux fois par jour si on ladministre avec un inducteur du CYP3A4 puisque le médicament sera métabolisé plus vite et donc naura pas le temps de faire son action. Aucun test na été fait chez les enfants, par conséquent le maraviroc ne doit par leurs êtres administrés.

Absorption

La biodisponibilité dune dose de 100 mg est de 23 %. On peut donc extrapoler et dire quune dose de 300 mg aura une biodisponibilité de 33 %. Il faut environ 0,5 à 4 heures pour que le maraviroc atteigne sa concentration maximale dans le plasma. Ce médicament peut être pris avec ou sans nourriture.

Distribution

Son volume de distribution est de 194 litres. Le maraviroc présente une affinité modérée pour lalbumine. Il se lie à environ 76 % des protéines plasmatiques humaines. Il est environ 10 % de la concentration plasmatique libre du liquide céphalorachidien selon des données recueillies chez les rats.

Biotransformation

Le maraviroc est surtout métabolisé par le foie, plus précisément par le cytochrome P450 (CYP3A4) sy trouvant. Les métabolites qui en découlent ne sont pas actifs contre le VIH.

Élimination

La demi-vie du maraviroc est denviron 14 à 18 heures. On retrouve dans lurine 20 % du médicament et dans les selles on retrouve 78 % de ce dernier.

Effets indésirables

Le maraviroc a une très grande affinité pour les récepteurs CCR5 et donc entraîne très peu deffets secondaires. Les effets indésirables rencontrés le plus fréquemment sont : la diarrhée, les nausées et les céphalées. Tous étaient dintensité légère à modérée. Les études cliniques (MOTIVATE 1 et 2, MERIT) nont pas révélé dhépatotoxicité. Sans une trop grande incidence, il augmente les infections aux virus de lherpès, les infections hautes du tractus respiratoire, les sinusites et les infections à linfluenza en comparaison avec le groupe recevant le placebo. Le blocage des récepteurs CCR5 peut amener la diminution de limmunité et augmente les risques de développement de tumeurs. Durant les études cliniques, on a révélé un plus grand nombre de développement symptomatique du virus du Nil chez les gens ayant une mutation delta 32. Le blocage du CCR5 doit donc être surveillé.

Études cliniques

Pour linstant, comme il ny a pas de vaccin de disponible sur le marché pour enrayer la maladie, il existe trois façons possibles de réduire la transmission du VIH. La première façon est celle qui a été décrite jusquà maintenant, cest-à-dire le traitement des gens infectés pour diminuer le taux de virions dans les sécrétions. Plusieurs études sont en cours pour toujours améliorer les molécules, en connaître parfaitement leurs mécanismes et leurs effets nocifs ou indésirables. La deuxième façon est la prophylaxie post-exposition qui peut se faire grâce à certaines molécules prises oralement. La troisième façon est la prophylaxie pré-exposition, cest-à-dire avant dêtre en contact avec le virus. Elle peut se faire soit topique (par exemple par des gels vaginaux) soit oralement.

Cette dernière façon est une avenue possible de développement pour le maraviroc. En effet, des recherches sont présentement en cours pour savoir si le maraviroc pourrait être un bon médicament à être utilisé en prévention par les gens à risque dinfection. La preuve a été faite chez des primates donc ils ont fait un essai clinique chez des femmes. Ils leurs ont donnés 1 dose de 300 mg de maraviroc deux fois par jour pendant les jours 1 à 6 et une dose de 300 mg le matin du 7e jour. Par la suite, ils ont recueilli du fluide cervicovaginal, du tissu vaginal et du plasma sanguin. Ils ont découvert que le maraviroc est, celui des 17 antiviraux quils ont testés, qui à la plus grande concentration dans le fluide cervicovaginal. De plus, cette concentration était disponible chez 50 % des femmes une heure après ladministration et chez 100 % des femmes deux heures après ladministration. Ils ont aussi démontré que la liaison du maraviroc avec des protéines était 10 fois moins élevée dans le fluide cervicovaginal que dans le plasma sanguin ce qui laisse supposer que le maraviroc est disponible pour un effet pharmacologique. Par contre, laffinité avec le CCR5 na pas été démontrée dans cette étude. En bref, la conclusion de cette étude est que le maraviroc était présent en grande concentration dans la voie génitale chez la femme.

Comme il a été vu dans la section tropisme, les virus qui sont transmis dun individu à lautre sont des virus CCR5 tropisme. Il serait donc avantageux de pousser les recherches dans cette voie et de pouvoir mener à ladministration du maraviroc pour la prévention de la transmission hétérosexuelle.

Bibliographie

  • Maraviroc: The First of a New Class of Antiretroviral Agents, R. D. MacArthur et R. M. Novak, Oxford journals, Vol. 47, Issue 2, p.236-241.
  • Maraviroc for Previously Treated Patients with R5 HIV-1 Infection, Roy M. Gulick et plusieurs autres, 2 Octobre 2008, The New England Journal of Medicine, Vol. 359 No.14, p. 1429-1439.
  • Subgroup Analyses of Maraviroc in previously Treated R5 HIV-1 Infection, Gerd Fätkenheuer et plusieurs autres, 2 Octobre 2008, The New England Journal of Medicine, Vol. 359 No.14, p. 1442-1455.
  • Emergence of CXCR4-Using Human Immunodeficiency Virus Type 1 (HIV-1) Variants in a Minority of HIV-1-Infected Patients following Treatment with the CCR5 Antagonist Maraviroc Is from a Pretreatment CXCR4-Using Virus Reservoir, M. Westby, M. Lewis, J. Whitcomb, M. Youle, A. L. Pozniak, I. T. James, T. M. Jenkins, M. Perros et E. Van der Ryst, Mai 2006, Journal of Virology, Vol. 80 No.10 , p. 4909-4920.
  • Reduced Maximal Inhibition in Phenotypic Susceptibility Assays Indicates that Viral Strains Resistant to the CCR5 Antagonist Maraviroc Utilize Inhibitor-Bound Receptor for Entry, M. Westby, C. Smith-Burchnelle, J. Mori, M. Lewis, M. Mosley, M. Stockdale, P. Dorr, G. Ciaramella et M. Perros, Mars 2007, Journal of Virology, Vol. 81 No. 5, p. 2359-2371.
  • Maraviroc (UK-427,857), a Potent, Orally Bioavailable, andSelective Small-Molecule Inhibitor of Chemokine Receptor CCr5 with Broad-Spectrum Anti-Human Immunodefiency Virus Type 1 Activity , P. Dorr, M. Westby, S. Dobbs, P. Griffin, B. Irvine, M. Macartney, J. Mori, G. Rickett, C. Smith-Burchnell, C. Napier, R. Webster, D. Armour, D. Price, B. Stammen, A. Wood et M. Perros, Novembre 2005, Antimicrobial Agents and Chemotherapy, Vol. 49 No.11, p. 4721-4732.
  • Récepteurs de chimiokines et entrée du VIH, M. Alizon, Novembre-Décembre 1997, Virologie, Vol. 1 No. 6.
  • Comment CCR5 et CD4, les deux composants du récepteur cellulaire du virus du SIDA (VIH), sont amenés à sassocier, S. Marullo, Institut de Cochin, (Page consultée le 20 avril 2011) [En ligne], adresse URL : http://cochin.inserm.fr/l_actualite/evenements-des-annees-precedentes/comment-ccr5-et-cd4-les-deux-composants-du
  • Maraviroc Concentrates in the Cervicovaginal Fluid and Vaginal Tissue of HIV-Negative Women, J. Dummond, K. B. Patterson, A. L. Pecha, R. E. Werner, E. Andrews, B. Damle, R. Tressler, J. Worsley et A. D. M. Kashuba, (Page consultée le 20 avril 2011) [En ligne], adresse URL : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2751766/
  • Chemokine receptor expression in the human ectocervix: implications for infection by the human immunodeficiency virus type-1, G.R. Yeaman, S. Asin, S. Weldon, D. J. Demian, J. E. collins, J. L. Gonzalez, C. R. Wira, M. W. Fanger et A. L. Howell, Immunology, Vol. 113 (4).
  • Monographie de Celsentri, Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques

Notes et références

  1. Masse molaire calculée daprès Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Abel S, Back DJ, Vourvahis M, « Maraviroc: pharmacokinetics and drug interactions », dans Antiviral Therapy, vol. 14, no 5, 2009, p. 60718 [lien PMID] 


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Maraviroc de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно решить контрольную?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Maraviroc — Systematic (IUPAC) name 4,4 difluoro N {(1S) 3 [3 (3 isopropyl 5 methyl 4H 1,2,4 triazol 4 yl) Clinical data Trade names …   Wikipedia

  • Maraviroc — Nombre (IUPAC) sistemático 4,4 difluoro N {(1S) 3 [3 (3 isopropyl 5 methyl 4H 1,2,4 triazol 4 yl) 8 azabicyclo[3.2.1]o …   Wikipedia Español

  • Maraviroc — Strukturformel Allgemeines Freiname Maraviroc Andere Namen …   Deutsch Wikipedia

  • maraviroc — noun A specific drug used in the treatment of HIV to inhibit viral entry into cells …   Wiktionary

  • CCR5 receptor antagonists — are a class of small molecules that antagonize the CCR5 receptor. The C C motif chemokine receptor CCR5 is involved in the HIV entry process. Hence antagonists of this receptor have potential therapeutic applications in the treatment of HIV… …   Wikipedia

  • Attachment-Inhibitor — Entry Inhibitoren sind Arzneistoffe aus der Gruppe der Virostatika. Sie inhibitieren (unterbrechen) den Eintritt des Virus in die Wirtszelle. Es gibt drei Schlüsselstellen im Eintrittsvorgang an denen Entry Inhibitoren ansetzen[1]: Bindung des… …   Deutsch Wikipedia

  • Fusions-Inhibitor — Entry Inhibitoren sind Arzneistoffe aus der Gruppe der Virostatika. Sie inhibitieren (unterbrechen) den Eintritt des Virus in die Wirtszelle. Es gibt drei Schlüsselstellen im Eintrittsvorgang an denen Entry Inhibitoren ansetzen[1]: Bindung des… …   Deutsch Wikipedia

  • Fusionshemmer — Entry Inhibitoren sind Arzneistoffe aus der Gruppe der Virostatika. Sie inhibitieren (unterbrechen) den Eintritt des Virus in die Wirtszelle. Es gibt drei Schlüsselstellen im Eintrittsvorgang an denen Entry Inhibitoren ansetzen[1]: Bindung des… …   Deutsch Wikipedia

  • Korezeptor-Antagonist — Entry Inhibitoren sind Arzneistoffe aus der Gruppe der Virostatika. Sie inhibitieren (unterbrechen) den Eintritt des Virus in die Wirtszelle. Es gibt drei Schlüsselstellen im Eintrittsvorgang an denen Entry Inhibitoren ansetzen[1]: Bindung des… …   Deutsch Wikipedia

  • Entry-Inhibitor — Entry Inhibitoren sind Arzneistoffe aus der Gruppe der Virostatika. Sie inhibitieren (unterbrechen) den Eintritt bestimmter Viren in die Wirtszelle. Es gibt drei Schlüsselstellen im Eintrittsvorgang an denen Entry Inhibitoren ansetzen: Bindung… …   Deutsch Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1855082 Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”