Barry Lyndon (film)

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Barry Lyndon

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Titre original Barry Lyndon
Réalisation Stanley Kubrick
Scénario Stanley Kubrick
Acteurs principaux Ryan O'Neal
Marisa Berenson
Leon Vitali
Patrick Magee
Hardy Kruger
Marie Kean
Murray Melvin
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Historique - Comédie dramatique
Sortie 1975
Durée 187 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Barry Lyndon est un film historique anglo-américain réalisé par Stanley Kubrick en 1975, d'après le roman picaresque de William Makepeace Thackeray Les Mémoires de Barry Lyndon.

L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans et dépeint le destin d'un jeune intrigant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité, à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise[1] du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.

Sommaire

Synopsis

Le film se divise en deux parties :

  • By What Means Redmond Barry Acquired the Style and Title of Barry Lyndon. (Comment Redmond Barry a acquis la manière et le titre de Barry Lyndon.)

Au XVIIIe siècle, en Irlande, dans les années 1750, le père de Redmond Barry (Ryan O'Neal) est tué en duel pour une querelle au sujet de l'achat d'un cheval. Sa veuve, (Marie Kean), dédaigne toutes les offres de mariage pour ne se consacrer qu'à l'éducation de son fils unique.

Barry tombe amoureux de sa cousine Nora (Gay Hamilton) qui le séduit. Mais quand John Quin, un riche capitaine anglais, lui fait la cour, sa cousine délaisse Barry qui n'a pas d'argent. Nora et sa famille élaborent un plan pour sortir de la pauvreté par un mariage avantageux. Barry refuse la situation et tue Quin en duel.

Barry s'enfuit pour Dublin, mais il se fait dévaliser de son cheval, argent et de tout son équipement par un bandit de grand chemin, le capitaine Feeney (Arthur O'Sullivan). Brisé et sans le sou, il s'engage dans l'armée britannique. Il rencontre un ami de la famille, le capitaine Grogan (Godfrey Quigley) qui l'informe qu'il n'a pas tué Quin, son pistolet était rempli d'étoupe. Le duel a été élaboré pour que Barry s'éloigne de sa cousine et qu'elle puisse se marier avec Quin et rendre ainsi la fortune familiale. Pour fuir la justice de son pays, il s'engage dans l'armée anglaise pour combattre les Français sur le continent. Nous sommes au début de la guerre de Sept Ans, le régiment de Barry s'engage dans le conflit. Grogan est mortellement blessé par les fusiliers français. Barry vole un uniforme d'officier, un cheval, des papiers d'identité et un ordre de déplacement. En route pour la Hollande, pays réputé neutre, il fait la rencontre du capitaine prussien Potzdorf (Hardy Krüger), qui le démasque. Ce dernier lui offre le choix soit d'être fusillé, soit de s'engager dans l'armée prussienne. Barry est enrôlé dans la deuxième armée et sauve la vie de Potzdorf lors d'une escarmouche.

Après la fin de la guerre en 1763, Barry est engagé par la police prussienne comme serviteur du chevalier de Balibari (Patrick Magee), un joueur professionnel. Les Prussiens le suspectent d'être un espion et Barry doit amener des preuves. Barry découvre que le chevalier est irlandais et ils s'associent pour tricher aux cartes. Ils sont découverts et expulsés de Prusse. Barry et le chevalier se rendent dans toutes les cours d'Europe pour assouvir leur passion du jeu. Barry défie tous les débiteurs en duel.

Prenant conscience que cette vie ne le mène à rien, Barry décide de se marier avec une riche aristocrate. Il rencontre la belle et très riche comtesse de Lyndon (Marisa Berenson) et n'a peu de difficultés pour la séduire. Après que son mari âgé, Sir Charles Lyndon, décède, ils se marient.

  • Containing an Account of the Misfortunes and Disasters Which Befell Barry Lyndon. (Relation des malheurs et désastres qui menèrent Barry Lyndon à sa chute.)

Il parvient à devenir l'amant, puis l'époux de Lady Lyndon, riche et belle jeune femme (dont le vieil époux, qui devient dépressif, meurt de dépit après avoir eu connaissance de l'adultère). Après son mariage en 1773, Barry prend le nom du comté de Lyndon et s'installe en Angleterre pour profiter de sa fortune. Redmond Barry devient Barry Lyndon mais le destin saura frapper. Bien qu'il soit Lord Lyndon, il ne dispose pas de fortune personnelle. Son beau-fils, Lord Bullingdon, fils de Sir Charles et âgé de 10 ans, le déteste et le voit comme un vil opportuniste qui a pris la place de son père et qui dilapide la fortune familiale. Barry Lyndon le corrige régulièrement. Le mariage est malheureux. La comtesse met au monde un enfant, Bryan Patrick. Barry dépense l'argent de sa femme et la rend malheureuse en la réduisant à rester seule à la maison à s'occuper des enfants. Plus tard, il revient à la raison et s'excuse auprès d'elle.

Des années plus tard, la mère de Barry vient vivre avec lui. Elle se rend compte de la précarité de la position sociale de son fils. Si Lady Lyndon venait à mourir, la fortune familiale irait à son fils, Lord Bullingdon (qui est maintenant un jeune homme, joué par Leon Vitali), et laisserait Barry sans le sou. La mère de Barry le pousse à obtenir un titre nobiliaire pour se protéger de cette situation. Il cultive son acquaintance avec l'influent Lord Wendover (André Morell) en dépensant beaucoup d'argent pour atteindre cet objectif. Tous ses efforts sont sans effets. Le jour de l'anniversaire de Lady Lyndon, Lord Bullingdon proclame sa haine envers son beau-père et ce dernier se met alors à le battre devant l'assemblée composée d'invités très importants. Après cela, Bullingdon quitte famille et l'Angleterre pour une destination inconnue. La cruauté en public de Barry envers son beau-fils lui fait perdre tous ses appuis dans la haute société, malgré tous ses efforts pour s’intégrer socialement.

Aussi mal qu'il traite son beau-fils, à l'inverse il est bon père et compatissant avec son fils Bryan, avec lequel il passe tous son temps. Cependant le jour précédent son neuvième anniversaire, le garçon est désarçonné d'un cheval et meurt un peu plus tard. Fou de chagrin, Barry sombre dans l'alcoolisme, tandis que Lady Lyndon trouve son réconfort dans la religion avec excès, assisté par le révérend Samuel Runt (Murray Melvin), premier tuteur de Lord Bullingdon et ensuite de Bryan. Cependant la mère de Barry congédie le révérend, principalement parce qu'il n'y a plus besoin de tuteurs et que l'influence de ce dernier sur Lady Lyndon est considérée comme néfaste. Plongeant plus encore dans le désespoir, elle tente de se suicider. Au courant des dernières nouvelles, Lord Bullingdon revient en Angleterre et défie Barry en duel.

À l'intérieur d'une grange, où le duel a lieu, le tirage au sort donne à Bullingdon le privilège de tirer en premier, mais le pistolet se déclenche de manière inopportune. Barry, de manière volontaire et magnanime, tire au sol. Mais Bullingdon refuse d'arrêter le duel. Il fait feu encore, et cette fois, son tir touche sa jambe. Barry doit être amputé en dessous du genou.

Durant la convalescence de Barry, Bullingdon prend le contrôle de son patrimoine. Il envoie son comptable et émissaire Graham (Philip Stone) à son cottage, où Barry récupère, pour lui faire une offre. Bullingdon garantit une rente annuelle de 500 guinées à vie s'il quitte l'Angleterre et met fin au mariage avec Lady Lyndon, sinon sa rente et son compte en banque seront annulés et Lord Bullingdon veillera personnellement que ses débiteurs puissent le jeter en prison. Brisé psychologiquement et physiquement, Barry accepte l'offre. Il se rend en Irlande avec sa mère, puis il voyage à travers le continent européen en redevenant un joueur professionnel, mais bien loin de ses succès d'antan. Il ne vit plus jamais Lady Lyndon. La scène finale, en 1789, montre Lady Lyndon, entre deux âges, signant le chèque de la rente annuelle de Barry sous le regard de Bullingdon.

Le film se termine sur : Epilogue... It was in the reign of King George III that the aforesaid personages lived and quarreled ; good or bad, handsome or ugly, rich or poor, they are all equal now. (Épilogue… Ce fut sous le règne du Roi Georges III où ses personnages vécurent et se querellèrent ; bons ou mauvais, beaux ou laids, riches ou pauvres, ils sont tous égaux maintenant.)

Fiche technique

  • Production, réalisation et scénario : Stanley Kubrick
  • Producteur exécutif : Jan Harlan
  • Producteur associé : Bernard Williams
  • Directeur de la photographie : John Alcott
  • Chef décorateur : Ken Adam
  • Monteur : Tony Lawson
  • 1er assistant réalisateur : Brian W. Cook
  • Directeur de casting : James Liggat
  • Direction artistique : Roy Walker
  • Scénariste : Stanley Kubrick d'après l'œuvre éponyme de William Makepeace Thackeray
  • Costumes : Ulla-Britt Söderlund, Milena Canonero
  • Assistant réalisateur : Michael Stevenson -David Tomblin -Andy Armstrong
  • Montage : Tony Lawson
  • Cadreurs : Douglas Milsome, Mike Molloy et Ronnie Taylor
  • Réalisateur de seconde équipe : Paddy Carey
  • Chorégraphe : Géraldine Stephenson
  • Directeur artistique : Jan Schlubach
  • Maquilleuse : Ann Brodie - Alan Boyle - Barbara Daly - Jill Carpenter - Yvonne Coppard
  • Décorateur : Vernon Dixon
  • Monteur son : Rodney Holland
  • Ingénieur du son : Bill Rowe - Robin Gregory
  • Durée : 187 minutes (3h07)
  • Distribution France : Warner Bros. France
  • Musique :
  • Direction musicale : Leonard Rosenman

Distribution

  • Ryan O'Neal : Barry Lyndon, né Redmond Barry en Irlande
  • Marisa Berenson : la Comtesse de Lyndon, belle et fragile
  • Leon Vitali : Lord Bullingdon, beau-fils et ennemi juré de Barry
  • Patrick Magee : le chevalier de Balibari
  • Hardy Kruger : capitaine Potzdorf, l'officier prussien qui démasque Barry
  • Marie Kean : Belle, la mère de Barry
  • Murray Melvin : le révérend Samuel Runt
  • David Morley : Bryan Patrick Lyndon, le fils de Barry et de la comtesse, enfant chéri
  • Dominic Savage : Lord Bullingdon enfant, immédiatement hostile à son beau-père
  • Steven Berkoff : Lord Ludd
  • Gay Hamilton : Nora Brady, cousine et premier amour déçu de Barry
  • Diana Körner : Lischen, la belle prussienne au bébé
  • Frank Middlemass : Sir Charles Reginald Lyndon, chevalier de l'ordre du Bain, invalide, premier époux de la comtesse
  • André Morell : Lord Gustavos Adolphus Wendover, courtisé dans la course à la pairie
  • Arthur O'Sullivan : capitaine Feeny, voleur de grand chemin qui détrousse Barry
  • Godfrey Quigley : capitaine Grogan, officier britannique ami de Barry
  • Leonard Rossiter : capitaine John Quinn, l'officier britannique que courtise Nora Brady
  • Philip Stone : Graham, le secrétaire de Mme Lyndon
  • John Bindon : le sergent recruteur
  • Billy Boyle : Seamus Feeny, le fils du capitaine Feeny
  • Jonathan Cecil : Lt. Jonathan Fakenham
  • Peter Cellier Sir Richard, le second de Lord Bullingdon
  • Geoffrey Chater : Dr Broughton
  • Roger Booth : George III, le roi sous le règne duquel se déroule l'histoire
  • Michael Hordern : le narrateur (voix off)

Un nombre considérable d'interprètes, au moins dix-sept, ont tourné dans les années 1960, dans la célèbre série britannique Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers). Parmi eux Patrick Magee, Murray Melvin, Leonard Rossiter, Godfrey Quigley, Philip Stone, Frank Middlemass, Roger Booth et Michael Hordern.

Réalisation

Éclairage à la bougie

Depuis 1969 et la préparation de son Napoléon, Kubrick a en tête de tourner avec pour seul éclairage des bougies. Malheureusement, à ce moment-là, l'idée est impossible à mettre en œuvre techniquement et sera un des éléments empêchant la réalisation de ce film[2]. En 1973, année du début du tournage de Barry Lyndon, l'idée d'éclairer un film à la bougie refait surface. Kubrick, ancien photographe, se documente énormément sur la question. Tourné entièrement en décors d’époque (à Castle Howard notamment) et en lumière naturelle (à la bougie, pour les scènes de nuit ou d'intérieur), grâce à des objectifs de caméra très lumineux (bricolage d'une caméra Mitchell BNC, déjà utilisée pour Orange mécanique et qui est sacrifiée pour l'occasion puisqu'elle subit des modifications irréversibles afin de la rendre compatible avec un objectif fourni par la NASA, un Zeiss de focale 50 mm et d'ouverture f/0,7 qu'il mit trois mois à trouver) et au traitement spécial des pellicules, ce film bénéficie d'une photographie exceptionnelle, véritable prouesse technique qui lui confère une esthétique plutôt sombre et très particulière, tout à fait dans le ton de l'histoire et des peintures de genre de l'époque. Le spectateur se trouve ainsi de fait plongé dans l'intimité des personnages, ainsi que le désirait Kubrick, qui voulait réaliser un documentaire qui se serait passé au XVIIIe siècle. Il disait à ce propos : « Le cinéma doit avoir l'air réaliste, puisque son point de départ est de faire croire à l'histoire qu'il raconte ». Ces exigences expliquent que le film a nécessité un an de préparation[3].

Pour les extérieurs, Kubrick utilisa des focales de 18 ou 25 mm et de faibles ouvertures ; la profondeur de champ importante qui en résulte confère aux paysages une allure de peinture filmée. Pour les scénes éclairées à la bougie, Kubrick a utilisé un éclairage complémentaire[4], ainsi qu'un modificateur de focale transformant le 50 mm f/0,7 en 35 mm[2].

On retrouve dans ce film beaucoup d'éléments présents dans La Bataille de Culloden de Peter Watkins : le thème de la bataille, le rythme assez lent et répétitif, la voix-off comme dans neuf autres de ses films (lue en version originale par Michael Horden, en version française par Jean-Claude Brialy), l'emploi récurrent de zooms arrières.

Bande musicale

Cette esthétique particulière est soutenue par la bande originale, qui mêle folklore irlandais (joué par The Chieftains) et musique classique, avec entre autres la sarabande variée de Haendel, Il barbiere di Siviglia de Paisiello, le Trio pour piano et cordes n° 2 de Schubert ou encore des compositions de Bach.

Le choix du Trio de Schubert

Kubrick commente : « J'avais d'abord voulu m'en tenir exclusivement à la musique du XVIIIe siècle quoiqu'il n'y ait aucune règle en ce domaine. Je crois bien que j'ai chez moi toute la musique du XVIIIe siècle enregistrée sur microsillons. J'ai tout écouté avec beaucoup d'attention. Malheureusement, on n'y trouve nulle passion, rien qui, même lointainement, puisse évoquer un thème d'amour ; il n'y a rien dans la musique du XVIIIe siècle qui ait le sentiment tragique du Trio de Schubert. J'ai donc fini par tricher de quelques années en choisissant un morceau écrit en 1814. Sans être absolument romantique, il a pourtant quelque chose d'un romanesque tragique »[5].

Refus d'une musique originale

Kubrick explique : « Dans 2001, j'ai utilisé Ligeti, compositeur contemporain. Mais si l'on veut utiliser de la musique symphonique, pourquoi le demander à un compositeur qui de toute évidence ne peut rivaliser avec les grands musiciens du passé ? Et c'est un tel pari que de commander une partition originale. Elle est toujours faite au dernier moment, et si elle ne vous convient pas, vous n'avez plus le temps d'en changer. Mais quand la musique convient à un film, elle lui ajoute une dimension que rien d'autre ne pourrait lui donner. Elle est de toute première importance »[5].

Éléments ajoutés

Dans son adaptation du roman de Thackeray, Kubrick a ajouté quelques éléments comme la discussion entre les deux soldats homosexuels et le dernier duel de Barry avec son beau-fils[4].

Budget et durée du tournage

Le tournage de Barry Lyndon dura 300 jours du printemps 1973 jusqu'au début de 1974, avec une interruption pour Noël. Le budget du film atteignit 11 millions $[4].

La plupart des prises en extérieur ont été tournées en Irlande, de même pour les scènes se passant en Angleterre et en Prusse durant la Guerre de Sept ans. L'inspiration artistique provient des paysages peints par Watteau et Gainsborough. Kubrick et son photographe Alcott ont été à la recherche de la direction artistique de Ken Adams et de Roy Walker. Alcott, Adams et Walker furent parmi ceux qui gagnèrent un Oscar pour leur « travail fantastique » sur le film.

Rôle du commentaire

Kubrick utilise la voix off depuis ses premiers films ; L'Ultime Razzia ou Lolita par exemple. Dans Barry Lyndon, le commentaire permet à Kubrick de limiter les dialogues entre les différents protagonistes, de préciser les lieux et les dates, mais il l'utilise également pour contredire le récit en images. Il permet également à Kubrick d'annoncer à l'avance les moments importants de l'intrigue pour renforcer le côté « inévitable » de ce qui doit se passer[6].

Contrairement au roman qui est à la première personne, le conteur dans le film utilise la troisième personne. Kubrick pensait que dans le livre, la première personne avait pour but de présenter les faits réels de manière déformée. Selon lui, un film montrant une réalité objective racontée par un héros de manière faussée ne pouvait être qu'une comédie, ce qu'il ne voulait pas[7].

Exploitation

Si Barry Lyndon est salué comme un film d'une grande beauté visuelle, c'est un échec commercial dans les pays anglo-saxons. Kubrick fut particulièrement affecté par le fait que son travail de retranscription de l'esthétique du XVIIIe siècle n'ait pas été accueilli avec enthousiasme.

En Europe, notamment en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, le film connait en revanche un certain succès. Au niveau mondial, le film rapporta 20 millions $.

Distinctions

Année Cérémonie Prix Lauréat
1975 Oscar direction artistique Roy Walker
1975 Oscar meilleure photographie John Alcott
1975 Oscar meilleurs costumes Ulla-Britt Söderlund
Milena Canonero
1975 Oscar meilleur arrangement musical Leonard Rosenman

Kubrick a été nommé trois fois : meilleur réalisateur, meilleur film et meilleur scénario adapté.

Bibliographie

  • Lara Fitzgerald et Christopher James Keep, « Barry Lindon démembré : la perte de l’histoire dans le film de Stanley Kubrick », dans Cinémas : revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, vol. 4, no 1, 1993 [texte intégral] 

Notes et références

  1. La dernière phrase du roman
  2. a et b La Cinémathèque Française, Stanley Kubrick, l'exposition
  3. Jean-Pierre Frimbois, Les 100 chefs-d'œuvre du film historique, Marabout, 1989 (ISBN 2-5010-1141-4), p. 34
  4. a, b et c Barry Lyndon sur AlloCiné
  5. a et b Citation de Stanley Kubrick dans Kubrick, Michel Ciment, Calmann-Levy
  6. Michel Ciment (préf. Martin Scorcese), Kubrick, Calmann-Lévy, 2004 (ISBN 2-7021-3518-8), p. 170
  7. Michel Ciment, op. cit., p. 167

Lien externe



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Barry Lyndon (film) de Wikipédia en français (auteurs)

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