- Antoni Asunción
-
Antoni Asunción Mandats Ministre de l'Intérieur d'Espagne 25 novembre 1993 – 6 mai 1994 Président du gouvernement Felipe González Prédécesseur José Luis Corcuera Successeur Juan Alberto Belloch Biographie Nom de naissance Antonio Asunción Hernández Date de naissance 12 juillet 1951 Lieu de naissance Manises (Espagne) Parti politique PSOE Diplômé de Université de Valence Profession Ingénieur industriel
Ministres de l'Intérieur d'Espagne modifier Antoni Asunción Hernández (né à Manises le 12 juillet 1951) est un homme politique espagnol du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Ancien responsable des prisons espagnoles, il est nommé ministre de l'Intérieur en 1993, mais doit démissionner six mois après son entrée en fonction. Après son échec à prendre la présidence de la Généralité valencienne, puis la direction du PSOE valencien en 1999, il se retire de la vie politique.
Sommaire
Biographie
Formation et débuts en politiques
Après avoir suivi des études supérieures de génie industriel à l'université de Valence, il se lance en politique comme tête de liste du Parti socialiste du Pays valencien-PSOE (PSPV-PSOE) aux élections municipales de 1979, dans sa ville natale de Manises.
Ascension, de Valence à Madrid
Il renonce à se présenter pour un second mandat municipal aux élections de 1983, afin de prendre la présidence de la Députation provinciale de Valence. Il est reconduit en 1987, mais doit démissionner un an plus tard, à la suite de sa nomination comme directeur général des Institutions pénitentiaires du ministère de la Justice.
Il est promu au rang de secrétaire général trois ans plus tard, puis de secrétaire d'État aux Affaires pénitentiaires en 1993. Il est élu cette même année député de la province de Valence au Congrès des députés.
Éphémère ministre de l'Intérieur
Le 25 novembre 1993, quatre mois seulement après la formation du gouvernement, Antoni Asunción est nommé ministre de l'Intérieur par Felipe González sur proposition de son prédécesseur[1], José Luis Corcuera, démissionnaire une semaine plus tôt du fait de l'annulation d'une partie des dispositions de la polémique loi de sécurité publique (LSC)[2]. Il démissionne six mois plus tard, le 1er mai 1993, en réaction à la fuite de Luis Roldán, ancien directeur générale de la Garde civile accusé de détournement de fonds[3]. Face à la demande du président du gouvernement d'attendre la capture du fugitif, il confirme peu après son intention de quitter son poste[4], confié au ministre de la Justice, Juan Alberto Belloch.
Des régionales de 1999 au retrait de la vie politique
En 1999, il est proclamé candidat du PSPV-PSOE à la présidence de la Généralité valencienne aux élections régionales du 13 juin contre le président conservateur sortant, Eduardo Zaplana. Le jour du scrutin, il remporte 34,5 % des voix et 35 députés sur 89, soit trois sièges de mieux que Joan Lerma en 1995, sans parvenir à empêcher Zaplana d'obtenir la majorité absolue des sièges. Il devient ensuite porte-parole du groupe socialiste au Parlement valencien, avant de décider de se présenter au secrétariat général des socialistes valenciens lors du congrès extraordinaire de septembre 1999. Opposé au secrétaire à l'Organisation du PSOE, Ciprià Ciscar[5], il parvient initialement à un accord avec le député national rénovateur Joan Ignasi Pla, lui-même soutenu par l'ancien secrétaire général, Joan Lerma. Toutefois, ce dernier, face aux divisions internes, propose une liste dans laquelle Pla serait secrétaire général et Asunción son adjoint, ce que ce dernier refuse, préférant retirer sa candidature, permettant l'élection de son ancien allié[6]. Il se retire alors de la vie politique le 20 septembre, au lendemain de l'échec de sa candidature[7].
Le retour avorté de 2010
En septembre 2010, il tente un retour à la vie politique en proposant sa candidature à l'investiture socialiste pour les régionales de 2011 dans la Communauté valencienne, contre le secrétaire général du PSPV-PSOE, Jorge Alarte[8]. Toutefois, une partie de ses parrainages est invalidée par la commission des garanties électorales, empêchant sa candidature et donc la tenue d'élections primaires[9].
Notes et références
- (es) « Asunción será el nuevo ministro del Interior », El País, le 24 novembre 1993
- (es) « Corcuera comunica a González su decisión de dimitir », El País, le 19 novembre 1993
- (es) « La fuga de Roldán obliga a Asunción a dimitir », El País, le 1er mai 1994
- (es) « La dimisión de Asunción es irrevocable y arrastrará a altos cargos de Interior », El País, le 3 mai 1994
- (es) « Ciscar acude hoy al congreso del PSPV sin mayoría asegurada para ser secretario general », El País, le 18 septembre 1999
- (es) « La elección de nuevo líder agrava la crisis del socialismo valenciano », El País, le 19 septembre 1999
- (es) « Asunción dimite como líder de la oposición en Valencia », El País, le 20 septembre 1999
- (es) « El PSOE pone en marcha primarias en cinco autonomías », Público, le 3 septembre 2010
- (es) « El PSOE no celebrará primarias en Valencia », Público, le 23 septembre 2010
Annexes
Articles connexes
- Politique de l'Espagne
- Ministère espagnol de l'Intérieur
- Élections régionales de 1999 dans la Communauté valencienne
Liens externes
- (es) Dernière fiche de député sur le site du Congrès des députés espagnol
- (es) Profil d'Antoni Asunción sur El País
Catégories :- Naissance en 1951
- Ministre espagnol de l'époque démocratique
- Ministre espagnol de l'Intérieur
- Personnalité politique espagnole de l'époque démocratique
- Personnalité du Parti socialiste ouvrier espagnol
- Personnalité politique de la Communauté valencienne
- Député de la province de Valence
- Député espagnol de la Ve législature
- Maire espagnol
Wikimedia Foundation. 2010.