- Auguste Perdonnet
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Auguste Perdonnet Portrait d'Auguste PerdonnetNom de naissance Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet Naissance 12 mars 1801
ParisDécès 27 septembre 1867 (à 66 ans)
CannesPays de résidence Suisse et France Profession ingénieur civil des mines Autres activités Professeur École Centrale
Directeur École Centrale
Administrateur-directeur Cie chemins de fer
Président honoraire Société des ingénieurs civilsFormation Polytechnique Paris
École des Mines ParisDistinctions Commandeur de la Légion d'honneur Famille Vincent Perdonnet (son père) Compléments - Pionnier français des chemins de fer
Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet, né le 12 mars 1801 à Paris et mort le 27 septembre 1867 à Cannes, est un ingénieur suisse. Il est directeur de l'École Centrale des Arts et Manufactures entre 1862 et 1867.
Sommaire
Biographie
Fils de Vincent Perdonnet, Agent de change protestant et originaire de Vevey en Suisse, Auguste Perdonnet est né le 12 mars 1801 à Paris[1]. Élève à Yverdon il y bénéficie de l'enseignement de Johann Heinrich Pestalozzi[1]. En 1821 il entre à École Polytechnique de Paris, renvoyé l'année suivante pour activités politiques, accusé de Carbonarisme[2].
Il poursuit[2] néanmoins ses études à l'École nationale supérieure des mines de Paris et effectue des voyages d'études en Allemagne et en Angleterre. Ces périples studieux en compagnie d'autres jeunes étudiants sont à l'origine de ses premières publications, notamment avec Léon Coste dès 1829, mais aussi Armand Dufrénoy et Élie de Beaumont. C'est après la fin de ses études à l'école des Mines, en 1830, qu'il est réintégré comme ingénieur civil dans le corps des ponts, suite à une intervention de Reynaud[2].
Il entre ensuite dans les chemins de fer naissants en intégrant l'équipe d'ingénieurs travaillant sur le projet et la construction du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Cette entrée dans la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain lui permet de travailler, notamment[2] avec les « frères » Flachat, Eugène et Stéphane, Émile Clapeyron et Gabriel Lamé.
C'est un décret du 14 juin 1862 qui nomme[3] Vincent Perdonnet, comme successeur d'Alphonse Lavallée, à la direction de l'École Centrale des Arts et Manufactures. A son nouveau poste, il va soutenir activement son prédécesseur pour la création d'une association des anciens élèves dont l'assemblée générale constitutive a lieu le 3 novembre 1862. Il en préside le premier banquet annuel qui a lieu le soir même.
Il est fait chevalier (1851), officier (1857), puis commandeur (1866) de la Légion d'honneur.Son travail et son enseignement portent sur les chemins de fer.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 4).
Publications
- Léon Coste et Auguste Perdonnet, Mémoire sur les chemins à ornières, Paris, Bachelier, 1830, 200 p. [lire en ligne (page consultée le 16 juillet 2010)]
- Auguste Perdonnet, De l'histoire et de la nature de la propriété souterraine, Paris, Félix Locquin, 1835, 43 p. [lire en ligne (page consultée le 16 juillet 2010)]
- Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, Auguste Perdonnet et Léon Coste, Voyage Métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 1, Paris, Bachelier, 1837, 2e éd., 735 p. [lire en ligne (page consultée le 16 juillet 2010)]
- Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, Auguste Perdonnet et Léon Coste, Voyage Métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 2, Paris, Bachelier, 1839, 2e éd., 607 p. [lire en ligne (page consultée le 16 juillet 2010)]
- Auguste Perdonnet, Notions gėnėrales sur les chemins de fer. Paris: Lacroix et Baudry, 1859.
- Auguste Perdonnet, Traité élémentaire des chemins de fer, t. 1, Paris, Garnier Frères, 1865, 3e éd. [lire en ligne (page consultée le 16 juillet 2010)]
- Auguste Perdonnet (dir.), Camille Polonceau et Eugène Flachat, Nouveau portefeuille de l'ingénieur des chemins de fer, Paris, Eugène Lacroix, 1866 (1re éd. 1843), 592 p. [lire en ligne (page consultée le 16 juillet 2010)]
Hommages
- Membre de la société Helvétique des Sciences naturelles
- Son nom est inscrit sur la tour Eiffel.
- Une voie publique, du Xe arrondissement de Paris, ouverte en 1866 est dénommée « rue Perdonnet » le 10 août 1868[4].
- Rue Auguste Perdonnet à Tournan-en-Brie[5]
- Le monument à sa mémoire au Cimetière du Père-Lachaise (1869) est signé par Vital-Dubray.
- Chevalier de la Légion d'Honneur en 1851, puis Officier (1857) et Commandeur (1866) (dossier base Leonore LH/2095/49).
Notes et références
- lire en ligne (consulté le 16 juillet 2010). Dictionnaire historique de la Suisse, Perdonnet, Auguste
- lire en ligne (consulté le 16 juillet 2010). Site annales X, Jean Albert Vincent Auguste Perdonnet (1801-1867)
- texte pdf à télécharger (consulté le 16 juillet 2010). Site centrale histoire centraliens, Daniel Gourisse, Brève histoire de la communauté centralienne, pp. 57-58
- lire en ligne (consulté le 16 juillet 2010). Site Mairie de Paris, recherche des rues de Paris : rue Perdonnet
- situation en ligne (consulté le 16 juillet 2010). Site Google maps
Bibliographie
- Paul Bissegger, « Étudiants suisses à l'École polytechnique de Paris (1798-1850) », in Revue suisse d'histoire, 1989, pp. 129-130.
Catégories :- Ingénieur français
- Directeur de l'École centrale Paris
- Savants de la Tour Eiffel
- Pionnier français du chemin de fer
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Élève de l'École polytechnique (France)
- Naissance à Paris
- Naissance en 1801
- Décès en 1867
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 4)
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