- 1750 en France
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Années :
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Siècles :
XVIIe siècle XVIIIe siècle XIXe siècle
Millénaires :
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Architecture • Droit • Littérature • Musique classique • Science • Théâtre
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Romain • Chinois • Grégorien • Hébraïque • Hindou • Musulman • Persan • RépublicainChronologie de la France
Cette page concerne l'année 1750 du calendrier grégorien.
Événements
- Janvier-mai : Émeutes à Paris qui font suite à la volonté du comte d'Argenson de moraliser Paris en expulsant vers la Louisiane les filles de mauvaise vie et les vagabonds.
- Février : L’assemblée des États du Languedoc, qui vient de refuser le vingtième, est dissoute par les commissaires du roi.
- Mai :
- Après quelques réticences, le Parlement de Paris enregistre l’Edit du vingtième.
- L’assemblée du clergé, réunie en mai, dominée par l’épiscopat, refuse d’accepter l’édit du vingtième, et considérant que le contrat entre le clergé et la royauté a été rompu, ne consent à aucun « don gratuit » (été). Les États d’Artois, de Languedoc et de Bretagne protestent au nom de leur droit (la tradition exige leur consentement pour la perception d’un impôt nouveau). L’assemblée du clergé est dissoute sur ordre royal par M. de Saint-Florentin, secrétaire d’État. Une vague d’arrestation s’abat sur les députés des États de Bretagne.
- La crise politique favorise les troubles populaires : la foule parisienne marche sur Versailles et est dispersée par la force (mai). La situation à Paris est si tendue que Louis XV fait construire une route contournant la capitale pour se rendre de Versailles à Compiègne et appelée par la population route de la Révolte.
- Après quelques réticences, le Parlement de Paris enregistre l’Edit du vingtième.
- Été : Affaire des enlèvements d’enfants. La police arraisonne de jeunes vagabonds, nombreux dans la capitale, et parfois par erreur des enfants d’assez bonne famille. De fréquentes émeutes populaires répondent à ces séquestrations, mettant en cause les commissaires de police et les autorités, accusés de couvrir les agissements d’un seigneur lépreux qui tente de guérir grâce à des bains de sang !
- 25 novembre : Édit qui confère la noblesse héréditaire aux officiers ayant le grade de général.
- A la Cour se constitue un fort parti dévot qui soutient l’opposition de l’Église aux nouveaux impôts, autour de Marie Leszczynska, plusieurs évêques (de Paris, de Sens, d’Amiens, d’Orléans) et des filles du roi (Madame Adélaïde). Au gouvernement, les pro-cléricaux sont minoritaires (cardinal de Tencin, l’ancien évêque Boyer, gestionnaire de la feuille des bénéfices, d’Argenson, secrétaire d’État à la guerre). Le garde des Sceaux Machault d’Arnouville (1750-1757) a l’appui de Madame de Pompadour et de la majorité du gouvernement, comme Saint-Florentin (Maison du roi), Rouillé (Marine), Puizieulx (Affaires étrangères) et son successeur Saint-Contest, San Severino, Trudaine, etc. À la Cour, les partisans de la réforme du fisc comptent sur le maréchal de Noailles, l’abbé de Broglie, le maréchal de Richelieu…
- Tolérance de fait des cultes protestants.
Liens internes
Notes et références
Catégories :- Chronologie de la France au XVIIIe siècle
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