- Équipe de France de football à la Coupe du monde 1986
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Cet article relate le parcours de l'Équipe de France de football lors de la Coupe du monde de football de 1986 organisée au Mexique du 31 mai au 29 juin 1986.
La France se porte aussi au sommet du monde en battant l'Uruguay, détentrice de la Copa America, 2-0 à Paris en 1985 pour le compte de la Coupe intercontinentale des nations.
Sommaire
Vers la Coupe du monde (1984-1986)
Contexte et match de rentrée
Après une quatrième place inattendue obtenue à la Coupe du monde de football de 1982, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu'elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l'accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark bien qu'elle gagne 1-0, la France écrase ensuite la Belgique 5-0 puis vient à bout de la Yougoslavie 3-2 grâce à deux triplés de Michel Platini[1].
En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d'un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent, avant de prendre l'avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana. En finale contre l'Espagne le 27 juin 1984, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé[2]. Grâce à l'estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l'équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire[3].
C'est ainsi en champion d'Europe que la France retrouve les terrains le 5 septembre 1984. Dans le cadre du gala de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), l'équipe tricolore dirigée pour la première fois par Henri Michel, rencontre ce jour-là l'Inter Milan au Parc des Princes. Les Français, privés de Platini, Tigana, Giresse et Battiston s'inclinent dans ce match amical, non reconnu officiellement par la Fédération française de football (FFF), sur le score de 1-0. Le but milanais est marqué à la 84e minute par Fulvio Collovati[4],[5].
Qualification pour la Coupe du monde (1984-1985)
Article connexe : Qualification pour la Coupe du monde de football 1986.Rencontres de qualification J. Rencontre Rés. 1 Luxembourg-France 0-4 2 France-Bulgarie 1-0 3 France-RDA 2-0 4 Yougoslavie-France 0-0 5 Bulgarie-France 2-0 6 RDA-France 2-0 7 France-Luxembourg 6-0 8 France-Yougoslavie 2-0 La campagne de qualification de l'équipe de France pour la Coupe du monde 1986 démarre à l'automne 1984. La sélection tricolore est affectée au groupe 4 avec comme adversaire l'Allemagne de l'Est, la Bulgarie, le Luxembourg et la Yougoslavie.
Rang Équipe Pts J P Diff 1 France 11 8 2 +11 2 Bulgarie 11 8 2 +8 3 RDA 10 8 3 +7 4 Yougoslavie 8 8 3 -1 5 Luxembourg 0 8 8 -25 Coupe intercontinentale des nations (1985)
Article connexe : Coupe intercontinentale des nations.Coupe intercontinentale des nations Rencontre Rés. France-Uruguay 2-0 La Coupe intercontinentale des nations est une compétition qui a lieu deux fois en 1985 et 1993 entre les vainqueurs du Championnat d'Europe de football et de la Copa América. Elle est créée sur le modèle de la Coupe intercontinentale, une compétition inter clubs existant depuis 1960 et opposant les clubs champion d'Amérique du Sud et champion d'Europe.
La Coupe intercontinentale des nations 1985 voit ainsi s'affronter le 21 août au Parc des Princes de Paris et devant 20 405 spectateurs l'équipe de France à l'Uruguay, respectivement vainqueur du Championnat d'Europe de football 1984 [6] et de la Copa América 1983[7]. Le sélectionneur français Henri Michel fait jouer son équipe dans un schéma de jeu en 4-4-2, où les deux avants-centre Dominique Rocheteau et José Touré jouent sans ailier sur les côtés. Ces deux joueurs marquent deux buts qui permettent à la France de remporter le match 2-0. Dominique Rocheteau, lancé par le milieu de terrain Michel Platini, marque de près à la 5e minute de jeu. José Touré double ensuite le score en deuxième mi-temps à 2-0 sur une reprise de volée à six mètres du but après un amorti d'un centre d'Alain Giresse précédé d'une ouverture de quarante mètres de Michel Platini. La rencontre est totalement dominée par la France, dont le jeu a « rarement [...] été aussi fluide » selon Alain Giresse[8]. Quant à l'équipe uruguayenne, elle comprend notamment le milieu offensif Enzo Francescoli du Club Atlético River Plate [9],[f 1],[10].
Matchs amicaux de préparation (1986)
Rencontres de préparation Rencontre Rés. France-Irlande du Nord 0-0 France-Argentine 2-0 France-Guatemala 8-1 Mexique espoirs-France 1-1 Pumas UNAM-France 2-0 La qualification pour la Coupe du monde acquise, la France dispute deux rencontres amicales début 1986. Le 26 février 1986 elle est tout d'abord opposée à l'équipe d'Irlande du Nord au Parc des Princes à Paris. Sur un terrain « verglacé et gelé, peu praticable »[f 2], Michel Platini occupe le poste d'avant-centre. Les deux équipes ne parviennent pas à se départager et se séparent sur un score de parité 0-0 devant 28 909 spectateurs[f 2]. Jean-Pierre Papin effectue à cette occasion ses débuts en sélection.
Un mois plus tard, le 26 mars, la France accueille la sélection argentine, le Parc des Princes faisant cette fois le plein avec 40 045 spectateurs. Jean-Marc Ferreri ouvre le score 1-0 pour la France dès la 15e minute de jeu en trompant le gardien adverse Nery Pumpido de la tête. À partir de la 59e minute, les Argentins jouent à dix suite à l'expulsion du milieu de terrain Claudio Borghi. En fin de match, c'est Philippe Vercruysse, exceptionnellement meneur de jeu en raison du forfait du titulaire habituel Platini, qui clôt le score à 2-0 pour la France. Il marque d'un tir de 12 m consécutif à un centre de Yannick Stopyra[f 3].
L'équipe de France dispute trois derniers matchs de préparation au Mexique, peu avant le début de la Coupe du monde. La première rencontre oppose les tricolores à l'équipe du Guatemala le 21 mai 1986 à Tlaxcala. Ce match, qui se déroule en trois tiers-temps d'une demi-heure, est remporté largement par la France 8-1[11]. Le prochain adversaire est, trois jours plus tard, l'équipes des espoirs mexicains. Les deux équipes se séparent sur un score de parité 1-1[12]. La dernière rencontre est organisée le 28 mai contre une équipe de club basée à Mexico, le Pumas UNAM, qui vient de terminer neuvième sur dix dans le groupe B du championnat du Mexique 1986. La France s'incline sur le score de 2-0[13].
Coupe du monde 1986
Article connexe : Coupe du monde de football 1986.Premier tour
Résultats du premier tour J. Rencontre Rés. 1 Canada-France 0-1 2 France-Union soviétique 1-1 3 Hongrie-France 0-3 Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus emmenés par Henri Michel peinent à retrouver l'état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d'un premier tour largement à sa portée contre le Canada, l'URSS et la Hongrie[14].
À l'occasion de son premier match de la phase finale de la Coupe du monde, la France est opposée à la sélection canadienne dans le groupe C du tour préliminaire. La rencontre a lieu le 1er juin 1986 à 16 h à l'Estadio Nou Camp de León devant 36 000 spectateurs et est arbitrée par le Chilien Hernán Silva Arce. Le sélectionneur Henri Michel fait jouer la France dans un schéma tactique en 4-4-2 avec un milieu de terrain traditionnel composé de Fernandez, Tigana, Giresse et Platini[f 4]. Les tricolores remportent le match 1-0 sur un but de Jean-Pierre Papin à la 79e minute de jeu[f 5]. Sur un centre de la droite de Luis Fernandez, Yannick Stopyra, qui est rentré en jeu quelques minutes plus tôt en remplacement de Dominique Rocheteau, remet la balle devant le but sur Papin qui marque de la tête[f 4].
Le 5 juin, la France retrouve l'Union soviétique, vainqueur de son premier match 6-0 contre la Hongrie. Elle joue dans un schéma tactique « prudent »[f 6] en 4-4-2 avec les milieux défensifs Luis Fernandez et Jean Tigana chargés de protéger la défense. 36 500 spectateurs assistent à la rencontre, qui débute à midi heure locale et est arbitrée par le Brésilien Romualdo Arppi Filho. Après une première période vierge en but, le défenseur soviétique Vassili Rats donne l'avantage à son équipe 1-0 à la 54e minute de jeu. La France égalise à 1-1 sept minute plus tard par l'intermédiaire de Luis Fernandez. À la réception d'une passe lobée d'Alain Giresse, il marque d'un tir à ras de terre à 9 m du but du gardien adverse Rinat Dasaev[f 7],[f 6].
9 juin, 12 h France 3 - 0 Hongrie Estadio Nou Camp, León
Spectateurs : 31 000
Arbitrage : Carlos Silva ValenteRang Équipe Pts J P Diff 1 Union soviétique 5 3 0 +8 2 France 5 3 0 +4 3 Hongrie 2 3 2 -7 4 Canada 0 3 3 -5 Phase à élimination directe
Résultats Tour Rencontre Rés. 1/8 Italie-France 0-2 1/4 Brésil-France 1-1 ap, 3-4 tab 1/2 France-RFA 0-2 3e place France-Belgique 4-2 ap La France affronte l'Italie en huitième de finale[14]. La France l'emporte 2-0 au terme d'un match remarquablement maîtrisé grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau[14]. La France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d'Europe en titre[f 10].
Article détaillé : Match de football France - Brésil (1986).En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c'est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football[15]. À cette époque, les Français sont d'ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l'Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l'offensive. Le match tient toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifie de « match du siècle ». Jean Tigana, un des acteurs du match, qualifira le match de « moment magique qu'on ne vit pas souvent dans une vie »[16]. Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procurent chacune de franches occasions ne change pas le score, et les Bleus se qualifient à l'issue de l'épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez[17],[f 11],[v 1],[v 2].
En demi-finale, la France retrouve la RFA pour ce qui est considéré comme la « revanche de Séville » quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n'y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d'imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s'imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil[f 12].
Les Français se consolent avec la troisième place, acquise par les « coiffeurs »[18], aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 ap), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958[f 13].
17 juin 1986 France 2 - 0 Italie Estadio Olímpico Universitario, Mexico
Spectateurs : 70 000
Arbitrage : Carlos Esposito21 juin 1986 Brésil 1 - 1
t.a.bFrance Estadio Jalisco, Guadalajara
Spectateurs : 65 000
Arbitrage : Ioan IgnaCareca 17e
Platini 40e
Tirs au but 3 - 4
25 juin 1986 RFA 2 - 0 France Estadio Jalisco, Guadalajara
Spectateurs : 50 000
Arbitrage : Luigi Agnolin28 juin 1986 France 4 - 2
a.pBelgique Estadio Cuauhtémoc, Puebla
Spectateurs : 21 000
Arbitrage : George CourtneyL'après compétition
L'épopée de la Coupe du monde mexicaine de 1986, avec une troisième place, marque la fin d'une génération d'exception. Dès la fin de la compétition les cadres que sont Dominique Rocheteau, Maxime Bossis et Alain Giresse annoncent leur retraite internationale[19], ce dernier après avoir marqué six fois en 47 apparitions sous le maillot bleu[20]. Un an plus tard, et alors que les éliminatoires pour l'Euro 1988 sont déjà bien mal engagés pour l'équipe de France, Michel Platini met lui un terme définitif à sa carrière[19], son dernier but inscrit avec les Bleus étant celui du quart de finale de la Coupe du monde 1986 contre le Brésil[21]. Jean Tigana se retire de l'équipe de France en 1987, puis revient l'espace d'un match fin 1988 à l'occasion d'un match contre la Yougoslavie perdu 3-2, honorant ainsi sa 52e sélection[22].
La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l'Euro 88 et le Mondial italien de 1990[19]. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988, à peine plus d'un an après la retraite de celui-ci en tant que joueur[19]. Il remplace Henri Michel, poussé dehors suite à la mauvaise entame des Bleus dans les éliminatoires de la Coupe du monde 1990.
Aspects tactiques
Équipe-type
Joël Bats est le gardien titulaire indiscutable : il n'est remplacé par sa doublure Albert Rust que lors du match de consolation pour la troisième place de la Coupe du monde. Les défenseurs Manuel Amoros, William Ayache, Patrick Battiston et Maxime Bossis sont les plus utilisés. Ils totalisent chacun au moins 12 matchs sur 18. Le milieu de terrain est le secteur le plus stable de l'équipe : Luis Fernandez, Alain Giresse, Michel Platini et Jean Tigana sont alignés ensemble à dix reprises, et chacun d'eux dispute au moins 13 des 18 rencontres. Dominique Rocheteau et Yannick Stopyra sont les deux attaquants les plus utilisés par le sélectionneur pendant la Coupe du monde et pendant l'ensemble de toute la campagne 1984-1986. José Touré est titulaire pendant les qualifications, mais n'est plus utilisé après, alors que Jean-Pierre Papin est appelé en sélection à partir de 1986.
Jeu
Le gardien de l'équipe de France est le joueur du Paris Saint-Germain Joël Bats. Son jeu se caractérise par « sa sobriété et sa constance »[23]. La France évolue avec une défense à quatre comprenant deux latéraux ainsi que deux défenseurs centraux : un stoppeur, Maxime Bossis, au contact des adversaires et un libéro, Patrick Battiston, libre de tout marquage et en retrait par rapport aux autres défenseurs[f 6]. Les deux défenseurs centraux exercent une « couverture mutuelle » sur les attaquants adverse et les défenseurs gauche et droit peuvent monter sur les phases offensives[f 18].
Le milieu de terrain de l'équipe repose sur un « carré magique » composé de Luis Fernandez, Alain Giresse, Michel Platini et Jean Tigana. Cette composition du milieu de terrain, lancée par le sélectionneur précédent Michel Hidalgo lors de la Coupe du monde 1982[24], est la base du jeu offensif de l'équipe. Le rôle de chacun est bien défini. Le jeu de Luis Fernandez et Jean Tigana est axé principalement sur les tâches défensives, alors qu'Alain Giresse et Michel Platini sont plus offensifs. Luis Fernandez occupe un poste de libero avancé devant la défense[25],[f 4],[f 19] et Jean Tigana est « demi défensif »[f 4] c'est-à-dire milieu défensif ou « relayeur défensif »[f 19]. Ces deux joueurs assurent la récupération du ballon[22],[26]. Alain Giresse, joueur atypique petit de taille qui excelle grâce à sa technique et sa vivacité[20], est positionné sur le côté droit comme « faux ailier »[f 4]. Michel Platini, spécialiste des coups franc[21], tient le rôle de meneur de jeu[f 4] et est régulièrement décisif[21]. Si Platini est parfois aligné au poste d'avant-centre[f 12], son rôle habituel est celui de milieu offensif chargé d'orienter le jeu d'attaque de son équipe du fait de sa « vision du jeu » et de sa « technique exceptionnel »[26]. Giresse est aussi chargé de faire le lien entre Platini à l'avant et le duo Fernandez-Giresse plus en retrait[26].
La star de l'équipe est Michel Platini[21], lauréat du Ballon d'or du meilleur joueur européen de 1983 à 1985 et leader offensif du club de la Juventus de Turin vainqueur de multiples trophées nationaux et internationaux. Néanmoins, le bon fonctionnement de l'équipe de France repose sur son jeu collectif qui prime sur les individualités. Selon Giresse, « cette équipe fonctionnait d'abord parce que personne ne tirait la couverture à soi. Il y avait une véritable adhésion au collectif, y compris et surtout de la part de Platini »[26].
Au milieu des années 1980, la France pratique un des plus beaux football en compagnie du Brésil. Elle présente un jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l'offensive[15]. Lors de la Coupe du monde au Mexique, en raison notamment de la fatigue due à l'altitude et à la rencontre contre le Brésil en quart de finale, la France ne peut appliquer son jeu offensif jusqu'au bout de la compétition[26]. Les deux atouts offensifs Giresses et Platini sont diminués : le premier revient après une fracture du péroné[26] et le second souffre d'une pubalgie[27].
Statistiques
Effectif à la Coupe du monde 1986
Le sélectionneur est Henri Michel, 29.10.1947.
No Joueur Club Date de naissance Matchs But(s) Gardiens de but 1 Joël Bats Paris SG 04.01.1957 6 - - - - 21 Philippe Bergeroo Toulouse FC 13.01.1954 - - - - - 22 Albert Rust FC Sochaux 10.10.1953 1 - - - - Défenseurs 2 Manuel Amoros AS Monaco 01.02.1962 7 1 - - 1 3 William Ayache FC Nantes 10.01.1961 4 - - - 2 4 Patrick Battiston Girondins de Bordeaux 12.03.1957 7 - - - - 5 Michel Bibard Paris SG 30.11.1958 1 - - - - 6 Maxime Bossis FC Nantes 26.06.1955 7 - - - - 7 Yvon Le Roux FC Nantes 19.03.1960 1 - - - - 8 Thierry Tusseau Girondins de Bordeaux 19.01.1958 4 - - - - Milieux de terrain 9 Luis Fernandez Paris SG 02.10.1959 6 1 - - 1 10 Michel Platini Juventus 21.06.1955 6 2 - - - 11 Jean-Marc Ferreri AJ Auxerre 26.12.1962 4 1 - - - 12 Alain Giresse Girondins de Bordeaux 02.08.1952 6 - - - - 13 Bernard Genghini Servette FC 18.01.1958 1 1 - - - 14 Jean Tigana Girondins de Bordeaux 23.06.1955 7 1 - - - 15 Philippe Vercruysse RC Lens 28.01.1962 3 - - - - Attaquants 16 Bruno Bellone AS Monaco 14.03.1962 4 - - - - 17 Jean-Pierre Papin FC Bruges 05.11.1963 4 2 - - - 18 Dominique Rocheteau Paris SG 14.01.1955 4 1 - - 1 19 Yannick Stopyra Toulouse FC 09.01.1961 6 2 - - - 20 Daniel Xuereb RC Lens 29.05.1959 1 - - - - Joueurs de la campagne 1984-1986
Lors des 18 rencontres du début des qualifications jusqu'à la fin de la Coupe du monde 1986, 27 joueurs jouent sous le maillot de l'équipe de France, soit deux gardiens de but, neuf défenseurs, huit milieux de terrain et huit attaquants. Les joueurs les plus souvent appelés sont le gardien Joël Bats, Luis Fernandez et Michel Platini qui ne manquent qu'une seule rencontre.
Adversaire Compétition Q. Q. Q. Q. Q. CI. Q. Q. Q. A. A. CM. CM. CM. CM. CM. CM. CM. Gardiens de but Joël Bats 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 120 90 Albert Rust 120 Défenseurs Manuel Amoros 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 120 90 120 William Ayache 90 90 90 90 90 90 45 90 90 90 90 90 Patrick Battiston 90 90 90 90 90 60 90 90 90 90 120 90 120 Michel Bibard 90 90 90 90 90 120 Maxime Bossis 90 90 90 90 90 90 28 90 90 90 90 90 90 120 90 r64 Yvon Le Roux 90 90 r62 84 r45 r30 56 Didier Sénac 90 90 Léonard Specht 90 90 Thierry Tusseau 90 r6 r8 r21 90 65 90 r16 120 r36 Milieux de terrain Luis Fernandez 90 90 90 82 69 90 90 90 90 90 90 90 90 90 74 120 90 Jean-Marc Ferreri r33 r25 90 r19 r6 r36 120 Bernard Genghini 90 120 Alain Giresse 90 90 90 90 90 90 90 90 90 81 90 90 84 71 Michel Platini 57 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 120 90 84 Fabrice Poullain 75 Jean Tigana 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 84 120 90 Philippe Vercruysse 90 r9 r19 120 Attaquants Philippe Anziani r17 r6 Bruno Bellone 90 90 90 90 r15 r27 24 r14 r21 90 120 François Brisson 73 Jean-Pierre Papin 90 90 76 61 120 Dominique Rocheteau 90 90 63 77 90 r66 60 r29 90 99 Yannick Stopyra 90 58 84 69 90 r13 r20 r30 90 71 90 120 90 José Touré r26 r21 90 90 90 90 90 Daniel Xuereb 70 Compétition Q. Q. Q. Q. Q. CI. Q. Q. Q. A. A. CM. CM. CM. CM. CM. CM. CM. Adversaire A. = Match amical Q. = Qualification pour la Coupe du monde 1986 CI. = Coupe intercontinentale des nations CM. = Coupe du monde 1986
Matchs de la campagne 1984-1986
Le tableau suivant liste les rencontres de l'équipe de France considérés comme officiels par la Fédération française de football (FFF). Les trois matchs de préparation disputés au Mexique en mai 1986 avant le début de la Coupe du monde n'y sont pas comptabilisés.
Score : G = Match gagné N = Match nul P = Match perdu
Compétition : A. = Match amical Q. = Qualification pour la Coupe du monde 1986 CI. = Coupe intercontinentale des nations CM. = Coupe du monde 1986
Buteurs
Lors des 18 matchs officiels de la campagne 1984-1986, l'équipe de France marque 31 buts. Le meilleur buteur sur ces 18 rencontres est le meneur de jeu Michel Platini, six buts, qui devancent les deux attaquants Dominique Rocheteau et Yannick Stopyra avec cinq buts, les joueurs restants totalisant au maximum deux buts inscrits. Les attaquants Jean-Pierre Papin et José Touré marquent deux buts, Philippe Anziani un. Du côté des milieux de terrain et outre Platini, Luis Fernandez et Jean-Marc Ferreri inscrivent deux buts et Bernard Genghini, Alain Giresse, Jean Tigana et Philippe Vercruysse un seul. Enfin, deux défenseurs participent à l'évolution du score pour la France : Manuel Amoros et Patrick Battiston avec un but chacun. Sur les 31 buts, 15 sont marqués par cinq attaquants, 14 le sont par sept milieux de terrain et 2 par deux défenseurs.
Au cours des huit rencontres de qualification, 15 buts sont marqués. Les meilleurs buteurs sont dans l'ordre Michel Platini avec quatre buts devant Dominique Rocheteau et Yannick Stopyra (3 buts). Sur les 12 buts inscrits par la France dans la Coupe du monde de football de 1986, deux le sont par Jean-Pierre Papin, Michel Platini et Yannick Stopyra respectivement. Les six autres buts sont marqués par six joueurs différents.
Notes et références
- Mercier et Pocréaux 2004, p. 96 et 97
- Mercier et Pocréaux 2004, p. 66 et 67
- Grimault 1998, p. 94 et 95, « France-Espagne : les oreilles et la queue ! »
- Thibert 1985, p. 46 et 47
- Ferran et Réthacker 1985, p. 142, « Équipe de France »
- (en) Karel Stokkermans, « European Championship » sur rsssf.com, 11 juillet 2008. Consulté le 11 décembre 2010
- (en) Roberto Mamrud et Karel Stokkermans, « Copa América 1916-2004 » sur rsssf.com, 19 juillet 2007. Consulté le 11 décembre 2010
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- (en) JKhaled Abul-Oyoun, « Artemio Franchi Trophy 1985 » sur rsssf.com, 9 juillet 2009. Consulté le 11 décembre 2010
- 21 août 1985 : France-Uruguay sur chroniquesbleues.fr, 21 août 2010. Consulté le 11 décembre 2010
- Guatemala 1 - 8 France sur selectiona.free.fr. Consulté le 18 septembre 2011
- Mexique U20 1 - 1 France sur selectiona.free.fr. Consulté le 18 septembre 2011
- Club Pumas de la UNAM 2 - 0 France sur selectiona.free.fr. Consulté le 18 septembre 2011
- Grimault 1998, p. 98 et 99, « Coupe du monde 86 : Platini marque contre son camp »
- Roland 2002, p. 309 à 312
- « France-Brésil : Jean Tigana évoque les souvenirs de 1986 », dans Le Monde, 4 février 2011, p. Sport [texte intégral (page consultée le 28 mai 2011)]
- Mercier et Pocréaux 2004, p. 82 et 83
- Football : 1986, par Joël Bats » sur masculin.com, 12 mai 2010. Consulté le 28 mai 2011 Témoignage de Joël Bats, «
- Grimault 1998, p. 102 et 103, « Michel part, où sont passés nos Bleus ? »
- Chaumier 2004, p. 140 et 141
- Chaumier 2004, p. 244 et 245
- Chaumier 2004, p. 293
- BATS JOËL (1957- ) » sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis, 2010. Consulté le 28 mai 2011 Pierre Lagrue, «
- Top 5 des sélectionneurs bleus sur lequipemag.fr, L'Équipe magazine, 2010. Consulté le 28 mai 2011
- Chaumier 2004, p. 120
- Jean-François Lauwens, « Giresse, pour le plaisir du beau jeu », dans Le Soir, 2 mars 1998, p. 29 [texte intégral (page consultée le 29 mai 2011)]
- Equipe du siècle: France 86-France 98 sur eurosport.fr, 7 mai 2006. Consulté le 28 mai 2011
- Fiches de match
- Fiche du match France-Uruguay sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match France-Irlande du Nord sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match France-Argentine sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match France-Canada sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Match Report' Canada - France sur fifa.com. Consulté le 28 mai 2011
- Fiche du match France-U.R.S.S. sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
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- Fiche du match France-Italie sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match France-Brésil sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match R. F. Allemagne-France sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
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- Match Report' Brésil - France sur fifa.com. Consulté le 28 mai 2011
- Match Report' France - République Fédérale d'Allemagne sur fifa.com. Consulté le 28 mai 2011
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- Fiche du match France-Luxembourg sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
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- Fiche du match Luxembourg-France sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match France-Bulgarie sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match Yougoslavie-France sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match Bulgarie-France sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match RDA-France sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Fiche du match France-Yougoslavie sur fff.fr. Consulté le 26 mai 2011
- Vidéos
- Quart de finale de la Coupe du Monde Brésil - France 1986 sur ina.fr. Consulté le 28 mai 2011 [vidéo]
- Quart de finale de la Coupe du Monde Brésil - France 1986 tirs au but sur ina.fr. Consulté le 21 juin 2011 [vidéo]
Bibliographie
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole .
- Denis Chaumier, Les Bleus : tous les joueurs de l'équipe de France de 1904 à nos jours, Paris, Larousse, 2004 (ISBN 2-03-505420-6)
- Jacques Ferran et Jean-Philippe Réthacker, Football 85-86, Les guides de l'Équipe, L'Équipe, 1985
- Fédération internationale de football association, Coupe du Monde de la FIFA, 'Mexico 86, 1986. [partie 1, partie 2, partie 3, partie 4 (consulté le 29 mai 2011)]
- Dominique Grimault, Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, Paris, Solar, 1998 (ISBN 2-263-02819-6)
- Thierry Hubac, 1904-2004. Un siècle en Bleu, Mango Sport, 2004
- Alain Mercier et Cyril Pocréaux, L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, Boulogne, Timée-éd., 2004 (ISBN 2-915586-01-2)
- Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, Minerva, 2002 (ISBN 2-8307-0676-5)
- Jacques Thibert, L'année du football 1985, Calmann-Lévy, 1985 (ISBN 2-7021-1411-3)
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