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Économie du Danemark
Danemark
Indicateurs économiquesMonnaie Couronne danoise Année fiscale Organisations internationales Statistiques Produit intérieur brut (parité nominale) 215,3 milliards d'euros (2006) Produit intérieur brut en PPA Rang pour le PIB en PPA Croissance du PIB 1,9 % (2007) PIB par habitant en PPA 39 635 euros (2006) PIB par secteur agriculture :
industrie :
services :Inflation (IPC) 1,7 % (2007) Pop. sous le seuil de pauvreté Indice de développement humain (IDH) 0.949 Population active Population active par secteur agriculture :
industrie :
services :Taux de chômage 3,4 % (2007) Principales industries Commerce extérieur Exportations Biens exportés Principaux clients Importations Biens importés Principaux fournisseurs Finances publiques Dette publique 571.6 milliards de couronnes (43.5 % du PIB) Dette extérieure Recettes publiques Dépenses publiques Aide au développement Sources :
page Danemark sur le site du ministère des Affaires étrangères français
Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-UnisL’économie du Danemark, très dépendante du commerce extérieur en raison de la petite taille du marché intérieur, est prospère et fait du pays l’un des plus riches au monde. Économie de marché, ouverte (les exportations représentent 32 % du PIB et accroissent le taux de croissance), le Danemark concentre sa production sur certains produits (produits pharmaceutiques, biens d’équipements industriels, mais aussi pétrole et gaz naturel)[1].
Sommaire
Présentation
L'économie danoise, traditionnellement agricole, s'est orientée au XIXe siècle vers l'industrie et les services.
Le secteur agricole est toutefois resté puissant grâce à une politique d'exportation dynamique (Grande Bretagne , autres pays scandinaves) de produits transformés (bières, produits laitiers et carnés), mise en œuvre par des structures coopératives bien organisées. Le réchauffement climatique est même un facteur favorable dans certains secteurs comme les céréales: alors que, dans le reste de l'Europe, l'année 2003 a été dramatique pour les récoltes, le pays a vu sa production augmenter.
L'industrie s'est orientée très tôt vers une politique de niches. De grands groupes danois dominent leur spécialité et ont acquis une réputation mondiale (jouets, régulation thermique, brasserie, éoliennes, haute fidélité, etc..). Nécessitant des approches marketing lourdes, ces activités ont pu prospérer grâce à des structures capitalistiques solides souvent d'origine familiales investissant sur le long terme.
Les services ont par ailleurs bénéficié de la situation géographique du pays avec le port de Copenhague idéalement placé dans le détroit du Grand Belt. Le transport maritime danois est puissant et assure une couverture mondiale de ses prestations.
Le miracle danois ?
On parle parfois en France d’un « modèle danois » ou du « miracle danois » L'ancien ministre danois des finances Mogens Lykketoft a lui-même publié un livre ainsi intitulé. Cependant les promoteurs de ce modèle omettent parfois de préciser tous les aspects du fonctionnement économique du pays, en particulier le fort taux de civisme et d’honnêteté de la population[2]. L’importation d’un modèle étranger (par exemple en France) est toujours délicate, la préservation d’une cohérence d'ensemble étant nécessaire[3]. La grande flexibilité du monde du travail et de la reconversion professionnelle est l'un des atout du "modèle danois".
Le fonctionnement du marché du travail se caractérise par un mélange de flexibilité (licenciements faciles pour les entreprises) et d’un système d'indemnisation élevée des chômeurs. On parle d’un modèle de flexsécurité[4].Taux de chômage novembre 2008: 1,9%.[5]Méthode Eurostat: 2,3% (juillet 2008).
Les limites du modèle danois
Au début de l'année 2008, les économistes danois, et en particulier Niels Bernstein, gouverneur de la Banque centrale, modèrent beaucoup la vision très optimistes que bien des Etats étrangers ont du Miracle danois. Celui-ci est semble curieusement vulnérable face à la crise économique et financière mondiale qui commence:
- La consommation intérieure, en recul depuis 1 an, devrait continuer à se dégrader en 2008, voire 2009 et 2010. La TVA de 25% est vraiment très élevée.
- Les exportations deviennent plus difficiles et le resteront.
- La compétitivité des entreprises et du marché danois se détériore.
La Banque centrale prévoit en conséquence est une baisse rapide de la croissance: 2% en 2008, 1% en 2009, 0.4% en 2010.
Fiscalité
La fiscalité est particulière au Danemark, avec notamment la TVA sociale. Le coin fiscal est un des plus élevés au monde.
Notes et références
- ↑ Économie du Danemark, site du Ministère des Affaires étrangères français
- ↑ (en) Civic Attitudes and the Design of Labor Market Institutions: Which Countries can Implement the Danish Flexicurity Model?, Pierre Cahuc et Yann Algan, 2005 : voir graphique page 14.
- ↑ lire par exemple les développements d'un chercheur du CNRS.
- ↑ Voir Comment fonctionne le système danois de flex-sécurité, dans Le Monde, 6 juin 2005
- ↑ (da)http://www.dst.dk/Statistik/Nyt/Emneopdelt.aspx?psi=203 Taux de chômage 1999-
Voir aussi
- Articles connexes
- Liens externes
- Économie du Danemark, site du Ministère des Affaires étrangères français
- Données, site du Ministère des Affaires étrangères français
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