- Vol Helios Airways 522
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Vol 522 Helios Airways
Vol 522 Helios Airways {{{légende}}} Caractéristiques de l’accident Date 14 août 2005 Phase Type Dépressurisation Site Près de Varnavas (Grèce) Passagers 115 Membres d’équipage 6 Morts 121 Blessés 0 Survivants 0 Caractéristiques de l’appareil Type d’appareil Boeing 737 Compagnie Helios Airways No d’identification 5B-DBY Le vol Helios Airways 522 (HCY 522) était un Boeing 737-31S de la compagnie chypriote Helios Airways qui s'est écrasé le 14 août 2005 à 12:04 heure locale à Varnavas, au nord de la ville de Marathon en Grèce. 121 personnes y ont trouvé la mort.
Sommaire
La catastrophe
Les 115 passagers (dont 21 enfants entre 4 et 16 ans) et les 6 membres d'équipage embarquent à l'aéroport de Larnaca à Chypre le matin du 14 août 2005. L'avion doit rallier Prague, en République tchèque, à 13h04 après une escale à Athènes. Il décolle à 9h04 heure locale (soit 6h04 GMT).
Peu après le décollage, une alarme que les pilotes identifient comme une alarme de configuration décollage se déclenche, ce qui plonge l'équipage en pleine confusion car cette alarme ne se déclenche qu'au sol. Elle est suivi de l'alarme « master caution ». Les pilotes avertissent le sol mais vers 10h, l'aéroport d'Athènes n'arrive pas à établir le contact avec l'appareil. Deux F-16 grecs sont envoyés en reconnaissance et le localisent volant au-dessus de l'Eubée. Ils ne peuvent entrer en contact avec l'avion mais aperçoivent le copilote plié en deux dans la cabine de pilotage. Les masques à oxygène sont descendus en cabine.Cependant aucune trace du commandant de bord. Celui ci est en fait affalé sur le sol, invisible pour les pilotes des F-16. Vers 11H49, les pilotes militaires voient une personne entrer dans le cockpit et s'installer aux commandes. Par signes le pilote du F-16 lui demande « Pouvez vous continuer à voler ? ». Elle répond négativement. À ce moment là, le réacteur gauche s'arrete, bientôt suivi du réacteur droit.
À 12h04 heure locale (9h04 GMT), l'avion s'écrase, toujours escorté, sur une zone non habitée à moins d'un kilomètre de Varnavas, à 40 km d'Athènes.
Il n'y a aucun survivant. 90 corps sont retrouvés pour la plupart partiellement calcinés.
L'enquête
Après analyse des boîtes noires, il apparaîtrait que le crash de l'avion soit dû à un défaut de pressurisation de l'appareil. Au fur et à mesure de l'ascension de l'avion l'oxygène est venu à manquer. Les masques jaunes en cabine se sont déroulés automatiquement. Les pilotes, ayant leurs capacités diminuées par le manque d'oxygène (Hypoxie), ont confondu l'alarme de dépressurisation et celle de configuration décollage, ils n'ont pas mis leurs masques à oxygène et ont continué leur ascension ce qui a mené à leur évanouissement laissant ainsi l'avion voler seul sur pilote automatique. Une vérification des jauges de pression extérieures et en cabine auraient pu éviter cette catastrophe.
Il semblerait que la plupart des passagers étaient dans le coma pendant le vol et sont morts au moment de l'impact. Des témoins, sur place, ont vu des passagers qui portaient encore leur masque à oxygène.
Quelques jours avant le crash, une des portes de l'avion s'était mise à trembler en vol et de la glace avait été remarquée sur la poignée. Le jour du crash, des mécaniciens ont fait un test de pressurisation et ont placé la manette de pressurisationsur manuel (ce qui permet de pressuriser la cabine avec les moteurs éteints). Mais une fois le test terminé,ils ne l'ont pas remise sur automatique. Lors de son ascension, l'avion n'a pas été pressurisé et l'oxygène est venu à manquer. L'avion qui était sur pilote automatique s'est écrasé après avoir épuisé ses réserves de carburant.
Il apparait que la personne qui s'est installée aux commande était Andreas Prodromou, un steward. Il a envoyé cinq Mayday à la radio mais celle ci etait problament encore branchée sur Larnaca, l'aéroport de départ. Il a pu rester conscient plus longtemps vu qu'il disposait de bouteilles à oxygène d'une plus grande autonomie.
Informations démenties
- Les premiers communiqués localisaient le crash sur une montagne de la presqu'île d'Eubée, comme la tour de contrôle de l'aéroport d'Athènes l'avait indiqué dans un premier temps
- Un SMS prétendûment envoyé par un des passagers à son cousin indiquait que les pilotes étaient bleus, inconscients et que les passagers étaient frigorifiés. Ce SMS s'est révélé être un canular.
Bibliographie
- Jean-Pierre Otelli, Charters, pour ne plus voyager en mauvaises compagnies, Paris, Altipresse, 2006, p. 203-235. (ISBN 2-911218-40-X)
Voir aussi
Liens externes
- Détails et photos sur le crash du Boeing 737 d'Helios Airways
- Données sur l'avion et l'accident par airdisaster.com
- Articles du site Eurocockpit, par ordre chronologique:[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].
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