Vezet

47° 32′ 17″ N 5° 53′ 05″ E / 47.5380555556, 5.88472222222

Vezet est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.

Géographie

Vezet est situé à environ 22 kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest de Vesoul, dans le département de la Haute-Saône. La commune est limitrophe du chef-lieu de canton Fresne-Saint-Mamès.

Une partie du territoire communal est traversé par la vallée de la Romaine, rivière qui prend sa source à Fondremand et qui se jette huit hilomètres plus en aval et au nord dans la Saône.

Communes limitrophes de Vezet

Fresne-Saint-Mamès	Soing-Cubry-Charentenay	Noidans-le-Ferroux
Greucourt		Le Pont-de-Planches
La Vernotte	Les Bâties	Fretigney-et-Velloreille

Histoire

La maison de Vezet (ou Veseth) tirait son nom d'un village proche de l'abbaye de la Charité (situé à Corneux, commune de Saint-Broing) dans le bailliage de Gray^[1]. Cette co-seigneurie était partagée entre l'abbaye et des seigneurs laïcs dont les premiers portèrent le nom de Vezet. Au début du XV^e siècle elle passait dans la famille de Grammont^[1]. La Seigneurie de Vezet, ainsi que celles de Grancourt, des Grandes et Petites Baties, de Gatineuries et dépendances furent érigées en comté le 5 septembre 1749 sous le nom de Comté de Mareschal pour Charles-Luc Joseph Claude Mareschal de Vezet.

En 1637, quatre cents habitants furent tués par les soldats ou par la peste ; en 1788, un grave incendie détruit une partie du village.

Généalogie de la maison de Vezet

Les armes de la maison de Vezet était : d'azur emmanchées d'argent de deux pièces^[1].

• Thierry de Vezet, chevalier, seigneur de Vezet. Il était cité en 1321 dans le traité de mariage du seigneur de Montsaugeon et était nommé comme témoin en 1324 dans un accord intervenu entre le seigneur d'Oiselet et l'abbaye de la Charité. Il testait en 1331 et choisissait sa sépulture dans l'église de Vezet, il stipulait à cette occasion que son cheval et ses armes devaient être offerts le jour de ses obsèques et que ses héritiers affranchissent la maison où vivait Vuillemin son frère naturel. Il épousait Agnès.
  • Étevenet de Vezet, écuyer. Dans son testament de 1344 il disposait de ses biens en faveur de son frère Eude et choisissait d'être inhumé auprès de son père.
  • Jean de Vezet, prieur d'Aubigney.
  • Marguerite de Vezet.
  • Alix de Vezet.
  • Guillemette de Vezet.
  • Gilette de Vezet.
  • Jeannette de Vezet, religieuse de l'abbaye d'Onans.
  • Eude ou Odon de Vezet, chevalier. Il testait en 1379 et voulait être inhumé dans l'église de Vezet. Il épousait Isabelle de Seveux.
    • Marguerite de Vezet.
    • Étiennette, fille naturelle, nommée dans le testament de son frère.
    • Guillaume de Vezet, damoiseau, seigneur de Vezet. Il testait au château de Vezet en 1380 et choisissait lui aussi comme sépulture l'église de Vezet. Il avait épousé Marguerite de Montjustin.
      • Jeanne de Vezet, dame en partie de Vezet. Elle héritait de la totalité du fief après la mort de son frère. Elle épousait Guyot de Grammont, second fils de Guy de Granges ; puis en deuxième époux Odet d'Amandre, écuyer. Elle testait le 22 novembre 1438 et choisissait sa sépulture dans l'église de Vezet.
      • Jean de Vezet, damoiseau, seigneur de Vezet, de Pont, de Greucourt, de Brattes, de Villeclerc et de Savoyeux. Il épousait Perrenette de Quingey.

Jean de Vezet était le dernier mâle de cette maison, il avait fait son testament le 10 avril 1418 dans lequel il stipulait vouloir être inhumé dans l'église de Vezet et où il instituait sa sœur comme héritière de ses biens. De son premier mariage Jeanne de Vezet avait eu Jean et Marguerite, c'est donc Jean, sous le non de Grammont qui se voyait remettre les seigneuries de Vezet, de Pont, de Greucourt, de Villeclerc et le droit de pêche dans les rivières de Savoyeux. Marguerite héritait du fief de Brattes.

Administration

Démographie

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Jean-Claude Hartemann, chef d'orchestre lyrique français, né le 18 décembre 1929 à Vezet, mort à Paris le 27 novembre 1993. Élève de Jean Fournet et de Jésus Etcheverry, il fut directeur musical du Théâtre de Metz, puis de l'Opéra-Comique à Paris. Fondateur de l'Ensemble Instrumental de France et des Solistes de France, il enseigna la direction à la Schola Cantorum de Paris. Interprète raffiné de Mozart, Verdi et Massenet, il fut un ardent défenseur du chant français^[3]

Sources

Bibliographie

• Jean Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, édition Jean-Antoine Vieille, 1757, p.  271 à 273 books.google.fr

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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