Ubuntu (système d'exploitation)

Ubuntu (système d'exploitation)

Ubuntu

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne le système d'exploitation. Pour les autres significations, voir Ubuntu (homonymie).
Logo d'Ubuntu Ubuntu
Bureau de la version Ubuntu 9.04
Ubuntu 9.04 (Jaunty Jackalope)
Famille Linux
Type de noyau Monolithique
État du projet en développement
Plates-formes i386
AMD64
PowerPC[1]
UltraSPARC[2]
Entreprise/
Développeur
Canonical Ltd.
Ubuntu Foundation
États des sources Logiciel libre
Open Source
Dernière version stable 9.04 (Jaunty Jackalope) (le 23 avril 2009) [+/−]
Dernière version avancée 9.10β (Karmic Koala) (le 1er octobre 2009) [+/−]
Méthode de mise à jour APT
Interface graphique GNOME
Gestionnaire de paquets dpkg
Site Web www.ubuntu.com

Ubuntu (prononciation [ubuntu], c'est-à-dire « Ou-boun-tou ») est un système d’exploitation libre fondé sur Debian (basé sur GNU/Linux) et commandité par la société Canonical.

La version par défaut utilisant le bureau GNOME s’est enrichie de nombreuses variantes, dont Kubuntu la variante officielle utilisant le bureau KDE.

Sommaire

Présentation

Ubuntu est une distribution GNU/Linux basée sur Debian et destinée à proposer un système convivial, ergonomique, libre et gratuit y compris pour les entreprises. Initialement conçu pour tous les ordinateurs de bureau (fixe ou portable), Ubuntu propose également une version serveur et depuis peu, une version pour appareil mobile (Ubuntu Mobile) ainsi qu'une version pour netbook (Ubuntu Netbook Remix). Ubuntu possède une variante officielle, Kubuntu qui utilise le bureau KDE.

Le nom

Nelson Mandela explique la notion d’ubuntu

Son nom provient d’un ancien mot bantou (famille de langues africaines), quelqu'un d'ubuntu désignant une personne sachant que ce qu'elle est, est intimement lié à ce que sont les autres, donc il est parfois traduit en l'appliquant au "je" : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous » . C'est un concept fondamental de la philosophie de la réconciliation développée par Desmond Mpilo Tutu avec l'abolition de l'apartheid. L'utilisation en informatique est une récupération de ce sens philosophique et politique tel qu'il se trouve expliqué dans le travail de la Commission de la vérité et de la réconciliation. Les attendus philosophiques pratiques du sens fondamental permettent de mieux saisir par exemple la mission technologique socialement durable de la Fondation Shuttleworth (ci-dessous) et relayée en France dans les travaux de philosophes comme Barbara Cassin et Philippe-Joseph Salazar.

Distribution

Bureau de la dernière version, 9.04 « Jaunty Jackalope », avec l'un des trois nouveaux thèmes (new wave).

Ubuntu marque son identité graphique et sonore par une apparence brune et orange (par opposition aux bleus classiques) et de brefs sons d’instruments de musique africains qui rappellent ses racines.

Session live de 9.04 Jaunty Jackalope.

Ubuntu est proposé par défaut sous forme d'un LiveCD appelé desktop (bureau). Un redémarrage permet d'utiliser directement Ubuntu et de l'installer. Sans corrompre le système utilisé, cette version permet de tester la compatibilité d'un ordinateur sans le modifier (entre autres le bon fonctionnement des pilotes de périphériques) ; ou de tester une (nouvelle) version. Une version alternate (alternative) ne permet pas le démarrage live mais inclut des procédures d’installation avancées, plus proches de Debian. Avant Ubuntu 6.06, la version live ne permettait pas l'installation. La version DVD permet les deux modes.

Après l’installation, l’environnement graphique GNOME est l’interface du système. Pour les utilisateurs qui préfèrent l’environnement graphique KDE, il existe un projet officiel d'Ubuntu qui propose le support de KDE : Kubuntu. Il est possible d'installer plusieurs environnements graphiques et d’avoir ainsi Ubuntu, Kubuntu ou Xubuntu (fonctionnant avec Xfce) au sein d'une même installation.

Technique

Les distributions Ubuntu sont toujours des variantes stables de la branche dite "instable" de Debian (surnommée Sid). L’architecture générale (dont le système de paquets APT) est donc celle de la distribution Debian.

La différence principale est que la convivialité générale (procédure d’installation, choix de logiciels par défaut...) se fait parfois hors du cadre éthique très strict de Debian. Par contre, les versions stables de Debian suivantes intègrent ou adaptent certaines des avancées mises en place pour Ubuntu.

Ubuntu mise sur l'utilisabilité ; le système tient sur un seul LiveCD compressé. Avec l'approche One Application Per Task (une application par tâche), le CD ne contient que les programmes nécessaires pour une utilisation courante. À partir de la version 7.04 (nom de code Feisty Fawn), le système d'installation inclut un assistant de migration depuis le système d'exploitation Windows et transfère les données personnelles (dossier Mes Documents) ainsi que les fonds d'écrans, les favoris internet, etc.

Dans un souci d'homogénéité et de performance globale du système, seules les applications GTK+ (pour le bureau GNOME) sont proposées dans Ubuntu. Pour Kubuntu, ce sont des applications Qt, plus adaptées au bureau KDE, qui sont préférées. Ubuntu inclut aussi un système de mise à jour automatique pour corriger les bogues et les failles de sécurité.

À la différence de la plupart des distributions linux, le compte root ou administrateur est désactivé par défaut pour faciliter l'administration du système (choix donnant souvent lieu à des polémiques concernant la sécurité) ; c'est donc l'utilisateur qui effectue les tâches administratives temporairement et pour une tâche déterminée avec les droits d'administrateur (ou super utilisateur).

Ubuntu est disponible, officiellement pour les architectures x86 (Intel et compatibles), AMD64 et SPARC, mais non officiellement pour PowerPC (arrêt du support avec la version 6.10), IA-64 (Intel Itanium) et PlayStation 3 (processeur Cell dérivé du PowerPC d'IBM).

Avec la version 9.04 Jaunty Jackalope est venu le support officiel de l'architecture ARM9, grâce au projet Ubuntu Mobile.

Historique

Mark Shuttleworth.

Le projet est initié en 2004 par le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth, ancien développeur Debian, et sponsorisé par sa société Canonical, créée spécialement pour Ubuntu. Avant sa sortie pour le grand public, le projet très secret avait comme nom de code no-name-yet[3], « pas encore de nom ». Il annonce une nouvelle version tous les six mois et des cycles de développement de 2 ans (détails dans Versions). Sur le portail (Launchpad) chargé entre autres de lister les bugs d'Ubuntu, le premier bug[4] constaté est resté célèbre : Mark Shuttleworth dénonce le fait que Microsoft ait une part de marché écrasante, et qu'il soit difficilement possible d'acquérir un ordinateur dans un magasin sans Windows pré-installé. Ce bug a été confirmé dans de nombreux pays, notamment en Belgique, au Canada, en France et en Suisse, et c'est un des buts d'Ubuntu de le réparer, selon les termes même de Mark Shuttleworth.

En 2005, un an après sa création, Ubuntu suscite l'intérêt de nombreux internautes[5].

En 2006, Ubuntu 6.06 LTS (de nom de code « Dapper Drake ») est la première version issue d'un cycle de développement de 2 ans. L'installeur Ubiquity apparaît sur le LiveCD, et équipe depuis lors l’ensemble des LiveCD. Canonical passe des accords avec Sun Microsystems.

En 2007, la version Ubuntu 7.04 inaugure les effets 3D avec Compiz (désactivés par défaut) et le rapatriement, via une interface graphique, du dossier « Mes Documents », des fonds d’écrans, des favoris Internet, et des contacts (courrier électronique et messagerie instantanée) depuis un ancien système d’exploitation. En France, l'Assemblée nationale s'équipe d'ordinateurs Ubuntu[6]. Intel passe un contrat avec Canonical pour développer une plate forme mobile : Ubuntu Mobile. Dell vend des portables et des ordinateurs avec Ubuntu préinstallé depuis le 24 mai 2007 (le support Dell d'Ubuntu est effectué via Canonical). Ces ordinateurs sont également disponibles en France depuis le 8 août 2007[7].

En janvier 2008, en France, la gendarmerie nationale annonce son abandon de Windows et la migration de tous ses postes informatiques vers Ubuntu d'ici 2013, cela représente environ 70 000 ordinateurs[8]. En avril 2008 sort la deuxième version issue d'un cycle de développement de 2 ans, la version Ubuntu 8.04 LTS, nom de code Hardy Heron (le héron robuste). En septembre 2008, en Suisse, les 9 000 ordinateurs des écoles genevoises auront entièrement abandonné les logiciels Microsoft Office. Dans un deuxième temps, Windows sera également abandonné pour migrer vers Ubuntu[9] [10].

Un exemple plus proche est le choix d'Ubuntu en 2008 pour tous les serveurs de Wikipédia (au total 400, qui gèrent au moment de l'annonce 684 millions de visiteurs par an[11]).

Organisation du projet

Le projet Ubuntu s’appuie sur une communauté internationale et souveraine de développeurs et d'utilisateurs, qui élabore la distribution en sélectionnant les paquets de logiciels, en réalisant des mises à jour de sécurité et en fournissant des outils de support technique.

Le développement du projet s’organise autour d’un portail mis en place par Canonical : Launchpad. Ce portail inclut les outils suivants, permettant le développement de Ubuntu :

  • Le projet Bazaar, permettant aux développeurs d’organiser le développement de paquets (sorte de CVS).
  • Le bug tracker Malone, permettant la gestion des rapports de bug provenant directement des utilisateurs.
  • Le projet Answers, qui permet aux utilisateurs de poser leurs questions et d’effectuer des demandes de support auprès de l’équipe de support d’Ubuntu et d’autres contributeurs.
  • Le bountie tracker, permettant d’ajouter ou de participer à la donation de primes (en USD) aux développeurs en contrepartie de fonctionnalités nouvelles dans Ubuntu.
  • Le projet Rosetta, qui permet aux utilisateurs de traduire l’ensemble des paquets que comporte Ubuntu directement depuis le site du Launchpad.
  • Le projet Blueprint, qui indique les divers objectifs à atteindre pour la prochaine version de Ubuntu.

Launchpad comporte également un grand nombre de wiki permettant aux différents groupes de contributeurs de s’organiser.

Composants

Présentation du menu d’installation et de suppression d’applications

Ubuntu divise tous les logiciels en 4 sections, appelées « composants » ou encore « dépôts », en les classant par licences et par niveau de support utilisateur disponible. Par défaut, une sélection de paquets de main (principal) sera installée pour couvrir les besoins basiques de la majorité des utilisateurs.

Libre Non libre
Supporté par Canonical main restricted
Non supporté par Canonical universe multiverse
  • main (principal) : paquets sous licence considérée comme libre, et pour lesquels le support de Canonical est disponible.
  • restricted (restreint) : un ensemble de pilotes et de firmwares dont la licence n’est pas considérée comme libre.
  • universe (univers) : un grand choix de logiciels libres (développement communautaire sans l’intervention de Canonical).
  • multiverse (multivers) : un ensemble de logiciels non libres (non supportés par Canonical).

Il existe cependant d'autres composants secondaires :

  • security : mises à jour de sécurité.
  • updates : corrections de bogues importantes.
  • backport : dernières mises à jour issues de la version en développement.
  • commercial : applications réalisées par des entreprises partenaires à Canonical.
  • medibuntu : pour « Multimedia, Entertainment & Distractions In Ubuntu », anciennement PLF qui comprend des paquets légaux en France, mais litigieux dans d’autres pays.

Versions

Article détaillé : Liste des versions d'Ubuntu.

Une version stable d’Ubuntu est mise à disposition tous les six mois (comme Fedora et Mandriva Linux jusqu’à la version 2005). Il existe également un cycle de développement sous-jacent de 2 ans avec un objectif de stabilité accrue pour des versions LTS qui peuvent être utilisées exclusivement.

Chaque version a un nom de code et un numéro. La numérotation des versions d’Ubuntu est chronologique (contrairement à la numérotation ordinale de nombreuses autres distributions : 1.0, 1.1, 1.2 ; 2.0, 2.1 ; 3.0 ...) : le premier nombre correspond à l'unité des années (5 pour 2005, 6 pour 2006...) et le second correspond au mois de la publication de la version stable (04 pour avril et 10 pour octobre).

Les versions stables de Ubuntu sont synchronisées avec le développement de l’environnement de bureau GNOME. Ce dernier a un cycle de développement de 6 mois, et une version stable de GNOME est publiée à chaque mois de mars et de septembre. Ubuntu est publié en version stable environ un mois après la sortie de la nouvelle branche de GNOME, soit aux mois d'avril et d'octobre. Exceptionnellement, un délai de 6 semaines a été ajouté au cycle de développement de Dapper Drake. Devant originalement sortir en avril 2006, cette version a été repoussée au 1er juin 2006 dans le but de la stabiliser au maximum (elle est la première à être officiellement proposée en entreprise) et d’y ajouter le support des langues à caractères complexes (en particulier les langues orientales).

Bien qu’officiellement les différentes versions de la distribution ne sont distinguées que par leur numéro de version, lors du développement, chaque version est identifiée par un nom de code en anglais formé d’un adjectif et d’un nom d’animal (les deux mots ayant la même lettre initiale). Ainsi, en pratique les utilisateurs avancés et les développeurs utilisent volontiers le nom de code, voire simplement l’adjectif pour désigner telle ou telle version. Par exemple, la version 5.10, ayant pour nom de code Breezy Badger, est couramment désignée par le surnom Breezy. À partir de la version 6.06 Dapper Drake, première version LTS, les lettres initiales des noms de versions respectent l'ordre alphabétique et leur position chronologique (D est la 4e lettre de l'alphabet comme Dapper est la 4e version d'Ubuntu et ainsi de suite). La version la plus récente se nomme Jaunty Jackalope, la prochaine version (actuellement en développement), la version 9.10, est appelée Karmic Koala.

Ci-dessous la ligne du temps des versions actuellement supportées et maintenues par Canonical et la communauté Ubuntu.

ShipIt

Livrets des CD d’Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope
Livrets des CD d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex
CD d’Ubuntu 8.04 LTS Hardy Heron

ShipIt permet de réserver un envoi gratuit d'un CD de la dernière version d'Ubuntu aux personnes ne disposant pas de ligne à haut débit. Les frais de port sont pris en charge par Canonical.

L'attente pour recevoir le CD est en général de 2 à 3 semaines environ, mais peuvent prendre jusqu'à 10 semaines en fonction de l'adresse de livraison.

Développement, Branche instable

Une version en permanence instable est développée sous le nom de code Grumpy Groundhog (la marmotte d’Amérique grognonne). Ses sources viennent directement des dernières versions d'applications incluses dans Ubuntu[12],[13].

Projets liés

Plusieurs projets sont dérivés de Ubuntu. Ubuntu incluant par défaut l'environnement GNOME, des projets sont apparus pour offrir la possibilité d’installer d’autres environnements graphiques. De même, d’autres versions ne sont que le résultat d'un ajout de logiciels et dont le but est de convenir pour une utilisation particulière. Ces projets ne sont pas des distributions dérivées de Ubuntu, car ils partagent exactement la même base, les mêmes logiciels, les mêmes dépôts APT, le même nom de code et le même cycle de développement.

Logo des distributions officielles :

Variantes

Ubuntu est le nom de la distribution de base, utilisant par défaut l’environnement graphique GNOME. C’est la base de travail de plusieurs variantes qui diffèrent principalement dans leur configuration à l’installation.

Les noms des variantes sont généralement des mots-valises composés à partir du mot Ubuntu.

Variantes d'environnement graphique

Kubuntu 9.04 Jaunty Jackalope

Certaines variantes (officielles et indépendantes) sont adaptées à un autre environnement graphique, ce qui influence le choix des logiciels installés par défaut.

Une seule variante officielle est supportée par la fondation Ubuntu :

Les autres variantes majeures sont :

  • Xubuntu basée sur Xfce (était une variante officielle jusqu'à la version 7.10[14])
  • Fluxbuntu, basée sur Fluxbox
  • Elbuntu, basée sur Enlightenment
  • OpenGEU (anciennement Geubuntu), distribution basée sur Ubuntu combinant GNOME et Enlightenment
  • Ubuntu Lite, basée sur Openbox. Elle se destine, par le choix du très léger Openbox, aux ordinateurs anciens dont les ressources ne permettent souvent pas d'utiliser correctement les distributions Ubuntu classiques, qui utilisent GNOME (Ubuntu) ou KDE (Kubuntu). L'interface graphique reste cependant assez proche de celle de Windows. L'installateur formate sans autre choix possible l'intégralité du disque dur
  • Easy Peasy spécifiquement adapté aux Eee PC d'ASUS

Variante serveur

Écran d’identification par défaut de la version serveur d’Ubuntu 8.04 Hardy Heron

Bien que moins connue du grand public, une version serveur existe. Ubuntu Server permet une installation rapide de LAMP sur toute machine basée sur l'architecture x86, AMD64 ou UltraSPARC T1. La principale différence entre Ubuntu Server et Ubuntu ou Kubuntu est le choix des paquets installés par défaut. Le nombre réduit de programmes installés favorise la sécurité du serveur et réduit la charge et les occupations mémoire et disque de celui-ci. L'installation et la gestion de ce serveur se font en mode texte (ligne de commande). Malgré tout, tous les logiciels se trouvant dans les versions graphiques d'Ubuntu sont disponibles. Il est donc possible, même si ce n'est pas conseillé pour un serveur, d’installer un environnement graphique complet tel que GNOME ou KDE.

Une nouvelle version de Ubuntu server nommée Ubuntu Server Edition JeOS a vu le jour le 15 novembre 2007. Elle est surtout optimisée pour la virtualisation. Voir l'annonce officielle

Variantes d'usage

Edubuntu 6.06 Dapper Drake
gOS 2.9

Ces variantes sont optimisées par défaut pour un usage spécifique. Elles sont majoritairement compatibles avec un changement d’environnement graphique, mais souvent aux dépens de certaines fonctionnalités.

La seule variante d’usage officielle est Edubuntu (orientée vers les milieux éducatifs). Gobuntu (variante officielle supportée par Canonical) est plutôt une variante d'éthique (répondant au sens strict du free software selon la définition de la FSF)

Les variantes indépendantes ne sont pas affiliées au projet de base mais fonctionnent en collaboration en s’appuyant dessus. Les principales sont :

Les autres variantes actuellement en projet sont :

La variante Goobuntu (Google Ubuntu) est une rumeur qui a été démentie par la société Google.

Variantes éthiques

gNewSense 2.1
Linux Mint 7.0 Gloria

Certaines variantes diffèrent par leur philosophie, dans l’acceptation ou non d’éléments non libres. Cette caractéristique est également majoritairement indépendante des deux autres, mais est toujours dépendante au niveau fonctionnel (par exemple on peut envisager une version Kubuntu d'Edubuntu selon les critères gNewSense, mais les fonctionnalités seront restreintes).

Les principales sont :

  • gNewSense et la dérivée officielle Gobuntu, des versions totalement libres selon les critères de la FSF, autrement dit composées uniquement de logiciels libres[15] ;
  • Linspire (version 6), une variante commerciale d’Ubuntu qui consiste principalement en l’ajout de programmes non libres pour la compatibilité avec certains logiciels du commerce dont les jeux[16] ;
  • Freespire (version 2), version communautaire de Linspire qui intègre néanmoins des packages nonfree (particulièrement des codecs propriétaires) ;
  • Linux Mint, une variante proche d’Ubuntu qui inclut par défaut de nombreux éléments et plug-ins non-libres, notamment pour un usage multimédia et internet.

Variantes de plateformes

Certaines variantes sont prévues pour différentes architectures matérielles, mais des refontes logicielles importantes peuvent en découler.

La version de base (Ubuntu Desktop) est destinée aux ordinateurs de bureau, portables et serveurs. Les architectures supportées officiellement sont :

  • x86, le système de base (pour PC à processeur de type x86)
  • AMD-64, la version optimisé pour AMD 64 bits et EM64T (équivalent pour les processeurs Intel)
  • SPARC pour les serveurs Sun (à processeur SPARC)

D'autres architectures sont supportées par des communautés indépendantes :

Deux versions d'Ubuntu sont adaptées pour les appareils de petites dimension :

Variantes locales

Des variantes locales qui sont adaptées à un lieu ou à une langue particulière existent. Les principales sont :

  • Lemix, une distribution marocaine de l'École Mohammadia d'Ingénieurs de Rabat[17]
  • Alinex, une distribution portugaise de l’Université de Évora

Autres projets liés

Le projet Wubi cherche à faciliter la transition depuis Windows. Il permet d’installer et de désinstaller Ubuntu (ou ses variantes officielles) comme un logiciel pour Microsoft Windows[18].

Il existe des logiciels qui facilitent l’installation de codecs vidéos et de pilotes qui ne peuvent être intégrés dans la distribution officielle :

Le projet freeduc-sup, orienté vers les écoles supérieures, propose des paquets pour Kubuntu (anciennement une déclinaison du LiveCD freeduc-cd).

Tutoriels

Livres

Sur le sens premier philosophique et politique :

Sur le sens instrumental et dérivé :

  • Didier Roche, Simple comme Ubuntu, InLibroVeritas, 2007-2008, 351 p. (ISBN 978-2-35209-146-2) sous licence Creative Commons By-Sa et librement téléchargeable sur Framabook
  • Ubuntu, la distribution Linux facile à installer. (ISBN 221211608X)
  • Ubuntu Linux, livre avec CD-ROM. (ISBN 274402029X)
  • Ubuntu efficace, livre. (ISBN 2-212-12003-6 et ISBN 978-2-212-12003-5)

Notes et références

  1. Le support n'est plus officiel depuis Ubuntu 6.06 mais les nouvelles versions restent fonctionnelles sur PowerPC (Macintosh et PS3)
  2. Ubuntu est seulement disponible pour les plates-formes UltraSPARC en édition Serveur.
  3. Forum de développement mentionnant en août 2004 l’arrivée d’une nouvelle distribution de nom de code no-name-yet. Le domaine correspondant renvoie aujourd'hui sur le site officiel d’Ubuntu.
  4. Microsoft has a majority market share sur bugs.launchpad.net
  5. Distribution la plus populaire selon le classement du site DistroWatch (à l'occasion de la sortie imminente d'Ubuntu 5.04), comme c'est annoncé sur ce blog
  6. détails sur ZDnet. (Le Parlement suisse aurait fait depuis un appel d'offre pour une demande identique source : Plein écran - Le logiciel libre (LCI), Voir sur le site de LCI
  7. Ordinateurs Ubuntu vendus par Dell France
  8. Article de Clubic : "La gendarmerie nationale française adopte Ubuntu" Voyez aussi : Article sur lemondeinformatique.fr
  9. Article de la Tribune de Genève (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  10. [Rectificatif paru dans la Tribune de Genève du lendemain]
  11. l'article de cette annonce faite sur computerworld.com (en anglais)
  12. (en)Grumpy Groundhog sur le wiki d'Ubuntu
  13. (en)présentation sur Launchpad
  14. Retranscription du TB Meeting du 15 janvier 2008
  15. Selon une annonce de Mark Shuttleworth, lors de la sortie de la version 7.10 d'Ubuntu en octobre 2007, devrait voir le jour une déclinaison d’Ubuntu (comme l’est Kubuntu ou Edubuntu) 100 % libre selon les critères de la FSF. Les développeurs de gNewSense seraient d’ailleurs mis à contribution : l’annonce officielle ("Ubuntu 7.10 will feature a new flavour - as yet unnamed - which takes an ultra-orthodox view of licensing)
  16. Linspire anciennement basé sur Debian utilise Ubuntu comme base à partir de 2007 annonce dans le journaldunet.com
  17. Site Officiel de Lemix
  18. Site de l’installeur WUBI
  19. Page d’accueil de RTU
  20. Page d'accueil de Automatix

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :


Origine :
Debian
Basé sur :
Debian (SID)
Ubuntu Variantes :
Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu
Dérivés :
MEPIS, gNewSense, Linspire,
nUbuntu ...
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