- Télévision haute définition
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Pour les articles homonymes, voir HD.
La télévision haute définition (TVHD) désigne une classification d'équipements, appareils et normes de télédiffusion et de vidéo. 720 p est la hauteur minimum[1]de l'image « HD ».
Ce sigle est utilisé pour désigner un ensemble de normes de vidéo numériques.
Il représente une évolution de définition « standard », SD (Standard Definition) ou SDTV.
Le terme HD s'étend à l'ensemble des technologies audiovisuelles numériques telles que HDV (grand public), HDCam (professionnel), télévision à haute définition (DVB-T, DVB-S, DVB-C, DSL TV...), ainsi qu'aux supports Disque Blu-ray, HD DVD, à l'enregistrement multimédia sur disque dur, et au stockage de données informatiques.
L'après HD selon Samsung est « l'ultra HD » qui ne repose sur aucune convention en 2008[2]. Il serait de 3840 × 2160 soit 8,3 millions de pixels [2]. Pour comparaison, une diapositive 24×36 impressionnée par un objectif de résolution 50 lignes au millimètre ferait 1200 pixels de haut en format paysage.
Principes techniques
Les spécificités de la HD nécessitent une définition de l'image vidéo supérieure (d'un facteur de deux au minimum) à celle de la référence dite "SD" (Standard Definition). La SD présente une définition (en mode PAL) de 720 pixels en base par 576 pixels en hauteur, notée en abrégé 720 × 576.
Les industriels considèrent qu'un équipement vidéo peut être qualifié HD dès lors qu'il traite ou exploite un signal vidéo dont la définition verticale (nombre de lignes) est supérieure à 720 pixels.
La HD nécessite des capacités techniques plus évoluées, à cause du flux et du volume bien plus importants des données à traiter, et de leur encodage plus complexe (HDV, AVCHD). Par exemple, un film DVD avec une définition de 576 lignes (encodage MPEG-2 PAL) exploite un volume moyen de 4 à 8 Go, alors qu'en Haute Définition, le même film, d'une définition plus que doublée, exploitera des fichiers pouvant atteindre 9 à 50 Go à la norme MPEG-4, selon le taux de compression appliqué.
Historique : télévision à haute définition
1944 : René Barthélemy met au point la définition de la télévision à 819 lignes. Pendant les années d'occupation, Barthélemy a atteint 1015 et même 1042 lignes.
20 novembre 1948 : le standard d'émission en 819 lignes est adopté suite au décret Mitterrand : image positive et modulation d'amplitude, les émissions commencent dans cette définition fin 1949.
La France n'envisageait à l'époque de ne diffuser qu'une seule chaîne sur le réseau VHF et l'immense bande passante (14 MHz) nécessaire aux 819 lignes était suffisante. L'Angleterre qui pensait déjà à avoir deux chaînes est restée sur le 405 lignes (4 MHz). L'immense majorité des autres pays européens ont adopté le 625 lignes (7 MHz) (le PAL) version 50 Hz européanisé du 525 lignes 60 Hz américain.
Initialement, le SECAM de l'ingénieur Henri de France avait été conçu pour coloriser les 819 lignes, mais la bande passante nécessaire étant considérable (14 MHz), il a choisi le 625 lignes (8 MHz) pour la seconde chaîne, et c'est elle qui sera la première à être colorisée. Une des justifications de l'émission en 625 lignes, c'est la possibilité d'être compatible avec les voisins européens. Cette compatibilité est abandonnée au moment du lancement de la couleur, en choisissant le SECAM au détriment du PAL[3]. Toutefois, la norme 819 lignes aura été exploitée jusqu'en 1984, par la première chaîne historique ORTF devenue TF1, et même jusqu'en 1985, dans le sud de la France, par TMC.
La norme CCIR 625 lignes a permis de coloriser la télévision européenne à moindre coût, à partir de 1965 (1967 en France). Dès lors, cette définition de 625 lignes est devenue la définition standard ou SD associée aux standards SECAM et PAL, la définition alternative étant le 525 lignes, principalement associée au standard couleurs NTSC.
Apparue dès la fin des années 1980 au Japon avec la norme analogique MUSE, la télévision HD a été exploitée au début des années 1990, toujours en analogique, par la norme européenne HD Mac au format image 16/9 et 1250 lignes. Ces deux normes TVHD ont dû être exploitées exclusivement par satellite du fait de la grandeur de bande passante nécessaire aux signaux. À la même époque, plusieurs marques, dont Pioneer, Sony et Panasonic, mettent sur le marché japonais, des lecteurs LaserDisc « Hi Vision ». Dans la foulée, une centaine de programmes seront commercialisés, dont 34 films ; les meilleurs résultats sont toutefois atteints par les documentaires directement filmés avec des caméras à haute définition, puis traités numériquement pour être adaptés à la norme MUSE. À la même époque, plusieurs magnétoscopes W-VHS sont également commercialisés par JVC. Avec l'arrivée des normes numériques européennes, puis internationales Digital Video Broadcasting et MPEG, les premières expérimentations de télédiffusion HD numérique par satellite sont réalisées en Europe, à partir de 1996. La norme DVB exploitant les formats MPEG-2 est commercialement lancée par plusieurs ensembles de chaînes à péage par satellite, à partir de 1996. Avec l'introduction de la télévision numérique terrestre, à la fin des années 2000, au Japon, aux États-Unis puis en Europe, le format MPEG-4, grâce à de meilleures performances que le MPEG-2, a permis que la HD soit captée via l'antenne TV « râteau ».
Avantages et nécessités d'évolution
Changer la définition des téléviseurs, des supports vidéo et des moyens de télédiffusion engendre des surcoûts, tant pour le consommateur que pour les diffuseurs et opérateurs techniques. La Haute Définition apporte certaines améliorations et avantages sur des plans distincts.
Progrès techniques
Les progrès réalisés en matière de compression numérique vidéo et de techniques de retransmission permettent la télédiffusion de chaînes de télévision en haute définition et procurent au grand public une qualité d'image vidéo très supérieure pour l'enregistrement, le stockage, le montage, et les effets spéciaux.
Pour le grand public, les écrans plats ont longtemps représenté un coût élevé, pour n'afficher qu'une résolution maximum réelle de 625 lignes. À partir de 2005, les écrans portant le label HD Ready (label abandonné depuis) ont dû obligatoirement offrir une définition minimale de 720 lignes, soit deux fois plus de pixels que la télévision standard (SD). Toutefois, ces téléviseurs ne permettaient pas d'exploiter la pleine résolution, sauf par l'adjonction à l'écran d'une source TVHD externe (récepteur satellite HD, xDSL TV HD, caméscope HD, etc.).
Les écrans au label Full HD (label abandonné depuis) et (1080p) affichent une définition maximale de 1080 lignes (soit 1920×1080 pixels en format 16/9), soit cinq fois plus de pixels que la télévision standard (SD).
Les technologies d'affichage HD 1080p concernent les moniteurs informatiques, les téléviseurs, les rétroprojecteurs et les vidéoprojecteurs :
- CRT (à tube cathodique, technologie progressivement abandonnée), les plus grands écrans pour le grand public font environ 32 pouces.
- DLP/DMD (rétro et vidéoprojecteurs à un ou trois micro-miroirs et roue chromatique, c'est une technologie qui tombe en désuétude, car la rémanence rétinienne provoque de désagréables effets d'arc en ciel chez certains usagers)
- LCD moniteurs anciennement privilégiés pour les tailles inférieures à 40 pouces, leurs performances s'accroissent et sont depuis 2009 au grand public, de tailles supérieures à celles des premières générations de moniteurs au plasma. Un LCD de 65 pouces est commercialisé à partir du 24 mars 2006 au Japon[4]. Un 70 pouces est commercialisé en 2007[5]. L'écran 65 pouces le plus fin commercialisé en avril 2010 mesure 3,1 cm d'épaisseur [6]. L'écran 108 pouces est commercialisé à partir de fin juin 2008 à environ 66 400 €[7].
- Tri LCD (rétro et vidéoprojecteurs, la lumière traverse trois panneaux : rouge, bleu et vert)
- Plasma progressivement abandonnée pour les petites tailles : ces moniteurs sont essentiellement privilégiés pour les tailles supérieures à 40 pouces, moins coûteux à taille équivalente aux écrans LCD[8],[9], ils ont plus de contraste que les LCD, mais une image fixe trop longue abîme l'écran et consomme plus d'énergie que l'écran LCD. L'écran 102 pouces est présenté lors du CES 2005[10]. L'écran 3D 152 pouces d'environ 9 millions de pixels est présenté lors du CES 2010[11].
- SED/FED (technologie se rapprochant du CRT)
- OLED, le premier téléviseur de Sony « XEL-1 » [12] fait 11 pouces [12] avec 960 x 540 pixels [12]. Il a 3 mm d'épaisseur [12], a un taux de contraste de 1 000 000 : 1 [12]. La production du modèle « XEL-1 » est stoppé depuis début 2010[13]. « XEL-1 » est commercialisé à partir de décembre 2007 [14] au Japon à environ 1 225 € [14], commercialisé à partir de début janvier 2008 aux USA à 2 500 $ [15], commercialisé à partir de décembre 2008 à environ 4 000 € en France[12]. Un 31 pouces [16] est présenté début mars 2008 [17] au CeBIT.
- SXRD de Sony (rétro et vidéoprojecteurs, la lumière se reflète sur trois panneaux LCD, rouge, bleu et vert; ils représentent le haut de gamme de la vidéoprojection grand public)
- D-ILA / LCOS de JVC (rétro et vidéoprojecteurs, c'est une technologie proche de la précédente)
- SED de Canon et Toshiba (rétro et vidéoprojecteurs, abandonnée)
La valeur 1080 représente le nombre réellement exploitable de lignes pour afficher une image vidéo sur un écran ou en projection. Le standard 1125 lignes a été ainsi adapté à la transmission numérique.
Les différents formats haute définition
Chaque norme TVHD peut exploiter une variante d'affichage conforme aux standards vidéo historiques analogiques; le 50 Hz (conforme aux 25 images par seconde PAL ou Sécam) et le 60 Hz (conforme aux 30 images par seconde NTSC).
On s'oriente en Europe aujourd'hui vers deux normes principales :
- Résolution 1080 lignes de 1920 points en affichage entrelacé (1080i)
- Résolution 720 lignes de 1280 points en affichage progressif (720p)
Les principaux formats d'image HD exploités dans le monde sont :
- 720p : 1280 × 720 à 50 et 60 Hz en progressif
- 1080i : 1920 × 1080 à 50 et 60 Hz en entrelacé
- 1080p : 1920 × 1080 en 24 et 30 Hz en progressif
- Cependant un mode intermédiaire a vu le jour sous l'impulsion des diffuseurs, il s'agit du format 1080i dégradé en 1440 x 1080 entrelacé à 50 Hertz.
Canal+ via satellite et CanalSat n'émettent que dans ce mode pour des raisons d'économie de location de transpondeurs satellites.
Jusqu'en Juin 2011 TDF émettait les programmes de la TNT HD dans ce mode. Depuis l'amélioration des techniques de compression (MPEG4) a permit de passer avantageusement au 1920x1080 en conservant la même bande passante (3 chaines sur 8Mhz DVB-T ⇒ 24Mbits ).
La plupart des opérateurs ADSL diffusent en 1080i dégradé pour permettre à un maximum d'utilisateurs d'accéder à la Haute définition.
Les autres diffuseurs européens (et Numericable en France, ne pratiquent pas (ou rarement) cette amputation de près de 518 000 pixels (480x1080) et la différence de qualité avec le standard HD peut s'apprécier notablement sur des tailles supérieures ou égales à un mètre de diagonale car elle conduit à la formation de pixels rectangulaires que le téléviseur doit mettre à l'échelle (extrapolation) pour retrouver les pixels carrés de la norme 1920x1080. Ceci conduit aussi à accentuer les phénomènes de saccades dans les mouvements ou l'apparition de traînages en plus de la perte de définition souvent accentuée par la présence de fitres avant la compression/diffusion ou mis en service par défaut sur les téléviseurs.
Dimension des écrans
Article connexe : résolution de différents écrans.En considérant que le pouvoir séparateur de l'œil est de une minute d'arc (0 °01'), la distance idéale pour regarder un téléviseur classique 4/3 (576 lignes et 720 pixels par ligne) est d'environ quatre fois la diagonale de l'écran (soit une distance de 2 mètres pour un téléviseur de 50 centimètres de diagonale) ; pour un 16/9 la distance idéale est d'environ trois fois la diagonale.
En 2009, de nombreux téléviseurs pour le grand public dépassent le mètre de diagonale. La surface d'affichage plus importante par rapport au tube cathodique s'accompagne d'une hausse des pixels afin de percevoir une image de qualité.
La résolution d'un écran 1920 x 1 080 p de 69 pouces est la même qu'un écran 768 × 576 p de 30 pouces.
Qualité de l'image de diffusion
- Depuis juin 2005, Canal+ diffuse un programme démo HD qui est devenu une offre régulière depuis 2006.
- Depuis début 2006, TPS diffuse des programmes HD sur les chaînes TPS Star (en permanence), TF1 et M6 (ponctuellement).
- L'opérateur de satellites Astra diffuse aussi un canal de démonstration HD.
- Le satellite Hot-Bird diffuse un programme test du HD Forum, consortium de firmes autour du concept HD.
- Le satellie Turksat diffuse une chaîne Tuksat HD Promo.
- La TNT HD émet 5 chaînes en Haute Définition (dont une semi-gratuite) depuis le 30 octobre 2008.
Qualité de l'image du support
On trouve sur internet en 2009, de nombreux petits films, des bandes annonces, au format MPEG-4 ou aux formats dérivés : DivX, ou Windows Media Video HD. La compression élevée de ces formats permet d'obtenir de la vidéo de qualité moyenne. Les vidéo 1280×720 p ont en juillet 2009 sur YouTube un débit moyen de 2,11 Mbs à 2,25 [18]. En février 2010, les vidéos « 1080p » sur YouTube ont un débit moyen de 3,5 Mbs à 4,2 [18].
En 2009, SFR diffuse quelques chaines en 1280 x 720 p par internet à l'aide d'un décodeur TV. La qualité est bonne grâce à une compression moyenne. En effet, le débit du 1280 x 720 p est de 6,1 Mbs[19]. Le débit standard du MPEG-2 utilisé pour les DVD (768 x 576 p) est de 5,22 Mbs soit 120 minutes pour 4,70 Go.
Le Blu-ray à la vitesse « 1x » a un débit de 36 Mbs [20], ce qui permet d'obtenir une très bonne qualité en 1920 x 1 080 p en 2D.
Les différentes définitions
Le p signifie « progressif » (progressive en anglais), le i signifie « entrelacé » (interlaced en anglais).
- 1080p : 1 920 x 1 080
- 1080i : 1 440 x 1 080 (généralement par rapport à bande passante)
- 720p : 1 280 x 720
- 480p ou 576p : 720 x 480 ou 720 x 576 (appelé ED - Enhanced Definition)
- 576i : 720 x 576 (appelé SD, sous PAL ou SECAM)
- 480i : 720 x 480 (appelé SD, sous NTSC)
Les différentes vitesses
Les cadences d'images peuvent être en mode progressif (P) ou entrelacé (I) ; le mode entrelacé est issu historiquement de la diffusion d'images destinées aux tube cathodiques, et permet de donner l'impression visuelle d'une grande fluidité dans le mouvement tout en contenant le débit. Le progressif, lui, offre une pleine définition de l'image.
Il existe ensuite en HD plusieurs vitesses de défilement d'images :
- 24P : vitesse de défilement Progressif du cinéma (film)
- 25P : vitesse de défilement Progressif en Europe (et dans les pays en PAL et SECAM)
- 30P : vitesse de défilement Progressif aux États-Unis et Japon (et Pays en NTSC) qui est en fait de 29,97 im/s
- 50I : Standard de télévision dite « PAL[21] (en fait 50 demi-images par secondes en entrelacé, fluidité doublée)
- 60I : Standard de télévision « NTSC[21] » (en fait 59,94 demi-images par seconde en entrelacé, fluidité doublée)
à venir :
- 50P : fluidité doublée en progressif en Europe
- 60P : fluidité doublée en progressif aux États-Unis et Japon.
Plus il y a d'images par seconde, plus les mouvements sont fluides.
Les logos sur les appareils HD[22]
Article détaillé : Logos et labels européens sur la TV HD.Fin 2008 les fabricants devront se plier à la décision de l'EICTA. Depuis le 1er décembre 2008, en raison d'une grande confusion, les logos « HD Ready », « HD Ready 1080p » et « Full HD » sont définitivement abandonnés et doivent être supprimés des références commerciales. Subsistent les logos HD TV et HD TV 1080p.
Connectiques
Plusieurs types de connectiques permettent de transmettre des signaux HD.
Le principal type de câbles utilisé est le HDMI. Malgré quelques problèmes d'incompatibilité à l'époque des premières normes (1.1, 1.3...), ces soucis sont ensuite résolus et ce port s'est standardisé et généralisé en 2007. Utilisant un signal numérique similaire au DVI (il existe des adaptateurs DVI/HDMI), le HDMI transporte en plus le son, en 5.1. voire en 7.1. Le HDMI supporte le HDCP. Le HDMI livre une qualité d'image théoriquement sans perte.
La deuxième connexion la plus utilisée pour véhiculer des signaux HD est le signal composante. La liaison composante est analogique, mais livre une image d'excellente qualité, visuellement équivalente à la connexion HDMI. La liaison composante est composée de trois câbles (bleu, rouge, vert), qui servent uniquement à transporter le signal vidéo (deux câbles pour les signaux des différentes couleurs, un câble pour les signaux de luminance en noir et blanc) : le son n'est pas transporté et doit être transmis autrement (par sortie optique par exemple). Le composante est à différencier du composite RCA (rouge, blanc, jaune) qui, lui, transporte des signaux SD analogiques avec un son stéréo.
Les signaux HD peuvent être transmis par câble FireWire, entre un caméscope (notamment HDV) et l'ordinateur. Le HDMI n'est pas recommandé pour l'acquisition de vidéo HD sur un ordinateur car contrairement au FireWire, il ne transmet pas les signaux de contrôle à distance du caméscope (démarrage / arrêt, marche arrière), fonction utilisée par tous les logiciels de montage.
Transmission sans fil[23].
Plusieurs constructeurs sont engagées dans une « guerre des normes », où chaque groupement veut imposer sa technologie pour permettre la transmission de flux vidéo en Haute Définition sans fil. Ces technologies concurrentes sont :
- WirelessHD (soutenu par Intel, Panasonic, LG Electronics, NEC, Toshiba, Samsung et Sony)
- WHDI (soutenu par Broadcom, Hitachi, Motorola, Samsung, et Sharp)
- WiGig (soutenu par Broadcom, Cisco, Dell, Intel, Microsoft, NEC, Nvidia, Nokia et Samsung)[24]
- UWB
- Wireless HDMI
- Wi-Fi 802.11n
Qui est HD, qui ne l'est pas (1080i, 1080p, 720p) ?
- Les dalles 1920 x 1080 p furent appelées un temps Full HD et ont la compatibilité 1080p dès lors par simplification marketing le 1080p fut appelé Full HD.
- 1080 / 50i, 1080 / 25p et 720 / 50p livrent toutes environ 50 MegaPixels par seconde :
1920 × 1080 × 25 = 1920 × 540 × 50 = 51 840 000 pixels / seconde
1280 × 720 × 50 = 46 080 000 pixels / seconde- Les dalles LCD/Plasma n'ont qu'une restitution progressive ; quel que soit le signal, elles vont afficher du P, en 1920 x 1080 pour les Full HD et en 1366*768 (ou autre) pour les dalles HD Ready.
On a 5 fois plus de pixels par seconde qu'en SD PAL 720 × 288 × 50 = 10 368 000 pixels / seconde. Tous ces modes sont donc vraiment HD. Les termes HD Ready et Full HD concernent donc les écrans et non pas les différentes résolutions HD.
Caractéristiques des modes HD
Le 1080 / 50i est le plus polyvalent de tous les modes HD, tous ont leurs raisons d'exister :
Définition Mode Fluidité Stabilité 1080 / 50p haute progressif Haute haute 1080 / 50i haute entrelacé Haute moyenne 1080 / 24p haute progressif moyenne haute 720 / 50p moyenne progressif haute haute Mode de fonctionnement
Dans le cas d'une image en provenance d'une source progressive telle que le cinéma soit 24 images/seconde
1/ Le film est légèrement accéléré pour passer de 24 à 25 images par seconde (un film cinéma de 2 h durera 1 h 56). On appelle ça un Télécinéma 2:2 pulldown.
2/ Dans le cas d'une diffusion en 1080i (ou 1080 50i), chaque image est coupée en deux parties (entrelacées). Puis chacune de ces demi-images est envoyée tous les 1 / 50e de seconde ; le téléviseur va attendre que les deux parties de l'image arrivent puis va reconstituer l'image. Dans ce cas précis le résultat sur une dalle LCD / plasma du 1080i50 est strictement identique au 1080p25. On appelle cela du PsF (1080PsF).
Cependant il n'y a pas que la fréquence et la résolution à prendre en compte, mais également la compression de données. Ainsi, un film de cinéma encodé sur Blu-ray en 1080p24 est bien supérieure en qualité à sa diffusion en TNT HD, parce que cette dernière (utilisant le même codec que le BD) utilise un encodage avec un débit de 8 Mbs[25] par exemple en France, à comparer aux 23 Mbs[26] standard du BD (voire 40Mbs sur certains disques). De plus sur Blu-ray contrairement à de la TVHD l'encodage n'est pas à effectuer en temps réel et les techniciens d'encodage peuvent affiner la compression plan par plan.
Conclusion : le 1080p est dans ce cas supérieur au 1080i du fait d'une moindre compression sur le support qui l'emploie (BD / HD DVD vs TNT HD, câble, satellite). Néanmoins, du 1080i encodé au même bitrate aurait les mêmes résultats visuels. C'est un raccourci marketing visant à faire comprendre que le BD a une image réellement supérieure à la TNT HD.
Le 1080 / 60i : En zone NTSC tout est bien plus complexe, on applique un Télécinéma 2:3 pulldown. On a 29,97 images secondes dont 2 / 5 sont composées de trames d'images différentes. Par exemple, pour quatre images cinéma consécutives (numérotées de 1 à 4), sera transmise une séquence de ce type :
- 1i - 1p - 2i - 2p - 2i - 3p - 3i - 4p - 4i - 4p
Si l'on regroupe chaque couple trame impaire / trame paire, nous obtenons cinq images entrelacées :
- (1i-1p) (2i-2p) (2i-3p) (3i-4p) (4i-4p)
3 trames représentent des images, les deux autres représentent deux moitiés d'image différentes ce qui devrait poser un problème sur les LCD à affichage progressif. Néanmoins la plupart sont capables d'extraire les 4 images originales de cette série d'images et de les restituer alors à la cadence de 23,976 images secondes très proches de la cadence cinéma.
Dans le cas d'une image nécessitant une plus grande fluidité (jeux vidéo, sport...)
Les 50 images/seconde 1920 x 540 ou 1280 x 720 vont être redimensionnées pour donner du 1920 x 1080 sur une dalle Full HD (1366 x 768 sur une dalle HD Ready). Les meilleurs téléviseurs vont se servir des images précédentes et suivantes pour fournir du détail supplémentaire. Les moins bons téléviseurs vont simplement redimensionner image par image (n'ajoutant alors pas de détail).
Au niveau de la fluidité on a 50 images par seconde (ce qui est important en cas notamment de retransmission sportive de football, rugby ou formule 1).
Dans ce cas là d'ailleurs le 720 / 50p donne de meilleurs résultats visuels ne subissant pas d'artefact de désentrelacement.
Une source 1080 / 50p aurait une définition deux fois plus élevée que le 1080 / 50i mais il ne semble pas y avoir de telle source grand public en 2010. Le Blu-ray n'a pas prévu les formats 1080 / 50p et 1080 / 60p dans sa norme.
Notes et références
- Définition de l'image et fréquence de balayage) pour la télévision classique en système PAL ou SECAM ou 525(dont 480 utiles) pour le système NTSC et 819 (dont 768 utiles) pour l'ancienne première chaîne de télévision française dans sa version noir et blanc Contre 625 (dont 576 utiles (Voir
- http://www.clubic.com/actualite-90666-full-hd-vive-ultra-hd.html Publié le 10 janvier 2008.
- [1] sur telesatellite.com
- http://www.generation-nt.com/sharp-lcd-hd-65-pouces-actualite-12104.html Publié le 18 mars 2006.
- http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/samsung-prepare-le-plus-grand-ecran-lcd-du-monde_116074.html Publié le 21 aout 2006.
- http://www.itrnews.com/articles/99904/philips-public-signage-lance-ecran-65-pouces-plus-fin-marche.html Publié le 22 janvier 2010.
- http://adelife.wordpress.com/2008/06/13/sharp-va-commercialiser-le-plus-grand-televiseur-lcd-du-monde/ Publié le 13 juin 2008.
- http://www.erenumerique.fr/televiseurs_lcd_xxl_le_grand_large_sans_se_ruiner-art-2335-1.html Publié le 5 mai 2009.
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- http://www.bestofmicro.com/actualite/23131-sony-xel1-oled.html Publié le 2 octobre 2007.
- http://www.pcinpact.com/actu/news/41134-Sony-oled-27-pouces-CES-Las-Vegas.htm Publié le 9 janvier 2008.
- http://www.bestofmicro.com/actualite/24766-OLED-Sony-Samsung.html Publié le 23 avril 2008.
- http://www.59hardware.net/dossier/evenements-lives-et-interviews/59chrono-:-cebit-2008,-informations-et-cartes-d%27entree-a-gagner.-200801305633.html Publié le 30 janvier 2008.
- regardé 12 vidéo au hasard d'au moins 4 minutes, quantité de donnée indiqué par « état de connexion au réseau local »
- Débit indiqué sur la TV via le logiciel du décodeur TV de SFR, débit aussi contrôlé à l'aide de la connexion réseau .
- http://www.blu-ray.com/faq/#bluray_speed Site officiel.
- Les normes PAL, SECAM et NTSC concernent la définition standard. Leur utilisation pour la HD constitue un abus de langage»
- Les logos de la HD sur tntrama.fr, consulté le 28 novembre 2008
- La HD sans fil : une nouvelle guerre se profile ! sur HdNumerique.com
- Le WiFi met le turbo avec le WiGig sur clubic.com
- [2], TNT.
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Bibliographie
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- Jean-Charles Fouché, HD et D-Cinéma, La révolution RAW, éditions Baie des Anges, 2010
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- Philippe Bellaïche, Les Secrets de l'Image Vidéo, Eyrolles, 2006
978-2212117837
- Marc Marcillac, Le Cinema DV-HD Vidéo, ALEAS, 2004
978-
Voir aussi
Liens externes
- Tout savoir sur la TV HD
- Haute définition – Le choix de l'Europe, revue technique de l'UER
- TV-HD.eu Liste des chaînes HD et des offres TV HD des opérateurs
Catégories :- Technique cinématographique
- Technique de la télévision
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