- Trévilly
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Trévilly Administration Pays France Région Bourgogne Département Yonne Arrondissement Arrondissement d'Avallon Canton Canton de Guillon Code commune 89421 Code postal 89420 Maire
Mandat en coursDenis Rappeneau
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes de la Terre Plaine Démographie Population 58 hab. (2007) Densité 8,5 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 202 m — maxi. 275 m Superficie 6,86 km2 Trévilly est une commune française, située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Sur un finage de 686 hectares voué à l'élevage charolais, sis à 13 km au nord-est d'Avallon, le village de Trévilly est situé sur une légère éminence de la plaine liasique au pied d'un tertre assez élevé que couronnent les calcaires à Ostrea Cymbium.
Il est l'un des villages les mieux bâtis de la vallée du Serein - point géodésique à 205 mètres - qu'il domine du haut de sa butte à 274,9 mètres.
Histoire
La racine étymologique de Trévilly vient soit d'un nom d'homme gallo-romain Talucius ou Trebellius augmenté du suffixe "acum" qui signifie "domaine de" (théorie Dauzat), soit de "talu", racine gauloise probablement comme dans le français talus sous une forme diminutive avec un r non étymologique (théorie Taverdet).
Talucium est un terme bas-latin à l'origine de nombreux lieux bâtis au pied d'une colline où l'on retrouve parfois les traces d'un oppidum, fortification gauloise.
On trouve le nom de Trevilliacum au XIIIe siècle.
La tradition veut que le lieu-dit la Boucherasse soit la villa gallo-romaine Brocarica, du pagus Avalensis près de Montréal, où St Colomban de Luxeuil refusa de bénir les enfants adultérins de Thierry II, roi d'Austrasie et de Neustrie de l'an 595 à l'an 613, que lui présentait la reine Brunehilde.
Le village constituait la paroisse de Saint-Symphorien, archiprêtré d'Avallon dépendant de l'archidiaconé d'Autun, rattaché à la métropole de la Première Lyonnaise.
Simon, chevalier, était seigneur de Trévilly en 1110 ; son successeur fut en 1164 Gibaut, chevalier bienfaiteur du chapître Sainte-Marie de Montréal fondé par Anséric II en 1068.
En 1501, cette terre appartenait à Claude de Ragny, chambellan du roi Louis XII.
Les habitants de Trévilly furent affranchis en 1646.
Plusieurs hameaux de Trévilly ont disparu, détruits par les guerres, ravagés par la peste ou tout simplement abandonnés : Varenne, Chaumot, La Rue, Le Moulin.
Administration
- 05.05.1904 Eugène Philippot
- 22.03.1919 Auguste Guichard
- 10.12.1919 Joseph Gaudin suite décès du maire
- 10.01.1931 Paul Girard suite décès du maire
- 17.09.1933 Eugène Goureaux suite décès/démission? du maire et réélu 19.05.1945 et 27.04.1952
- 18.06.1955 Samuel Guichard
- 21.03.1959 Henri Germain 4 mandats consécutifs
- 19.03.1982 Roger Lambert 3 mandats successifs
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 mars 2008 Pierre Guichard mars 2008 Denis Rappeneau Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1605 1789 1806 1826 1870 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 115 240 234 208 181 54 78 75 73 59 74 58 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église Saint-Symphorien
L’église communale dépendait, d’après l'historien Claude Courtépée, du chapitre de Montréal : elle fut vraisemblablement édifiée à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle.
L'église est précédée du cimetière avec un porche à arcades cintrées rustiques du XVIIIe siècle.
Elle est constituée d’une nef plafonnée d’une travée flanquée de deux bas-côtés, d’un transept non saillant, et d’un chœur d’une travée à chevet plat : seuls les bas-côtés de la nef sont couverts d’un berceau brisé aplati transversal, et la sacristie d’une voûte en berceau plein cintre.
La sacristie pourrait dater du XVIIIe siècle. La partie supérieure du clocher (étage des cloches) date semble-t-il du milieu du XIXe siècle, d’après Maximilien Quantin qui écrivait à son propos en 1868 : "tour carrée neuve".
L’église fut restaurée dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Statue en pierre de la Vierge assise fin XVIe siècle.
- Quatre calvaires : croix Blaisot - croix Bobelin - croix Marchand - croix du pâtis.
- Pompe communale et abreuvoir semi-circulaire.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
- le village dépend des Paroisses de Montréal, Guillon, Sainte-Magnance (Yonne)
- Liste des communes de l'Yonne
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Yonne
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