- Traité des délits et des peines
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Des délits et des peines
Des délits et des peines Couverture de la version originale
Auteur Cesare Beccaria Genre essai Version originale Titre original Dei delitti e delle pene Langue originale italien Pays d'origine Italie Lieu de parution original Livourne Date de parution originale 1764 Version française Date de parution 1765 Des délits et des peines (en italien, Dei delitti e delle pene) est le titre d'un ouvrage publié en 1764 par le philosophe des lumières italien Cesare Beccaria.
Cette ouvrage très rapidement traduit de l’italien en français (1765), en anglais (1768), puis dans toutes les langues européennes, cet ouvrage provoque un authentique tremblement de terre intellectuel et reçoit l’aval d’intellectuels de renom comme Voltaire ou Diderot.
Inspiré par les philosophes de son époque[U 1] et aidé par l'actualité de l'époque[U 2] Beccaria remet en cause de manière globale le système judiciaire. En-dehors de tout modèle religieux, Beccaria y établit les bases et les limites du droit de punir, et recommande de proportionner la peine au délit. Il pose aussi en principe la séparation des pouvoirs religieux et judiciaire. Dénonçant la cruauté de certaines peines comparées au crime commis, il juge « barbare » la pratique de la torture et la peine de mort, et recommande de prévenir le crime plutôt que de le réprimer.
Beccaria met au monde le débat qui sévit depuis plus de deux siècles entre les partisans de la répression et ceux de la prévention, que Beccaria appelle de ses vœux. Très hostile à la peine de mort, il pose une démonstration, la première du genre, qui amène l’auteur à qualifier la peine capitale qui est « ni utile, ni nécessaire », de « crime judiciaire ».
Sommaire
Notes et références
Encyclopædia Universalis
Éric LETONTURIER, docteur en sociologie, D.E.A. de philosophie, maître de conférences à l'université de Paris V-Sorbonne, « DES DÉLITS ET DES PEINES , Cesare Bonesana de Beccaria (DEI DELITTI E DELLE PENE) », in Encyclopædia Universalis
- ↑ « Cet opuscule conjugue les influences de Montesquieu (légalité des peines), de l'égalitarisme de Rousseau, de l'empirisme de Hume et de l'utilitarisme d'Helvétius. »
- ↑ « Paru en pleine actualité judiciaire française (l'affaire Calas en 1762 et celle du chevalier de la Barre en 1765) »
Notes
Références
Pour en savoir plus
Articles connexes
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