- Tour du Tarn et Garonne
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Tour du Tarn-et-Garonne
Tour Cycliste du Tarn-et-Garonne Informations Nom Tour Cycliste du Tarn-et-Garonne Nom Local Tour du Tarn-et-Garonne Pays France
Région Midi-Pyrénées Date Juin Type de course Course d'un jour - Course à étapes Catégorie UCI Calendrier National FFC Organisateur US Montauban Cyclisme 82 Directeur général Max Carcy Histoire Première édition 1987 Nombre d'éditions 21 Premier vainqueur 1987 Jean Charles Besard
Dernier vainqueur 2009 Rémi Badoc
Record de victoires Aucun doublé Le Tour du Tarn-et-Garonne est une épreuve cycliste crée en 1987 et organisée depuis par l'US Montauban Cyclisme 82.
Sommaire
Histoire
Le Tour du Tarn-et-Garonne voit le jour au printemps 1987, sous l'initiative de Max Carcy, président de l'US Montauban Cyclisme 82. L'objectif est de doter le département d'une épreuve cycliste de haut niveau, vitrine de la discipline en Tarn-et-Garonne. L'épreuve arpente les routes montalbanaises à travers la Lomagne, le Quercy et les Gorges de l'Aveyron. Elle attire dès la première année les meilleurs coureurs de la région et le francilien Jean-Charles Bessard ouvre le palmarès de la course.
Dès 1988, la notoriété de l'épreuve s'accroît fortement et c'est l'ancien coureur professionnel auvergnat Marcel Karkinger qui l'emporte. Six ans plutôt, il épaulait Sean Kelly dans le peloton international. Le Tour du Tarn-et-Garonne semble avoir assuré sa pérennité avec ce succès prestigieux. Toutefois, la course ne s'est pas encore internationalisée. Il faudra attendre 1990 pour voir un étranger s'imposer. Le polonais Ceslaw Rach ouvre la voie au danois Thomas Bay, qui lui succède en 1991.
À l'aube des années 1990, le jeune et prometteur coureur pyrénéen Laurent Roux écrit la première grande ligne de son palmarès sur les routes Tarn-et-Garonnaises ; il passe professionnel dans la foulée, preuve concrète de la notoriété grandissante de l'épreuve. En 1998, Walter Beneteau fait de même. Cette même année, le Tour de France fait escale à Montauban[1]. La course organisée par Max Carcy revêt donc le statut de répétition générale. L'arrivée est identique à celle des coureurs professionnels, jugée à l'issue d'une ligne droite de deux kilomètres, au Cours Foucaut, où le Monument aux Morts d'Antoine Bourdelle trône.
Épreuve devenue incontournable dans tout le Midi, l'épreuve traverse une autre épreuve en l'an 2000. En effet, faute de moyens financiers suffisants, le Tour du Tarn-et-Garonne n'est pas organisé cette année là. Trois années plus tard, la compétition est de nouveau en proie à de graves difficultés. Max Carcy invoque les mêmes raisons : difficultés croissantes d'organisation et baisse sensible des budgets alloués au club. Ce dernier promet cependant de se rattraper l'année suivante en innovant.
La course connaît ses heures fastes en 2004[2]. Par le passé disputée sous la forme d'une course d'un jour, l'épreuve se mute en course à étapes de deux journées. Face à ce changement, l'UCI accorde à la course le statut « Internationale Open 2.6 ». Désormais, le plateau au départ prend une nouvelle envergure[3]. On note la présence du Crédit Agricole Espoirs, de BigMat-Auber 93, d'Agritubel, du Team Eddy Merckx, de l'AC Luc Leblanc, de l'AC Sparta Praha Cycling, du Team Bridgestone mais aussi de la renommée équipe nationale russe[4]. À ces huit équipes professionnelles GS III (troisième division mondiale), il faut rajouter la traditionnelle participation des clubs locaux : bien entendu l'US Montauban Cyclisme 82, mais aussi le GSC Blagnac, le CC Marmande, le CC Périgueux et le CA Castelsarrasin du double Champion de France Didier Rous. Le Samedi 12 juin 2004, la première étape rallie Montauban à Valence d'Agen via Beaumont de Lomagne, pour 152 kilomètres. La victoire revient à David Bréard, qui parvient à contenir Gilles Canouet et Denis Robin. Le parcours est exigeant et sillonne à travers la Lomagne. Le lendemain matin, le peloton s'élance de Valence d'Agen vers Caussade, la Cité du Chapeau, pour 76 kilomètres escarpés dans les contreforts du Quercy. Le néo-zélandais Jérémy Yates s'offre un succès d'estime en solitaire tandis que Gilles Canouet revêt le maillot jaune de leader. L'après midi, Cyril Lemoine s'extirpe d'un peloton nerveux mais épuisé et file vers la victoire à Montauban, après une demi étape de 102 kilomètres disputée sur les hauteurs de la préfecture Tarn et Garonnaise. Derrière lui, Tom Stubbe, Hervé Duclos-Lassalle et Cédric Coutouly s'arrachent. Ce dernier l'emporte au général : c'est son premier succès majeur[5]. Les écarts sont impressionnants, puisque le neuvième, Julien Mazet, navigue à plus de dix minutes[6].
Mathieu Perget, le régional de l'étape puisque natif de Montauban, se dévoile au grand jour pour la première fois en terminant neuvième à Caussade. Il passera professionnel deux années plus tard au sein de l'équipe cycliste Caisse d'Épargne. En revanche, le club organisateur déçoit. Olivier Asmaker et Stéphane Barthe, vieillissants, ne parviennent pas à emballer la course sur leur terrain d'entraînement. Cette édition exceptionnelle apporte une nouvelle envergure à la course, mais cache toutefois un avenir plus sombre.
Le podium du Tour du Tarn-et-Garonne 2007 : Jean Mespoulède, Jean-Luc Delpech et Gregorz Kwiatkowski.L'année suivante, en 2005 le budget ne permet pas de renouveler la formule sur deux jours. L'épreuve retourne à son format habituel et obtient le statut Open, qui lui permet de mêler coureurs amateurs et professionnels. Le breton Stéphane Pétilleau, en grand forme cette année là, écrase la course de bout en bout. De son côté, l'organisateur teste de nouvelles difficultés pour les années à venir. Ainsi, le Tour du Tarn et Garonne emprunte pour la première fois les Gorges de l'Aveyron.
En 2006, le parcours reste inchangé en grande partie. La course est débridée, et une échappée de neuf se forme très tôt. Dans l'ultime ascension, le roannais Benoît Luminet bat au sprint le kazakh Evgueny Sladkov, qui passe pro peu de temps après chez Astana. Derrière ces deux hommes, on note la présence de Jérôme Coppel et de Maxim Gourov qui vont se disputer les accessits.
Par la suite, le format d'une journée semble définitivement ancré. Le régional Jean-Luc Delpech remporte l'épreuve au sprint en 2007[7], suivi l'année suivante de Charly Lebrun[8],[9]. Une nouveauté voit le jour la même année : le Tour du Tarn et Garonne accueille les catégories inférieures (minimes et cadets) juste avant l'arrivée élite, en guise de course d'attente pour le public. Un parcours leur est réservé, tracé en circuit autour de la ligne d'arrivée. Cette formule est toutefois abandonnée dès l'année suivante.
En 2009, la course s'élance de Nègrepelisse vers les Gorges de l'Aveyron. Soixante-dix coureurs sont au départ. Le parcours se termine par les côtes du Château à Piquecos et de Vialette depuis Loubéjac. Une échappée de neuf coureurs parvient à s'extirper dès la mi-course. Le peloton, trop passif car désorganisé, ne parvient pas à revenir sur la tête et concède plus de quatre minutes. Dans l'ultime côte, le Champion de Midi-Pyrénées Yoann Barbas s'échappe. Cependant, et à la faveur des replats ventés du circuit d'arrivée, long de quatre kilomètre et à parcourir quatre fois, ce dernier voit revenir sur lui le local Rémi Badoc. Épuisé par ses efforts répétés, Barbas laisse filer Badoc, qui l'emporte légèrement détaché devant un duo composé de Loïc Desriac, deuxième et meilleur sprinteur, et le Perpignanais Jonathan Genthon, troisième et meilleur jeune. Badoc avouera devant les journalistes présents qu'il espérait faire un grand résultat, sachant que la course passait à deux reprises dans son village natal, Montricoux[10].Il convient de noter que c'est l'une des rares éditions où aucun coureur professionnel n'était au départ. Celà s'explique par le déplacement exceptionnel de la course le jour même des Championnats de France de cyclisme sur route, disputés à Saint-Brieuc.
Organisation
L'US Montauban Cyclisme 82 organise l'épreuve depuis sa création. Max Carcy réunit une équipe d'une vingtaine de personnes ainsi que de nombreux bénévoles pour assurer la sécurité, le fléchage, le montage des installations et le podium. Les services départementaux, le conseil départemental et la municipalité apportent leur soutien. Ces dernières années, une mini caravane publicitaire ouvre le parcours quelques minutes avant le passage des coureurs.
La ligne d'arrivée, par le passé jugée à l'extrémité d'une ligne droite de plus de deux kilomètres le long du Cours Foucaut à Montauban et qui avait été utilisée pour le Tour de France 1998, a du être déplacée dès 2007 sur le Boulevard de Chantilly pour des raisons techniques. Elle offre désormais une ligne droite finale de six cents mètres mais attire moins de public du fait de sa situation en périphérie de la ville.
Une mini-caravane publicitaire précède la course. Elle est composée de quatre ou cinq véhicules et distribuent quelques cadeaux aux spectateurs présents tout au long du parcours. Elle est sponsorisée par les partenaires principaux de l'épreuve.
En 2009, les organisateurs mettent en place un plan en trois ans pour que la course balaye plus amplement le département. Pour l'édition 2009, le Tour se dirige vers les Gorges de l'Aveyron, en 2010 vers le Quercy tandis que l'année 2011 verra l'épreuve se diriger vers la Lomagne. Le souhait de l'organisateur étant de "changer de tracé chaque année afin de faire voir du vélo à tout le monde"[11].
Classements et maillots
Hormis l'édition 2004 disputée par étapes, la course se dispute sous la forme d'une course d'un jour. Malgré tout, différents maillots et prix récompensent les coureurs. Ils sont remis à l'issue de l'épreuve sur le podium protocolaire et sont sponsorisés par les entreprises, commerces et enseignes emblématiques du Tarn-et-Garonne.
- Maillot jaune
Le maillot jaune récompense le vainqueur de la course.
- Classement par points
Le maillot vert récompense le vainqueur des points chauds. Il s'agit généralement d'un sprinteur ou d'un puncheur.
- Grand Prix de la Montagne
Le maillot à pois récompense le coureur le plus régulier sur l'ensemble des côtes disséminées tout au long du parcours.
- Classement du meilleur jeune
Le maillot blanc récompense le premier coureur de moins de vingt-trois ans au classement final.
- Meilleur coureur montalbanais
Le premier coureur de l'US Montauban Cyclisme 82 au classement final est récompensé par ce prix.
- Prix de la combativité
Le jury des commissaires et l'organisateur déterminent le plus combatif de l'épreuve, qui est donc récompensé par ce prix.
- Prix du kilomètre 82
Un sprint est organisé au quatre vingt-deuxième kilomètres de la course, en référence au numéro de de département du Tarn-et-Garonne. Le vainqueur de ce sprint est récompensé par ce prix.
Villes et villages visités
- Montauban
- Valence d'Agen
- Caussade
- Piquecos
- Castelsarrasin
- Moissac
- Montech
- Beaumont de Lomagne
- Montastruc
- La Salvetat-Belmontet
- Montricoux
- Nègrepelisse
- Lamothe-Capdeville
- Saint-Nauphary
- Reynies
- Lavit
- Molières
- Lafrançaise
- Saint-Antonin-Noble-Val
- Monclar-de-Quercy
Principales côtes
Côte du Château, Piquecos, 1 kilomètre 350 à 7,9%, altitude 177 mètres
Côte de Lafrançaise, Lafrançaise, 3 kilomètres 150 à 4,9%, altitude 192 mètres
Côte de Saint-Georges, Lafrançaise, 1 kilomètre 300 à 9,9%, altitude 189 mètres
Côte du Fau, Montauban, 5 kilomètres 850 à 3,2%, altitude 201 mètres
Côte de Saint-Nauphary, Saint-Nauphary, 3 kilomètres 540 à 3,3%, altitude 199 mètres
Côte de Charros, Saint-Nauphary, 3 kilomètres 420 à 3,6%, altitude 203 mètres
Côte de Reynies, Reynies, 1 kilomètre 100 à 9,5%, altitude 191 mètres
Côte de Vaour, Montricoux, 5 kilomètres 450 à 6,4%, altitude 342 mètres
Côte du Château, La Salvetat-Belmontet, 2 kilomètres 600 à 3,6%, altitude 204 mètres
Côte d'Esparsac, Esparsac, 6 kilomètres 350 à 3,1%, altitude 239 mètres
Côte de Lavit, Lavit,1 kilomètres 850 à 7,6%, altitude 224 mètres
Côte de Vialette, Lamothe-Capdeville, 1 kilomètre 400 à 6,4%, altitude 171 mètres
Côte de Vialette, Piquecos, 1 kilomètre 450 à 6,3%, altitude 171 mètres
Côte de Mirabel, Lamothe-Capdeville, 2 kilomètres 375 à 4,1% altitude 182 mètres
Côte de la Montagnère, Larrazet, 1 kilomètre 480 à 6,1%, altitude 177 mètres
Côte de la Piô, Montauban, 585 mètres à 11,3%, altitude 150 mètres
Palmarès
Année Vainqueur Equipe 1987 Jean-Charles Bessard
VC Corbeil Essonne 1988 Marcel Kaikinger
Auvergne 1989 Roger Trehin
CVG Lorient 1990 Ceslaw Rach
Pologne 1991 Thomas Bay
Danemark 1992 Laurent Roux
Midi-Pyrénées 1993 Sylvain Briand
Côtes d'Armor 1994 Christophe Lanxade
US Montauban Cyclisme 82 1995 Christophe Bassons
Midi-Pyrénées 1996 David Delrieu
Côtes d'Armor 1997 Frédéric Delalande
Equipe de France Police 1998 Walter Beneteau
Vendée U 1999 Nicolas Dumont
CC Etupes 2000 Course annulée 2001 Pascal Peyramaure
VC Chartres 2002 Thomasz Kaszuba
US Montauban Cyclisme 82 2003 Course annulée 2004 Cédric Coutouly
Agritubel 2005 Stéphane Pétilleau
Bretagne - Jean Floc'h 2006 Benoît Luminet
CR4C Roanne 2007 Jean-Luc Delpech
Bretagne Armor Lux 2008 Charly Lebrun
Top 16 Cyclisme 2009 Rémi Badoc
Entente Sud Gascogne Statistiques
Victoires par nations
France : 19 (Rémi Badoc en 2009)
Danemark : 1 (Thomas Bay en 1991)
Pologne : 1 (Ceslaw Rach en 1990)
- Les éditions les plus rapides
- 2008 :
Charly Lebrun, les 149,7 kilomètres en 3 h 22 min 10s (44,429 km/h)
- 2004 :
Cédric Coutouly, les 329 kilomètres en 7 h 39 min 33s (42,956 km/h)
- 2009 :
Rémi Badoc, les 139,8 kilomètres en 3 h 26 min 27 sec (40,635 km/h)
- 2007 :
Jean-Luc Delpech, les 154 kilomètres en 3 h 52 min 44 s (39,703 km/h)
- Villes étapes
- Montauban : 21 arrivées (1987 à 2009)
- Nègrepelisse : 1 départ (2009)
- Valence d'Agen : 1 arrivée (2004)
- Caussade : 1 arrivée (2004)
- Les coureurs professionnels ayant participé
Christophe Rinero - Olivier Asmaker - Julien Loubet - Saul Raisin - Nicolas Crosbie - Jean-Luc Delpech - Laurent Roux - Christophe Bassons - Walter Beneteau - Cédric Coutouly - Stéphane Pétilleau - Jérôme Coppel - Yannick Talabardon - Julien Mazet - Blel Kadri - Hervé Duclos-Lassalle - Geoffroy Lequatre - Stéphane Barthe - Mathieu Perget - Mickaël Szkolnik - Anthony Langella - Sébastien Portal - Noan Lelarge - Cyril Lemoine - Ludovic Auger - Charles Guilbert - Antoine Dalibard - David Le Lay - Stéphane Bonsergent - Sébastien Duret - Niels Brouzes - Carl Naibo - Denis Robin - Marcel Kaikinger - David Delrieu - Jean Mespoulède - Maxime Médérel - Yann Pivois - Lénaïc Olivier - Johan Mombaerts - David Bréard - Laurent Paumier - Laurent Estadieu - Loïc Lamouller - Pierre Cazeaux
Tom Stubbe
Maxim Gourov - Evgueny Sladkov
Alexandre Botcharov - Eduard Vorganov
Scott Lyttle - Jérémy Yates
Ramuntxo Garmendia.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- ↑ « 85ème Tour de France 1998 : 8ème étape Brive La Gaillarde - Montauban », Mémoire du Cyclisme, 19 juillet 1998.
- ↑ « Résultats du Tour du Tarn & Garonne 2004 », VeloMip, 13 juin 2004.
- ↑ « Tour du Tarn-et-Garonne : présentation & parcours », Velo101, 9 juin 2004.
- ↑ « Tour du Tarn-et-Garonne : engagés & palmarès », Velo101, 9 juin 2004.
- ↑ « Tour du Tarn-et-Garonne : Cédric Coutouly, la marque », Velo101, 14 juin 2004.
- ↑ « Tour du Tarn-et-Garonne - 2.6 - France, June 12-13, 2004 », Cyclingnews, 13 juin 2004.
- ↑ « Tour du Tarn et Garonne - JL Delpech (Bretagne A.Lux) », Velo-Club.net, 28 avril 2007.
- ↑ « Cyclisme. Montauban. Tour du Tarn-et-Garonne ce week-end. », La Dépêche du Midi.fr, 9 juin 2008.
- ↑ « Charly Lebrun remporte le Tour du Tarn-et-Garonne », DirectVelo, 15 juin 2008.
- ↑ « Montauban. Rémi Badoc s'impose sous la canicule », La Dépêche du Midi.fr, 29 juin 2009.
- ↑ « Montauban. Une 21e édition qui fait la part belle aux grimpeurs », La Dépêche du Midi.fr, 17 juin 2009.
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