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Torsiac
Le Château de Torsiac et l'AlagnonAdministration Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Arrondissement Brioude Canton Blesle Code commune 43247 Code postal 43450 Maire
Mandat en coursAndré Halfon Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Blesle Démographie Population 73 hab. (2008) Densité 8,1 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 460 m — maxi. 690 m Superficie 9,06 km2 Torsiac est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Torsiac, rattachée au canton de Blesle, est située à l’est des monts du Cézallier, au nord-ouest du département de la Haute-Loire et à proximité du Puy-de-Dôme et du Cantal. Son nom vient probablement d’une villa gallo-romaine dont on a trouvé les traces[1].
Topographie
D’une superficie de 870 ha, cinq vallées la partagent, délimitant trois zones de plateaux échelonnées entre 650 et 700 m. La rivière Alagnon coule du sud au nord sur une longueur de 5,7 km dans la plus importante des vallées. De part et d’autre de cette rivière se trouvent deux axes de communication : l'ancienne RN 9 de Paris à Perpignan et la voie ferrée d’Arvant à Neussargues. Les quatre autres vallées sont arrosées par des ruisseaux de moindre importance :
- Le ruisseau d’Auze, qui serpente au fond d’une vallée étroite où se trouve une ancienne mine d’antimoine.
- Le Bave, qui provient des monts du Cézallier. Il arrose quelques prairies et anciens vergers et rejoint l’Alagnon près de Brugeilles.
- Le ruisseau de Merdenson ne vient pas de très loin, il est bordé de taillis. Le CD 5 permettant entre autres l’accès des villages de Sanson et Marmaissat, emprunte cette vallée.
La commune présente un relief tourmenté, fait de vallées profondes et de plateaux. Cependant la sévérité des sites est atténuée par la présence de bois (chênes pubescents, pins sylvestres) qui servent de refuge aux sangliers, chevreuils et autres gibiers. Ils recouvrent les endroits les plus pentus et font la liaison avec la végétation luxuriante qui borde les rivières ; vertes frondaisons qui incitent aux lentes promenades et au farniente. De ce décor incomparable, se dégage une atmosphère de calme et de détente extraordinaire[1].
Trois village sont situés sur la commune : Sanson, Marmaissat et Brugeilles (le plus important).
Torsiac
Chef-lieu de la commune, le hameau de Torsiac (altitude 465 m) ne comprend que le château du même nom, l’église, le presbytère et la maison d’école aujourd’hui transformée en mairie. Il est situé sur la rive gauche de l’Alagnon, presque à la lisière des bois.
Brugeilles
Ce village, le plus grand de tous, est également situé dans la vallée de l’Alagnon en amont de Torsiac. Il s’étale à flanc de coteau, dominant les près, vergers, jardins et champs qui se déploient en bordure de rivière ; la voie ferrée passe à proximité.
Marmaissat
Marmaissat se trouve sur le plus haut plateau et est délimité par la vallée d’Auze et du Merdenson. Il est entouré de champs et de prairies (altitude 653 m).
Sanson
Situé au nord-ouest de la commune, il a été construit au pied d’un mamelon, en partie recouvert de bois « la Chappe », et au bord d’un plateau recouvert de prairies et de cultures.
Histoire et monuments
Le château de Torsiac
Sa partie la plus ancienne, le donjon carré, a été construite par les templiers dont la commanderie était commise à la garde du gué de l’Alagnon, au lieu dénommé « La Nau ». Ce nom signifie « l’endroit où stationnait une barque pour le passage de la rivière ». Au XVIe siècle, un corps de bâtiment flanqué de quatre tours circulaires a été adjoint au donjon.
D’abord propriété des Templiers, Don Coll cite Itier et Hugues de Sarrazin comme seigneurs des lieux en 1271 et 1302. Ce fief appartint par la suite à une famille qui en prit le nom et dont deux d’entre eux, Faucon et Vital de Torsiac, figurent à l’armorial de 1450. Torsiac, ainsi que Brugeilles et les autres « mas » de la commune dépendaient de la justice des Mercœur et du commandement de Blesle pour la juridiction[1].
Le château de Pouzols
Il est complètement en ruines, seuls subsistent quelques pans de murs. De lui, on sait qu’il dépendait de la seigneurie de Torsiac et qu’il fut apporté à Jean-Baptiste du Cheni par son épouse Catherine de Boisset. Sous Louis XIV, leur petit-fils Guillaume de la Salle, seigneur de Pouzols, avait fait nommer Charles de Valois, Baron de Mercoeur, pour son « mas » de Marmaissat et son « mas » de Valette. Ainsi Pouzols, Sanson et Marmaissat formaient, avec le chef-lieu Torsiac, une baronnie possédée par la famille de Boisset de Torsiac[1].
L’église de Torsiac
L’ancienne église était située près du château avec autour, le cimetière de la paroisse. Le presbytère se trouvait en arrière du château sur la pente côté nord qui domine « La Nau », actuellement « Lanau ».
En 1820, le presbytère était en si mauvais état que le curé alla habiter Brugeilles. L’église, par manque de soins et d’aération, était si humide que le curé en mourut ; en 1825 elle fut interdite au culte. Il convenait donc d’en construire une nouvelle. Pour son emplacement et celui du presbytère, M. Andrieu de Torsiac donna quatre cartonnées de terrain inculte (soit trente quatre ares) en échange du terrain qu’occupaient dans la cour du château, l’ancien presbytère, l’ancienne église et l’ancien cimetière.
La nouvelle église fut construite aux frais de la commune d’après les plans de M. Ledru, architecte à Clermont-Ferrand. De style roman et sur plan de croix latine, elle fut achevée en 1848. Les vitraux datent de 1855, année de percement du tunnel ferroviaire de Torsiac (603 mètres). C’est à cette époque que furent exécutées les peintures du cœur par M. Raymond, peintre à Toulouse et domicilié à Allanche[1].
L’église de Brugeilles
Elle fut construite vers 1902 grâce à l’énergie et au dévouement du curé de l’époque, M. Arnaud. Il passa de longues heures à draguer lui-même le sable dans la rivière et il sut adroitement quêter les secours et obtenir les corvées. Elle est moins grande, mais certainement plus solide que celle de Torsiac[1].
Administration
Liste des maires successifs Mandats Identité Autres mandats, qualités et remarques diverses 1977 - 1982 M. Alexis Chabanon Monsieur Chabanon entame son premier mandat. Elu conseiller-municipal en 1959 puis adjoint à partir de 1965 . 1982 - 1987 M. Alexis Chabanon Second mandat. 1987 - 1992 M. Alexis Chabanon Troisième mandat. 1992 - 1997 M. Alexis Chabanon Quatrième mandat. 1997 - 2002 M. Alexis Chabanon Cinquième mandat. 2002 - 2006 M. Alexis Chabanon Sixième mandat. M. Alexis Chabanon doit laisser sa place pour raison de santé. Il est remplacé par M. André Halfon 1er adjoint.Elu Maire en septembre 2006 2006 - 2008 M. André Halfon 2008 - M. André Halfon Premier mandat. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 59 80 70 78 87 71 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Vie locale
la Fête du Pain a lieu chaque année le premier dimanche d'août. Cette animation organisée par le comité des fêtes de la commune comprend un repas (repas cuits dans le four du village), des animations pour petits et grands et la ventes de pains, brioches et de pâtés en croute tous cuits dans le four du village.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et référence
- Panneau d'information "Route Vallée de l'Alagnon"
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Haute-Loire
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