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Avry
Avry, vue du quartier de RoséAdministration Pays Suisse Canton Fribourg District Sarine[1] Langue Français Syndic Benoît Piller (socialiste) N° OFS 2174 Géographie Superficie 5,83 km²[2] Altitude maximale 761 m Altitude moyenne 710 m Altitude minimale 652 m Coordonnées Démographie Population 1 690 (31 décembre 2009)[3] Densité 289,9 hab./km² Gentilé Apriens Localisation Localisation de la commune en Suisse.
modifier Avry est une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Sarine.
Sommaire
Géographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Avry mesure 583 ha[2]. 15,8 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 72,5 % à des surfaces agricoles, 11,5 % à des surfaces boisées et 0,2 % à des surfaces improductives[2].
La commune d'Avry est plutôt éclatée, constituée de plusieurs villages et quartiers. Le centre historique est serré le long de l'impasse des Agges et de la route des Murailles, avec ses anciennes fermes et le château de Buman, grande maison praticienne déjà mentionnée en 1704[4] . Plus au nord s'est développé le nouveau centre de la commune, autour de la chapelle de la Sainte Trinité construite en 1897 et les trois écoles ainsi que la maison communale. De nouveaux quartiers se sont construits plus récemment.
Sur la colline de l'Otierdo, ainsi que sur les pentes de la Riviala et de Champ-du-Mont, des quartiers de villas se sont construits. Le quartier de Rosé datant du début du XXe siècle compte la gare CFF ainsi que l'auberge communale et des immeubles d'habitations. Un nouveau quartier a aussi vu le jour à Corjolens. En 2007, les quartiers de l'Impasse de la Source et de la Rue Marie-Favre sont en construction.
Avry compte peu de forêts. Seules deux forêts de superficie réduite se situent sur le territoire communal. La plus importante des deux couvre le versant ouest de la colline de l'Otierdo. Le ruisseau du Ruz la traverse du sud au nord. La partie de la forêt sise sur l'ancienne commune d'Avry-sur-Matran porte le nom de bois du Ruz alors que la partie occidentale, sur la commune de Corjolens, figure sur les plans du XIXe siècle sous l'appellation "le petit bois". La seconde forêt se situe au nord du centre-village de Corjolens et porte le nom de forêt de la Lecca, du nom du ruisseau qui la traverse.
Avry est limitrophe de Chésopelloz, Corminboeuf, La Brillaz, Matran, Neyruz, Noréaz et Prez-vers-Noréaz. Elle fait partie du périmètre de l'Agglo Fribourg - Freiburg.
Démographie
Selon le service de la statistique du canton de Fribourg, Avry compte 1 690 habitants en 2009[3]. Sa densité de population atteint 289,9 hab./km².
Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Avry entre 1850 et 2007 (incluant les communes fusionnées pendant cette période)[5] :
Histoire
Des traces d'occupation ont été découvertes aux abords du lac de Seedorf, faisant remonter les premières installations dans la région à la période du mésolithique. Sous la domination romaine, la région d'Avry voit la création de plusieurs praedia. La famille des Aprii semble être propriétaire d'un de ces grands domaines. Des ruines de villa romaine ont été retrouvées dans le hameau de la Maison Rouge.
La commune d'Avry proprement dite est née le 1er janvier 2001 suite à la fusion des deux anciennes communes de Corjolens et d'Avry-sur-Matran. Le nom officiel depuis lors est Avry, mais les anciens villages gardent leur nom.
Avry-sur-Matran
La première mention du village semble dater de 1162. Il porte le nom de De Avriei[4]. Au moyen âge, le territoire d'Avry fait d'abord partie de la seigneurie de Glâne. Le premier seigneur de Glâne, Ulrich est attesté dès 1078. Avec la fondation en 1138 de l'abbaye d'Hauterive[6], une partie des terres d'Avry passe sous le contrôle des cisterciens. En 1157, Berthold IV de Zaehringen fonde Fribourg.
Le 15 octobre 1442, la ville de Fribourg rachète le territoire d'Avry ainsi que toute la région environnante aux seigneurs de Thierstein. C'est ce territoire, ville de Fribourg et ses campagnes, qui entre dans la Confédération suisse en 1481. La Confédération étant uniquement germanophone, les noms des localités sont germanisés. Avry devient Affry.
Plus tard, le village est mentionné sous le nom Avry ob Matran. Jusqu'au milieu du XXe siècle Avry-sur-Matran reste un bourg agricole. Dans les années 1960, la construction d'immeubles puis l'implantation de grands centres commerciaux accroissent rapidement la population de la Commune. Le village s'étend, des nouveaux quartiers se créent. Le dynamisme de l'économie locale conjugué à la proximité de Fribourg et de l'autoroute change peu à peu le visage d'Avry-sur-Matran[7].
Corjolens
Corjolens est aussi ancienne que sa voisine Avry. La première attestation[8] connue date de 1173 et mentionne Coriolens sur la grand route Fribourg - Payerne. Le village dépend de la paroisse Saint-André d'Onnens et n'a pas de lieu de culte sur son territoire. En 1811, 63 habitants sont recensés à Corjolens, puis 64 en 1850, 81 en 1900, 90 en 1950 et finalement 84 en 2000. Pour répondre à l'installation très importante de familles réformées, principalement bernoises, tout au long du XIXe siècle dans la région, une école réformée est fondée à Corjolens en 1865. L'enseignement y est donné en allemand. Le bâtiment de l'école de Corjolens est construit en 1909. L'école sera fermée en 1974. Au tout début des années 1930, plusieurs familles bernoises s'installent à Corjolens après les faillites des propriétaires précédents.
Syndics de Corjolens de 1857 à 2001 Début Fin syndic vice-syndic 18-- 1857 Jean Dorand 1857 1862 André Dorand 1862 1900 Pierre Dorand 1900 1910 Joseph Dorand 1910 1911 François Dorand 1911 1917 Nepomucène Dorand Henri Progin 1917 1918 Henri Progin inconnu 1918 1923 Pierre Roulin Pierre Hermann 1923 1926 Christophe Roulin inconnu 1926 1930 Christophe Roulin Ernest Hoffmann 1930 1938 Christophe Roulin Raymond Dorand 1938 1942 Raymond Dorand Ernest Scheidegger 1942 1946 Raymond Dorand Robert Roulin 1946 1950 Raymond Dorand Pierre Chenaux 1950 1958 Raymond Dorand Hans Nyffeler 1958 1961 Raymond Dorand Georges Messer 1961 1963 Pierre Chenaux Georges Messer 1963 1970 Pierre Chenaux Arthur Haefely 1970 1982 Pierre Chenaux Georges Messer 1982 1990 Georges Messer Gérard Maillard 1990 2001 Georges Messer Francis Chenaux Avry
Dès l'an 2000, les deux communes voisines de Corjolens et d'Avry-sur-Matran commencent un rapprochement. Le 13 septembre 2000, l'Assemblée communale de Corjolens à l'unanimité de ses 26 membres et l'Assemblée communale d'Avry-sur-Matran à la majorité de 77 voix pour et 2 contre, décident de fusionner[9]. Le Conseil communal de la nouvelle commune comptera 9 sièges, dont deux sont réservés d'office à des élus de Corjolens.
Les premières années de la Commune fusionnée (depuis 2001) ont été particulièrement agitées. Le Conseil communal sorti des urnes en 2001 et devant siéger jusqu'en 2006, se déchire violemment. La mésentente récurrente entre les membres de l'autorité collégiale se répercute sur la vie politique d'Avry. Une majorité du Conseil communal, menée par Madame la Syndique défie trois conseillers minoritaires. La Conseillère Schaer démissionne et après une élection tacite, Madame de Chambrier est élue à sa place sur une liste socialiste. Après plusieurs mois d'instabilité politique, le Préfet de la Sarine, M. Nicolas Deiss suspend temporairement de leurs fonctions tous les conseillers communaux d'Avry le 5 mars 2003[10]. La suspension durera plus d'un an. Un Conseil de gestion est mis en place. Une enquête administrative est ouverte contre les conseillers communaux. Moins d'un mois après la suspension de l'exécutif, les 6 conseillers de l'Entente, dont la syndique Mme Mory, recourent contre leur suspension[11].
Le préfet de la Sarine rend son rapport sur les agissements du Conseil communal d'Avry, mais le Conseil d'État ordonne une deuxième enquête[12]. L'enquête ne se termine qu'au début de l'année 2004. Le Conseil d'État conclut qu'il ne peut révoquer les conseillers communaux. La suspension prend fin et l'ensemble du Conseil communal est remis en place[13]. La population d'Avry organise des manifestations pacifiques contre le Conseil communal[14]. Après plusieurs semaines de doutes, les conseillers communaux démissionnent les uns après les autres[15].Après une année d'agitation politique, une élection complémentaire est donc organisée pour occuper l'ensemble des fauteuils du Conseil communal. Le 4 avril 2004, la gauche remporte une majorité des neuf sièges[16] et conduit la commune d'Avry jusqu'à la fin de la législature. L'Entente perd sa mainmise sur la gestion communale et n'occupe plus que 3 mandats.
En mars 2006 ont lieu les élections de la nouvelle législature. Trois listes regroupant 19 candidats se lancent pour conquérir les sièges du Conseil communal. Ces élections confirment la main-mise de la gauche sur le Conseil communal d'Avry et le maintien de son syndic, M. Piller. La liste de l'Alliance Socialistes et Sympathisants décroche 4 mandats, outre M. Piller, Mme de Chambrier, M. Terradillos et M. Messer sont réélus. L'ancienne Entente, parti de l'ex-syndique Mme Mory, ne remporte que 2 mandats (MM Berset et Mosimann). La troisième liste place la nouvelle conseillère Mme Perla. Le nombre de sièges au Conseil communal est abaissé de 9 à 7 et les sièges réservés à Corjolens sont supprimés.
Au printemps 2011 ont eu à nouveau lieu les élections générales. Pour la première fois de l'histoire d'Avry, ce sont 4 listes électorales et 20 candidats qui ont brigué les 7 fauteuils de l'exécutif. Quatre sortants se représentaient, MM. Piller, Messer et Terradillos ainsi que Mme de Chambrier, alors que les deux élus de l'ancienne "Entente" et Mme Perla se retiraient. Suite aux élections du 20 mars 2011, seuls trois des quatre sortants ont retrouvés leur fauteuil. Carlos Terradillos qui visait une réélection sur la liste "Alliance Socialistes et Sympathisants" est éjecté. La liste Alliance Socialistes et Sympathisants remporte malgré tout 3 sièges (-1), l'Alliance du Centre-Droit 2 sièges (=) et la Liste citoyenne 2 sièges (+2). Il est à noter que la liste "Mouvement indépendant Avry-Rosé-Corjolens" qui comptait une élue en la personne de Mme Perla perd son siège.
Densité, transports et communication
La population d'Avry a augmenté peu à peu. En prenant en compte son territoire actuel (depuis 2001), la future Commune d'Avry comptait 252 habitants en 1811 (189 à Avry-s-M. et 63 à Corjolens). En 1900, le chiffre cumulé était de 490 habitants (409 et 81). Pour les années 1950, la population stagnait à 438 habitants (348 et 90). Enfin en 1990, la population arrivait à 1124 habitants (1040 et 84). Fin 2007, la population d'Avry se fixait à environ 1'650 habitants. Par son développement soutenu dès les années 1960 et 1970 et sa proximité avec la ville de Fribourg, Avry est typiquement une commune périurbaine.
La gare CFF de Rosé offre de bonnes liaisons avec Fribourg et Berne, de même qu'avec Lausanne via la gare de Romont. Un réseau dense de bus relie Avry à Fribourg. La gare de Rosé est aussi le début de plusieurs lignes de bus et car postal pour les villages voisins. Avry se trouve à trois kilomètres de l'entrée de l'autoroute suisse A12. La route cantonale qui traverse la Commune d'Avry évite le bourg d'Avry-sur-Matran. Elle a été construite en 1836. La gare CFF de Rosé a été inaugurée en septembre 1862.
En 2004, le cycle d'orientation de Sarine-Ouest[17] a été ouvert à Avry. Cette école du degré secondaire I, (dernier degré de l'école obligatoire) accueille tous les enfants de la région. En 2007, le bâtiment définitif du cycle d'orientation, œuvre du bureau d'architecture Simonet et Chappuis[18] à Fribourg a ouvert ses portes. Près de 500 élèves le fréquentent tous les jours. Une salle de spectacle et une bibliothèque régionale font aussi partie du complexe et ont été financées par la commune d'Avry, pour ses propres besoins.
Avec 1'341 places de travail sur son territoire[19], Avry est aussi un centre économique local. La majorité des emplois (1082) se trouvent dans le secteur tertiaire. Le secteur primaire occupe 54 postes et le secondaire 205.
Conjointement avec le canton et l'Agglomération, la Commune planifie la création d'une seconde gare CFF, non loin des centres commerciaux et du Cycle d'Orientation de Sarine-Ouest. Cette nouvelle gare fait partie du projet d'agglomération, piloté par l'Agglomération politique. Elle permettra notamment de desservir l'Ouest de l'agglomération fribourgeoise grâce à l'extension de ligne des S-Bahn bernois[20].
Avry compte enfin un grand centre commercial[21]. Il a été ouvert en 1973 par la Migros qui en a fait un centre MMM. Nommé Avry-Centre, le centre accueille aussi 50 autres commerces dont des grandes enseignes internationales tels le géant suédois H&M, les groupes C&A, Esprit ou McDonald's. Un second centre commercial a été ouvert sur le territoire de la commune et se nomme Avry-bourg. Il regroupe des sièges d'entreprises ainsi que des commerces de proximité, d'ameublement et de services. À Rosé, une zone industrielle accueille notamment l'entreprise Veolia Environnement.
Politique et finances
La commune d'Avry fait partie de l'Agglomération fribourgeoise[22]. Cette entité supracommunale a repris les domaines des transports, de la protection de l'environnement, de la culture et de la promotion économique. Elle regroupe[23] autour de la ville de Fribourg, les communes d'Avry, Villars-sur-Glâne, Düdingen, Tafers, Corminboeuf, Granges-Paccot, Givisiez, Belfaux, Marly et Matran.
La commune elle-même est dirigée par un Conseil communal de 7 membres dont le syndic et le vice-syndic. Le législatif de la Commune est représenté par l'assemblée communale. Siégeant 3 à 4 fois par an, elle regroupe tous les citoyens d'Avry. Elle adopte les budgets et les comptes communaux et décide tous les investissements.
Les dernières élections communales ont eu lieu au printemps 2011. Une majorité de centre gauche dirige le Conseil communal. Les Conseillers communaux d'Avry élus jusqu'en avril 2016 : Benoît Piller, Maurice Clément, Geneviève Renevey (Alliance Socialistes et Sympathisants), Marc Antoine Messer, Pauline de Chambrier (Liste citoyenne), Daniel Schafer et Michel Moret (Alliance du Centre-Droit).
Syndics et vice-syndics d´Avry (d'Avry-sur-Matran jusqu'en 2001) Début Fin syndic vice-syndic 1860 1879 Étienne Rossier 1879 1883 Julien Gumy 1883 1887 Jean Rossier 1887 1891 Étienne Chatton 1891 1896 Louis Rossier 1896 1907 Julien Gumy Louis Gumy 1907 1911 Claude Rossier Joseph Page 1911 1920 Henri Humbert Ernest Gumy 1920 1922 Aloys Gumy Henri Humbert 1922 1926 Jean Gumy Henri Humbert 1926 1930 Alphonse Rossier Henri Humbert 1930 1938 Alphonse Rossier Jean Gumy 1938 1946 Alphonse Rossier Henri Humbert 1946 1954 Alphonse Rossier Eugène Mettraux 1954 1958 Léon Page Eugène Mettraux 1958 1960 Joseph Gumy Léon Page 1960 1970 Joseph Gumy Michel Page 1970 1978 Charles Bielmann Georges Furrer 1978 1982 Jean-Marie Barras Roland Berset 1982 1986 Roland Berset Bernard Kroug 1986 1991 Roland Berset Jean-Daniel Grand 1991 1996 Dominique Schmid Christiane Mory 1996 2001 Christiane Mory Dominique Schmid 2001 2003 Christiane Mory Jean-Claude Genilloud 2003 2004 Conseil de gestion mandaté par le Conseil d'État vacant 2004 2011 Benoît Piller Peter Mosimann 2011 Benoît Piller Michel Moret Autres membres du Conseil communal depuis 1899 Début Fin Conseillers communaux (sauf syndics et vice-syndics) 1899 1903 Claude Rossier, Jean Gumy, Joseph Page 1903 1907 Claude Rossier, Gaspard Rossier, Joseph Page 1907 1911 Ernest Gumy, Gaspard Rossier, Jean Gumy 1911 1918 Alphonse Rossier, Gaspard Rossier, Étienne Egger 1918 1920 Alphonse Rossier, Aloys Gumy, Jean Gumy 1920 1922 Alphonse Rossier, Ernest Gumy, Jean Gumy 1922 1926 Alphonse Rossier, Ernest Gumy, Léon Page 1926 1930 Étienne Egger, Ernest Gumy, Léon Page 1930 1938 Henri Humbert, Ernest Gumy, Léon Page 1938 1946 Eugène Mettraux, Louis Gumy, Léon Page 1946 1950 Armand Burgy, Louis Gumy, Léon Page 1950 1954 Armand Burgy, Fritz Gebhart, Léon Page 1954 1958 François Burgy, Fritz Gebhart, Louis Gumy 1958 1962 François Burgy, Paul Bielmann, Fritz Wyss 1962 1966 François Burgy, Paul Bielmann, Fritz Wyss 1966 1970 Georges Furrer, Jean Mettraux, Fritz Wyss 1970 1974 André Gumy, Jean Mettraux, Fritz Wyss 1974 1978 Jean-Marie Barras, Marius Barras, René Rossier 1978 1982 André Gétaz, Marius Barras, René Rossier 1982 1986 André Gétaz, Charles Page, Armand Burgy, Ernest Sallin, Jean-Daniel Grand 1986 1991 Nicolas Favre, Pascal Schmid[24], Françoise Chappatte[25], Armand Burgy, Maurice Richoz[26], Marthe Sieglé[27], Laurent Dessibourg[28], Christiane Mory[29], Dominique Schmid[30], Gérald Rossier[31] 1991 1996 Nicolas Favre, Gérald Rossier[32], Laurent Dessibourg, André Rotzetta, Gonzague Egger[33], Benoît Stempfel[34], Marianne Python[35] 1996 2001 Nicolas Favre[36], Charles Page, Laurent Dessibourg[37], Michel Nicolet, Benoît Stempfel, Jean-Claude Genilloud[38], Suzanne Schaer[39] 2001 2003 Benoît Stempfel, Anne-Françoise Renevey, Jean-René Haag, Jean-Pierre Python, Georges Messer[40], Claude Gendre[40], Suzanne Schaer[41], Pauline de Chambrier[42] 2003 2004 Conseil de gestion mandaté par le Conseil d'État 2004 2006 Jean-Claude Genilloud, Carlos Terradillos, Pauline de Chambrier, Charles Bielmann, Roland Berset, Jean-Philippe Holzer[40], Marc Antoine Messer[40] 2006 2011 Carlos Terradillos, Marc Antoine Messer, Christine Perla, Roland Berset, Pauline de Chambrier 2011 2016 Marc Antoine Messer, Pauline de Chambrier, Maurice Clément, Geneviève Renevey, Daniel Schafer Les autorités d'Avry ont connu au fil des décennies une vague importante de départs et d'arrivées. De 1978 à 2008, en quarante ans, ce sont 37 membres de l'exécutif qui se sont succédé pour gérer la Commune. La parité homme-femme n'est pas bien représentée pour ce même laps de temps, puisque 29 hommes ont siégé au Conseil communal alors que seules 8 femmes ont fait de même. Certaines législatures ont provoqué plus de démissions que d'autres. La législature 1986-1991 a compté 5 démissions et la législature la plus agitée, 2001-2006 a totalisé 10 démissions (alors que le Conseil comptait 9 membres).
De 1982 à 2004, tous les syndics ont connu des démissions de membres de leur conseil. La syndique Mory totalise à elle-seule 12 démissions de conseillers communaux pour ses huit ans de syndicature. Seul le syndic Piller depuis 2004, n'a pas connu de démission pendant une législature entière (2006 - 2011), malgré des frictions au sein de l'exécutif. Quoi qu'il en soit l'intérêt pour la vie politique locale continue d'exister. Depuis 1954, sauf une exception (1970), toutes les élections de législature ont compté plus de candidats que de siège à repourvoir. En 1954 déjà, alors que le village ne comptait qu'environ 410 habitants, 9 candidats se présentaient pour 5 sièges, puis en 1966, 10 candidats, en 1974, 14 pour 5 sièges et en 2006[43] 19 candidats pour 7 sièges. À l'inverse, en 2001, pour 9 sièges on ne connait que 13 candidats, alors que la population avait dépassé les 1'200 habitants. Le maximum de 20 candidats pour 7 sièges a été atteint en 2011.
A ce jour, depuis 1900, un seul syndic est décédé en cours de mandat, il s'agit de M. Julien Gumy (1907). Si plusieurs syndics ont démissionné en cours de législature, un seul a été "rétrogradé" pendant son mandat, du poste de syndic à celui de vice syndic, il s'agit de M. Humbert en 1920. Celui-ci, malgré ses demandes d'être déposé de son statut de syndic dans le courant de l'année 1919 avait été de nouveau réélu syndic début 1920, après les élections de la nouvelle législature.
Les finances communales d'Avry ne connaissent pas de difficultés particulières. En 2006, la Commune n'avait pas de dette mais un capital net d'environ 2 millions de francs suisses[44]. Cette sécurité financière permet à la Commune d'Avry de pratiquer un taux d'impôt communal en dessous de la moyenne des communes fribourgeoises[45].
Étymologie
Avry. La forme primitive d'Avry semble être Apriacus[46]. Ce nom serait formé par le gentilice Aprius et le morphème -acus. Le gentilice romain Aprius est peut-être attesté dans le nom des villages gruyériens d'Avry-devant-Pont et de Villars-d'Avry.
Rosé. Le quartier de Rosé tire son nom de la gare CFF construite à cet endroit. Pour dénommer cet endroit ainsi que la gare, il fut choisi le mot de Rosé se formant sur le pluriel latin Rosetum et signifiant ici "lieu planté de roseaux". À l'origine, Rosé était le lieu-dit d'un groupe de ferme plus au Nord, en direction de l'actuel village de Neyruz.
Corjolens. Le nom de la localité de Corjolens est la contraction des deux noms cor et jolens[47]. Le premier est issu de l'ancien-français cort, cour qui désigne la ferme, l'exploitation agricole ou simplement une cour fermée. Jolens se forme sur le nom propre Jolinus, patronyme courant en Suisse romande au moyen âge.
Manifestations
La vie associative et sportive d'Avry est riche et compte des sociétés de gymnastique, de tennis de table, de fit bike, de tir, d'uni-hockey ainsi qu´un club d´athlétisme renommé. Avry est membre du club de football FC Piamont.
La vie culturelle est aussi bien développée. Des concerts sont organisés plusieurs fois par année dans la chapelle d'Avry de même que des expositions de peinture ou de photographie. Avry est membre de l'association Coriolis et soutient ainsi financièrement les activités culturelles de la ville de Fribourg et de son agglomération.
Notes et références
- Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 15 décembre 2008 [xls]
- Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
- Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2009 sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 1er septembre 2010
- Dictionnaire historique de la Suisse, article "Avry-sur-Matran"
- Evolution de la population des communes 1850-2000: Canton de Fribourg sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 20 décembre 2008 [xls]
- Site de l'Abbaye d'Hauterive
- site de la Commune d'Avry
- "Corjolens", Dictionnaire historique de la Suisse
- La Liberté, 15 septembre 2000, page 17.
- Chroniques fribourgeoises 2003, 05.05.03
- La Liberté, 05.06.03
- La Liberté, 31.10.03
- La Liberté, 16.01.04
- La Liberté, 22.01.04
- Freiburgen Nachirchten 20.01.04
- Chronique fribourgeoise 2004
- Cycle d'Orientation de Sarine Ouest
- Simap.Ch
- statistiques 2006
- Agglomération
- avrycentre - ici et maintenant
- index
- http://agglo-fr.ch/F/agglo/perimetre/
- démissionne en juin 1987
- remplace P.Schmid depuis juin 1987 puis démissionne en 1990
- démissionne en 1989
- démissionne en février 1990
- remplace Mme Chappatte depuis 12.1990
- remplace Mme Sieglé depuis 02.1990
- remplace M. le vice-syndic Grand depuis 09.1990
- remplace M. Richoz depuis 1989
- démissionne en janvier 1993
- démissionne quelques jours après son élection
- remplace M. Egger depuis mai 1991
- remplace M. Gérald Rossier depuis février 1993
- démissionne en février 2000
- démissionne en mars 1998
- remplace M. Dessibourg depuis mars 1998
- remplace M. Favre depuis mars 2000
- occupe un des fauteuils réservés à Corjolens
- démissionne en 2002
- remplace Mme Schaer dès le 5 mai 2002
- La Liberté, 11.02.2006
- Site du service de statistique du canton de Fribourg
- Statistique du Canton de Fribourg
- Avryzoom 24 (juillet 2007)
- Avryzoom 23(avril 2007)
- Armand Maillard, Avry-sur-Matran et son histoire, Villars-sur-Glâne, 1995
- Marianne Rolle, « Avry-sur-Matran » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 3 septembre 2002
- Marianne Rolle, « Corjolens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 3 septembre 2002
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