- Le Glebe
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Le Glèbe
Le Glèbe Une vue d'ensemble de la commune serait la bienvenue Administration Pays Suisse Canton Fribourg District Sarine[1] Langue Français Syndic Claude Chassot N° OFS 2223 NPA 1695 Géographie Superficie 10,31 km²[2] Altitude maximale 1 183 m Altitude moyenne 788 m Altitude minimale 630 m Coordonnées Démographie Population 1 046 (2008)[3] Densité 101,45 hab./km² Localisation
Localisation de la commune en Suisse.modifier Le Glèbe est une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Sarine.
Sommaire
Histoire
- Elle est issue de la fusion effectuée en 2003 entre les communes d'Estavayer-le-Gibloux, Rueyres-St-Laurent, Villarlod et Villarsel-le-Gibloux.
Historique de Villarlod
- Février 1289
Petrus, dit de Cheynens, bourgeois de Romont, fils de feu Jorandus de Rueria, donne en aumône à la maison d’Hauterive la moitié du ténement que lui et son frère Wilhelmus avaient acheté jadis à feu le seigneur Wibertus de Villarsel, chevalier, tènement situé à Villarlod.
- 22 mai 1290
Pierre II, comte de Gruyères, ses petits-fils Rodolphe et Pierre et Guillemette, veuve de Pierre, dit le Jeune, abandonnent au couvent d’Hauterive leurs droits sur un tènement de Vilaralot (Villarlod).
- 1458
La famille Bugniet fait un arrangement au sujet de divers droits féodaux à Villarlod. Dans cette même année, l’abbé Jean Gribolet donne le moulin de Villarlod en abergement à Antoine Michel.
- 1509
Guillaume Musard de la Tour-de-Peilz et son gendre, Claude de Courtilles, reconnaissent la souveraineté de Messieurs de Fribourg sur leurs ressortissants de Rueyres et de Villarlod.
- 1570
Noble Antoine Alex, des Deux-Cents, avait acheté, vers 1570, la co-seigneurerie de Pont et d’autres fiefs des Mayor, de Pont; c’est à ce titre qu’il était seigneur de Villarsel, de Villarlod, plus tard de Torny. Sous l’Ancien régime (XVe - XIIIe siècle), le bailliage de Farvagny, comprenant toute la partie septentrionale du Gibloux, est érigé en district dans la première moitié du XIXe siècle. Villarlod appartenait donc à Farvagny, à l’époque l’une des douze préfectures du canton.
- 5 mai 1809
Approbation par le Petit Conseil des statuts de la commune de Villarlod dans la lieutenance de gouvernement de Farvagny.
- 24 décembre 1910
Vu les pétitions du conseil communal de Villarlod en date du 24 mars 1908 et du 3 décembre 1910, tendant à ce que cette commune soit détachée de la paroisse d’Estavayer-le-Gibloux et érigée en paroisse distincte sous la dénomination de paroisse de Villarlod, le Conseil d’État arrête : la paroisse de Villarlod est érigée. Elle comprend le territoire de la commune de Villarlod.
- 1939 - 1945
Lors de la seconde guerre mondiale, la Suisse a hébergé des réfugiés politiques polonais. Ceux-ci ont été répartis dans divers cantons, dont Fribourg. Villarlod, notamment, en a hérité plusieurs dizaines.
Pendant que les hommes étaient mobilisés aux frontières du pays, les Polonais travaillaient à leur place. Ils s’occupaient du bétail et cultivaient les champs. Ils étaient aussi chargés de veiller sur les femmes et les enfants.
On peut voir encore aujourd’hui le symbole de leur séjour à Villarlod. Il s’agit d’un monument commémoratif représentant l’aigle tsariste, qui se trouve devant l’église.
On peut également observer une gravure de l’aigle tsariste sur un front de molasse, quelque peu à l’écart du village, sur les bords du Glèbe. On peut supposer que ces Polonais se réunissaient régulièrement à cet endroit. Et, comme il n’y a aucun édifice à proximité, cette gravure serait le signe de leur passage à Villarlod.
L'église de Villarlod
C’est en 1645 que les commis de Villarlod ont érigé une chapelle en l’honneur de saint Michel archange. La date était inscrite sur le frontispice de celle-ci. Elle était située à l’emplacement de la croix de mission, en bordure de la route cantonale.
La fête du patron y était célébrée avec pompe par le chant de la messe et des vêpres. Les chapelains d’Estavayer venaient y célébrer les messes fondées.
Une fois la construction de la chapelle terminée, les ouvriers prièrent saint Michel de les honorer des armes de l’Eglise.
Ce n’est qu’en 1910, date à laquelle Villarlod fut érigée en paroisse, que les autorités cantonales - le Conseil d’État - approuvèrent les plans de construction de l’église et de la cure, élaborés par l’architecte Spielmann.
L’église a été construite entièrement avec la molasse de la carrière de Villarlod, de même que la cure.
Les plans de l'église de Villarlod ont été vendus ou donnés à la paroisse d'Onnens, ce qui fait que l'église d'Onnens, construite en 1912, et celle de Villarlod se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Richement décorée à l'intérieur, l'église d'Onnens contraste avec celle de Villarlod plus authentique et plus austère.
Histoire du Choeur mixte paroissial
M. Arsène Perritaz a écrit, en 1978, la chronique de notre choeur. Voici, en résumé, quelques lignes de son propos :
L’église et la cure de Villarlod ont été construites en 1910. C’est probablement au printemps 1911 que fut fondée la société de chant, dénommée plus tard «Cécilienne» car placée sous le patronage et la protection de sainte Cécile, patronne des chanteurs et des musiciens.
Les premiers chants religieux ont retenti à la messe de minuit du samedi 24 décembre 1910 dans l’église, qui sentait encore la chaux et le ciment, sans orgue et dirigés par l’instituteur du moment, M. Louis Michel de Lussy. La jeunesse de Villarlod de l’époque, turbulente mais mélomane, devint société de chant en lui donnant son drapeau: Croix blanche sur fond rouge d’un côté et, de l’autre côté, l’héraldique communale avec l’inscription : «Au pied de cette croix, l’on se sent chez soi». Il s’agissait de la croix du Sault.
Le 16 mai 1934, Villarlod accueillait la fête des Céciliennes.Le prix du menu était de Fr. 1.60!
Au cours des événements de la guerre 1939–1945, le choeur d’hommes, en raison d’effectifs réduits, fut secondé par quelques jeunes filles chantant d’abord dans la nef. Par la suite, elles montèrent timidement à la tribune. Ceci valut d’ailleurs quelques remontrances acerbes de la part du clergé de l’époque. Villarlod fut sans doute l'un des premiers choeurs de la région, sinon le premier, à accueillir les dames dans ses rangs. On peut aussi dire que l’intégration des jeunes filles dans le choeur a sans doute suscité des vocations musicales parmi la gent masculine du lieu. Le Concile Vatican II reconnaîtra et validera les choeurs mixtes un peu plus tard.
En 1990 eut lieu la bénédiction solennelle de la bannière actuelle, qui a remplacé celle de 1947.
Notre choeur a affronté les épreuves du temps avec courage et, pour la petite anecdote, il y a même eu une grève des chanteurs de décembre 1934 jusqu’en mai 1935. Mais cela a, semble-t-il, été le lot de nombreux autres choeurs. En 95 ans, notre choeur n’a connu que six directeurs organistes.
Fort de vingt-sept chanteuses et chanteurs aux registres bien équilibrés, notre choeur aborde ce XXIe siècle avec fierté. Gageons qu’il fêtera en 2010 ses cent ans d’existence avec panache, ardeur et reconnaissance à toutes les personnes qui ont oeuvré et qui oeuvrent encore pour son maintien dans la communauté. En 2003, après 33 ans de pupitre, Hubert Carrel a cédé la baguette à Pascal Gendre, musicien et compositeur de talent. Du 7 au 10 décembre 2006, nous organiserons, en collaboration avec le choeur mixte d’Estavayer-le-Gibloux, la fête des Céciliennes du décanat de Saint-Protais. Nous pouvons déjà annoncer que le prix du repas ne sera pas de Fr. 1.60!
Géographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Le Glèbe mesure 10,31 km2[2]. 8,2% de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 72,7% à des surfaces agricoles, 19,0% à des surfaces boisées et 0,0% à des surfaces improductives[2].
Le Glèbe est limitrophe d'Autigny, Farvagny, Vuisternens-en-Ogoz, Pont-en-Ogoz, Sorens et Villorsonnens.
Démographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Le Glèbe possède 1 046 habitants en 2008[3]. Sa densité de population atteint 101 hab./km².
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Le Glèbe entre 1850 et 2008 (en incluant les communes fusionnées pendant cette période)[4] :
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Références
- ↑ [xls] Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009
- ↑ a , b et c [xls] Statistique de la superficie standard – Données communales selon 4 domaines principaux sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009
- ↑ a et b [xls] Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009
- ↑ [zip] Evolution de la population des communes 1850-2000 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009
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Catégorie : Commune du canton de Fribourg
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