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Stade Roland-Garros
Stade Roland-Garros Adresse Coordonnées Ouverture Surface terre battue modifier Le stade Roland-Garros est un stade de tennis en terre battue situé à l'ouest de Paris au niveau de la porte Molitor, en lisière du bois de Boulogne.
Le nom du stade a été choisi en hommage au pionnier de l'aviation Roland Garros, décédé dans un combat aérien de la Première Guerre mondiale en 1918.
Le stade Roland-Garros regroupe au total 24 courts. Les trois plus grands sont le court Central (ou court Philippe Chatrier), le court Suzanne Lenglen et le court n°1.
Ce site est desservi par la station de métro : Porte d'Auteuil.
Sommaire
Histoire
Le stade Roland-Garros est construit, durant l'hiver 1927-1928 afin d'accueillir la finale de la Coupe Davis, en bois et peut accueillir 10 000 spectateurs. Ce stade est utilisé depuis cette même date pour les Internationaux de France (créés en 1891) qui portent désormais le nom du stade : Internationaux de France de Roland-Garros.
En 1940, pendant la seconde guerre mondiale, le stade fut utilisé pour parquer des juifs originaires des pays du Reich (Allemagne et Autriche) qui avaient fui le régime nazi[1].
Au départ constitué du seul court Central, le stade s'est étoffé au cours des années pour arriver aux 24 courts actuels.
Au milieu des années 1970, le stade compte 9 courts et s'étend sur une superficie de 3,35 hectares. En 1975, le court central connait ses premiers travaux. Des bureaux de la FFT sont construits sous la tribune C du Court Central.
Le court n°1 a été construit entre les éditions 1979 et 1980 du tournoi, sur l'ancien emplacement de deux courts. Il peut alors accueillir 4 500 spectateurs. De plus, on construit trois courts semi-enterrés et on rénove la Tribune D du court central. Les travaux sont évalués à 32 millions de francs, soit 4,9 millions d'euros. La superficie du Stade Roland-Garros passe de 3,35 à 4 hectares et il compte désormais dix courts.
Les courts 2, 3 et 4 sont réaménagés en 1983. Entre 1982 et 1986, on construit un mur anti-bruit et des locaux pour les joueurs et la presse. Le Centre National d'Entrainement est créé. On étend la superficie à 6 hectares, construit 6 nouveaux courts et rénove trois courts existants. À l'issue de ces travaux, qui ont coûté 52 millions de francs (7,9 millions d'euros), le stade compte 19 courts.
Entre 1987 et 1991, on détruit et reconstruit la Tribune B haute du court central. Est crée un Centre de Presse organisé sur trois niveaux. En plus, 28 cabines TV sont créées au sommet de la Tribune C. La Place des Mousquetaires est aménagée en 1989, avec la pose des statues en bronze de René Lacoste, Jean Borotra, Henri Cochet et Jacques Brugnon (les Quatre Mousquetaires du tennis français). Le coût de ces travaux s'élèvent à 70 millions de francs (10,7 millions d'euros).
En 1994, on construit un nouveau central de 10 000 places, qui fut appelé court A jusqu'à ce qu'il prenne en 1997 le nom de Suzanne Lenglen, ancienne joueuse de tennis française et première star internationale du tennis féminin. L'extension du stade comprend également la construction de sept courts en terre-battue supplémentaires, portant le nombre total de courts à 23 (18 courts sur lesquels se déroule le tournoi, et 5 courts d'entraînement), d'un double gymnase enterré et de 5 courts en dur. Les coûts de ces travaux, qui ont duré de 1992 à 1994, s'élève à 230 millions de francs (35 millions d'euros). La superficie du stade est alors de 7,9 hectares.
Le changement le plus notable fut le réaménagement du court Central. Après l'édition 1999 du tournoi, les tribunes A et D du court Central sont détruites pour être reconstruites, augmentant le confort mais réduisant la capacité d'accueil du court, qui passe de 16 500 à 15 000 places. Plus de 7200 m² de locaux sous la Tribune A permettent l'aménagement de grands vestiaires et d'une salle de presse. Les travaux de la Tribune D permettent de créer des locaux pour la Fédération qui les utilise pour les opérations de relations publiques des partenaires du tournoi. Deux courts avec tribunes sont construits à la place des courts 5, 6, 7 et 8. Deux restaurants sont créés pour les personnels de l'organisation et des diffuseurs. Un parking est aménagé pour les véhicules techniques. Un nouveau court n°3 est construit en lieu et place des anciens courts n°3 et n°4. Estimés à 50 millions d'euros, ces travaux comprennent aussi la transformation du Pavillon Fédéral en restaurant : « le Roland Garros ».
En 2001, le court Central prend le nom de Philippe Chatrier, joueur de tennis et dirigeant de la Fédération française de tennis et de la Fédération Internationale de Tennis pendant de nombreuses années.
Entre 2004 et 2008, la tribune C, qui n'avait pas été modifié depuis la construction du central en 1928, est détruite et reconstruite. La Galerie B du court Philippe Chatrier est rénovée.
Entre 1993 et 2008, la Fédération Française de Tennis a financé 180 000 000 d'euros dans le stade Roland-Garros.
Courts
Capacités
Voici la capacité des principaux courts :
Stade Date de création Capacité Court Philippe Chatrier 1928 14 840 places Court Suzanne Lenglen 1994 9 959 places Court n°1 1980 3 518 places Court central
Court Suzanne Lenglen
Court n°1
Gastronomie
En 2005 le grand chef cuisinier Marc Veyrat crée le restaurant « le Roland Garros » dans le prestigieux Pavillon Fédéral en plein cœur du stade, un cadre d'exception face au court central, ambiance club-house au charme cosy, une des plus belles terrasses de verdure fleurie de Paris, un jardin d'hiver sous verrières, une réalisation du designer Miguel Cancio Martins. Pour ce restaurant Marc Veyrat crée la carte « V » réalisée par le chef Xavier Rousseau : « V comme végétal, vert et véritable... vaporeux et voluptueux ... »
Origine du Nom
Emile Lesieur, l’international de rugby auteur du premier essai du premier match du premier Tournoi des 5 Nations, compagnon de Roland Garros dans la promotion HEC 1908, son parrain lors de son adhésion en 1906 au Stade Français était devenu en 1928 Président de l’association. C’est lui qui a alors imposé pour le futur stade destiné à accueillir la finale de la Coupe Davis ramenée en France par les «Mousquetaires» le nom de son ami aviateur et grand sportif, mort pour la France en combat aérien le 5 octobre 1918, afin d’honorer sa mémoire
Moyens d'accès
Pour accèder au stade, il y a différents moyen d'accès[2] : des lignes de métro et des lignes de bus desservent vers le stade. De plus, des navettes et des parkings sont à disposition pour les véhicules des visiteurs. Enfin, des stations de taxis sont temporairement mis en place pour l'évènement.
Métro
- : Stations Michel-Ange Auteuil, Michel-Ange Molitor ou Porte de Saint-Cloud
- : Station porte d'Auteuil
Bus
- RATP 22 : arrêt Michel-Ange-Auteuil
- RATP 32 : arrêt Porte d'Auteuil
- RATP 52 : arrêt Porte d'Auteuil ou la Tourelle
- RATP 62 : arrêt Porte de Saint Cloud
- RATP 72 : arrêt la Tourelle
- RATP 123 : arrêt Roland-Garros
- RATP 241 : arrêt Suzanne-Lenglen
- RATP PC1 : arrêt Porte d'Auteuil, Porte Molitor ou Porte de Saint-Cloud
Autres moyens d'accès
Durant l'évènement, un service gratuit d'environ quarante navettes assure le transport du public en continu entre les différentes entrées du stade, les parkings publics et les stations de métro les plus proches du stade. Elles déposent les spectateurs à proximité du stade. Trois lignes sont à disposition.
Deux stations de taxis temporaires sont accessibles pendant les internationaux de France. Des parkings sont disponibles pour accueillir les véhicules des spectateurs. Mille places sont disponibles sur la pelouse de Saint Cloud au Bois de Boulogne. À la Porte Molitor, le Parking "Carrefour", dont le tarif Roland-Garros est de 15€, peut accueillir environ 900 véhicules. De plus, les parkings Porte de Saint Cloud et du Point-du-Jour Accès disposent de 450 places disponibles.
Les stations Vélib' installées aux environs du stade sont les suivantes :
Numéro station Nombre de vélib'
disponiblesAdresse 16 034 17 76 rue d'Auteuil 16 035 66 Allée des fortifications 16 036 60 Place de la Porte Molitor 16 037 20 35 rue Molitor Notes et références
- ↑ Renée Poznanski, Les juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, 1994
- ↑ Accès au stade sur http://www.fft.fr. Consulté le 1 mars 2009
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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