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Saint-Pierre-Bellevue
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Saint-Pierre-Bellevue Pays France Région Limousin Département Creuse Arrondissement Arrondissement d'Aubusson Canton Canton de Royère-de-Vassivière Code Insee 23232 Code postal 23460 Maire
Mandat en coursJean Louis Pateyron
2008-2014Intercommunalité Latitude
LongitudeAltitude 512 m (mini) – 808 m (maxi) Superficie 32,78 km² Population sans
doubles comptes235 hab.
(2005)Densité 7 hab./km² Saint-Pierre-Bellevue est une commune française, située dans le département de la Creuse et la région Limousin.
Sommaire
Géographie
Le Tourtoulloux, le ruisseau du Pic et le Rio Fourtou se rassemblent à 500 mètres du Compeix. Ils forment les cascades d'Augerolles. Elles parcourent 4 kilomètres 650 en passant à côté d'Augerolles puis de Saint-Pardoux-Morterolles. Le Tourtoulloux va ensuite se jeter dans la Maulde à côté du Moulin de l'Age.
Afin de protéger le site, la Communauté de communes Bourganeuf et Royère-de-Vassivière a acheté en 2007, près de 18 hectares de la tourbière de la Mazure située sur les communes de Royère et de Saint-Pierre-Bellevue. Placés sous le régime forestier, la tourbière sera gérée par l’Office national des forêts[1].
Histoire
En 1829 la commune du Compeix fut rattachée à Saint-Pierre-Bellevue. La commune s'est appelée Saint-Pierre-le-Bost jusqu'en 1937.
Administration et pouvoir politique
La région
Le Limousin est une des 26 régions françaises composée des trois départements Corrèze, Creuse et Haute-Vienne. Situé presque en totalité sur le Massif central, au 1er janvier 2005, il regroupait 724 243 habitants sur près de 17 000 km². Ses habitants sont appelés les Limousins.
Jean-Paul Denanot est Président du Conseil régional du Limousin depuis 2004.
La circonscription
Saint-Pierre-Bellevue appartient à la 2e circonscription de la Creuse. Celle ci est composée des cantons de : Ahun, Aubusson, Auzances, Bellegarde-en-Marche, Boussac, Chambon-sur-Voueize, Châtelus-Malvaleix, Chénérailles, La Courtine, Crocq, Évaux-les-Bains, Felletin, Gentioux-Pigerolles, Jarnages, Pontarion, Royère-de-Vassivière, Saint-Sulpice-les-Champs.
Le député de cette circonscription est M. Jean Auclair de l'UMP. Il est par ailleurs Maire de Cressat et Membre du Conseil général de la Creuse, (Canton d'Ahun).
Le département
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois. Les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée de 6 ans. En Creuse, il y a 27 cantons et donc 27 conseillers généraux. Ces derniers élisent en leur sein le Président du Conseil Général de la Creuse. Depuis 2001, c'est Jean-Jacques Lozach, conseiller général de Bourganeuf, qui en est le Président.
Le Canton de Royère-de-Vassivière comporte 7 communes : Le Monteil-au-Vicomte, Royère-de-Vassivière, Saint-Junien-la-Bregère, Saint-Martin-Château, Saint-Moreil, Saint-Pardoux-Morterolles, Saint-Pierre-Bellevue. Le conseiller général élu est Bernard Laborde (PS), né en 1942 et par ailleurs maire de Saint-Pardoux-Morterolles. Au sein du Conseil Général, il est 3e vice-président chargé de l’Action sociale et médico-sociale et membre de la Commission Action sociale et médico-sociale[2].
La Communauté de commune
Royère de Vassivière fait partie de la Communauté de Communes Bourganeuf-Royère. Celle ci regroupe 20 communes : Auriat, Bosmoreau-les-Mines, Bourganeuf, Faux-Mazuras, Le Monteil-au-Vicomte, Mansat-la-Courrière, Masbaraud-Mérignat, Montboucher, Royère-de-Vassivière, Saint-Amand-Jartoudeix, Saint-Dizier-Leyrenne, Saint-Martin-Château, Saint-Martin-Sainte-Catherine, Saint-Moreil, Saint-Junien-la-Bregère, Saint-Pardoux-Morterolles, Saint-Pierre-Bellevue, Saint-Pierre-Chérignat, Saint-Priest-Palus et Soubrebost.
Les objectifs de la politique intercommunale sont : développement économique, amélioration de l’habitat, préservation du patrimoine naturel et mise en valeur de l’héritage culturel, maintien et accueil des populations et des activités économiques.
La communauté de communes de Bourganeuf et de Royère-de-Vassivière envisage de restaurer les sites de la Martinèche, à Soubrebost, où Martin Nadaud a vu le jour et s’est éteint. Il est proposé de créer un espace de mémoire, de visites et d’animation autour de Martin Nadaud. À cet effet, une souscription publique est proposée[3].
La commune
Les élus
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 Jean Louis Pateyron mars 2001 mars 2008 René Parot Conseiller Général Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution générale de la population
Dès le Moyen Âge, les creusois émigrent vers les grandes villes. Dans tous les villages les hommes partent souvent dans les métiers du bâtiment de mars à novembre. Certains s'installent définitivement dans ces villes. Au XXe siècle, la guerre de 1914-1918 décime une génération et marque l'accélération du dépeuplement des campagnes. Après la Seconde Guerre mondiale, les campagnes limousines, et même les villes continuent de se dépeupler et la moyenne d'âge augmente sans arrêt. De 1851 (287 000 habitants) à 2005 (123 000 habitants), le département a perdu plus de la moitié de sa population. Royère ne déroge pas à cette évolution.
Mais au début du XXIe siècle, et contrairement à toutes les prévisions, la région connaît un regain démographique. Certes, c'est un phénomène très limité, mais historique : en 5 ans, le Limousin a gagné quelque 14 000 habitants en passant de 710 939 habitants en 1999 à 725 000 habitants en 2005. Cette tendance se confirme en 2006, ce qui a fait la une du journal régional Le Populaire du Centre, daté du mercredi 31 mai 2006 : « Nouveau baby-boom ».
Les causes principales de ce renouveau sont la venue de Britanniques et de Néerlandais attirés par des prix de maisons attractifs, de retraités en quête de nature et d'étudiants ayant fini leurs études. Depuis maintenant une dizaine d'années, le phénomène touche aussi les zones rurales, surtout celles qui promeuvent un tourisme dit « vert » et/ou situées le long des grands axes de circulation (par exemple l'A 20 en Limousin et l'A 75).
Evolution de Saint-Pierre-Bellevue
La population de Saint-Pierre-Bellevue continue de décroître, elle a perdu 4 habitants depuis 1999[4].
Évolution démographique
(Source : INSEE[5])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 252 347 325 330 302 239 235 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Patrimoine et culture
Lieux et monuments
- Deux sites archéologiques et deux églises sont présents dans la commune.
- Il subsiste aussi un "petit patrimoine" lié à l'usage de l'eau (fontaine, abreuvoir, puits, lavoir...) très riche.
- Enfin des "loges de berger", témoignent d'une activité pastorale ancienne qui disparait au fil du temps au profit des plantations de résineux.
- Le GR de pays des cascades, landes et tourbières est un nouveau circuit de 65 kilomètres permettant de relier Royère-de-Vassivière à Bourganeuf en passant par Saint-Pierre-Bellevue, Saint-Pardoux-Morterolles, Faux-Mazuras, Saint-Martin-Château, Saint-Junien-la-Bregère. Le circuit permet de visiter de nombreux sites naturels et monuments remarquables de la région : tourbière, cascade des Jarrauds, moulin d'Augerolles, tours Zizim, pont de planche en granit, croix, églises, sites inscrits des gorges du Verger et des roches du Mazuras... Le circuit peut s'effectuer à pied en 3 ou 4 jours ou en 1 à 2 jours en VTT ou à cheval[6].
- La tourbière de la Mazure située entre les communes de Royère-de-Vassivière, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Attention cette tourbière n'est pas encore aménagée pour la visite du public.
Personnalités liées à la commune
Langue
Jusqu'au XVIe siècle, le limousin, dialecte de l'occitan (à côté de l'auvergnat, du languedocien, du gascon et du provençal) est langue officielle.
Le limousin reste la langue dominante jusqu'au début du XXe siècle. Puis le français prend le dessus, notamment avec l'interdiction de parler l'occitan à l'école. Le limousin est donc dès les années 1930 peu à peu reléguée aux zones les plus rurales, où il est encore parlée, mais surtout par les natifs limousins de plus de 60 ans. Il tend à disparaître totalement.
On trouve également une signification occitane dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes limousins. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases (limousinismes) des Limousins, ainsi que dans leur accent.
Gastronomie
La Cuisine limousine et plus particulièrement la cuisine creusoise sont caractérisées par l'adaptation à un terroir plutôt pauvre, d'où des plats souvent simples mais délicieux. Elle fait également grand usage des myrtilles, des châtaignes, des champignons et des pommes de terre.
La Flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[7]. Le Gâteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[8]. Le Pâté aux pommes de terre, [9] est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maîtresse de maison.
Voir aussi
Références
- ↑ La protection de la tourbière de la Mazure
- ↑ ROYERE-DE-VASSIVIERE - Conseil Général de la Creuse
- ↑ Souscription publique
- ↑ http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/comd23.htm?numdep=23&x=32&y=8#S Référence INSEE
- ↑ Saint-Pierre-Bellevue sur le site de l'Insee
- ↑ http://www.tourmagazine.fr/Creuse-le-1er-sentier-de-randonnee-labellise-GR-de-Pays-_a5778.html Le premier GR de pays en Creuse
- ↑ Recettes de Cuisine
- ↑ Gâteau creusois
- ↑ Recettes de Cuisine
Liens externes
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Catégorie : Commune de la Creuse
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