- Risques sanitaires des télécommunications
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Les risques sanitaires des télécommunications ou danger des ondes électromagnétiques ou danger du téléphone mobile définissent les risques sanitaires liés au rayonnement électromagnétique et aux ondes électromagnétiques générés directement par les appareils de télécommunications tels que le téléphone mobile, le téléphone domestique sans fil, le Wi-Fi, ou encore les Antenne-relais de téléphonie mobile.
La recherche fondamentale a établi que les ondes électromagnétiques pouvaient avoir un impact sur les cellules, les protéines produites et plus généralement sur la santé humaine[1], animale[2], et végétale[3].
Ces champs électromagnétiques sont perçus par certains comme une « pollution électromagnétique » dangereuse pour la santé. Le études scientifiques de ces dernières années ont donné des résultats contradictoires. le 31 mai 2011, des experts sollicités par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), affilié à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont classé "cancérogènes possibles" les champs électromagnétiques de radiofréquence, dont ceux de la téléphonie mobile[4]
Le domaine est sujet à controverse et les impacts sur le très long terme de l'exposition au rayonnement électromagnétique issus des appareils modernes sont encore relativement méconnus.
Sommaire
Technologie des réseaux sans fil
Les réseaux sans fil permettent à au moins deux terminaux (téléphone domestique de type DECT, émetteur/récepteur de type Walky-talkies, télécommande d'ouverture de porte, système de vidéosurveillance...) de communiquer à distance, même en mouvement, sans interconnexion filaire. Les informations sont véhiculées par des transmissions radio-électriques (propagation d'ondes hertziennes) dans des plages de fréquences élevées (habituellement à l'intérieur d'une bande de fréquences entre 2,4 et 5,8 GHz, selon le protocole utilisé (Wi-Fi, WiMAX, OFDM, Bluetooth, etc)) et relayées par un réseau étendu d'antennes. Le développement de ce type de réseaux a pour conséquence la généralisation de l'exposition des populations à des champs électromagnétiques de radio fréquence (RF). Le système est composé d'une station de base (appelée point d'accès ou PA) qui établit une communication point-multipoint avec un certain nombre d'unités inscrites (UI) auxquelles les terminaux clients sont connectés. Les deux appareils sont bidirectionnels et possèdent des antennes radio qui émettent avec une certaine puissance. Par définition, les UI sont situés très près du terminal de l'utilisateur et la communication est permanente ou ponctuelle (lorsqu'il y a un appel, dans le cas du téléphone cellulaire). Dans un petit environnement de travail ou à la maison, le PA est aussi souvent situé près des êtres humains. La puissance de transmission d'un point d'accès sans fil typique est d'environ 35 mW, bien que les normes autorisent un niveau de puissance jusqu'à 200 mW, voire 2 W dans le cas des téléphones cellulaires. Pour ces derniers, le niveau de puissance peut varier fortement en fonction des conditions de distance et de propagation, mais en secteur urbain les téléphones cellulaires opèrent typiquement à ces niveaux de puissance. Les puissances émises par les téléphones cellulaires sont supérieures à celles qui sont mises en jeu dans les autres types d'appareils à réseau sans fil, ainsi, pour ces derniers, la conscience publique sur les questions de santé semble plus faible.
De plus, la plupart des appareils électriques et électroniques créent des champs électromagnétiques dans leur environnement, générés par le courant alternatif. Les humains sont à chaque jour et depuis plusieurs décennies, en contact avec des ordinateurs, écrans vidéos, télévisions, fours à micro-ondes, lampes fluorescentes, moteurs électriques, appareils d'imagerie médicale... La puissance de fond des champs électromagnétiques à domicile peut varier de 0 à 5 mW par mètre carré et il n'est pas rare qu'elle atteigne 100 mW par mètre carré près des antennes relais des téléphones cellulaires. Les effets à long terme de ces champs électromagnétiques sur la santé des humains et des animaux sont encore inconnus et la plupart des résultats d'études disponibles ne portent que sur le court terme. Quelques personnes ont reporté une sensibilité électrique, un sentiment de malaise à des niveaux d'exposition bien en dessous des seuils des recommandations internationales.
Réseaux sans fil et santé
Avec plus de trois milliards de consommateurs à l'échelle de la planète en 2009, une grande partie de l'humanité est concernée par les ondes du téléphone mobile[5]
Des inquiétudes quant à des risques potentiels sur la santé du public concernant l'ensemble des équipements professionnels et d'usage domestique qui mettent en œuvre les technologies de transmission sans-fil à radio fréquence se sont exprimées. Pour y répondre, de nombreuses études ont été réalisées, notamment en France par le Pr. Madeleine Bastide (Université Montpellier 1), en Angleterre par le Dr Alan Preece (Université de Bristol), aux États-Unis par le Dr Henry Lai (Université de Washington), le Dr George Carlo (projet WTR), en Belgique par A. Vandervorst (Université de Louvain), et l'OMS[6] (Organisation mondiale de la santé) avec le projet EMF, et bien d'autres, sans apporter de preuve convaincante que l'exposition aux champs de radio fréquence abrège la durée de vie de l'homme.
Une étude publiée en 2009 analysant l'évolution du nombre des tumeurs cérébrales entre 1974 et 2003 au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède ne montre pas d'augmentation de cancers du cerveau qui pourrait être liée à l'usage du téléphone mobile[7].
Une vaste étude épidémiologique menée sur le téléphone mobile et la santé, portant sur plus de 10 700 personnes, l’étude Interphone, dont les premiers résultats ont été publiés en mai 2010 dans la revue International Journal of Epidemiology n'avait pas montré de corrélation entre l'utilisation du téléphone mobile ni de risque accru de tumeurs cancéreuses au niveau du cerveau : « aucune augmentation du risque de gliome ou de méningiome n’a été observé en relation avec l’utilisation du téléphone mobile. Une augmentation du risque de gliome a été suggéré aux niveaux d’exposition les plus élevés, toutefois des biais et des erreurs empêchent d’établir une interprétation causale. »[8]
Là où aucune n'a pu établir clairement le danger de ces ondes à faibles doses (en dessous de 2 W/kg sur 10 g), d'autres ont en revanche mis en évidence des risques de tumeurs accrus pour les usages intensifs du téléphone mobile[9] ou la perméabilisation des membranes cellulaires, tel que la barrière hémato-encéphalique[10].
Une étude israélienne financée en partie par l'OMS a cependant démontré que le risque de tumeur de la glande parotide était accentué chez les personnes qui utilisaient leur téléphone mobile plus de 45min par jour[11]. Cependant, comme souvent dans ce genre d'étude épidémiologique, des biais sont possibles, c'est pourquoi le directeur de l'étude, Sigal Sadetski, rappelle « Les résultats d’une seule étude épidémiologique ne constituent pas une base suffisamment solide pour admettre une causalité. Des investigations supplémentaires sur cette association, avec des temps de latence plus importants et un plus grand nombre de gros utilisateurs sont nécessaires pour confirmer nos conclusions »[12]
Les organisations internationales, comme l'ICNIRP[13] (Commission internationale sur la protection contre les radiations non ionisantes), limitent le niveau de puissance des appareils sans fil. Cependant, ces recommandations sont critiquées car elles ne tiennent pas compte des effets non-thermiques (ce qui a été admis par l'ICNIRP).
Les autorités nationales, comme L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET)[14], émettent des avis de prudence tout en favorisant la poursuite des recherches pour dresser un tableau plus complet des risques sanitaires potentiels, notamment des risques éventuels de cancer résultant de l'exposition à des champs de radio fréquence de faible intensité.
Dans ces conditions, certains en appellent à l'application stricte du principe de précaution, dans ce sens l'Agence européenne pour l'environnement, compte tenu des doutes subsistants, préconise de réduire les limites d'expositions actuelles[15],[16].
Le 31 mai 2011, des experts sollicités par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), affilié à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont classé "cancérogènes possibles" les champs électromagnétiques de radiofréquence, dont ceux de la téléphonie mobile[4]. Les conclusions de cette recherche ont aussitôt été relativisées par des fabricants et des industriels, dont la Fédération française des télécoms[17].
Les appareils concernés par le risque sanitaire
Les ondes haute fréquence servent principalement à l'échange de données (WIFI, téléphone mobile, etc) et ne ce sont généralisées que depuis 1999[18], à l'inverse les ondes basse fréquence sont émisent par tous les appareils électriques (ampoule, robot ménager, disjoncteur, etc) et utilisées par le grand public depuis plus longtemps[Quand ?].
Les appareils concernés par le risque sanitaire des télécommunications sont ceux émettant des ondes hautes fréquence, il s'agit, sans que cette liste soit exhaustive, des appareils suivants :
- Téléphone mobile
- Wi-Fi
- WiMAX
- Antenne-relais de téléphonie mobile
- Talkie Walkie
- Courant porteur en ligne
- Bluetooth
- Clavier et souris sans fil
- Manette sans fil de console de jeux
Normes d'exposition du public
Afin de protéger le public des risques liées aux champs électromagnétiques, les gouvernements ont mis en place des limites maximale d'exposition.
En France
Les limites maximale d'exposition en France sont principalement fixées pour protéger le public des effets thermiques[19] (élévation de température) des ondes électromagnétiques.
A ce titre, les associations jugent ces normes obsolètes puisque ces dernières ne protègent pas le public des effets non thermiques (risque de développer des maladies). Les associations demandent l'abaissement de la limite d'exposition à 0,6V/m[20]. Le conseil de l'europe demande quant à lui l'abaissement de la norme à 0,6V/m puis 0,2V/m à moyen terme[21].Appareil concerné Type Limite Antenne Radiodiffusion 28V/m[22] Antenne-relais de téléphonie mobile GSM 900 41V/m[23] Antenne-relais de téléphonie mobile GSM 1800 58V/m[24] Antenne-relais de téléphonie mobile UMTS (3G) 61V/m[25] Téléphone mobile DAS 2W/kg[26] Principauté de Monaco
Appareil concerné Limite Antenne Relais de téléphonie mobile 4V/m à 6V/m[27] (selon localisation) La recherche sur les risques sanitaires
Recensement des études sur le sujet
Études portant sur les ondes électromagnétiques Année Sujet Résultats Auteur Lien 1998 Exposition d'embryons de
poulet à un téléphone mobile
pendant 21 jours72,3% de décès pour les embryons exposés
11,9% de décès pour les embryons non exposésBastide Madeleine
Université Montpellier IAbstract 2000-2004 Étude REFLEX Ruptures simples et doubles de brins d'ADN sur les cellules humaines Union Européenne Étude complète (english) 2003 Étude en aveugle sur le bien être des personnes exposées aux ondes L'hypothèse que l'exposition aux ondes n'est pas la cause des résultats est rejetée[28]. Relation significative entre les champs de type UMTS et le bien être[29].
Prof. dr. ir. A.P.M. Zwamborn Dr. ir. S.H.J.A. Vossen Ir. B.J.A.M van Leersum Ing. M.A. Ouwens W.N. Mäkel, Statistician (CRF)
Étude entière (english) 2006 Études des effets non thermiques des ondes sur les rats Dommages sur l'ADN[30] et les chromosomes[31]. Centro de Estudos em Estresse Oxidativo, Departamento de Bioquímica, ICBS, Universidade Federal do Rio Grande do Sul, Porto Alegre, RS, Brazil Abstract 2010 Étude Interphone - Un risque plus faible pour les gliomes et les méningiomes lié au fait d’avoir jamais été un utilisateur régulier de téléphone mobile peut refléter un biais de participation ou d'autres limitations méthodologiques.
- Aucun risque élevé pour les gliomes ou les méningiomes n’a été observé ≥10 ans après la première utilisation de téléphone mobile.
- Un risque accru de gliomes, et dans une bien moindre mesure de méningiomes, a été suggéré dans le plus haut décile de temps d'appel cumulé, pour les sujets ayant déclaré une utilisation habituelle du téléphone du même côté de la tête que celui de leur tumeur et, pour les gliomes, des tumeurs dans le lobe temporal.
Les biais et les erreurs limitent la force des conclusions que l'on peut tirer de ces analyses et empêchent d'établir une interprétation causale.
[Qui ?] OMS communiqué 2010 Étude en aveugle sur le téléphone domestique sans fil et le WiFi Les symptômes décrits par les participants[32] sont : - Trouble de la mémoire
- Difficulté de concentration
- Trouble de la vision
- Trouble du sommeil
- Ne se sent pas bien[33]
- Maux de tête
- Étourdissement
- Acouphènes
- Fatigue chronique
- Palpitations cardiaques
De plus :
Le rythme cardiaque de 40% des participants a changé[34]National Institute for the Study and Control of Cancer and Environmental Diseases “Bernardino Ramazzini” Étude (english) 2010 Effets des antennes relais chez les grenouilles Nous avons exposé des oeufs et des têtards de grenouille commune (temporaria de Rana) au rayonnement électromagnétique de plusieurs antennes-relais de téléphonie mobile situées à une distance de 140 mètres.
Les mesures d'ondes effectuées montrent une exposition de 1.8V/m à 3.5 V/m.
- 90% de mortalité chez le groupe exposé
- 4,2% de mortalité chez le groupe non exposé
Balmori A Abstract (en) 2011 Le téléphone mobile modifie le bourdonnement des abeilles Le son produit par les abeilles a été enregistré et analysé. Les audiogrammes et les spectrogrammes ont révélé que les téléphones mobiles actifs ont un impact dramatique sur le comportement des abeilles, à savoir en modifiant le bourdonnement des abeilles.[35]
Les abeilles sont sensibles aux champs électromagnétiques produits par les téléphones mobiles, les changements observables du comportement des abeilles ne sont pas isolés et sont reproductibles. Bien que les téléphones mobiles ne soient pas présents à proximité des abeilles dans la vie réelle, cette étude fournit des éléments pour le lancement d'autres d'expériences impliquant d'autres appareils placés plus loin des abeilles.[36]
Daniel Favre Étude complète (en) 2011 (Brésil) Fort taux de décès par cancer près des antennes relais de téléphonie mobile Selon l'étude, plus de 80% des personnes qui sont mortes à Belo Horizonte à cause de type spécifique de cancer vivaient à moins de 500 mètres des 300 antennes relais de téléphonies mobiles identifiées de la ville. Les scientifiques ont trouvés qu'entre 1996 et 2006 : 4924 personnes sont mortes d'un type de cancer qui peut avoir été causé par les ondes électromagnétiques : tumeurs de la prostate, du sein, du poumon, des reins et du foie.
Cependant, le cancer était une maladie multi-factorielle, il est impossible d'isoler l'effet seul des ondes électromagnétiques.
Federal University of Minas Gerais (Brésil) Presse (en) Controverse autour des experts dans les études d'inocuité
Les inspecteurs de l'Inspection générale des affaires sociales se sont interrogés en 2006 sur le respect des procédures de contrôle dans le cadre de la désignation d'un groupe de dix experts ayant participé à une étude sur l'innocuité ou non des ondes électromagnétique et ont relevé que trois de ces experts n'avaient pas été exclus du groupe malgré l'existence de liens directs et indirects avec des opérateurs[37],[38]. L'IGAS à cependant affirmé que rien ne permet de mettre en cause le travail fait par le groupe d'experts[39].
Le CIRC, qui a entre autres, participé à la réalisation de l'étude Interphone[40] a exclu en mai 2011 un chercheur de son comité d'expert pour conflit d'intérêt[41].
Les oppositions et controverses
Opposition au téléphone mobile pour les enfants
La Ville de Lyon a demandé aux parents, par le biais d'une campagne de communication, de renoncer à l’usage du téléphone mobile pour les enfants de moins de 12 ans, au moyen d'une affiche qui déclare : Le portable avant 12 ans c'est non ! [42]
Jurisprudence
L’application du principe de précaution à l'installation antennes relais fait l’objet de nombreux recours de la part des associations de riverains, mais les juridictions administratives sont partagées quant à l’éventuelle application de ce principe aux antennes de téléphonie mobile. Le 4 février 2009, la cour d'appel de Versailles a condamné « l'entreprise Bouygues Telecom à démonter sous quatre mois ses antennes relais installées à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon » en reconnaissant « l'exposition à un risque sanitaire »[43] et en invoquant le « principe de précaution »[44].
Le 24 février 2010, la cour d'appel d'Angers a annulé l’ordonnance du Tribunal de Grande Instance d’Angers du 5 mars 2009 qui interdisait la pose des antennes relais sur le clocher d’une église en application du principe de précaution[45].
Dans son arrêt du 19 juillet 2010, le Conseil d’Etat énonce que le principe de précaution défini à l'article 5 de la Charte de l'environnement ne fait pas obstacle à l'implantation d'antennes-relais[46]. Statuant sur un pylône de relais de téléphonie mobile dans le périmètre d'un site classé à Amboise, la plus haute jurdiction administrative estime qu'en l'état des connaissances scientifiques sur les risques d'exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les antennes de relais de téléphonie mobile, les autorités publiques n’ont pas commis d’erreur d’appréciation des risques en acceptant le projet d’installation qui, selon le Conseil d’État, participe à la mission de service public d'accès de tout le territoire à la téléphonie mobile.
En décembre 2009, un tribunal professionnel italien a jugé en appel qu'une tumeur bénigne du nerf trijumeau était liée à l'usage intensif du téléphone mobile pendant dix ans dans un cadre professionnel[47].
Perspectives
Les études en cours étendent le champ des investigations pour prendre en compte notamment les rayonnements à très basse fréquence et les effets à très long terme. Les résultats attendus devraient permettre d'établir les limitations d'usage pour contenir les risques et définir des normes internationales. Certaines nouvelles technologies de réseau sans fil actuellement à l'étude permettraient de réduire la puissance émise à des niveaux inférieurs au bruit en la rendant ainsi, espère-t-on, inoffensive pour la santé humaine.
Il est possible de limiter son exposition aux ondes électromagnétiques en :
- Évitant de téléphoner trop longtemps (privilégier les SMS) ;
- Utilisant une oreillette filaire (non Bluetooth par exemple) ;
- Évitant de téléphoner dans de mauvaises conditions (2 "briques" de réseau ou moins) ou en se déplaçant ;
- Ne collant pas son oreille au début de la conversation (recherche du numéro et 2 à 3 secondes après que le correspondant ait décroché). En effet, le mobile émet à puissance maximale à cet instant avant d'adapter et réduire sa puissance d'émission.
Des études en rétro-perspective ont permis de retrouver des publications de la fin du XIXe siècle qui alertaient le public au sujet des dangers de l'exposition au rayonnement des postes téléphoniques [réf. nécessaire].
La secrétaire d'État Chantal Jouanno s'est déclarée le 27 février 2009, quelques semaines après le jugement de la Cour d'appel de Versailles (cf. infra), favorable à l'interdiction de l'utilisation des téléphones mobiles par les enfants, le risque zéro n'existant pas. Elle précisait que « sans être catastrophistes, peut-être devrons-nous un jour rendre l'oreillette obligatoire pour tout le monde » [48]. Devant l'inquiétude de la population, le gouvernement organise d'ailleurs un grand débat dit « Grenelle des ondes ».
Annexes
Bibliographie
- Pierre Zweiacker, Vivre dans les champs électromagnétiques, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « focus science »,2010.
Documentation
- [PDF] Avancement de l'étude Interphone coordonnée par l'IARC Centre international de recherche sur le cancer
- [PDF] Avis de l'AFSSE (Agence française de sécurité sanitaire et environnementale) sur la téléphonie mobile 2005
- [PDF] Rapport des Sénateurs français JL. Lorrain et D. Raoul
- [PDF] Rapport Zmirou
- [PDF] Recommandation du Conseil, du 12 juillet 1999, relative à la limitation de l'exposition du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz)
Articles connexes
- Pollution électromagnétique
- Débit d'absorption spécifique
- Téléphonie mobile
- Wi-Fi
- WiMAX
- Bluetooth
- Sensibilité électromagnétique
- Base Transceiver Station
- Antenne-relais de téléphonie mobile
- Robin des Toits
- Sensibilité électromagnétique
- Full Signal
Liens externes
- Dossier Téléphonie Mobile du Ministère français de la Santé
- Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP)
- (fr) Association nationale Robin des Toits : pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil
Notes et références
- Risques sanitaires des télécommunications#Recensement des études sur le sujet
- Risques sanitaires des télécommunications#Recensement des études sur le sujet
- http://www.lepoint.fr/actualites-societe/le-telephone-portable-stresse-les-tomates/920/0/223666 "Nous ne nous attendions pas à une telle réaction. Les plantes se sont défendues comme si elles avaient été blessées ou abîmées par du gel ou par une forte canicule"
- Monde
- Survivre au téléphone mobile et aux réseaux sans fil, Catherine Gouhier, Maxence Layet, Michèle Rivasi, Le courrier du Livre - Collection Ecologie, ISBN 978-2-7029-0696-5, mars 2009.
- (fr)OMS | Le Projet international CEM Projet d'évaluation des effets sur la santé et sur l'environnement de l'exposition aux champs électriques et magnétiques compris dans les fréquences de 0 à 300 GHz.
- Isabelle Deltour, Christoffer Johansen, Anssi Auvinen, Maria Feychting, Lars Klaeboe, Joachim Schüz, « Time Trends in Brain Tumor Incidence Rates in Denmark, Finland, Norway, and Sweden, 1974–2003 », Journal of the National Cancer Institute
- “Etude Interphone : pas d’augmentation du risque de tumeur du cerveau pour les utilisateurs de téléphone mobile” sur le site http://www.mobile-et-sante.fr
- Cellular Phone Use and Risk of Benign and Malignant Parotid Gland Tumors A Nationwide Case-Control Study -- Sadetzki et al., 10.1093/aje/kwm325 -- American Journal of Epidemiology
- Comobio - SP6
- Le téléphone mobile : à utiliser avec modération - DegroupNews.com
- Futura Science
- (en) www.icnirp.de Commission internationale sur la protection contre les rayonnements non ionisants.
- Afsset, agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail Avis de l'AFSSET concernant les effets biologiques des ondes électromagnétiques
- Dépêche de l'Agence Européenne pour l'Environnement
- http://www.icnirp.org/documents/emfgdl.pdf ICNIRP guidelines
- Cancer et mobiles : la polémique de trop ?
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Wi-Fi "Les iBooks d’Apple furent, en 1999, les premiers ordinateurs à proposer un équipement Wi-Fi intégré"
- http://cll-phone-blog.blogspot.com/2011/07/normes-de-securites.html Voir l'image en bas de l'article. L'A.N.S.E.S. déclare : Les effets thermiques ont "principalement" conduit à l'établissement des valeurs limites en vigueur aujourd'hui.
- http://www.robindestoits.org/Villes-pilotes-a-06V-m-poursuivons-le-mouvement-11-05-2009_a836.html
- http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta11/FRES1815.htm "8.2.1. de fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre;"
- http://www.anfr.fr/fr/faq/questions-reponses/faq_categorie/exposition-du-public27.html
- http://www.anfr.fr/fr/faq/questions-reponses/faq_categorie/exposition-du-public27.html
- http://www.anfr.fr/fr/faq/questions-reponses/faq_categorie/exposition-du-public27.html
- http://www.anfr.fr/fr/faq/questions-reponses/faq_categorie/exposition-du-public27.html
- http://www.anfr.fr/fr/faq/questions-reponses/faq_categorie/exposition-du-public27.html
- http://www.monaco.maprincipaute.com/actu/actudet_--Haro-sur-les-ondes-electromagnetiques-_loc-1649170_actu.Htm "Les autorités se sont inspiré des législations les plus sévères, notamment celles de la Suisse. « La limite globale de 6 volts/mètre est valable pour tout Monaco, détaille Marie-Pierre Gramaglia. La petite exception correspond aux zones de passage à l'intérieur des bâtiments où la limite de 4 volts/mètre pour la téléphonie mobile est portée à 6 volts/mètre. »"
- From our research it is concluded that our hypotheses to find no causal relation between the presense of RF-fields and the measured parameters is rejected.
- We have found a statistically significant relation between UMTS-like fields with a field strength of 1 V/m and the Well Being.
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16978664 "cellular telephone may cause biological effects, such as DNA damage"
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16978664 "was used to investigate the occurrence of chromosomal damage"
- Voir l'abstract page 273
- "feeling unwell" page 273
- Forty percent of the subjects experienced some changes in their HRV
- http://www.springerlink.com/content/bx23551862212177/fulltext.html Traduction de l'abstract
- http://www.springerlink.com/content/bx23551862212177/fulltext.html 4 Discussion
- http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/3174096001013/enquete-financement-relais-mobiles.fr.html
- http://portail.documentation.developpement-durable.gouv.fr/cgedd/document.xsp?id=Cgpc-OUV00000816&qid=sdx_q0&n=1&q=&depot=notices
- http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000700/index.shtml "aucune raison de considérer avec suspicion le travail fait par le groupe d'experts"
- http://www.pdf-archive.com/2011/06/01/pr200-f-1/pr200-f-1.pdf "Le CIRC en étant le coordinateur" (page 2)
- http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jdF3MfA8NtzMkvl-1JMStm5-wyHA?docId=CNG.17850b2507a4769be5a72d9712bac45d.511 "Un des experts, Anders Ahlbom, de l'Institut Karolinska de Suède, a été exclu du groupe de travail, étant au conseil d'administration d'une société de conseil travaillant auprès d'entreprises de télécommunications"
- http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/AfficheLyon.pdf
- « Bouygues condamné à démonter des antennes mobiles », Libélyon, 5 février 2009.
- « Téléphones portables : bientôt un "Grenelle des antennes" ? », Rue89, 6 février 2009.
- “Angers (49) : la Cour d’appel annule l’ordonnance du TGI” sur le site http://www.mobile-et-sante.fr
- “Le principe de précaution est opposable en droit de l'urbanisme... mais pas contre les antennes-relais” sur le site d’information juridique des collectivités territoriales http://www.localtis.info
- La Cour d’Appel a jugé que le téléphone mobile était responsable de ses handicaps - ITALIE - 16/12/2009, Robin des Toits
- Portables : Le risque zéro n'existe pas., dépêche du 27 février 2009 sur le site du Nouvel Observateur
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