Pénestin

47° 29′ 01″ N 2° 28′ 24″ W / 47.4836111111, -2.47333333333

Pénestin
La Mairie
Administration
Pays	France
Région	Bretagne
Département	Morbihan
Arrondissement	Vannes
Canton	La Roche-Bernard
Code commune	56155
Code postal	56760
Maire Mandat en cours	Jean-Claude Baudrais 2008-2014
Intercommunalité	Communauté d'agglomération Cap Atlantique
Site web	Site de la mairie
Démographie
Population	1 820 hab. (2006[1])
Densité	84 hab./km²
Aire urbaine	70 248 hab. ()
Gentilé	Pénestinois, Pénestinoise
Géographie
Coordonnées	47° 29′ 01″ Nord        2° 28′ 24″ Ouest / 47.4836111111, -2.47333333333
Altitudes	mini. 0 m — maxi. 38 m
Superficie	21,69 km2
Localisation carte nationale

Pénestin-sur-Mer (Penestein en gallo, Pennestin en breton) est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

Géographie

Localisation

	Pen-Lan (Billiers) Océan Atlantique / Estuaire de la Vilaine	Billiers La Vilaine	Arzal La Vilaine
	Océan Atlantique	N	Camoël
		O    Pénestin    E
		S
	Océan Atlantique	Pont-Mahé (Assérac)	Assérac

Terroir agricole, formant une pointe entre l'estuaire de la Vilaine au nord et la baie de Pont-Mahé au Sud, la commune fait partie de la Presqu'île de Guérande.

Avec ses 25 kilomètres de littoral, Pénestin est la commune le plus au sud du Morbihan. Sa superficie est de 2169 hectares et le point culminant est Berniguet (35 mètres).

Pénestin se situe sur la côte atlantique bretonne, à l'embouchure de la Vilaine. La situation géographique de Pénestin et la qualité de sa desserte la rendent facilement accessible depuis les agglomérations de Nantes et de Rennes.

La commune de Penestin est aussi réputée pour le nombre de ses contentieux d'urbanisme. En effet, comme la plupart des communes du littoral, elle subit une forte pression immobilière. Deux tiers des résidences sont des résidences secondaires^[2]. Le nouveau PLU (plan local d'urbanisme) a été annulé le 30 décembre 2008 car ne respectant pas la loi littoral^[3].

Histoire

Ancienne Trève de la paroisse d'Assérac, la paroisse de Pénestin est créée en 1767. Elle est composée des frairies du bourg, de l'Armor et de Tréhiguier.

Incluse dans la Chatellenie d'Assérac, et anciennement rattachée à la Sénéchaussée de Guérande (ou de Campsillon) jusqu'à la Révolution Française, la commune est créée en 1790.

Bien qu'alors rattachées à l'évéché de Nantes, Pénestin, Camoël et Férel seront incluses dans le département du Morbihan.

Histoire linguistique

On ne sait pas grand chose des langues parlés en Armorique durant le Moyen Âge apr les constructeurs de Mégalithe. En - 2000, des populations indo-européennes venue du nord du Caucase s'imposent dans la région. Ils imposent aussi leur langue indo-européenne qui, par autoévolution régionale, deviendra le gaulois dans nos régions.

En 1806, Selon la recherche de Charles Coquebert de Montbret mandaté par Napoléon pour définir la frontière linguistique entre le français et le breton, la commune de Pénestin était bretonnante et faisait face à Herbignac, commune de langue française. En 1843, selon le dictionnaire d'Ogée, la commune est devenu francophone. La commune a donc parlé une langue celte pendant environ 3800 ans. Elle parle une langue latine depuis 200 ans.

Blasonnement

Les armoiries de Pénestin se blasonnent ainsi : D'or à un navire d'argent*, habillé et flammé du même, voguant sur une trangle ondée d'azur, à la bordure gironnée d'or et d'azur. Il y a là violation de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (argent sur or).

Administration

Démographie

Lieux et monuments

Monuments

L'Eglise Saint-Gildas (XIX^e siècle)

L'église Saint-Gildas

L'église Saint-Gildas, construite au XIX^e, est de style néogothique. Elle remplace une église plus ancienne, située dans l'actuel cimetière.

Le Port de Théhiguier

Le petit port de pêche de Tréhiguier est un port situé sur la Vilaine, entre la Barrage d'Arzal et l'estuaire. Il est composé de quelques maisons anciennes, de l'ancienne chapelle Saint-Yves et d'un ancien phare aujourd'hui transformé en musée de la Mytiliculture.

• Le Musée de la Mytiliculture (phare de Tréhiguier)

Le phare de Tréhiguier situé à l'embouchure de la Vilaine servait à l'époque à diriger les marins dans le port en empruntant le chenal signalé par le clignotement de son feu et de celui du phare du Scal. La date de construction, écrite sur l'édifice est de 1881, récemment, l'intérieur du phare a été réaménagée en exposition de l'histoire du phare ainsi qu'une grande exposition de la mytiliculture, il est proposé toute l'histoire des moules de bouchots, leur développement à travers les saisons et leur culture. Des informations sur le phare ainsi que les costumes utilisés à l'époque sont présentés à la fin de l'exposition, suivi d'une vidéo sur la mytiliculture. Gardiens :

• De 1951 à 1961 : Mme Le Bail et Mme Suzanne Lescop
• Le 4 septembre 1961, les époux Jean Bernard prennent possession des lieux
• Marie Thérèse Bernard devient la gardienne

Dans l'exposition se trouve un texte décrivant le phare ainsi qu'un récit de Marie Thérèse^[5] : Avant que tout soit électrifié, le phare fonctionnait avec des lampes à pétrole, de magnifiques lampes. Avec l'électrification on a installé un système d'horlogerie à mercure commandant le clignotement. Quatre occultations en douze secondes dont une prolongée... L'automatisme est venu en 1972. Il fallait s'occuper aussi du petit phare du Scal, indispensable à la navigation. Celui-ci à feux tournants était alimenté avec de grosses batteries, qu'il fallait surveiller... Il y avait aussi les balises à surveiller : les pêcheurs indiquaient si l'une ou l'autre était défectueuse. Marie Thérèse Bernard a assuré la surveillance du phare et des quatre balises de l'embouchure de la Vilaine jusqu'au 10 octobre 1991 puis le phare de Tréhiguier a perdu ses fonctions, tout le matériel qui a servi pendant de longues années a été expédié au Musée de la Marine de Groix sous la surveillance des Phares et Balises. Deux ampoules sont exposées, une ayant une valeur de puissance de 6000 Watts et pesant 3.3 Kg et une autre d'une puissance de 3000 Watts d'un poids de 1.8 Kg.

• L'ancienne Chapelle Saint-Yves
• Maison ancienne, manoir
• Une maison de Tréhiguier possède une tapisserie classée monument historique^[6].

• 

  Une Ampoule du phare

• 

  Le Manoir de Tréhiguier (XVI^e siècle)

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Lieux naturels

Le bord de Mer

• 

  Les rochers des demoiselles

• 

  La plage de la Mine d'Or

• 

  Les dunes de Ménard

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Personnalités liées à la commune

• Lucien Petit-Breton, premier coureur cycliste à avoir remporté deux tours de France d'affilée, en 1907 et 1908, est enterré au cimetière de Pénestin et a donné son nom au complexe polyvalent de la commune.
• Jean Émile Laboureur, peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français, né à Nantes en 1877, mort à Pénestin en 1943. Deux reproductions de ses œuvres sont visibles à Pénestin: l'une dans la salle du conseil de la mairie, la seconde face au centre nautique.
• Raphaëla le Gouvello véliplanchiste, ambassadrice du développement durable

Voir aussi

• Liste des communes du Morbihan
• La Baule - Presqu'île de Guérande

Notes et références

Liens externes

• Pénestin sur le site de l'Institut géographique national
• Site de la mairie

v · Communauté d'agglomération Cap Atlantique
Plus de 15 000 habitants	Guérande • La Baule-Escoublac
Plus de 3 500 habitants	Le Croisic • Herbignac • Le Pouliguen • Saint-Lyphard • La Turballe
Moins de 3 500 habitants	Assérac • Batz-sur-Mer • Camoël (56) • Férel (56) • Mesquer • Pénestin (56) • Piriac-sur-Mer • Saint-Molf •
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