Pyramide de Khéops

Pyramide de Khéops
Grande pyramide
Pyramides d'Égypte et de Nubie
Image illustrative de l'article Pyramide de Khéops
Commanditaire Khéops
IVe dynastie
Autre nom ȝḫt ḫwfw
L'horizon de Khéops
Construction vers -2560
Type Pyramide à faces lisses
Hauteur initiale 146,58 m (~ 280 coudées)

aujourd'hui 137 m

Base ~ 230,35 mètres (~ 440 coudées)
Volume 2 592 341 m³
Inclinaison 51°50'34"
Pente 14/11
Coordonnées 29° 58′ 44″ N 31° 08′ 02″ E / 29.978889, 31.13388929° 58′ 44″ Nord
       31° 08′ 02″ Est
/ 29.978889, 31.133889
  
Situation sur carte Égypte
Grande pyramide

La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est un monument construit par les Égyptiens de l'Antiquité, formant une pyramide à base carrée de 137 m de hauteur[note 1]. Tombeau du pharaon Khéops, elle fut édifiée il y a plus de 4 500 ans, sous la IVe dynastie, au centre d'un vaste complexe funéraire se situant à Gizeh en Égypte.

Si elle est la seule des sept merveilles du monde de l'Antiquité à avoir survécu jusqu'à nos jours, elle est également la plus ancienne. Durant des millénaires, elle fut la construction humaine de tous les records : la plus haute, la plus volumineuse et la plus massive. Ce monument phare de l'Égypte est depuis plus de 4 500 ans scruté et étudié sans relâche. Le tombeau, chef-d'œuvre de l'Ancien Empire égyptien, est la concentration et l'aboutissement de toutes les techniques architecturales mises au point depuis la création de l'architecture monumentale en pierre de taille par Imhotep pour la pyramide de son souverain Djéser. Toutefois, les nombreuses particularités architectoniques et les exploits atteints en font une pyramide à part qui ne cesse de captiver l'imagination des êtres humains.

Sommaire

Rôle au sein du complexe funéraire

La pyramide de Khéops fait partie d'un complexe plus large, constitué :

  • d'un temple funéraire en deux parties, une basse appelée « temple de la vallée » et une partie haute située à proximité de la pyramide, ces deux parties étant reliées par une chaussée servant de galerie de communication[note 2] ;
  • d'un ensemble composé de la pyramide de Khéops, de trois pyramides de reines, d'une pyramide satellite (pyramide G1D), ceint d'une muraille, relié à la galerie de communication par l'intermédiaire de la partie haute du temple ;
  • de multiples mastabas regroupés en trois cimetières ou villes de mastaba situées à l'orient derrière les pyramides des reines, au sud de la grande pyramide et à l'occident de la pyramide du roi, dans le désert.

Architecture

La pyramide de Khéops a bénéficié, pour son érection, des développements et des innovations techniques des pyramides de son père Snéfrou à Dahchour. Elle ne semble avoir subi aucun changement de plans à l'extérieur. Ce point est par contre sujet à discussions en ce qui concerne l'intérieur du monument. Deux écoles s'affrontent ; il y a les partisans d'un projet unique et les partisans de trois projets successifs[1]. Il semble que l'architecte en fut le vizir Hémiounou.

Vue en coupe et distribution interne de la pyramide de Khéops
Système de couverture, entrée de la pyramide de Khéops

La pyramide de Khéops en quelques chiffres clefs :

  • Base de la pyramide : 440 coudées royales anciennes, soit environ 230,5 mètres. Valeurs empiriques d'aujourd'hui au sud : 230,454 m ; nord : 230,253 m ; ouest : 230,357 m ; est : 230,394 m ;
  • Hauteur initiale : 280 coudées royales anciennes, soit environ 146,7 mètres, mais sa hauteur réelle n'est aujourd'hui que 137 mètres seulement[2] ;
  • Périmètre : 922 m ;
  • Surface : 53 056 m² ;
  • Volume : 2 592 341 m³ ;
  • Masse : 5 000 000 t[2] ;
  • Orientation : faces orientées sur les quatre points cardinaux (erreur: ~ 3') ;
  • Masse par bloc : chaque bloc de pierre calcaire polie pèse en moyenne 2,5 t ;

La distribution interne

Percée d'Al-Mamoun

L'entrée de la pyramide (1), située sur la face nord de la pyramide à une hauteur de 15,63 mètres[3], est surplombée par un système de décharge avec voûtes et linteaux monolithiques. Sa fonction est de protéger le couloir descendant de la masse située au-dessus. Cependant les dimensions de cette voûte semblent disproportionnées quand on considère les charges relativement faibles en cet endroit. Avait-elle une fonction plus symbolique[note 3] ?

Cette entrée aurait été fermée au moyen d'une pierre mobile ce qui confirmerait les indications de l'auteur antique Strabon. Ce type de dispositif de fermeture était déjà connu à Dahchour[4].

On accède aujourd'hui aux infrastructures par la percée qu'effectua le calife Al-Mamoun en 820. Le revêtement lisse de la pyramide était encore en place à cette époque et masquait le dispositif de fermeture antique[note 4]. Elle fut creusée quelques mètres sous la véritable entrée et débouche sur le couloir ascendant, juste derrière les blocs bouchons (3).

Le plan de la grande pyramide de Khéops est composé de trois niveaux principaux.

La descenderie et la chambre souterraine

Le couloir descendant, incliné de 26°26'46" et long de 105 mètres[3], aboutit à un couloir horizontal long de 8,90 mètres[3] menant à la chambre souterraine (4). Cette dernière, ainsi qu'une grande partie de la descenderie, a été creusée dans la roche naturelle et demeure inachevée. Dans le mur sud fut ébauché un corridor de seize mètres[3] de long ne débouchant sur rien. Un décaissement fut pratiqué dans le sol de la chambre. Les ingénieurs John Shae Perring et Howard Vyse y pratiquèrent, au début du XIXe siècle, un puits profond de 11,60 mètres ; lequel, espérèrent-ils, les conduirait jusqu'à la chambre sépulcrale. Leurs pensées étaient alors inspirées par le voyageur grec Hérodote selon qui le corps de Khéops reposait sur une île, entourée d'un canal et située en dessous de l'actuelle chambre souterraine. Leurs recherches ne menèrent à rien.

L'aspect inachevé de la chambre souterraine semble prouver qu'elle constitue un premier projet abandonné, l'architecte ayant opté ensuite pour un aménagement dans la maçonnerie de la pyramide[5].

Quelques vues de la chambre souterraine en 1910
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Le couloir ascendant, le boyau et la chambre de la reine

La percée d'Al-Mamoun mène le visiteur directement dans le couloir ascendant. Ce dernier fut aménagé par l'architecte de la grande pyramide dans l'appareillage de pierre existant, en perçant le plafond de la descenderie à 25 mètres de l'entrée[6]. Ce couloir est constitué de pierres placées en lits horizontaux sur plusieurs mètres. Il se prolonge ensuite avec une maçonnerie appareillée jusqu'à son extrémité. Trois blocs ceintures sont placés à intervalles réguliers dont leur destination était très probablement d'accueillir des herses de fermeture[7]. Or, cette option a dû être rejetée pendant la construction, l'architecte ayant opté pour la mise en place de trois blocs bouchons de granite (3), blocs demeurant toujours aujourd'hui en bas du couloir ascendant.

L'embranchement a la particularité d'offrir un accès à chaque niveau de la pyramide : tout d'abord à la descenderie, par un boyau reliant le bas de la grande galerie (9) à la grotte (12) et creusé à même la maçonnerie par les constructeurs, ensuite à la chambre de la reine (7), par un couloir horizontal (8), et enfin à la chambre du roi (10), en empruntant la grande galerie (9).

Un boyau, reliant le bas de la descenderie au niveau du rocher naturel à un endroit appelé la « grotte » (12), fut creusé par les constructeurs. Il permettait l'évacuation des débris produits par les travaux dans la chambre souterraine. Ce puits fut rendu inopérant dès la pose des premières assises de pierres mais remis en fonction et accessible depuis l'embranchement lorsque la construction était presque terminée[8].

Le couloir menant à la chambre de la reine (8) est appareillé dans une maçonnerie de belles pierres calcaires. Des particularités figurent sur ses murs tels que des faux joints et des joints anormalement croisés. Il y eut de nombreuses tentatives d'investigation (forages, mesures microgravimétriques) afin de déceler des couloirs secrets mais celles-ci furent sans succès[9].

On accède à la chambre de la reine (7) (qui, en réalité, n'a jamais été destinée à une reine mais fut nommée ainsi par les explorateurs arabes). Cette chambre de base carrée[10], placée dans l'axe est-ouest de la pyramide, possède une couverture en voûte avec pierre disposées en chevrons. Une niche, protégée par une voûte en encorbellement, fut aménagée dans le mur est de la chambre. Une percée dans cette niche soulève aujourd'hui de nombreux débats. L'égyptologue Gilles Dormion a remarqué que cette sape s'avère être un boyau maçonné de cinq mètres (donc prévu par les constructeurs) prolongé par une sape de voleur de dix mètres[11]. La fonction de cette niche est toujours inconnue.

Comme la chambre du roi cette pièce était munie de deux conduits dits de "ventilation" aménagés dans ses murs nord et sud. Ils étaient masqués par des dalles de fermeture qui ont été découvertes au XIXe siècle lors des explorations approfondies du monument[12].

Ces conduits ont fait l'objet de plusieurs campagnes d'exploration dont la première en 1993 a été baptisée le projet Upuaut[note 5].

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La grande galerie, l'antichambre et la chambre du roi

La grande galerie (9) est l'élément architectural le plus impressionnant et le plus élaboré de l'Ancien Empire. D'une longueur de 47,80 mètres et d'une hauteur de 8,60 mètres par rapport à la verticale, la galerie est inclinée de 26°10'16"[13]. Elle est surmontée d'une magnifique voûte en encorbellement sur quatre faces (technique héritée de la pyramide rouge et de la pyramide rhomboïdale à Dahchour) la protégeant des charges. Une marche à l'extrémité supérieure de cette galerie donne sur une antichambre (11) menant à la chambre du roi (10). Cette antichambre comportait un système de fermeture avec herses obstruant le passage mais aujourd'hui disparues[note 6].

La chambre du roi est un magnifique ouvrage de granite[note 7] de 10,47 mètres sur 5,23 mètres (soit vingt coudées sur dix coudées) et d'une hauteur de 5,84 mètres[14]. La chambre est surmontée par une imposante couverture de blocs de granite répartis sur cinq niveaux[14], le dernier niveau étant surmonté d'une voûte de décharge avec pierres disposées en chevrons[14]. c'est dans cet espace que fut trouvée la seule inscription permettant d'attribuer, avec certitude, cette pyramide à Khéops. Le toit de cette couverture s'élève à plus de vingt mètres du sol de la chambre. Un sarcophage en granite, vide et sans couvercle, est disposé à l'ouest de la chambre[14]. Comme dans la chambre de la reine, deux conduits de ventilation (10) s'élèvent depuis la chambre du roi vers les faces de la pyramide[14],[note 8].

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Recherche de chambres inconnues

Bien que nombre d'auteurs arabes aient relaté la découverte du corps du pharaon accompagné de son trésor funéraire, les contradictions que l'on peut relever dans ces différents récits sèment le doute sur la véracité de ces témoignages souvent réalisés des siècles plus tard. Cette incertitude, ainsi que la réputation d'inviolabilité de la grande pyramide, incite de nombreux archéologues et historiens à rechercher la chambre funéraire qu'ils supposent toujours cachée dans la masse du monument. Cette recherche s'est accentuée ces vingt dernières années aidée en cela par les nouvelles technologies de mesure et de détection.

La superstructure

Les mesures de la pyramide

Les blocs de parement de la pyramide de Khéops

C'est l'égyptologue William Matthew Flinders Petrie qui, au XIXe siècle, est le premier à avoir attiré l'attention sur l'extraordinaire précision obtenue par les anciens Egyptiens[15]. Les quatre faces mesurent à leur base : 230,45 m au sud, 230,25 m au nord, 230,35 m à l'ouest et 230,39 m à l'est. L'erreur obtenue pour un carré parfait est de seulement 20 cm (seulement 4,4 cm selon Mark Lehner[16]). L'erreur moyenne sur les angles droits de la base est de 0° 3´ 6". L'erreur moyenne sur l'orientation suivant les quatre points cardinaux est aussi de 0° 3´ 6". La base de la pyramide a été nivelée avec une erreur de quelques centimètres.

Les assises et le revêtement

Il est plus aisé de décrire l'aspect externe de la pyramide que le massif interne dont la conception n'est pas certaine. Le boyau, reliant la grande galerie à la descenderie, nous permet tout de même d'entrevoir la maçonnerie du massif de la pyramide qui se limite à un libage de blocs de calcaire grossièrement équarris. Les pierres de la grande pyramide ont des dimensions variant en fonction de la hauteur à laquelle elles se trouvent. Il semblerait évident de constater que plus on se rapproche du sommet de la pyramide et plus la hauteur des assises diminue. Or, cette règle n'est pas applicable ici. Les assises diminuent de hauteur jusqu'à un certain niveau au-dessus du sol puis, à partir de celui-ci augmentent en taille jusqu'à diminuer encore et ainsi de suite. Il existe ainsi dix-huit groupes d'un nombre variable d'assises. L'égyptologue Georges Goyon explique cette particularité par la provenance et la nature des matériaux employés, une carrière de calcaire dont le sous-sol est composé de strates d'épaisseurs variables. La pyramide est aujourd'hui composée de 201 assises d'une hauteur moyenne de 0,69 mètre, les dernières ayant disparu et le sommet se réduisant à une plate-forme de quelque cent mètres carrés. La pyramide ne représente pourtant pas un volume entièrement artificiel. Les égyptiens bénéficièrent en effet d'une éminence rocheuse sur laquelle ils édifièrent le corps de la maçonnerie. La limite supérieure de cette éminence est bien visible au niveau de la grotte. Cette particularité pose encore plus le problème de l'extrême précision avec laquelle ils accomplirent le nivellement de la base sur ses quatre côtés.

Le parement, originellement composé de pierres en calcaire fin de Tourah, a presque complètement disparu. Il n'en subsiste plus que quelques blocs au niveau de la base[17], reposant sur les pierres du socle.

À propos de la maçonnerie, Flinders Petrie note que :

« Plusieurs mesures ont été faites de l'épaisseur des joints entre les pierres de parement. L'épaisseur moyenne pour celles du nord-est est de 0,002 pouces[note 9] et donc l'erreur moyenne par rapport à la ligne droite et au carré parfait n'est que de 0,01 pouce pour une longueur de 75 pouces sur la hauteur de la face. Bien que les pierres eussent été amenées à 1/50e pouce l'un de l'autre, autrement dit au contact, l'ouverture moyenne du joint n'était que de 1/100e pouce[18]. »

L'encoche et la cavité de l'angle nord-est

Une grande encoche est nettement visible dans l'angle nord-est de la grande pyramide. En 2008 et sous l'impulsion de Jean-Pierre Houdin, l'égyptologue Bob Brier est monté jusqu'à cette plateforme afin de trouver des indices pour valider la théorie de l'architecte français. Au lieu d'indices probants, Brier découvrit vers l'est une cavité aménagée dans la maçonnerie. Celle-ci est complètement passée inaperçue aux yeux de Georges Goyon et de William Matthew Flinders Petrie, qui scrutèrent méthodiquement en leur temps cette partie de l'édifice.

Pourtant, il existe deux mentions de cette cavité :

La première dans Journal of a Route across India and through Egypt to England in 1817-18, narration de voyage écrite par le lieutenant-colonel George Augustus Federick Fitzclarence et publiée en 1819. Ce dernier explora le site en compagnie de Giovanni Battista Belzoni et Henry Salt, et gravit seul les marches de l'immense escalier formé par les assises de la grande pyramide. Voici la description qu'il en fit :

« Aux deux-tiers environ de mon escalade de l'angle nord-est de la pyramide, je trouvai une petite cavité d'environ douze pieds de profondeur et de douze pieds de hauteur, qui semble avoir été formée en ôtant les quelques larges blocs de pierre. »

La deuxième dans Lettres écrites des bords du Nil, narration de voyage de Paul Chaix, publiée en 1847 dans la Bibliothèque Universelle de Genève :

« [...] Je fus ainsi conduit par l'extrémité orientale de la face nord de la pyramide, jusqu'à une large brèche faite dans l'arête du nord-est, où on me dit qu'étant à la moitié de l'ascension, je devais me reposer et "donner, selon l'usage, une piastre d'Espagne à chaque homme."[19] »

Le pyramidion

Il ne subsiste aucune trace du pyramidion qui couronnait jadis le sommet de la grande pyramide. Le pyramidion qui est exposé actuellement près du coin sud-est n'est autre que celui de la petite pyramide satellite. Celui-ci est en calcaire et anépigraphe, à l'instar du pyramidion de la pyramide rouge édifiée par le père de Khéops, Snéfrou. Aucun indice ne permet cependant d'indiquer une quelconque similitude avec le pyramidion disparu.

Le phénomène d'apothème

Le creusement des faces de la pyramide de Khéops

Ce phénomène, qu'on rencontre dans d'autres pyramides, est ici très visible[note 10]. Les faces possèdent un léger creusement au centre, bien visible lorsque le soleil se trouve face à la pyramide[20]. L'érosion ou un endommagement dû à la chute des pierres de parement furent souvent invoqués. Il est également possible que la méthode de construction en soit l'origine. En effet, Vito Maragioglio et Celeste Rinaldi ont noté qu'à la pyramide de Mykérinos, cette concavité disparaissait au niveau du parement de granite. I.E.S. Edwards attribue cette particularité au fait que les lits de pierre sont légèrement creusés vers le centre de chaque assise, d'où la dépression[21]. À l'heure actuelle, aucune explication satisfaisante n'existe sur cette particularité architecturale déjà remarquée au XVIIIe siècle.

Mise en évidence du phénomène de concavité à la fin du XVIIIe, Description de l'Égypte.

Considérations mathématiques et astronomiques

Proportions de la grande pyramide

Quand on étudie la géométrie de la grande pyramide, il est délicat de faire la distinction entre les intentions des constructeurs et les propriétés qui découlent des proportions de l'édifice. On mentionne souvent le nombre d'or et le nombre pi inscrits dans les proportions de la pyramide : les Égyptiens ont en effet choisi une pente, pour les faces, de 14/11 (la hauteur étant de 280 coudées et la base de 2×220 coudées, la pente est égale à 280/220 = 14/11). Cette valeur fut pour la première fois appliquée à la pyramide de Meïdoum mais ne constitue pas une règle chez les constructeurs de l'Ancien Empire puisque certaines pyramides ont une pente de 6/5 (pyramide rouge), 4/3 (pyramide de Khephren) ou encore 7/5 (pyramide rhomboïdale).

  • Concernant le nombre d'or, la proportion de 14/11 entraîne un rapport apothème/demi-base égal à \frac{\sqrt{14^2+11^2}}{11} \simeq 1,61859, proche de \varphi = \frac{1 + \sqrt{5}}{2} \simeq 1,61803[22].
  • La valeur du nombre \pi \simeq 3,14159 serait donnée par le rapport (demi-périmètre de la base)/hauteur. On obtient ainsi la valeur approchée \frac{{4 \times 11}} {14} = \frac{22}{7} \simeq 3,14285 \simeq \pi[22].
Géométrie des conduits de ventilation

Ces deux résultats découlent donc de l'utilisation d'une pente de 14/11. S'il faut y voir une volonté délibérée de les inscrire dans la construction, le mérite en reviendrait à l'architecte qui utilisa pour la première fois cette pente à la pyramide de Meïdoum, achevée sous le règne de Snéfrou.

Il y eut de nombreuses théories visant à faire de la pyramide un observatoire astronomique. Ainsi le couloir descendant aurait pointé vers l'étoile polaire de l'époque, Alpha Draconis[note 11]. Les couloirs de ventilation côté sud auraient pointé pour l'un, vers l'étoile Sirius, et pour l'autre, vers l'étoile Alnitak. Cependant, ici encore et comme pour la plupart des pyramides d'Égypte, les couloirs d'accès avaient des pentes simples et faciles à mettre en œuvre. Ils étaient inclinés d'un angle compris entre 26° et 26°30' soit une pente de 1/2. Une propriété géométrique semble pourtant avoir été voulue par l'architecte de la grande pyramide. Les conduits de ventilation de la chambre de la reine atteindraient tous les deux le même niveau de la pyramide. Ce fait est vérifié pour les conduits de la chambre du roi[23].

La maquette supposée

Entrée de la maquette supposée
Plan de la maquette

Des souterrains sont assimilés à une ébauche (à échelle réduite) de la descenderie et du couloir ascendant de la grande pyramide. Ils se trouvent à l'angle nord-est de la grande pyramide[18],[24].

Nous reconnaissons dans ces vestiges, la descenderie, passage long de 21 mètres suivant une pente de 26°32' et dont la section est de 1,05 mètre sur 1,20. À 11 mètres de l'entrée, un passage associé au couloir ascendant prend naissance dans le plafond de la descenderie et rejoint le bas de la grande galerie qui est ébauchée jusqu'au niveau du sol. La section du couloir ascendant est plus large que celle de la descenderie afin d'accueillir des blocs bouchons. Un puits vertical de section carrée de 0,727 m, sans équivalent dans la grande pyramide, a été aménagé afin de relier l'extérieur au premier embranchement.

L'une des principales différences entre l'agencement interne de la grande pyramide et de cette infrastructure est, outre celle des proportions, la disposition souterraine dans la maquette d'éléments figurant dans le corps de la maçonnerie de la grande pyramide. De plus, la descenderie n'a pas été creusée sur sa totalité et la chambre souterraine est absente.

Bien qu'elle ne soit accompagnée d'aucune superstructure, l'égyptologue Mark Lehner[25] y voit une sépulture inachevée. Malgré les similitudes de plan entre la pyramide et cette structure, le débat n'est toujours pas tranché[note 12].

Construction

La construction de la « grande pyramide » a débuté vers -2560 (IVe dynastie) et aurait duré environ une vingtaine d'années selon l'historien antique Manéthon (ce qui semble plausible pour les égyptologues modernes). De très nombreuses hypothèses ont été proposées pour expliquer la construction de la grande pyramide. Mais aucune ne s'avère définitivement convaincante.

Plusieurs campagnes de fouilles, dirigées par l'égyptologue américain Marc Lehner entre 1988 et 2003, ont permis de retrouver la configuration probable du site de la pyramide au moment de sa construction. On a ainsi pu retrouver le village des ouvriers du chantier, les carrières qui ont fourni le gros du calcaire de la pyramide et le port.

Théories pseudo-scientifiques sur la destination de la pyramide

La démesure et la précision obtenues à la grande pyramide de Khéops semblent, pour certains auteurs, incompatibles avec les connaissances et les moyens rudimentaires du peuple qui l'érigea. Plusieurs thèses pseudo-scientifiques virent le jour, ne s'inspirant que très rarement des données archéologiques, pour expliquer la destination de ce monument. Il y eut les tenants de la thèse biblique visant à démontrer que la grande pyramide fut érigée par un peuple élu de dieu, et les tenants d'une civilisation supérieure d'origine atlante, voire extra-terrestre.

Exploration de l’Antiquité au XIXe siècle

Les premiers historiens et voyageurs à nous relater leurs explorations sont des auteurs grecs et latins : Hérodote, Diodore de Sicile, Strabon, Pline l'Ancien[26]. Leurs descriptions sont plus centrées sur l'aspect historique et légendaire qui entoure le monument que sur la structure même de l'édifice. Hérodote, le premier voyageur dont les écrits nous soient parvenus, fait état d'inscriptions idéographiques sur les faces de la pyramide, détaillant ce qu'elle avait coûté en raifort, oignons et ail pour les ouvriers[26] (cette surprenante indication est reprise par Diodore). Seul Strabon, dans sa Géographie, cite une porte levante à l'entrée de la pyramide, permettant d'accéder à la descenderie ; mais il ne dit rien de la distribution interne.

Plus tard, de nombreux auteurs arabes relatent les recherches du calife Al-Mamoun effectuées dans la grande pyramide en l'an 820. Mais les témoignages divergent. Selon certains, le calife n'aurait rien trouvé de plus qu'un sarcophage renfermant un corps corrompu[27]. Tandis que l'historien du Xe siècle, Maçoudi, raconte :

« On pratiqua pour lui la brèche qui est encore béante aujourd'hui, on employa pour cela le feu, le vinaigre, les leviers... L'épaisseur du mur était d'environ vingt coudées ; étant parvenus à la fin de ce mur, ils trouvèrent au fond du trou un bassin vert rempli d'or monnayé ; il s'y trouvait mille dinars chaque dinar pesant une once... Ce bassin était, dit-on, d'émeraude[28],[27]. »

Le seul problème résidant dans cette description est que nous savons de source sûre que les Égyptiens ne connaissaient pas la monnaie.

L'écrivain du XIIe siècle, Kaisi, écrit qu'Al-Mamoun y trouva

« une chambre carrée à la base et voûtée au sommet, très grande et au milieu de laquelle était creusé un puits de dix coudées de profondeur... On raconte qu'un homme y étant pénétré arriva à une petite chambre où se trouvait une statue d'homme en pierre verte comme la malachite. Cette statue fut apportée à Al-Mamoun. Elle avait un couvercle que l'on retira et l'on trouva le corps d'un homme revêtu d'une cuirasse d'or, incrustée de toutes sortes de pierreries ; sur la poitrine était posée une épée d'un prix inestimable, et près de la tête se trouvait un rubis rouge... La statue d'où ce mort avait été tiré fut jetée près de la porte du palais du gouvernement au Caire, où je la vis en l'an 511 (1117-1118 de l'ère chrétienne)[27]. »

De nombreuses allusions aux caractères gravés sur les faces de la pyramide seront faites jusqu'à leur détérioration. Selon Maçoudi, ces caractères étaient de plusieurs sortes ; grecs, phéniciens et d'autres inconnus. Il s'agissait sans doute de témoignages gravés par les voyageurs et accumulés durant plusieurs siècles[29].

Ibn Khaldoun rapporte dans ses Prolégomènes[30] que le calife Al-Mamoun voulut détruire les pyramides et rassembla des ouvriers pour cela, mais il n’y réussit pas. Ses conseillers lui recommandèrent alors de les laisser en place en témoignage de la grandeur des Arabes, puisqu'ils avaient pu vaincre une civilisation capable de créer de tels monuments. Une partie des débris de surface des pyramides auraient servi dans la construction de quelques maisons du Caire, selon les dires recueillis par ce même historien.

Les pyramides de Gizeh (gravure de 1544)
Coupe de la pyramide de Khéops (John Greaves, 1646)

Au Moyen Âge et au début de la Renaissance, les pyramides sont assimilées aux greniers de Joseph, et rares sont les explorateurs à donner une description quelque peu fidèle des lieux. Il faut attendre le milieu du XVIIe siècle et l'ouvrage Pyramidographia de John Greaves pour découvrir enfin un plan détaillé des agencements internes de la grande pyramide. On discerne la descenderie obstruée à mi-parcours par un amas de débris, la chambre de la reine encombrée de gravats, la grande galerie et la chambre du roi. En 1754, l'ouvrage de l'historien Rollin édité par l'anglais Knapton est illustré d'une vue de la grande galerie.

La grande galerie vers 1799 (Description de l'Égypte)

C'est entre les années 1798 et 1801 que la mission scientifique commandée par Vivant Denon durant la campagne d'Égypte va pouvoir établir les premières observations rigoureusement archéologiques de la grande pyramide. Outre de magnifiques planches représentant le site de Gizeh, la monumentale Description de l'Égypte, publiée sur l'ordre de Bonaparte nous livre les premières vues réalistes de l'intérieur de la grande pyramide, ainsi que des plans d'une très grande précision. La publication de la description va provoquer un véritable engouement. Les voyageurs et explorateurs vont se succéder durant le XIXe siècle. Les ingénieurs Howard Vyse et John Shae Perring vont fouiller, creuser et laisser de nombreuses traces de leurs passages dans la plupart des pyramides memphites et plus particulièrement dans la grande. Leurs résultats fournissent aujourd'hui encore des renseignements précieux pour qui veut étudier la grande pyramide.

À partir de cette date, la grande pyramide sera étudiée et mesurée dans ses moindres détails par de très nombreux savants, spécialisés ou non dans cette discipline. Deux ouvrages sont alors largement diffusés : le très controversé Our Inheritance in the Great Pyramid, de l'astronome écossais Charles Piazzi Smyth et The Pyramids and Temples of Gizeh, de Flinders Petrie.

Haut lieu touristique populaire

Haut lieu touristique, les pyramides sont menacées par la rapide urbanisation du plateau de Gizeh. De ce fait une nouvelle politique de protection du plateau est en cours d'élaboration, avec notamment l'édification d'une clôture sur tout son pourtour délimitant ainsi la zone archéologique protégée et l'aménagement de deux entrées distinctes. L'accès des touristes non-égyptiens se fera par le nord du site, précisément à proximité de la pyramide de Khéops.

Dans la fiction

Bande dessinée
Cinéma
Littérature ésotérique
Télévision
  • Dans la série télévisée Stargate SG-1, le docteur Daniel Jackson théorise le fait que l'utilité des pyramides telles que la grande pyramide de Khéops est de servir de base d'atterissage pour des vaisseaux spatiaux alien de grande taille (dont la concavité répond à la convexité des pyramides).

Notes et références

Notes

  1. Initialement de 146 m, c'est-à-dire plus haute que la Basilique Saint-Pierre à Rome (139 m).
  2. Des vestiges du temple bas ont été mis au jour lors de l'aménagement d'une autoroute qui traverse la ville de Gizeh en direction du Caire. Ils ont été laissés sur place et sont visibles sur le terre-plein séparant les deux voies express qui a été transformé pour l'occasion en petit parc.
  3. La voûte de monolithes disposés en chevrons semble avoir un rôle supplémentaire à celui de répartir les charges. En effet, la chambre souterraine de la pyramide de Khéphren, n'ayant que très peu de charges à supporter de par sa position, est dotée d'un plafond taillé de manière à imiter ce type de voûte. Nous remarquons une autre voûte de ce type, inutile d'un point de vue technique, dans la chambre funéraire de la pyramide de Mykérinos, également souterraine.
  4. Le revêtement de la pyramide en calcaire fin de Tourah a commencé à être prélevé au XIIIe siècle suite au séisme qui détruisit une partie de la ville du Caire. Il permit notamment de construire de nouvelles mosquées tandis que les premières couches de bloc de la pyramide ont été prélevées pour les constructions ordinaires. Ce faisant les carriers mirent à jour la véritable entrée de la pyramide de Khéops. Au final, l'ensemble des pyramides fut mis à contribution devenant une carrière pratique pour les besoins croissants de la nouvelle capitale de l'Égypte. Les murailles de la Citadelle du Caire notamment sont en partie bâties avec les matériaux des monuments pharaoniques.
  5. Le projet Upuaut a révélé l'existence d'une dalle obstruant le conduit sud. Les dernières campagnes d'exploration assurées par le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes ont révélé une dalle analogue obstruant le conduit nord et suite au forage de la dalle sud une nouvelle cavité à nouveau obstruée.
  6. Il semble qu'un bloc de granite, déposé aujourd'hui près de l'entrée de la pyramide, soit un fragment d'une herse de cette antichambre.
  7. C'est inhabituel car, jusqu'alors, les appartements funéraires étaient maçonnés en pierres calcaires.
  8. Le parement de la pyramide ayant disparu, il est possible que ces conduits étaient obstrués en cette extrémité.
  9. Un pouce anglais équivaut à 25,4 millimètres
  10. Miroslav Verner a également remarqué une légère concavité à la pyramide rouge de Dahchour. Vito Maragioglio et Celeste Rinaldi, quant à eux, ont observé ce même phénomène à la pyramide de Mykérinos (voir également « L'énigme de la grande pyramide » de André Pochan parue en 1982).
  11. L'axe de rotation terrestre n'est pas fixe au cours du temps, mais décrit un cône dont l'axe est perpendiculaire au plan de l'écliptique. La direction de l'axe des pôles varie donc au cours du temps : c'est le phénomène de précession des équinoxes. Il y a environ 5000 ans, l'axe des pôles ne pointait pas vers l'étoile polaire, mais vers Alpha Draconis.
  12. Il n'existe qu'une seule maquette de pyramide clairement authentifiée. Elle représente les infrastructures de la pyramide de Hawara. Des modèles de pyramide en calcaire ont également été retrouvés mais rien ne prouve qu'ils servirent à la conception des monuments. Peut-être ont-ils exécutés après leur achèvement.

Références

  1. Dormion 2004, p. 68-72
  2. a et b Dormion 2004, p. 276-277
  3. a, b, c et d Dormion 2004, p. 278-279
  4. William Matthew Flinders Petrie, Ten Year Digging in Egypt - 1881 1891, Whitefriars Press, Ltd, « 1 : The Pyramids of Gizeh », p. 24-25 .
  5. Edwards 1992, p. 129
  6. On doit cette analyse à l'égyptologue allemand Ludwig Borchardt. Elle est confirmée actuellement par l'architecte Gilles Dormion, cf. G. Dormion, La chambre de Chéops, p. 91
  7. Dormion 2004, p. 99
  8. Dormion 2004, p. 81
  9. En 1986, l'architecte Gilles Dormion fora le mur ouest du corridor en trois endroits. Ces forages donnèrent sur des cavités remplies de sable sans qu'il soit possible de pousser plus avant les investigations, cet indice n'apparaissant aux autorités pas comme convainquant (Dormion 2004, p. 119).
  10. Le carré n'est pas parfait, ses dimensions sont de 5,235 mètres sur 5,77 mètres (Dormion 2004, p. 233).
  11. Mesures prises par les architectes Vito Maragioglio et Celeste Rinaldi dans les années 1960 (Dormion 2004, p. 237)
  12. C'est l'ingénieur britannique Waynman Dixon qui découvrit accidentellement ces conduits après avoir remarqué une fissure dans le mur sud de la chambre de la reine ((Edwards 1992, p. 132)
  13. Dormion 2004, p. 292-293
  14. a, b, c, d et e Dormion 2004, p. 298-299
  15. Flinders Petrie 1883, extrait de Edwards 1992, p. 316
  16. Lehner 1985, p. 109
  17. Goyon 1978
  18. a et b Flinders Petrie 1883
  19. Paul Chaix, Lettres écrites des bords du Nil, Cinquième article, dans Bibliothèque Universelle de Genève, quatrième série, 2e année, tome 6, 1847, p. 493
  20. Pochan 1982, p. 225
  21. Edwards 1992, p. 315
  22. a et b Lauer 1988, p. 232
  23. Dormion 2004, p. 205
  24. Dormion 2004, p. 279, plan n°3
  25. (en) Mark Lehner, The Pyramid Tomb of Hetep-Heres and the Satellite Pyramid of Khufu, Deutsches Archäologisches Institut Abteilung Kairo, 1985 
  26. a et b Lauer 1988, p. 22
  27. a, b et c Lauer 1988, p. 24-25
  28. Erich Graefe, Das pyramiden kapitel in al-makhrizi's "hitat", 1911 
  29. Lauer 1988, p. 26
  30. Ibn Khaldoun, Les Prolégomènes, p. 383 

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Sydney Aufrère et Jean-Claude Golvin, L'Égypte restituée, t. 3, 1997  ;
  • Gilles Dormion, La Pyramide de Chéops : architecture des appartements funéraires, 1996  ;
  • Gilles Dormion, La Chambre de Chéops, 2004 (ISBN 9782213622293)  ;
  • Iorwerth Eiddon Stephen Edwards, Les Pyramides d'Égypte, 1992 (ISBN 9782253058632) 
  • Georges Goyon, Le Secret des bâtisseurs des grandes pyramides, Khéops, 1977  ;
  • Georges Goyon, « Les Rangs d'assises de la grande pyramide », dans BIFAO, no 78, 1978  ;
  • Gilles Job, Le Mystère de la construction des pyramides - L'astuce inattendue, Bénévent, 2006  ;
  • Jean Kérisel, Génie et démesure d'un pharaon : Khéop, Paris, Stock, 1996 et 2001 [présentation en ligne]  ;
  • Jean-Philippe Lauer, Le Mystère des pyramides, 1988 (ISBN 9782258023680)  ;
  • (en) Mark Lehner, The Complete Pyramids, 1997  ;
  • (it) Vito Maragioglio et Celeste Rinaldi, L'Architettura delle Piramidi Menfite, 1963-1977  ;
  • (en) William Matthew Flinders Petrie, The Pyramids and Temples of Gizeh, 1883  ;
  • [PDF] (en) Mark Lehner, The Pyramid Tomb of Hetep-Heres and the Satellite Pyramid of Khufu, 1985 [lire en ligne]  ;
  • André Pochan, L'Énigme de la grande pyramide, 1982  ;
  • (en) Peter Temkins, Secrets of the Great Pyramid, 1971  ;
  • Jacques Vandier, Manuel d'archéologie égyptienne  ;
  • (en) Richard William Howard Vyse, Operations Carried on at the Pyramids of Gizeh, 1840-1842  ;
  • Zahi Hawass, Trésors des pyramides 
  • Philippe Lheureux et Stéphanie Martin, Le Mécanisme secret de la grande pyramide d'Égypte, Le temps présent, 2008 [présentation en ligne]  ;
  • Éric Guerrier, Le Principe de la pyramide égyptienne, Robert Laffont, 1981 
  • Éric Guerrier, Les Pyramides - L'enquête, Cheminements, 2004 

Articles connexes

Liens externes

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